Lorsque nous sommes préoccupés par le mal que les autres nous ont fait, nous perdons de vue l’une des plus belles façons de se rapprocher d’Allah. Le Prophète (paix et bénédiction sur lui) a dit : La manière dont nous traitons les autres a un impact direct sur la manière dont Allah (Soubhnahou wa Ta’ala) nous traite. Nous connaissons tous le célèbre hadith du Messager d’Allah (paix et bénédictions sur lui) :
« Ceux qui sont miséricordieux, Allah sera miséricordieux envers eux. Soyez miséricordieux envers les habitants de la terre, Celui qui est dans le ciel sera miséricordieux envers vous. »
(Rapporté par Tirmidhi)
Bien sûr, il n’y a pas de comparaison possible entre la Miséricorde d’Allah et notre « capacité à pardonner », puisqu’Allah (Soubhanahou wa Ta’ala), est le Miséricordieux et Celui qui pardonne par excellence. C’est pourquoi, le bien que nous faisons aux autres, Allah (Soubhanahou wa Ta’ala) nous le multipliera en termes de récompenses. Si nous voulons sincèrement qu’Allah (Soubhanahou wa Ta’ala) nous pardonne nos péchés et faux pas, nous devons être prêt à pardonner aux autres.
Alors que le Prophète (paix et bénédictions sur lui) était assis avec ses compagnons (radi Allahu anhum), il montra du doigt une personne qui entrait dans la mosquée et dit qu’elle était un résident du Paradis. Il a fait cela pendant 3 jours, et à chaque fois, il s’agissait de la même personne. Abdullah bin ‘Amr (radi Allahu anhu) voulait savoir quelle qualité particulière possédait cet homme, poussant le Prophète (paix et bénédiction sur lui) à le désigner comme étant un résident du Paradis. Il passa donc 3 nuits avec l’homme en question. Il remarqua qu’il n’effectuait pas les prières surérogatoires durant aucunes des 3 nuits qu’il avait passé avec lui. S’il se réveillait dans la nuit, il évoquait simplement le nom d’Allah. Donc, avant de partir, il demanda à cet homme ce qu’il faisait de si spécial, ayant conduit le Prophète (paix et bénédiction sur lui) à dire de lui qu’il faisait partie des gens du Paradis. L’homme répondit :
« Tel est le croyant. Nous ne devons pas simplement nous concentrer sur le nombre de prières que nous faisons, même si cela est important. Nous devrions plutôt être tellement occupés à rechercher la satisfaction d’Allah que nous n’avons pas le temps de nous préoccuper du mal que les gens nous font. C’est pourquoi Allah a décrit les croyants en ces termes :
«Ceux qui évitent de commettre des péchés capitaux et des turpitudes, et qui savent pardonner quand ils sont en colère.» [Ash-Shûrâ]
Selon les psychologues, l’incapacité à pardonner peut amener la personne à constamment transférer sa colère et son amertume dans chaque relation, et nouvelle expérience.
Le mal causé et l’insécurité qui en découle, sont projetés sur les autres, parce que nous n’avons pas été capables d’aller de l’avant.
Il ne nous est pas demandé de fermer les yeux sur ce que les autres nous ont fait, mais plutôt d’accepter le tort dont nous avons été victimes et que l’auteur de ce tort à fait quelque chose de mal. Nous devrions essayer de comprendre pourquoi cela nous a tant blessés, quelles raisons ont poussé cette personne à nous blesser puis identifier les leçons à en tirer.
Une fois ce travail personnel fait, il faut aller de l’avant. Nous ne pouvons pas changer le passé, mais nous pouvons l’utiliser pour devenir plus fort et être de meilleures personnes, inchaAllah.
Lorsque nous décidons d’apprendre d’une expérience douloureuse, nous devons tenir compte du mal que cela a pu nous causer et par conséquent éviter de le faire aux autres.
Souvent nous condamnons un comportement alors que nous faisons pareil. Par exemple, nous sommes blessés lorsque quelqu’un parle dans notre dos, mais nous médisons tout le temps ! Nous nous estimons diminués lorsque nos parents ne nous apprécient pas, mais pas une fois nous remercions les autres ou reconnaissons le bien qu‘ils font pour nous. Cette introspection devrait nous aider à y voir plus clair quant au comportement que nous avons avec les autres.
De plus, le fait de pardonner, nous enseigne la compassion. Quand nous cessons d’être en colère, il est plus facile de comprendre ceux qui se retrouvent dans une situation similaire à la notre. Parfois, cela nous aide à ne pas diaboliser la personne qui nous a fait du mal. Ce qu’elle a fait est mal mais quand nous prenons du recul, nous nous rendons compte que cette personne a ses propres problèmes qui l’ont poussée à agir de cette manière. Il ne s’agit en aucun cas de fermer les yeux sur ce qu’elle a fait ou de justifier son comportement, mais cela nous permet de voir que tout n’est pas noir ou blanc.
L’incapacité à pardonner nous affecte spirituellement et psychologiquement, mais cela nuit aussi à notre santé. Une étude a montré que les gens qui sont rancuniers ont de l’hypertension artérielle, un rythme cardiaque plus élevé, sont plus tendus et ont le sentiment de ne pas être en contrôle. On a demandé aux patients qui ont participés à cette étude d’imaginer avoir pardonné à la personne qui leur a fait du mal. Ils se sont sentis beaucoup mieux, plus détendu et positifs
Qu’Allah Soubhanahou wa Ta’ala nous donne la force de pardonner aux autres leurs erreurs, et qu’Il nous Pardonne les nôtres. Amin.
Article complet http://musulmanproductif.com/etre-motive-meilleur/pardonner-augmente-votre-productivite
« Ceux qui sont miséricordieux, Allah sera miséricordieux envers eux. Soyez miséricordieux envers les habitants de la terre, Celui qui est dans le ciel sera miséricordieux envers vous. »
(Rapporté par Tirmidhi)
Bien sûr, il n’y a pas de comparaison possible entre la Miséricorde d’Allah et notre « capacité à pardonner », puisqu’Allah (Soubhanahou wa Ta’ala), est le Miséricordieux et Celui qui pardonne par excellence. C’est pourquoi, le bien que nous faisons aux autres, Allah (Soubhanahou wa Ta’ala) nous le multipliera en termes de récompenses. Si nous voulons sincèrement qu’Allah (Soubhanahou wa Ta’ala) nous pardonne nos péchés et faux pas, nous devons être prêt à pardonner aux autres.
Alors que le Prophète (paix et bénédictions sur lui) était assis avec ses compagnons (radi Allahu anhum), il montra du doigt une personne qui entrait dans la mosquée et dit qu’elle était un résident du Paradis. Il a fait cela pendant 3 jours, et à chaque fois, il s’agissait de la même personne. Abdullah bin ‘Amr (radi Allahu anhu) voulait savoir quelle qualité particulière possédait cet homme, poussant le Prophète (paix et bénédiction sur lui) à le désigner comme étant un résident du Paradis. Il passa donc 3 nuits avec l’homme en question. Il remarqua qu’il n’effectuait pas les prières surérogatoires durant aucunes des 3 nuits qu’il avait passé avec lui. S’il se réveillait dans la nuit, il évoquait simplement le nom d’Allah. Donc, avant de partir, il demanda à cet homme ce qu’il faisait de si spécial, ayant conduit le Prophète (paix et bénédiction sur lui) à dire de lui qu’il faisait partie des gens du Paradis. L’homme répondit :
« Tel est le croyant. Nous ne devons pas simplement nous concentrer sur le nombre de prières que nous faisons, même si cela est important. Nous devrions plutôt être tellement occupés à rechercher la satisfaction d’Allah que nous n’avons pas le temps de nous préoccuper du mal que les gens nous font. C’est pourquoi Allah a décrit les croyants en ces termes :
«Ceux qui évitent de commettre des péchés capitaux et des turpitudes, et qui savent pardonner quand ils sont en colère.» [Ash-Shûrâ]
Selon les psychologues, l’incapacité à pardonner peut amener la personne à constamment transférer sa colère et son amertume dans chaque relation, et nouvelle expérience.
Le mal causé et l’insécurité qui en découle, sont projetés sur les autres, parce que nous n’avons pas été capables d’aller de l’avant.
Il ne nous est pas demandé de fermer les yeux sur ce que les autres nous ont fait, mais plutôt d’accepter le tort dont nous avons été victimes et que l’auteur de ce tort à fait quelque chose de mal. Nous devrions essayer de comprendre pourquoi cela nous a tant blessés, quelles raisons ont poussé cette personne à nous blesser puis identifier les leçons à en tirer.
Une fois ce travail personnel fait, il faut aller de l’avant. Nous ne pouvons pas changer le passé, mais nous pouvons l’utiliser pour devenir plus fort et être de meilleures personnes, inchaAllah.
Lorsque nous décidons d’apprendre d’une expérience douloureuse, nous devons tenir compte du mal que cela a pu nous causer et par conséquent éviter de le faire aux autres.
Souvent nous condamnons un comportement alors que nous faisons pareil. Par exemple, nous sommes blessés lorsque quelqu’un parle dans notre dos, mais nous médisons tout le temps ! Nous nous estimons diminués lorsque nos parents ne nous apprécient pas, mais pas une fois nous remercions les autres ou reconnaissons le bien qu‘ils font pour nous. Cette introspection devrait nous aider à y voir plus clair quant au comportement que nous avons avec les autres.
De plus, le fait de pardonner, nous enseigne la compassion. Quand nous cessons d’être en colère, il est plus facile de comprendre ceux qui se retrouvent dans une situation similaire à la notre. Parfois, cela nous aide à ne pas diaboliser la personne qui nous a fait du mal. Ce qu’elle a fait est mal mais quand nous prenons du recul, nous nous rendons compte que cette personne a ses propres problèmes qui l’ont poussée à agir de cette manière. Il ne s’agit en aucun cas de fermer les yeux sur ce qu’elle a fait ou de justifier son comportement, mais cela nous permet de voir que tout n’est pas noir ou blanc.
L’incapacité à pardonner nous affecte spirituellement et psychologiquement, mais cela nuit aussi à notre santé. Une étude a montré que les gens qui sont rancuniers ont de l’hypertension artérielle, un rythme cardiaque plus élevé, sont plus tendus et ont le sentiment de ne pas être en contrôle. On a demandé aux patients qui ont participés à cette étude d’imaginer avoir pardonné à la personne qui leur a fait du mal. Ils se sont sentis beaucoup mieux, plus détendu et positifs
Qu’Allah Soubhanahou wa Ta’ala nous donne la force de pardonner aux autres leurs erreurs, et qu’Il nous Pardonne les nôtres. Amin.
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