fredke
Capitaine Haddock
A-t-on le choix d'être ou non Musulman?
Religion et nationalité.
J'entends souvent dire des choses comme "Nous, les Marocains, nous sommes musulmans". Ainsi, l'appartenance à la communauté religieuse serait liée de fait à la nationalité. Considérant toutefois qu'il y a des juifs marocains et que la Constitution, en garantissant la liberté de culte, reconnaît de fait qu'un marocain peut ne pas être Musulman, doit-on considérer un marocain non musulman (qu'il soit croyant ou athée) comme un sous-citoyen?
Religion et génétique.
On dit aussi qu'un enfant de père Musulman est de fait Musulman. Mais à partir du moment où seuls les non musulmans de naissance doivent procéder à une "re" conversion pour le devenir, comment peut-on affirmer que le père de tel enfant est Musulman?
Religion et pratique.
D'autres avancent que l'appartenance à l'Islam est liée à la pratique: est Musulman celui qui obéit au moins aux piliers de l'Islam. Mais alors, l'article de loi Marocain qui interdit aux "personnes connues comme musulmanes" de rompre le jeûne en public n'a aucun sens, puisque celui qui ne jeûne pas ne pratique pas et dès lors, ne pratiquant pas, ne pourrait plus être considéré comme Musulman...
Ainsi donc, me vient une question: qu'est-ce qu'un Musulman? Est-ce quelqu'un qui est originaire d'un pays Musulman, quelqu'un dont le père est musulman ou quelqu'un qui pratique l'Islam?
Mon autre question est: le Musulman est-il libre de renoncer à ce statut de Musulman? Autrement dit, l'apostasie est-elle permise et si oui, comment prend-elle effet? Car s'il existe des "certificats de conversion à l'Islam", je n'ai jamais entendu parler de certificat de renoncement. Bien sûr, il se pourrait qu'un certificat de baptême, par exemple, puisse jouer ce rôle mais cela implique alors une conversion à une autre religion. L'agnostique ou l'athée serait donc "coincé"... Le problème se pose surtout lorsque la religion est "imposée", attribuée dès la naissance sans être choisie.
Religion et nationalité.
J'entends souvent dire des choses comme "Nous, les Marocains, nous sommes musulmans". Ainsi, l'appartenance à la communauté religieuse serait liée de fait à la nationalité. Considérant toutefois qu'il y a des juifs marocains et que la Constitution, en garantissant la liberté de culte, reconnaît de fait qu'un marocain peut ne pas être Musulman, doit-on considérer un marocain non musulman (qu'il soit croyant ou athée) comme un sous-citoyen?
Religion et génétique.
On dit aussi qu'un enfant de père Musulman est de fait Musulman. Mais à partir du moment où seuls les non musulmans de naissance doivent procéder à une "re" conversion pour le devenir, comment peut-on affirmer que le père de tel enfant est Musulman?
Religion et pratique.
D'autres avancent que l'appartenance à l'Islam est liée à la pratique: est Musulman celui qui obéit au moins aux piliers de l'Islam. Mais alors, l'article de loi Marocain qui interdit aux "personnes connues comme musulmanes" de rompre le jeûne en public n'a aucun sens, puisque celui qui ne jeûne pas ne pratique pas et dès lors, ne pratiquant pas, ne pourrait plus être considéré comme Musulman...
Ainsi donc, me vient une question: qu'est-ce qu'un Musulman? Est-ce quelqu'un qui est originaire d'un pays Musulman, quelqu'un dont le père est musulman ou quelqu'un qui pratique l'Islam?
Mon autre question est: le Musulman est-il libre de renoncer à ce statut de Musulman? Autrement dit, l'apostasie est-elle permise et si oui, comment prend-elle effet? Car s'il existe des "certificats de conversion à l'Islam", je n'ai jamais entendu parler de certificat de renoncement. Bien sûr, il se pourrait qu'un certificat de baptême, par exemple, puisse jouer ce rôle mais cela implique alors une conversion à une autre religion. L'agnostique ou l'athée serait donc "coincé"... Le problème se pose surtout lorsque la religion est "imposée", attribuée dès la naissance sans être choisie.