Pas de visa pour les Haïtiens -
Ladministration française ignore létat du pays et se moque de la souveraineté des autorités
mis en ligne mardi 14 septembre 2010 par jesusparis
De nombreuses associations sadressent aux autorités françaises et haïtiennes
Une lettre signée par de nombreuses organisations françaises et haïtiennes de défense des droits humains, de défense des migrants et de développement vise à alerter les autorités des deux pays afin que le citoyen haïtien ne reste pas la double victime quil est : dune administration publique haïtienne défaillante et dune administration française zélée jusquà labsurde a été envoyée le 10 septembre.
Voici le texte de cette lettre :
* En Haïti à :
Monsieur Paul Denis, ministre de la justice et de la sécurité publique ; madame Marie Micelle Rey, ministre des affaires étrangères ; monsieur Edwin Paraison, ministre des Haïtiens vivant à létranger ; monsieur Jean-Wilfrid Bertrand, directeur des archives nationales dHaïti
* En France à :
Monsieur Éric Besson, ministre de limmigration, de lintégration, de lidentité nationale et du développement solidaire ; monsieur Bernard Kouchner, ministre des affaires étrangères ; madame Marie Luce Penchard, ministre chargée de loutre-mer auprès du ministre de lintérieur, de loutre-mer et des collectivités territoriales : monsieur Nicolas Desforges, préfet de Guadeloupe ; monsieur Daniel Ferey, préfet de Guyane ; monsieur Jean-Pierre Guegan, consul-adjoint de France en Haïti ; monsieur Didier Le Bret, ambassadeur de France en Haïti ; monsieur Ange Mancini, préfet de Martinique,
Le tremblement de terre qua vécu Haïti le 12 janvier 2010 a été qualifié par le Bureau de coordination des affaires humanitaires de lONU (OCHA), comme « la catastrophe la pire que les Nations-Unies aient dû vivre jusquici ». Le bilan officiel fait état de 300 000 morts et autant de blessés. Près de 250 000 bâtiments ont été détruits ou endommagés dont le ministère de la justice et de la sécurité publique et quatre bureaux détat civil ; de nombreuses personnes ont perdu leur documentation sous les décombres et nont aucun moyen détablir le décès de leurs proches disparus lors du séisme. Le séisme a entraîné une multiplication par cinq des demandes de visas pour la France, ce qui illustre clairement la nécessité vitale pour certains Haïtiens de trouver ailleurs des conditions de vie décentes. Pourtant, obtenir un visa est kafkaïen et savère le plus souvent impossible. Entre les limites anciennes et aggravées par le séisme du système détat civil haïtien et les suspicions exagérées de lambassade de France, cest le citoyen haïtien fragilisé qui est rendu responsable dune situation dont il est la première victime.
Ladministration française ignore létat du pays et se moque de la souveraineté des autorités
mis en ligne mardi 14 septembre 2010 par jesusparis
De nombreuses associations sadressent aux autorités françaises et haïtiennes
Une lettre signée par de nombreuses organisations françaises et haïtiennes de défense des droits humains, de défense des migrants et de développement vise à alerter les autorités des deux pays afin que le citoyen haïtien ne reste pas la double victime quil est : dune administration publique haïtienne défaillante et dune administration française zélée jusquà labsurde a été envoyée le 10 septembre.
Voici le texte de cette lettre :
* En Haïti à :
Monsieur Paul Denis, ministre de la justice et de la sécurité publique ; madame Marie Micelle Rey, ministre des affaires étrangères ; monsieur Edwin Paraison, ministre des Haïtiens vivant à létranger ; monsieur Jean-Wilfrid Bertrand, directeur des archives nationales dHaïti
* En France à :
Monsieur Éric Besson, ministre de limmigration, de lintégration, de lidentité nationale et du développement solidaire ; monsieur Bernard Kouchner, ministre des affaires étrangères ; madame Marie Luce Penchard, ministre chargée de loutre-mer auprès du ministre de lintérieur, de loutre-mer et des collectivités territoriales : monsieur Nicolas Desforges, préfet de Guadeloupe ; monsieur Daniel Ferey, préfet de Guyane ; monsieur Jean-Pierre Guegan, consul-adjoint de France en Haïti ; monsieur Didier Le Bret, ambassadeur de France en Haïti ; monsieur Ange Mancini, préfet de Martinique,
Le tremblement de terre qua vécu Haïti le 12 janvier 2010 a été qualifié par le Bureau de coordination des affaires humanitaires de lONU (OCHA), comme « la catastrophe la pire que les Nations-Unies aient dû vivre jusquici ». Le bilan officiel fait état de 300 000 morts et autant de blessés. Près de 250 000 bâtiments ont été détruits ou endommagés dont le ministère de la justice et de la sécurité publique et quatre bureaux détat civil ; de nombreuses personnes ont perdu leur documentation sous les décombres et nont aucun moyen détablir le décès de leurs proches disparus lors du séisme. Le séisme a entraîné une multiplication par cinq des demandes de visas pour la France, ce qui illustre clairement la nécessité vitale pour certains Haïtiens de trouver ailleurs des conditions de vie décentes. Pourtant, obtenir un visa est kafkaïen et savère le plus souvent impossible. Entre les limites anciennes et aggravées par le séisme du système détat civil haïtien et les suspicions exagérées de lambassade de France, cest le citoyen haïtien fragilisé qui est rendu responsable dune situation dont il est la première victime.