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je parle des assassins, je ne parle pas d'un innocent qu'on ramasse dans la rue au hasard.
Les condamnés à mort ne sont jamais ramassés aux hasards, tous les accables aux yeux des accusateurs … jusqu’à ce qu’on découvre une manipulation ou des nouveaux éléments, etc, trop tard, des années ou des décennies plus tard. Parfois le doute existe même pendant le procès, mais « on » tue, pour satisfaire le gout du sang de la populace.
Si tu veux un exemple, renseignes‑toi sur l’affaire dite du pull‑over rouge, en france, dans les années 1970.
Je crois qu’il est nécessaire d’en dire plus …
Une société civilisée, n’a pas vocation à enlever la vie aux gens, au contraire, à la préserver, par tous les moyens. La solution à la criminalité n’est pas la vengeance à postériori, qui ne répare rien, et ce n’est la solution que des sociétés qui sont incapables d’enrayer la criminalité.
La peine de mort ne dissuade pas, parce que le meurtrier sait (si encore il a toute sa tête) que dès le premier acte, le prix est sa mort … s’il commence, rien ne l’empêche d’aggraver le carnage, puisque pour lui, qu’il tue une personne ou dix, le prix sera le même. Ors, un mort, c’est grave, mais dix, c’est pire (c’est pour cela qu’en france, même les meurtres sont sujets à des peines graduées).
Le criminel a souvent une famille, et même si toi tu t’en moques, perdre un enfant ou un parent, même s’il est criminel, c’est difficile a accepter, et l’état qui l’a fait exécuter, devient un criminel.
En france, depuis l’abolition de la peine de mort, les homicides ne font que baisser (oui‑oui… quand on parle de la criminalité en france, on parle d’agression ou de vol, principalement, rarement d’homicide). Pourquoi est‑elle en baisse ? Réponse : des conditions de vie qui s’amméliorent, une meilleure éducation et donc un meilleur sentiment d’appartenir à la société, une bonne connaissance des processus qui amène à la criminalité et des services sociaux ou des écoles qui peuvent alerter par avance. On ne réduit pas le nombre d’homicides avec la peine de mort, qui n’est la solution que des états qui souhaitent se débarasser d’un problème s’en s’occuper de ses causes, tout en se mettant l’électorat populiste dans la poche (les gens favorables à la peine de mort, sont populistes).
La culture de la vandetta est un poison pour une société, et l’état n’a pas à cultiver ce poison en donnant le mauvais exemple (« si l’état fait la justice en tuant, pourquoi pas moi ? », peuvent se dire certains). L’état doit être un exemple, pas un contre‑exemple.
Une chose pour finir : la peine de mort, elle est dénnoncée, non‑pas seulement pour les innocent, mais aussi pour les coupables. Mais je crois deviner que c’est au dessus de tes capacités de comprendre pourquoi (la réponse est plus haut en plusieurs points).