Makelloos
VIB
Des centaines d'habitants de Baga sont morts dans ce qui est peut-être le «massacre le plus meurtrier» de Boko Haram début janvier. Un des rescapés, un pêcheur qui s'était caché pendant trois jours d'offensive, raconte sa fuite à l'AFP:
«Sur cinq kilomètres, je n’ai pas arrêté de marcher sur des cadavres, jusqu’à ce que j’arrive au village de Malam Karanti, qui était également désert et brûlé.»
Yanaye Grema fait partie des milliers de personnes à avoir fui Baga pour rejoindre d'autres villes, dont Maiduguri, à plus de 200 kilomètres de là. Zara Usman est partie dès le 3 décembre, après un premier raid contre la ville. «J'ai dû trouver des voies de secours», raconte cette mère de trois enfants au journal local Daily Trust. «Grâce à dieu nous sommes saufs à Maiduguri», elle, son mari, son fils de 14 mois et ses deux filles.
«Baga a disparu, tout est parti en lambeaux», raconte au Daily Trust Shettima Umaru, qui a pu se sauver en grimpant dans un van avec quatre autres, transportés à Maiduguri par des «bons samaritains»:
«Je ne pense pas que les rebelles auront le courage de rester là-bas, parce qu'il n'y a plus de vie à Baga. Les maisons, les étals le long de la route, les sources d'eau et tout ce à quoi vous pouvez penser, tout a été détruit.»
Des habitants de toutes les villes près de Baga fuient le nord de l'Etat de Borno depuis des semaines, comme l'explique l'un d'entre eux, Aji Mari, dans un autre article du Daily Trust:
«Presque toutes les villes du nord de Borno ont été mises à sac par Boko Haram, et les informations qu'on a eues des gens qui se sont échappés de Baga, c'est qu'ils vont venir jusqu'à nous maintenant.»
http://www.slate.fr/story/96731/rescapes-boko-haram-maiduguri
«Sur cinq kilomètres, je n’ai pas arrêté de marcher sur des cadavres, jusqu’à ce que j’arrive au village de Malam Karanti, qui était également désert et brûlé.»
Yanaye Grema fait partie des milliers de personnes à avoir fui Baga pour rejoindre d'autres villes, dont Maiduguri, à plus de 200 kilomètres de là. Zara Usman est partie dès le 3 décembre, après un premier raid contre la ville. «J'ai dû trouver des voies de secours», raconte cette mère de trois enfants au journal local Daily Trust. «Grâce à dieu nous sommes saufs à Maiduguri», elle, son mari, son fils de 14 mois et ses deux filles.
«Baga a disparu, tout est parti en lambeaux», raconte au Daily Trust Shettima Umaru, qui a pu se sauver en grimpant dans un van avec quatre autres, transportés à Maiduguri par des «bons samaritains»:
«Je ne pense pas que les rebelles auront le courage de rester là-bas, parce qu'il n'y a plus de vie à Baga. Les maisons, les étals le long de la route, les sources d'eau et tout ce à quoi vous pouvez penser, tout a été détruit.»
Des habitants de toutes les villes près de Baga fuient le nord de l'Etat de Borno depuis des semaines, comme l'explique l'un d'entre eux, Aji Mari, dans un autre article du Daily Trust:
«Presque toutes les villes du nord de Borno ont été mises à sac par Boko Haram, et les informations qu'on a eues des gens qui se sont échappés de Baga, c'est qu'ils vont venir jusqu'à nous maintenant.»
http://www.slate.fr/story/96731/rescapes-boko-haram-maiduguri