Paris : les femmes chassées des rues dans le quartier

"Il faut souligner toutefois que la sur-population du quartier, effectivement quasiment masculine peut créer une impression de malaise pour les femmes. L'aménagement public ou plutôt le non-aménagement public renforce ce sentiment de malaise, voire d'insécurité. Une circulation très dense de véhicules, des carrefours et des rues difficiles à traverser obligent à stationner longtemps sur des bouts de trottoir, bousculée de tout part, par des personnes (essentiellement masculines, répétons-le) qui poursuivent le même objectif que vous, arriver enfin à continuer leur chemin. "


Article




Qd tu sors du métro et qu'une masse de personnes exclusivement masculine est là à tenir les murs, a vendre à la sauvette, à attendre que l'heure passe, oui ça rend mal à l'aise.
"IMPRESSION DE MALAISE POUR LES FEMMES"

Alors pourquoi tu dis "impression d'être harcelée" ?

On parle de malaise ici, pas d'harcélement.
 
"Il faut souligner toutefois que la sur-population du quartier, effectivement quasiment masculine peut créer une impression de malaise pour les femmes. L'aménagement public ou plutôt le non-aménagement public renforce ce sentiment de malaise, voire d'insécurité. Une circulation très dense de véhicules, des carrefours et des rues difficiles à traverser obligent à stationner longtemps sur des bouts de trottoir, bousculée de tout part, par des personnes (essentiellement masculines, répétons-le) qui poursuivent le même objectif que vous, arriver enfin à continuer leur chemin. "


Edit : quand plus loin l'auteure concède qu'il soit possible que quelques femmes se soient faites harcelées elle rajoute tout de même : "il me semble donc que les pouvoirs publics ont une responsabilité équivalente dans l'affaire. ".

Article

"Je me suis promenée récemment dans ce quartier (nous étions 3 femmes d'âges différents) et il ne nous est rien arrivé."

3 femmes indemnes, 3 femmes harcelées. Balle au centre !










:desole:
 
A

AncienMembre

Non connecté
Qd tu sors du métro et qu'une masse de personnes exclusivement masculine est là à tenir les murs, a vendre à la sauvette, à attendre que l'heure passe, oui ça rend mal à l'aise.
"IMPRESSION DE MALAISE POUR LES FEMMES"

Alors pourquoi tu dis "impression d'être harcelée" ?

On parle de malaise ici, pas d'harcélement.

Oui mais si on va plus loin que la forme et les mots, selon moi l'article veut insinuer l'idée que c'est juste une impression. Je ne dis pas que l'auteure est de mauvaise foi... mais on est quasiment dans le déni.
 
A

AncienMembre

Non connecté
"Je me suis promenée récemment dans ce quartier (nous étions 3 femmes d'âges différents) et il ne nous est rien arrivé."

3 femmes indemnes, 3 femmes harcelées. Balle au centre !

L'expérience de l'apocalypse :D ... Je suis une femme, j'ai marché dans un quartier safe, donc les femmes ne se font pas harcelé dans ce quartier .... p utain ce sophisme de génie :D
 

Hibou57

Comme-même (tm)
VIB
Oui selon ce témoignage tout le monde est visé, prise de possession d'un territoire pour y faire divers trafique et vole,
mais je ne doute pas que cela doive être encore plus compliqué pour une femme
Je lis l’article posté par @Ahava, de Médiapart, pourtant féministe car d’extrême‑gauche, et pour l’instant il contredit le témoignage de BFM que tu as posté : Commentaire sur un article du Parisien «Les femmes chassées des rues Chapelle-Pajol» (mediapart.fr), 19 Mai 2017.

Alors il se passe quoi vraiment ? Des violences ponctuelles peut‑être ? Un sentiment d’insécurité plus qu’une insécurité réelle ?
 
Oui mais si on va plus loin que la forme et les mots, selon moi l'article veut insinuer l'idée que c'est juste une impression. Je ne dis pas que l'auteure est de mauvaise foi... mais on est quasiment dans le déni.


Jpense surtout que les habitants en ont ras le bol de ces glandeurs... jdis pas que ya pas de harcélements, c'est sur que y'en a ... et c'est déplorable.
Jpense que si y'avait pas cette foule ammassé là dans ce quartier, on dénoncerait meme pas ces harcelements.
On en parlerait pas.

Si tu vas à Barbès y'a tout autant de glandeurs qui tiennent les murs. On a parlé d'harcelement la bas ?
On a parlé de café strictement réservé aux hommes ?

C'est la même population, le même style, et pourtant on parle pas d'harcelement.

Donc les 3 cas d'harcélement c'est juste pour faire bouger les choses... et pourquoi pas finalement, sSi ça peut régler le pb de ces glandouilleurs qui ne font rien de la journée, qui mettent mal à l'aise la population féminine.

Ça fera surment bouger les maires, les préfets ...
 

Hibou57

Comme-même (tm)
VIB
Ce niveau de déni tout droit venu d'une autre galaxie... l'article de mediapart XD... en faite les femmes ont L'IMPRESSION d'être harcelée XD ... ptdrrrrrr
Ça c’est tout à fait crédible, je ne peux que confirmer. Pour certaines, être seulement vue ou regardé même sans insistance, c’est à la limite du viol.

Le Monde avait publié un article féministe sur les étudiantes de ma ville, je me souviens des expressions utilisées : « elles sont exténuées, épuisées », « elles sont résignées », « elles n’en peuvent plus », en parlant du prétendu harcèlement de rue … j’habite au centre ville, je connais le quartier de l’université, et c’est juste du délire ce que racontait Le Monde. Mais je sais comment certaines prennent un regard, même s’il ne leur est pas destiné et les films qu’elles se font vite …
 
A

AncienMembre

Non connecté
Jpense surtout que les habitants en ont ras le bol de ces glandeurs... jdis pas que ya pas de harcélements, c'est sur que y'en a ... et c'est déplorable.
Jpense que si y'avait pas cette foule ammassé là dans ce quartier, on dénoncerait meme pas ces harcelements.
On en parlerait pas.

Si tu vas à Barbès y'a tout autant de glandeurs qui tiennent les murs. On a parlé d'harcelement la bas ?
On a parlé de café strictement réservé aux hommes ?

C'est la même population, le même style, et pourtant on parle pas d'harcelement.

Donc les 3 cas d'harcélement c'est juste pour faire bouger les choses... et pourquoi pas finalement, sSi ça peut régler le pb de ces glandouilleurs qui ne font rien de la journée, qui mettent mal à l'aise la population féminine.

Ça fera surment bouger les maires, les préfets ...

Oui bien entendu qu'il doit y'avoir de l'exagération. Bien entendu que cette histoire de café réservé aux hommes est abusé. Mais cela ne doit pas nous faire nier qu'il y'a de gros problème de comportement et que mettre ca sur le dos de l'aménagement du territoire, c'est un peu fort de décaféine !!!
 
Oui bien entendu qu'il doit y'avoir de l'exagération. Bien entendu que cette histoire de café réservé aux hommes est abusé. Mais cela ne doit pas nous faire nier qu'il y'a de gros problème de comportement et que mettre ca sur le dos de l'aménagement du territoire, c'est un peu fort de décaféine !!!


Ah mais ça c'est clair que le comportement de certains est à gerber...
j'ai juste envie de leur dire de retourner vivre dans leur pays.
 
A

AncienMembre

Non connecté
Ah mais ça c'est clair que le comportement de certains est à gerber...
j'ai juste envie de leur dire de retourner vivre dans leur pays.

Voilà :)

Tu sais certaines victimes ont parfois juste besoin qu'on leur concède un statut de victime. Ca les apaise.

Imagine tu te fais harceler dans la rue. Imagine le regard de ces hommes dégueulasses qui se pose sur toi. Ils te déshabillent du regard, te susurrent à l'oreille les rares mots qu'ils connaissent dans ta langue "pu*e, sa*ope, ... su*e, cha**e...". Certains tentent de poser leurs mains crades sur ton corps. Imagine vivre dans ta chair et dans ton esprit cette expérience angoissante, humiliante. Tu te sens dépossédée de toute volonté propre.

Et quand tu viens m'en parler, je te dis "khooo mais c'est une impression. Tu exagères. Et puis faut les comprendre, t'as vu comment sont les routes là bas ? T'as vu les nid de poules et les crevasses ? Et puis les bâtiments délabrés ... C'est normal ! Et puis c'est aussi de la faute des pouvoirs publics".

Tu le vivrais bien ?
 
Je lis l’article posté par @Ahava, de Médiapart, pourtant féministe car d’extrême‑gauche, et pour l’instant il contredit le témoignage de BFM que tu as posté : Commentaire sur un article du Parisien «Les femmes chassées des rues Chapelle-Pajol» (mediapart.fr), 19 Mai 2017.

Alors il se passe quoi vraiment ? Des violences ponctuelles peut‑être ? Un sentiment d’insécurité plus qu’une insécurité réelle ?
je n'en sais rien je suis à Bruxelles pas à Paris,
Le genre de phénomène relaté régulièrement par la presse est impossible à évaluer sans réellement connaitre le quartier,
ça devient trop rapidement "politique", j'ai l'impression qu'on tombe vite dans la caricature, autant dans les dénis que dans l'exagération des choses
 
Voilà :)

Tu sais certaines victimes ont parfois juste besoin qu'on leur concède un statut de victime. Ca les apaise.

Imagine tu te fais harceler dans la rue. Imagine le regard de ces hommes dégueulasses qui se pose sur toi. Ils te déshabillent du regard, te susurrent à l'oreille les rares mots qu'ils connaissent dans ta langue "pu*e, sa*ope, ... su*e, cha**e...". Certains tentent de poser leurs mains crades sur ton corps. Imagine vivre dans ta chair et dans ton esprit cette expérience angoissante, humiliante. Tu te sens dépossédée de toute volonté propre.

Et quand tu viens m'en parler, je te dis "khooo mais c'est une impression. Tu exagères. Et puis faut les comprendre, t'as vu comment sont les routes là bas ? T'as vu les nid de poules et les crevasses ? Et puis les bâtiments délabrés ... C'est normal ! Et puis c'est aussi de la faute des pouvoirs publics".

Tu le vivrais bien ?


Biensur que non je le vivrais très mal.

Ce que je veux expliquer c'est que OUI il y a du harcélement.
ET cet harcélement existerait même si y'avait pas ces pb de surpopulation masculine dans ces quartiers.
 

Fitra

Allah, Souria, Houria wa bass
Ce qui m'énerve c'est que ces débats sont utiles mais que ceux qui les lancent n'ont nullement envie de les résoudre et sont mal intentionnés : ils exagèrent, ils déforment, ils généralisent, ils calomnient. Leur intention réelle est raciste et c'est pourquoi ils font ça : on a eu l'histoire avec la vidéo de la belge à Bruxelles (je confirme personnellement qu'elle ment étant déjà passée par cette rue plein de fois et y voyant toutes sortes de filles y passer sans soucis, elle a fait exprès de trouver le moyen de rendre cette rue "impossible" alors qu'en temps normal t'y passes sans problèmes) et puis l'histoire fake du bar "interdit aux femmes".
Et après du coup nous (qui sommes visés par ces calomnies on le sait très bien) nous braquons et ne voulons plus parler de la minorité pourrie qui a suscité ces généralisations malhonnêtes et racistes, par crainte de nouvelles calomnies et polémiques dégueulasses.


La solution pour mettre fin à ça : nous emparer nous-mêmes du débat et osons nous opposer ouvertement aux racailles, crapules et pervers. On doit pas compter sur la police etc., on doit pas se dire "la majorité est bien", c'est à nous de nettoyer nos quartiers, on doit d'investir dans le social. Finies les conférences et les campagnes contre la "stigmatisation" ou les livres de statistiques pour démontrer que la polémique est fausses et tout ça, on va pas compter sur des racistes pour ne pas nous stigmatiser. C'est à nous de nous débarasser de la pourriture. Pas seulement à cause des calomnies mais aussi parce que c'est notre devoir individuel, à nous spécialement. Un mal qu'on voit on doit chercher à l'éradiquer et peu importe que les autres "communautés" on ne leur demande jamais rien.
 
A

AncienMembre

Non connecté
Ce qui m'énerve c'est que ces débats sont utiles mais que ceux qui les lancent n'ont nullement envie de les résoudre et sont mal intentionnés : ils exagèrent, ils déforment, ils généralisent, ils calomnient. Leur intention réelle est raciste et c'est pourquoi ils font ça : on a eu l'histoire avec la vidéo de la belge à Bruxelles (je confirme personnellement qu'elle ment étant déjà passée par cette rue plein de fois et y voyant toutes sortes de filles y passer sans soucis, elle a fait exprès de trouver le moyen de rendre cette rue "impossible" alors qu'en temps normal t'y passes sans problèmes) et puis l'histoire fake du bar "interdit aux femmes".
Et après du coup nous (qui sommes visés par ces calomnies on le sait très bien) nous braquons et ne voulons plus parler de la minorité pourrie qui a suscité ces généralisations malhonnêtes et racistes, par crainte de nouvelles calomnies et polémiques dégueulasses.


La solution pour mettre fin à ça : nous emparer nous-mêmes du débat et osons nous opposer ouvertement aux racailles, crapules et pervers. On doit pas compter sur la police etc., on doit pas se dire "la majorité est bien", c'est à nous de nettoyer nos quartiers, on doit d'investir dans le social. Finies les conférences et les campagnes contre la "stigmatisation" ou les livres de statistiques pour démontrer que la polémique est fausses et tout ça, on va pas compter sur des racistes pour ne pas nous stigmatiser. C'est à nous de nous débarasser de la pourriture. Pas seulement à cause des calomnies mais aussi parce que c'est notre devoir individuel, à nous spécialement. Un mal qu'on voit on doit chercher à l'éradiquer et peu importe que les autres "communautés" on ne leur demande jamais rien.

AMEN !
 

Hibou57

Comme-même (tm)
VIB
Ben oui :rolleyes: l'Afrique n'est pas l'Europe qui n'est pas l'Amérique etc etc

Accoster les femmes dans la rue etc c'est plutôt une pratique africaine...conjugué à la pauvreté et le manque d'éducation ça donne ça :claque:
En même temps, il n’y a pas de quoi se féliciter non‑plus que l’espace publique soit si peu sociable. C’est le signe d’une autre forme de pauvreté aussi, la pauvreté humaine, mais c’est une autre question.

Ce n’est pas pour te critiquer que je le dis, juste une réflexion qui me revient en lisant la dernière phrase.
 
Dernière édition:

Hibou57

Comme-même (tm)
VIB
[…]
La solution pour mettre fin à ça : nous emparer nous-mêmes du débat et osons nous opposer ouvertement aux racailles, crapules et pervers. On doit pas compter sur la police etc., on doit pas se dire "la majorité est bien", c'est à nous de nettoyer nos quartiers, on doit d'investir dans le social. Finies les conférences et les campagnes contre la "stigmatisation" ou les livres de statistiques pour démontrer que la polémique est fausses et tout ça, on va pas compter sur des racistes pour ne pas nous stigmatiser. C'est à nous de nous débarasser de la pourriture. Pas seulement à cause des calomnies mais aussi parce que c'est notre devoir individuel, à nous spécialement. Un mal qu'on voit on doit chercher à l'éradiquer et peu importe que les autres "communautés" on ne leur demande jamais rien.
Mais comment faire ? Il y a des moments où ce n’est pas possible de ne pas compter sur la police, ne serait‑ce que pour ne pas se retrouver en tord, parce que les citoyen(ne)s n’ont pas toutes les permissions.
 
Il y a beaucoup de vidéo sur YouTube expérience sociale qui simulent une agression verbale ou physique et les gens bougent très rarement.

Voilà c'est comme ça la société, l'individualisme prime malheureusement.
Et c'est de pire en pire j'ai l'impression..
 
Ce qui m'énerve c'est que ces débats sont utiles mais que ceux qui les lancent n'ont nullement envie de les résoudre et sont mal intentionnés : ils exagèrent, ils déforment, ils généralisent, ils calomnient. Leur intention réelle est raciste et c'est pourquoi ils font ça : on a eu l'histoire avec la vidéo de la belge à Bruxelles (je confirme personnellement qu'elle ment étant déjà passée par cette rue plein de fois et y voyant toutes sortes de filles y passer sans soucis, elle a fait exprès de trouver le moyen de rendre cette rue "impossible" alors qu'en temps normal t'y passes sans problèmes) et puis l'histoire fake du bar "interdit aux femmes".
Et après du coup nous (qui sommes visés par ces calomnies on le sait très bien) nous braquons et ne voulons plus parler de la minorité pourrie qui a suscité ces généralisations malhonnêtes et racistes, par crainte de nouvelles calomnies et polémiques dégueulasses.


La solution pour mettre fin à ça : nous emparer nous-mêmes du débat et osons nous opposer ouvertement aux racailles, crapules et pervers. On doit pas compter sur la police etc., on doit pas se dire "la majorité est bien", c'est à nous de nettoyer nos quartiers, on doit d'investir dans le social. Finies les conférences et les campagnes contre la "stigmatisation" ou les livres de statistiques pour démontrer que la polémique est fausses et tout ça, on va pas compter sur des racistes pour ne pas nous stigmatiser. C'est à nous de nous débarasser de la pourriture. Pas seulement à cause des calomnies mais aussi parce que c'est notre devoir individuel, à nous spécialement. Un mal qu'on voit on doit chercher à l'éradiquer et peu importe que les autres "communautés" on ne leur demande jamais rien.

Je suis bien d'accord. Et pour ton dernier paragraphe, il m'a fait pensé aux habitants de certaines cités qui n'attendant plus rien de la police et des forces publics ont décidé de s'emparer et s'occuper eux-même du problème de trafic de drogue dans leur cité en se mobilisant, en s'organisant et en chassant eux-mêmes les dealers.

Quand le pouvoir fait pas son boulot, c'est au peuple de prendre les choses en main.
 
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