Marocain parce que je le vaux bien

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la bataille de Boughafer et les braves tribus Ait Atta.

Le 13 février 1933, les forces coloniales avaient mené leur première attaque contre les combattants des tribus Ait Atta, qui s'étaient repliés dans les montagnes de Bougafer.

Repli stratégique

Profitant d'une position stratégique, difficile d'accès pour l'ennemi, les résistants se sont alors organisés pour assurer leur défense et prendre ensuite d'assaut les positions des forces coloniales.

Ces dernières, en dépit de leurs armements sophistiqués, avaient subi une lourde défaite lors de cette opération.

Commentant cet évènement historique, l'académicien français Henri Debordeau avait affirmé, à ce propos, que "les forces coloniales n'ont pas pu atteindre leur but car la résistance était non seulement acharnée mais encore hautement organisée".

"les forces coloniales n'ont pas pu atteindre leur but car la résistance était non seulement acharnée mais encore hautement organisée".
Henri Debordeau, académicien français

"Les combats étaient intenses et les forces coloniales ont subi des pertes importantes", témoignait l'officier français, le capitaine Bournasel, peu de temps avant qu'il soit tué lors de la même bataille.

Devant cette forte résistance, le courage et la ferme détermination dont ont fait montre les combattants marocains, les forces coloniales avaient été contraintes au repli.

Dans cette attaque, l'armée française avait utilisé l'artillerie lourde et l'aviation pour bombarder les résistants marocains, dont le nombre ne dépassait pas 5.000 à Bougafer, femmes et enfants compris.

Après d'intenses combats, les forces françaises ont réussi à encercler les combattants, leur interdisant ainsi toute communication avec l'extérieur mais, sans jamais parvenir à les faire plier.

Parallèlement, et après la mort du capitaine Bournasel, les forces coloniales avaient poursuivi leur bombardement sans interruption de jour comme de nuit sur les pistes de ravitaillement des combattants, les abris utilisés, les rassemblements qui peuvent se former et les quelques points d'eau existant à l'intérieur du massif.
 

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Suite

La résistance est si acharnée que le général Huré, qui commande les troupes françaises au Maroc, décide de prendre en main le commandement de l'opération.

"Aucune campagne coloniale, dans aucun pays, n'aurait pu briser une telle résistance de l'homme et du terrain", témoigne le romancier Henry Bordeaux.

"Il fallait donc recourir à d'autres moyens pour réduire cet ennemi acharné dans son formidable bastion : le bombarder sans répit, jour et nuit, lui enlever les points d'eau, le resserrer dans son réduit et le contraindre à y demeurer avec son bétail mort, avec ses cadavres...".

L'artillerie coloniale commence à marteler la citadelle de jour et de nuit. Un déluge de feu se déchaîne sur elle de la terre et du ciel. Les résistants sont acculés mais ne cèdent pas.

La bravoure des femmes

Les femmes ont joué un rôle prééminent et admirable durant la bataille de Bougafer. Elle assurait en effet les arrières, préparait les vivres et les munitions, soutenait et vivifiait la flamme des combattants et les encourageait par des youyous stridents que les échos des montagnes amplifiaient.

Les femmes défiaient les mitrailleuses braquées sur les points d'eau en allant y remplir leurs cruches pour approvisionner les résistants.

Beaucoup d'entre elles tombaient, mais d'autres arrivaient aussitôt pour prendre la relève.

Après quarante deux jours d'enfer, les Français ont perdu 3.500 hommes dont 10 officiers. Les résistants, eux, ont perdu 1.300 combattants. Parmi les victimes, il y a beaucoup d'enfants, de femmes et de vieillards.

Acculés, cernés, extenués par la faim et la soif, les résistants vont se rendre. Mais, malgré la situation difficile, voire intenable, la reddition ne se fera que par la négociation.

Plusieurs cas de décès avaient été enregistrés chez les enfants et les vieillards, une situation qui n'avait pas pour autant pu infléchir le moral et le courage des résistants qui obligeaient l'armée coloniale à entrer en négociations avec le chef des combattants, Assou Ou Basslam, le 24 mars 1933.

Un cessez-le feu a été ainsi décrété. Les résistants, qui ont accepté de déposer les armes, ont néanmoins posé leurs conditions, en exigeant notamment que les tribus Ait Atta soient administrées par l'un des leurs. Ce fut Assou Ou Basslam lui-même.

L'honneur et la fierté des Aït Atta n'en sont que plus renforcés.

A travers cet anniversaire, célébré chaque année par le peuple marocain en général et les populations de la province d'Ouarzazate en particulier, les tribus d'Ait Atta et avec elles la famille de la résistance veulent se remémorer de l'une des victoires marocaines sur les forces coloniales.-
 

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La bravoure des femmes

Les femmes ont joué un rôle prééminent et admirable durant la bataille de Bougafer. Elle assurait en effet les arrières, préparait les vivres et les munitions, soutenait et vivifiait la flamme des combattants et les encourageait par des youyous stridents que les échos des montagnes amplifiaient.

Les femmes défiaient les mitrailleuses braquées sur les points d'eau en allant y remplir leurs cruches pour approvisionner les résistants.

Beaucoup d'entre elles tombaient, mais d'autres arrivaient aussitôt pour prendre la relève.



Voila mes soeurs c'est a ses femmes que vous devez vous identifier,n'ecouté pas les mauvaise langue,les envieux,les jaloux qui generalise a votre sujet,soyez digne.
Dignité pour les soeurs et virilité pour les freres.
 
je vous aime chers compatriotes, sans détour une déclaration d'amour. Sérieux, difficile de trouver meilleur compagnie que celle d'un marocain(e) bien éduqué et éduqué dans ses traditions: la politesse, le respect, un esprit fin, beaucoup d'humour, pas besoin de trois siècles pour rigoler amicalement l'un avec l'autre, on se sent à l'aise en quelques secondes.

Dès que je débarque dans un coin de la planète, je cherche les marocains du coin, je suis certain de cette manière de garder d'excellents souvenirs de mon séjour !

tbarkallah 3likoum
 

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Bataille de Tondibi

Ahmed al-Mansur Saadi lance en 1591, sous le commandement de Yuder Pacha, une armée de 3 000 hommes3, à l'assaut de l'Empire songhaï de Gao. Elle comprend 1 000 arquebusiers renégats, 1 000 arquebusiers andalous, 500 spahis (arquebusiers à cheval) et 500 lanciers marocains comme troupe combattante (3 000 hommes). La logistique est assurée par 600 sapeurs et 1 000 hommes conduisant 8 000 chameaux et 1 000 chevaux3. Il rencontre l’askia Ishaq II à Tondibi. Le bruit et les ravages causés par les armes à feu mettent en déroute 30 000 à 40 000 guerriers songhaïs (12 avril)4.

Les versions sont variables mais les différentes étapes de la bataille seraient :

L'armée de Gao lance d'abord une ruse habituelle : elle lance des troupeaux de vaches rendues furieuses vers le camp ennemi. Les Marocains auraient soit laissé passer les troupeaux, soit les auraient effrayés à coups de canon.
L'artillerie marocaine écrase la charge de l'infanterie songhai. Les cavaleries s'affrontent.
Les vassaux de l'empereur de Gao rompent et seule reste la garde songhai fidèle: elle s'entoure d'une corde et se laisse massacrer.

Ishaq II se replie sur Gao, puis évacue sa capitale qui est occupée. Le vainqueur Djouder reçoit une proposition de paix refusée immédiatement par le sultan qui exige son or. L'armée marocaine pille tout ce qu'elle trouve et l'envoie au Maroc (on parle d'1 à 1/2 tonne d'or). La capitale est transférée de Gao au Mali vers Loulami au Niger. Les empereurs portent le nom de Dendi. L'empire songhaï ne s'en remettra jamais et aucun empire ouest-africain de cette taille ne renaîtra même si l'on trouve par la suite :

le royaume bambara de Ségou et celui du Kaarta fondé par les Coulibaly ;
l'Empire peul du Macina de Sékou Amadou ;
l'Empire toucouleur d'El Hadj Oumar Tall.

http://fr.wikipedia.org/wiki/Bataille_de_Tondibi
 

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Bataille de Tondibi

Ahmed al-Mansur Saadi lance en 1591, sous le commandement de Yuder Pacha, une armée de 3 000 hommes3, à l'assaut de l'Empire songhaï de Gao. Elle comprend 1 000 arquebusiers renégats, 1 000 arquebusiers andalous, 500 spahis (arquebusiers à cheval) et 500 lanciers marocains comme troupe combattante (3 000 hommes). La logistique est assurée par 600 sapeurs et 1 000 hommes conduisant 8 000 chameaux et 1 000 chevaux3. Il rencontre l’askia Ishaq II à Tondibi. Le bruit et les ravages causés par les armes à feu mettent en déroute 30 000 à 40 000 guerriers songhaïs (12 avril)4.

Les versions sont variables mais les différentes étapes de la bataille seraient :

L'armée de Gao lance d'abord une ruse habituelle : elle lance des troupeaux de vaches rendues furieuses vers le camp ennemi. Les Marocains auraient soit laissé passer les troupeaux, soit les auraient effrayés à coups de canon.
L'artillerie marocaine écrase la charge de l'infanterie songhai. Les cavaleries s'affrontent.
Les vassaux de l'empereur de Gao rompent et seule reste la garde songhai fidèle: elle s'entoure d'une corde et se laisse massacrer.

Ishaq II se replie sur Gao, puis évacue sa capitale qui est occupée. Le vainqueur Djouder reçoit une proposition de paix refusée immédiatement par le sultan qui exige son or. L'armée marocaine pille tout ce qu'elle trouve et l'envoie au Maroc (on parle d'1 à 1/2 tonne d'or). La capitale est transférée de Gao au Mali vers Loulami au Niger. Les empereurs portent le nom de Dendi. L'empire songhaï ne s'en remettra jamais et aucun empire ouest-africain de cette taille ne renaîtra même si l'on trouve par la suite :

le royaume bambara de Ségou et celui du Kaarta fondé par les Coulibaly ;
l'Empire peul du Macina de Sékou Amadou ;
l'Empire toucouleur d'El Hadj Oumar Tall.

http://fr.wikipedia.org/wiki/Bataille_de_Tondibi


A partir de 1618, le Maroc arrêta d'envoyer des renforts au Songhaï. Les conquérants parvinrent cependant à s'y maintenir jusqu'au XIXe siècle.
 

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L'attaque la plus audacieuse de l'histoire militaire du Maroc face au polisario et l'algerie à Bir Anzarane

« Des hommes exceptionnels vont alors émerger au sein de l’armée marocaine, des chefs de guerre pour qui la défense de la Patrie coule dans les veines. L’un d’entre eux, Mohammed Ghoujdami, connaîtra même une consécration internationale grâce à l’attaque la plus audacieuse de l’histoire militaire, où une défaite cuisante sera administrée au Front Polisario à Bir Anzarane. Deux pleines pages lui seront consacrées dans « Paris Match » du 21 Septembre 1979 »
 

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L'attaque la plus audacieuse de l'histoire militaire du Maroc face au polisario et l'algerie à Bir Anzarane

« Des hommes exceptionnels vont alors émerger au sein de l’armée marocaine, des chefs de guerre pour qui la défense de la Patrie coule dans les veines. L’un d’entre eux, Mohammed Ghoujdami, connaîtra même une consécration internationale grâce à l’attaque la plus audacieuse de l’histoire militaire, où une défaite cuisante sera administrée au Front Polisario à Bir Anzarane. Deux pleines pages lui seront consacrées dans « Paris Match » du 21 Septembre 1979 »


" C'est un document historique, et un témoignage poignant que Polisario Confidentiel vous invite à découvrir. P.C a en effet retrouvé le « Paris Match » de Septembre 1979 et le propose à tous ses lecteurs en exclusivité ici (http://polisario-confidentiel.com/doc/renards_desert.pdf). Vous pourrez ainsi revivre la défaite historique de la Guérilla du Front Polisario face au détachement du lieutenant Colonel Ghoujdami, que Paris Match qualifie de « Nouveau renard du Désert ». En infériorité numérique, les marocains vont livrer la bataille la plus importante de l’histoire du Sahara, qui sera par la suite enseignée dans les académies militaires du monde entier.C’est également un retour historique plein d’enseignement sur cette période marquée par la dernière décennie de guerre froide, où les alliés du bloc de l’Est tentent par tous les moyens de déstabiliser le Royaume du Maroc. C’est également l’avènement d’une nouvelle doctrine militaire marocaine dans la guerre du désert. Enfin, c’est l’émergence d’hommes exceptionnels, pour lesquels la défense de la patrie est érigée en vertu cardinale.

A l’heure où le Front Polisario tente par tous les moyens de colmater les fissures qui le minent, ce retour en arrière est salutaire, et constitue un témoignage exceptionnel de la bravoure des soldats marocain. "

source (http://polisario-confidentiel.com/index.php?option=com_content&task=view&id=21&Itemid=1)
 

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Première bataille d'Amgala
La première bataille d'Amgala se déroule du 27 au 29 janvier 1976 dans la ville d'Amgala au Sahara Occidental contrôlé par le Front Polisario et oppose l'armée marocaine aux forces algériennes qui sont battues. Les Algériens perdent 200 hommes dans les affrontements et ont une centaine de prisonniers1,2,3,4 que les Marocains libèrent quelques semaines plus tard sur ordre du roi Hassan II qui souhaite l'apaisement des relations entre les deux pays.
 

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La deuxième bataille d'Amgala 2
se déroule le 14 février 1976 dans la ville d'Amgala au Sahara Occidental. Elle oppose les troupes marocaines, qui perdent l'oasis d'Amgala, aux forces du Polisario soutenues par l'armée algérienne1,2.

Cette bataille fait suite à la première bataille d'Amgala qui oppose la première fois l'armée marocaine à l'armée algérienne du 27 au 29 janvier 1976. C'est à l'issue de cet affrontement, que les troupes marocaines, qui ont encore battu les algériens, prennent possession d'Amgala.
C'est la dernière bataille juste avant une guerre sans front et une guerre d'embuscade de lache mené par le Polisario.
 

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Les Sahraouis et les Chleuhs sont les plus grands guerriers Nobles et Humbles du Maroc.:D


Ahmed El Hiba jouissait à l'époque d'une certaine notoriété, il la devait à la mémoire de son illustre
père, Ma El Aïnine, bien connu des Français pour la défense qu'il anima contre eux au Sahara. (...), les
Français entreprirent leur avance, depuis le Sénégal et le Soudan, en direction du Nord. Ce fut Ma El
Aïnine, avec les armes et les subsides que dépêchait le sultan, qui conduisit la résistance. Sa renommée
vola alors dans le Maroc entier. Et il mourut couvert de gloire à Tiznit, dans le Sous El Adna où il se
replia après la perte du Sahara.


On vivait une époque, en fin 1910, où sa présence aurait été bien nécessaire, car l'invasion française était
déjà en train. Bien que fort vieux, Ma El Aïnine était donc mort trop tôt. Mais les regards se reportèrent
alors sur son fils préféré, choisi selon l'usage par les compagnons de son père pour assurer sa succession.
Voilà comment, comblé à trente-trois ans, des mêmes honneurs que son vieux père, le jeune cheikh
Ahmed El Hiba se découvrit dépositaire d'une confiance qu'il n'avait pas encore pu mériter. Milieu 1911,
les Français avancèrent jusqu'à Fès. Le Sous fut en ébullition, et dès ce moment-là, on n'y parla que d'El
Hiba. L'année suivante, un mois après la signature du traité mettant fin à l'indépendance du pays, un
congrès réunit les tribus de la région du Sous. Il décida qu'au cas où l'on pendrait les armes contre
l'envahisseur, ce serait sous les ordres d'El Hiba. Un mois plus tard, tandis qu'à Fès, Abdelhafid se
refusait, après avoir signé, à jouer le rôle de "Sultan des Français", il y eu à Tiznit, à la prière du vendredi,
des gens pour exiger que le nom d'El Hiba fût prononcé comme celui de l'Emir des Croyants".
 

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Discours de Lyautey à la chambre de commerce de Lyon, 29
février 1916

Permettez-moi maintenant, cher monsieur Birot, de retenir l'attention sur une de vos paroles.
Parlant de l'Algérie, de la Tunisie et du Maroc, vous avez dit:" Nos trois colonies". Or, rien ne serait plus
inexact et plus périlleux que de faire de notre Afrique du Nord une image aussi simplifiée, et de considérer
la Tunisie, l'Algérie et le Maroc sous le même aspect.


Alors que nous sommes en Algérie depuis plus de quatre vingt ans, en Tunisie depuis trente-cinq ans, nous
n'avons pris pied au Maroc qu'il y a huit ans, et notre protectorat y date de moins de quatre ans. L'oeuvre
qu'y réalisait le général d'Amade en 1908, c'est celle qui s'accomplissait en Algérie entre 1830 et 1832. Et
puis, si l'Algérie est bien une "colonie", le Maroc est un "protectorat", et ce n'est pas là seulement question
d'étiquette. Alors que nous nous sommes trouvés en Algérie en face d'une véritable poussière:D, d'un état de
choses inorganique, où seul le pouvoir constitué était celui du dey turc effondré dès notre venue.



Au Maroc, au contraire, nous nous sommes trouvés en face d'un empire historique et indépendant, jaloux à
l'extrême de son indépendance, rebelle à toute servitude, qui jusqu'à ces dernières années, faisait encore
figure d'État constitué, avec sa hiérarchie de fonctionnaires, sa représentation à l'étranger, ses organismes
sociaux dont la plupart subsistent toujours, malgré la défaillance récente du pouvoir central. Songez qu'il
existe encore au Maroc nombre de personnages qui, jusqu'il y a six ans, furent ambassadeurs du Maroc
indépendant à Pétersbourg, à Londres, à Berlin, à Madrid, à Paris, accompagnés de secrétaires et
d'attachés, hommes d'une culture générale, qui ont traité d'égal à égal avec les hommes d'état européens,
qui ont le sens et le goût des choses politiques: rien de similaires en Algérie ou en Tunisie.
A côté de cet état-major politique, il existe également un état-major religieux qui n'est pas négligeable.
 

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Suite et fin

Le ministre de la justice actuel du sultan a professé pendant des années à l'université d'El-Azar au Caire, à
Stamboul, à Brousse, à Damas, est en correspondance avec les oulémas jusqu'aux Indes, et n'est pas le seul
qui soit en relations avec l'élite islamique d'Orient.


Il existe enfin une équipe économique de premier ordre composée de gros commerçants qui ont des
maisons à Manchester, à Hambourg, à Marseille, qui y sont généralement allés eux-mêmes.
Nous nous trouvons donc là en présence d'une élite politique, religieuse et économique qu'il serait
insensé d'ignorer, de méconnaître et de ne pas utiliser car, associée étroitement à l'oeuvre que nous avons à
réalise au Maroc, elle peut et doit l'aider puissamment. Ajoutez - et tous ceux d'entre vous qui sont allées
au Maroc le savent bien - qu'il y a là une race industrieuse, laborieuse, intelligente, ouverte au progrès,
dont on tirera le plus large parti à condition de respecter scrupuleusement ce qu'elle veut voir respecter.



A nul pays ne convenait donc mieux le régime du protectorat, régime non pas transitoire mais définitif,
qui a comme caractéristique essentielle l'association et la coopération étroite de la race protectrice dans le
respect mutuel, dans la sauvegarde scrupuleuse des institutions traditionnelles. (...) Oh! félicitons-nous que
ce soit la conception du protectorat qui ait prévalu au Maroc et maintenons-l'y précieusement.:D
 
Discours de Lyautey à la chambre de commerce de Lyon, 29
février 1916

Permettez-moi maintenant, cher monsieur Birot, de retenir l'attention sur une de vos paroles.
Parlant de l'Algérie, de la Tunisie et du Maroc, vous avez dit:" Nos trois colonies". Or, rien ne serait plus
inexact et plus périlleux que de faire de notre Afrique du Nord une image aussi simplifiée, et de considérer
la Tunisie, l'Algérie et le Maroc sous le même aspect.


Alors que nous sommes en Algérie depuis plus de quatre vingt ans, en Tunisie depuis trente-cinq ans, nous
n'avons pris pied au Maroc qu'il y a huit ans, et notre protectorat y date de moins de quatre ans. L'oeuvre
qu'y réalisait le général d'Amade en 1908, c'est celle qui s'accomplissait en Algérie entre 1830 et 1832. Et
puis, si l'Algérie est bien une "colonie", le Maroc est un "protectorat", et ce n'est pas là seulement question
d'étiquette. Alors que nous nous sommes trouvés en Algérie en face d'une véritable poussière:D, d'un état de
choses inorganique, où seul le pouvoir constitué était celui du dey turc effondré dès notre venue.



Au Maroc, au contraire, nous nous sommes trouvés en face d'un empire historique et indépendant, jaloux à
l'extrême de son indépendance, rebelle à toute servitude, qui jusqu'à ces dernières années, faisait encore
figure d'État constitué, avec sa hiérarchie de fonctionnaires, sa représentation à l'étranger, ses organismes
sociaux dont la plupart subsistent toujours, malgré la défaillance récente du pouvoir central. Songez qu'il
existe encore au Maroc nombre de personnages qui, jusqu'il y a six ans, furent ambassadeurs du Maroc
indépendant à Pétersbourg, à Londres, à Berlin, à Madrid, à Paris, accompagnés de secrétaires et
d'attachés, hommes d'une culture générale, qui ont traité d'égal à égal avec les hommes d'état européens,
qui ont le sens et le goût des choses politiques: rien de similaires en Algérie ou en Tunisie.
A côté de cet état-major politique, il existe également un état-major religieux qui n'est pas négligeable.

merci pour cette petite retranscription historique
 

LeMagnifique

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La bataille de Las Navas de Tolosa

se déroula au lieu-dit Castillo de la cuesta (de nos jours Castro Ferral, dans la province de Jaén, en Espagne) le lundi 16 juillet 1212, entre, d'une part, des troupes provenant de tout le maghreb ainsi que de l'Al-Andalus sous le commandement de Muhammad an-Nâsir de la dynastie des Almohades et, d'autre part, une coalition de plusieurs États chrétiens de la péninsule ibérique ainsi que des troupes de croisés venant de nations européennes.


Depuis que les Almohades ont unifié en 1147 la quasi totalité du Maghreb et de l'Espagne du Sud, la reconquête du territoire par les chrétiens se fait plus difficile.

À partir de 1172, les attaques almohades contre les frontières chrétiennes s’intensifient. Dès lors, guerres et trêves se succèdent entre musulmans et chrétiens. Les Castillans remportent une grande victoire avec l’occupation de Cuenca en 1177, mais ils sont écrasés à Alarcos en 1195. L’offensive almohade anéantit le système de défense que les ordres militaires d’Alcántara, de Santiago et de Calatrava ont établis dans la Manche. Désormais, devant la fougue guerrière des Almohades, l'union des princes ibériques paraît indispensable.

Entre 1206 et 1209, Rodrigo Jiménez de Rada (archevêque de Tolède entre 1208 et 1247), chroniqueur de cette bataille, réussit à rétablir la paix entre les rois chrétiens au traité de Guadalajara.


Il obtient du pape Innocent III (pape de 1198 à 1216) qu'il décrète une croisade contre les Almohades, avec les mêmes indulgences pour les croisés que celles accordées aux combattants en Terre Sainte. Alphonse VIII préparait la revanche d'Alarcos en appelant au secours tous les souverains d'Espagne, le roi du Portugal, les chevaliers et aventuriers accouraient de toute l'Europe.
 

Kadijak

Gone
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Topic dédié aux Marocains et Marocaines positives et fiers de leurs Pays meme si nous avons pas de petrole,Ils pourront poster tous ce qui ce rapporte au Maroc,histoire,culture,tradition,cuisine,paysage,music etc etc


Histoire du Maroc 1/2 - YouTube


tu es sure qu'il n'y a pas de pétrol?? j'ai cru comprendre que dans le sahara marocain se trouve des nappes de pétrol :prudent: mnt Allah ou alam



c'est ridicule d'être fière d'un pays! on peut aimer son pays, sa ville d'origine, l'endroit ou on a vécu etc! mais en être fière je trouve ça bof!
 

LeMagnifique

Soliman
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tu es sure qu'il n'y a pas de pétrol?? j'ai cru comprendre que dans le sahara marocain se trouve des nappes de pétrol :prudent: mnt Allah ou alam



c'est ridicule d'être fière d'un pays! on peut aimer son pays, sa ville d'origine, l'endroit ou on a vécu etc! mais en être fière je trouve ça bof!


Aucun probleme soyons seulement amoureux du pays,je trouve cela bien aussi.
 

tizniti

Soyons sérieux .
En beauté Mahmoud El idrissi -
3ichi 3ichi ya bladi 3ichi ya bladi 3ichi...
ya bladi al ghalya ya 7oubi lakebire
3ichi 3ichi ya bladi 3ichi ya bladi 3ichi...
ya oume krima fayeda bele 7oube oubelekhire.


.
 
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