copier/coller d'une partie du lien sur le divorce :
Il ne veut pas divorcer
Combien de fois avons-nous entendu cela ? Combien de fois a-t-on vu des femmes désespérées se plaignant d’être « condamnées » à vivre prisonnières d’un homme qui ne veut pas prononcer le divorce ? Pourtant, cette situation n’a rien à voir avec l’islam, car Allah a accordé aux croyantes un moyen de mettre un terme à une relation maritale devenue insupportable. On est bien loin de la position du tyran adoptée par certains qui pensent, à tort, que l’islam leur octroie le droit de se montrer injustes envers leurs épouses en leur refusant la séparation, et en les maintenant « captives ».
Les désaccords, qu’ils soient imputables à un seul des époux ou que les torts soient partagés, surviennent dans la vie de couple, et en quel cas, Allah dit : « Si vous craignez un désaccord entre les deux époux, envoyez un arbitre (Hakam) de sa famille à lui, et un arbitre de sa famille à elle. Si les deux veulent la réconciliation, Allah rétablira l’entente entre eux. Allah sait certes tout et Il est Parfaitement Connaisseur » [An-Nisâ’, v.35] Si tous deux accusent l’autre d’injustice et que la discorde survient entre eux, on fait appel à un arbitre de la famille de l’époux et un arbitre de la famille de l’épouse, car ce sont eux qui connaissent le mieux les causes de cette discorde, et qu’ils sont ceux dont on peut le plus espérer la loyauté et le conseil sincère. Ils font ce qui est de mieux pour les réunir, ou qu’ils se séparent, avec ou sans compensation, et cela est en leur pouvoir car Allah les a nommés « arbitres » (Hakamayn). Shaykh Al-Islâm Ibn Taymiyyah a dit : « Le Législateur ne contraint pas la femme à se marier si elle ne le désire pas. Plus encore, si elle déteste son mari et que la discorde survient entre eux, son cas n’est pas confié à son mari, mais à ceux qui, de la famille de l’épouse et de l’époux, considèreront où se situe l’intérêt, et ainsi la sépareront de l’époux sans son accord, car comment pourrait la contraindre à rester auprès de lui, sans qu’elle ne le veuille ? »
En islam, la femme ne peut prononcer la séparation, en ce sens qu’elle ne peut pratiquer de répudiation, c’est-à-dire une décision unilatérale de rompre les liens du mariage, mais elle peut demander et faire exécuter cette séparation, en demandant la dissolution du mariage. C’est ce qu’on nomme Al-Khul’. Ce terme est dérivé de l’expression « enlever un vêtement » (Khul’ At-Thawb), ainsi la femme enlève le vêtement que représente son mari, car Allah dit : « vous êtes un vêtement pour elles » [Al-Baqarah, v.187] Donc la femme se sépare de son mari en s’acquittant d’une compensation. Dans la terminologie religieuse, le terme désigne la séparation, prononcée en des termes définis, par l’époux vis-à-vis de son épouse, en échange d’une contrepartie qu’il perçoit de l’épouse ou d’un tiers.
Son intérêt repose dans la possibilité de séparer l’épouse de son mari d’une manière non révocable, sauf si elle l’accepte, avec la conclusion d’un nouveau contrat de mariage. Les fondements de la législation de la dissolution du mariage se trouvent aussi bien dans le Coran, que dans la Sunna et l’unanimité des savants. Allah dit : « ils ne commettent aucun péché à ce que la femme demande le divorce en échange d’une indemnité » [Al-Baqarah, v.229] ; dans la Sunna, le récit de Thâbit Ibn Qays qui va suivre, et il existe une unanimité de la Communauté sur cette question. La dissolution du mariage recouvre les cinq dispositions légales :