Le secrétaire général des nations unies, Ban Ki-Moon, a publié son rapport annuel sur « La situation du Sahara marocain», rapport obtenu en exclusivité par nos confrères de Morocco World News. Voici ce qu’il en ressort.
Le rapport sera soumis aux membres du Conseil de sécurité conformément à la résolution 2218 (2015) par laquelle le Conseil a prorogé le mandat de la mission des nations unies pour le référendum au Sahara occidental (MINURSO) jusqu’au 30 Avril 2017, explique Morocco World News qui a reçu une copie du rapport avant sa date de publication ce mercredi. Rapport qui semble être assez équilibré et neutre, déclarant expressément que Ban Ki-Moon n’a pas adopté une position hostile au royaume du Maroc.
Le rapport appelle à la prolongation du mandat de la MINURSO, comme celui de l’année dernière. À la lumière de la décision du Maroc d’expulser la composante civile de la MINURSO en mars, le rapport exprime ainsi sa préoccupation quant au départ de la MINURSO du Sahara marocain, et demande à l’organe exécutif de l’ONU de renouveler le mandat de l’agence.
Besoin de parvenir à un accord sur la nature et la forme de l’autodétermination
Il est possible que la partie la plus importante du rapport de cette année soit le paragraphe 91. Le langage utilisé par le secrétaire général semble dénoter que l’ONU renonce à son insistance sur le concept d’autodétermination conduisant nécessairement à l’indépendance. Alors que le Secrétaire Général réitère dans le même langage utilisé dans son précédent rapport concernant la nécessité pour les parties d’engager des négociations sérieuses sans conditions préalables et de bonne foi afin de parvenir à « une solution politique mutuellement acceptable qui puisse permette l’autodétermination du peuple du Sahara marocain ». Il souligne que cette solution devrait être atteinte grâce à un accord sur la nature et la forme de “l’autodétermination “.
Engager l’Algérie et la Mauritanie dans le processus politique
En outre, et contrairement aux rapports précédents, le chef de l’ONU appelle l’Algérie et la Mauritanie à contribuer de façon importante à ce processus. « L’Algérie et la Mauritanie, les pays voisins, peuvent et doivent apporter une contribution importante à ce processus», dit-il.
Dans le rapport de l’année dernière BKM parlait de la communauté internationale en général, dans le rapport de cette année, il appelle clairement à la nécessité d’engager l’Algérie et la Mauritanie.
Le Maroc a longtemps appelé l’ONU à envisager l’Algérie comme étant une partie à part entière dans le processus politique, et le langage de Ban Ki-Moon pourrait signaler un nouveau changement dans l’approche de l’ONU face à la question.
http://www.quid.ma/politique/publication-du-rapport-annuel-de-ban-ki-moon-sur-le-sahara-marocain/
Le rapport sera soumis aux membres du Conseil de sécurité conformément à la résolution 2218 (2015) par laquelle le Conseil a prorogé le mandat de la mission des nations unies pour le référendum au Sahara occidental (MINURSO) jusqu’au 30 Avril 2017, explique Morocco World News qui a reçu une copie du rapport avant sa date de publication ce mercredi. Rapport qui semble être assez équilibré et neutre, déclarant expressément que Ban Ki-Moon n’a pas adopté une position hostile au royaume du Maroc.
Le rapport appelle à la prolongation du mandat de la MINURSO, comme celui de l’année dernière. À la lumière de la décision du Maroc d’expulser la composante civile de la MINURSO en mars, le rapport exprime ainsi sa préoccupation quant au départ de la MINURSO du Sahara marocain, et demande à l’organe exécutif de l’ONU de renouveler le mandat de l’agence.
Besoin de parvenir à un accord sur la nature et la forme de l’autodétermination
Il est possible que la partie la plus importante du rapport de cette année soit le paragraphe 91. Le langage utilisé par le secrétaire général semble dénoter que l’ONU renonce à son insistance sur le concept d’autodétermination conduisant nécessairement à l’indépendance. Alors que le Secrétaire Général réitère dans le même langage utilisé dans son précédent rapport concernant la nécessité pour les parties d’engager des négociations sérieuses sans conditions préalables et de bonne foi afin de parvenir à « une solution politique mutuellement acceptable qui puisse permette l’autodétermination du peuple du Sahara marocain ». Il souligne que cette solution devrait être atteinte grâce à un accord sur la nature et la forme de “l’autodétermination “.
Engager l’Algérie et la Mauritanie dans le processus politique
En outre, et contrairement aux rapports précédents, le chef de l’ONU appelle l’Algérie et la Mauritanie à contribuer de façon importante à ce processus. « L’Algérie et la Mauritanie, les pays voisins, peuvent et doivent apporter une contribution importante à ce processus», dit-il.
Dans le rapport de l’année dernière BKM parlait de la communauté internationale en général, dans le rapport de cette année, il appelle clairement à la nécessité d’engager l’Algérie et la Mauritanie.
Le Maroc a longtemps appelé l’ONU à envisager l’Algérie comme étant une partie à part entière dans le processus politique, et le langage de Ban Ki-Moon pourrait signaler un nouveau changement dans l’approche de l’ONU face à la question.
http://www.quid.ma/politique/publication-du-rapport-annuel-de-ban-ki-moon-sur-le-sahara-marocain/