Marchands ambulants: anarchie, coup de gueule!

Le must


Résultat : le Maroc est en train de vivre «une sorte de siba urbaine», commente M. Laoudi. C’est pour les marchands ambulants «une occasion en or pour défier toute forme d’autorité». Personne ne viendra leur rappeler les dispositions de la loi sur l’occupation du domaine public
 

petitbijou

Casablanca d'antan
VIB
Le must


Résultat : le Maroc est en train de vivre «une sorte de siba urbaine», commente M. Laoudi. C’est pour les marchands ambulants «une occasion en or pour défier toute forme d’autorité». Personne ne viendra leur rappeler les dispositions de la loi sur l’occupation du domaine public
par peur qu'ils ne s'immolent :prudent:
 

petitbijou

Casablanca d'antan
VIB
l'acte en lui même n'est pas affreux dans le sens makhzeniens mais les conséquences le sont
un habitant vers chez ma mami, un des marchands voulait 'enfin ou pensait' l'intimider avec ça et lui dit ghadi ne7rek rassi, le voisin lui a répliqué, meni tekhwi a3liz l'essence a3yetli nech3el lew9ida ida ma9editich :prudent:
 

petitbijou

Casablanca d'antan
VIB
ra8a ghi l'8adra 3la walou, tu crois les Med Bouazizi (tunisiens pas les doukkalis) sont nombreux?
son acte c'était un réel acte de désespoir, tous ceux qui ont voulu faire pareil depuis, algériens, marocains et je ne sais quoi d'autres c'était des actes loin d'être spontané mais des actes de chantage!!!
 

zigotino

FluCtuAt NeC MeRgitUr
VIB
j'aime les vendeurs ambulants au Maroc. ils vendent tout et n'importe quoi à des prix qui battent tous les records et svt, pour des pduits de qualité. Je pense notamment aux alentours des mosquées populaires où les doukkala nous ont amené cette année de beaux raisins et autres fruits des campagnes marocaines.

JPPernault, sort de ce corps :D

++
 

Seal1030

Seal
Bonjour @ tous,

Depuis quelques temps on assiste à un spectacle de désolation TOTALE dans nos rues, des marchands ambulants de partout entre légumes, fruits, poissons et j'en passe de plus belles!!!

Du bruit, des contraintes de stationnement, de rouler tout simplement dans nos rues. Sans parler de l'insécurité la plus totale quant au passé de certains de ces dits marchands!Et surtout leur impunité totale face à la population des ces rues et commerces de tout genre, y compris des primeurs qui eux paient des taxes et un loyer et sont en règle!!

La saleté des lieux est de rigueur bien évidement et le constat au global et chaotique. Quand les habitants se sont plains, et les forces de l'ordre sont arrivés, un de ces marchands a pris son télephone et a commence à faire de ces scènes (hallucinant tout bonnement et simplement), et criait de toutes ses forces 'wa kaytkerfess 3alya, wa drebni, wa ta3da a3lya..wa a3ibade allah.........' si seulement douk a3ibad allah étaient aveugles, ils auraient pu peut être le croire et prendre sa défense :rolleyes:.

Un des épiciers a fermé pendant 4 jours, étant donné qu'ils se sont accaparés devant son épicerie et que les gens n'ont plus réellement beaucoup de place pour y circuler et s'y rendre. Quand il a osé demander au gar de ce déplacer un peu, il a sorti une de ces armes blanches, et lui dit : 'Ana rani mwelef l7ebss ma khasser oualou ida rje3tli8'..o_O

Sachant qu'un marché (souk namoudaji) a fermé ces portes dans la même rue, il y a quelques mois de cela, parce que ces marchands ne voulaient pas payer la fameuse taxe quotidienne de 5 dhs par jour.

A ceux qui dénoncent la repression en voilà une autre à dénoncer haut et fort, qui touche la liberté de chaque individu et commerçant des ces rues!!!


Citoyen agonise!!tu as l'habitude!!

Trouve leur un emploi décent!
 

petitbijou

Casablanca d'antan
VIB
Trouve leur un emploi décent!


Bonne lecture à toi :)


Marchands ambulants au Maroc : La nouvelle classe socioprofessionnelle
«C’est une honte pour la famille». Ainsi était qualifiée l’initiative d’un jeune qui quitte l’école pour s’adonner au commerce ambulant. D’ailleurs, il y a une vingtaine d’années, les jeunes désœuvrés préféraient chômer en quémandant de l’argent à leurs parents, plutôt que de «s’humilier» en vendant dans la rue ou en se procurant une carriole à fruits ou à légumes. Ce qu’il fallait pour se mettre au diapason, c’était avoir un diplôme, intégrer la fonction publique ou une société renommée, apprendre un métier... Tout, sauf «vendre dans la rue», une activité réservée exclusivement à ceux qui viennent de la campagne ou aux bidonvillois. Les choses ont complètement changé depuis près d’une décennie. Les perspectives d’emploi ou d’immigration étant considérablement réduites (ou rejetées, pour le premier cas), la nouvelle génération constate que les diplômés d’antan ont vieilli sans avoir jamais été embauchés, tandis que leurs congénères marchands ambulants se sont fait une situation décente, et se sont imposés au sein de la société. Alors l’unique solution ? Se mettre à son propre compte ! Il faut dire qu’avec un revenu journalier de 100 à 400 DH nets, on peut se laisser tenter. Aujourd’hui, dans les milieux populaires, on trouve que dans une même famille les lauréats des universités sont bien moins estimés que les marchands ambulants. Ces derniers ont droit à tous les égards. Ce sont eux qui équipent la maison (électroménager, meubles, etc.), entretiennent les parents et bénéficient de l’estime des voisins, voire des autorités. Il y en a même qui ont réussi à s’acheter un appartement. Ce sont des débrouillards qui ne pensent jamais à protester ou faire des sit-in, sauf si on essaie de les déloger. D’où la grande problématique de l’envahissement des artères et des rues. Comment faire pour structurer cette sorte de «nouvelle classe socioprofessionnelle» ? Car le phénomène est présent partout dans le Royaume. En France et en Espagne, les autorités ont aménagé des espaces spécialement dédiés aux marchands ambulants qui s’y rendent une ou deux fois par semaine. Une solution qui semblerait idéale pour une société qui a la culture du souk hebdomadaire. Impossible. Car au Maroc, le marchand ambulant se réserve une place et s’y fixe… à vie. Le terme «ambulant» a perdu son sens.


La Vie Eco
 

petitbijou

Casablanca d'antan
VIB
j'aime les vendeurs ambulants au Maroc. ils vendent tout et n'importe quoi à des prix qui battent tous les records et svt, pour des pduits de qualité. Je pense notamment aux alentours des mosquées populaires où les doukkala nous ont amené cette année de beaux raisins et autres fruits des campagnes marocaines.

JPPernault, sort de ce corps :D

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en parlant de mosquée, un truc que je n'ai jamais saisi souvent des barbus à l'heure de la prière tu les vois devant leur karoussa pendant que les fidèles se précipitent pour aller faire leur prière..ils sont à quelques mètres de la mosquée et ils ne font pas leur prière..how come? commerce passe avant le devoir religieux? :prudent:
 

Seal1030

Seal
Bonne lecture à toi :)


Marchands ambulants au Maroc : La nouvelle classe socioprofessionnelle
«C’est une honte pour la famille». Ainsi était qualifiée l’initiative d’un jeune qui quitte l’école pour s’adonner au commerce ambulant. D’ailleurs, il y a une vingtaine d’années, les jeunes désœuvrés préféraient chômer en quémandant de l’argent à leurs parents, plutôt que de «s’humilier» en vendant dans la rue ou en se procurant une carriole à fruits ou à légumes. Ce qu’il fallait pour se mettre au diapason, c’était avoir un diplôme, intégrer la fonction publique ou une société renommée, apprendre un métier... Tout, sauf «vendre dans la rue», une activité réservée exclusivement à ceux qui viennent de la campagne ou aux bidonvillois. Les choses ont complètement changé depuis près d’une décennie. Les perspectives d’emploi ou d’immigration étant considérablement réduites (ou rejetées, pour le premier cas), la nouvelle génération constate que les diplômés d’antan ont vieilli sans avoir jamais été embauchés, tandis que leurs congénères marchands ambulants se sont fait une situation décente, et se sont imposés au sein de la société. Alors l’unique solution ? Se mettre à son propre compte ! Il faut dire qu’avec un revenu journalier de 100 à 400 DH nets, on peut se laisser tenter. Aujourd’hui, dans les milieux populaires, on trouve que dans une même famille les lauréats des universités sont bien moins estimés que les marchands ambulants. Ces derniers ont droit à tous les égards. Ce sont eux qui équipent la maison (électroménager, meubles, etc.), entretiennent les parents et bénéficient de l’estime des voisins, voire des autorités. Il y en a même qui ont réussi à s’acheter un appartement. Ce sont des débrouillards qui ne pensent jamais à protester ou faire des sit-in, sauf si on essaie de les déloger. D’où la grande problématique de l’envahissement des artères et des rues. Comment faire pour structurer cette sorte de «nouvelle classe socioprofessionnelle» ? Car le phénomène est présent partout dans le Royaume. En France et en Espagne, les autorités ont aménagé des espaces spécialement dédiés aux marchands ambulants qui s’y rendent une ou deux fois par semaine. Une solution qui semblerait idéale pour une société qui a la culture du souk hebdomadaire. Impossible. Car au Maroc, le marchand ambulant se réserve une place et s’y fixe… à vie. Le terme «ambulant» a perdu son sens.


La Vie Eco

C' est ce que je dis, il faut sévir et leur trouver un emploi décent! ^^

En Europe ou en Belgique comme dans mon cas on a des régles et les gens s' y fixent.

Maintenant le Maroc est le Maroc et les choses sont différentes qu' en Europe ou Occident...
 

Seal1030

Seal
en parlant de mosquée, un truc que je n'ai jamais saisi souvent des barbus à l'heure de la prière tu les vois devant leur karoussa pendant que les fidèles se précipitent pour aller faire leur prière..ils sont à quelques mètres de la mosquée et ils ne font pas leur prière..how come? commerce passe avant le devoir religieux? :prudent:

+100

Car les hyporcites sont souvent chez ceux qui pensent etre parfaits dans leur pratique... ^^
 

petitbijou

Casablanca d'antan
VIB
C' est ce que je dis, il faut sévir et leur trouver un emploi décent! ^^

En Europe ou en Belgique comme dans mon cas on a des régles et les gens s' y fixent.

Maintenant le Maroc est le Maroc et les choses sont différentes qu' en Europe ou Occident...
alors sans pour autant GENERALISER, c'est comme le cas des filles de la joie, certaines se voient proposer des emplois descents et au vu de ce qu'elles risqueraient de toucher, elles déclinent..quand tu lis cet article c'est clairement des gens qui sont loin d'être le besoin SANS GENERALISER,encore une fois, et avec un emploi descent tu n'as pas aussi facilement un appartement comme s'est précsié dans cet article, perso il m'a fallu 4 ans avant d'acquérir un bien immobilier :D
 

zigotino

FluCtuAt NeC MeRgitUr
VIB
en parlant de mosquée, un truc que je n'ai jamais saisi souvent des barbus à l'heure de la prière tu les vois devant leur karoussa pendant que les fidèles se précipitent pour aller faire leur prière..ils sont à quelques mètres de la mosquée et ils ne font pas leur prière..how come? commerce passe avant le devoir religieux? :prudent:

il sont moussafirin. ils peuvent regrouper les prières pardi krkkr))

++
 
Il n'y a pas de boulot correctement rémunéré (càd au dessus du stade de survie) et surtout il n'y pas ou très peu de formation qualifiante.

Et c'est evidement bien PIRE en province ou les grandes entreprises sont peu ou pas implanté, peu ou pas de centre de formation et des débouchés tout aussi faiblard, les emplois publiques sont déjà tous occupé.

on ajoute à cela un petit billet bien placé pour que le mokhazni, le mkedem ou le flic détourne les yeux...
un business tout de même rentable, et voila les vendeurs ambulants mais en réalité fixe qui pululent.


Et puis soyons honnete, la loi et le marocain ça fait deux... à moins que cela ne l'arrange.
 
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