Réactions : l’onde de choc dans le tarn après la mort de rémi, jeune opposant au barrage de sivens

"Sivens: la faute des gendarmes, le mensonge de l'Etat

L'État l'a su immédiatement et l'a caché: c'est bien une grenade offensive qui a tué sur le coup dans la nuit du 25 au 26 octobre Rémi Fraisse. D'après les premiers éléments de l'enquête et des témoignages de gendarmes mobiles, une longue chaîne de responsabilités a abouti à la mort de l’étudiant écologiste. Le gouvernement a tenté durant quarante-huit heures de brouiller les pistes.
"

http://www.mediapart.fr/journal/france/061114/sivens-la-faute-des-gendarmes-le-mensonge-de-letat

L'enquêtes prend sur deux pages, je ne peux pas tous poster mais je peux dire que c'est extrêmement grave ce qui vient de ce passer ! l'arme utilisé pour tuer Remis est une grenade F1, une grenade militaire utilisé depuis la guerre 14-18, il s'agit d'une grande offensive qui crée une explosion très violente destiné a tuer.

La prochaine fois ce sera quoi ? le FAMAS ? l'avion Rafal ? on va où la ?
Certains voyous faisant partie de la manif étaient équipés de grenades, j'ai posté une vidéo où l'un d'entres eux sort son arsenal (une grenade et une arme de poing).
Qui peut assurer, dans la nuit, que la grenade a été lancée par les policiers plutôt que par un voyou ???
 
Certains voyous faisant partie de la manif étaient équipés de grenades, j'ai posté une vidéo où l'un d'entres eux sort son arsenal (une grenade et une arme de poing).
Qui peut assurer, dans la nuit, que la grenade a été lancée par les policiers plutôt que par un voyou ???

Avant de poser des questions et de faire des commentaires lis le lien, tu auras les réponses a tes questions.
 
Avant de poser des questions et de faire des commentaires lis le lien, tu auras les réponses a tes questions.
Comment une grenade lancée de loin, en l'air, peut elle venir se poser entre un sac à dos et le dos de la victime.
En principe elle rebondit en tombant.
ça peut être aussi un manifestant qui la ramasse et tente de la rejeter maladroitement...
Elle vient alors se poser sur le sac à dos de celui qui était juste devant lui ???
C'est une hypothèse qui en vaut une autre.
 
Dernière édition:
Comment une grenade lancée de loin, en l'air, peut elle venir se poser entre un sac à dos et le dos de la victime.
En principe elle rebondit en tombant.
ça peut être aussi un manifestant qui la ramasse et tente de la rejetée maladroitement...
Elle vient alors se poser sur le sac à dos de celui qui était juste devant lui ???
C'est une hypothèse qui en vaut une autre.

Lis le lien tu auras les réponses a tes questions, 2 fois...
 
Lis le lien tu auras les réponses a tes questions, 2 fois...
personne n'en sait rien comment cela s'est passé exactement.
Le gendarme a lancé une grenade en l'air, ils n'ont pas suivi la trajectoire de celle-ci et plus tard, en prenant une jumelle a vision nocturne, ils ont vu qu'un homme était à terre.
Donc mon hypothèse tient toujours jusqu'à preuve du contraire....
 
personne n'en sait rien comment cela s'est passé exactement.
Le gendarme a lancé une grenade en l'air, ils n'ont pas suivi la trajectoire de celle-ci et plus tard, en prenant une jumelle a vision nocturne, ils ont vu qu'un homme était à terre.
Donc mon hypothèse tient toujours jusqu'à preuve du contraire....

Lis le lien tu auras les réponses a tes questions, 3 fois...
 

UNIVERSAL

---lcdcjve---
VIB
Lis le lien tu auras les réponses a tes questions, 3 fois...
Salam breakbeat,
les gendarmes savaient, selon Le Monde.
Dès la nuit du 25 au 26 octobre, les gendarmes avaient peu de doutes sur les circonstances de la mort de Rémi Fraisse. C’est ce qui ressort des dernières informations du Monde. Le quotidien a eu accès à un procès verbal, daté du 29 octobre, retranscrivant les conversations des militaires sur place.

Sivens, 26 octobre, 2 h du matin. Quelques minutes après avoir vu un manifestant s’effondrer, les gendarmes partent le récupérer :
« Les militaires ramènent le corps inerte de Rémi Fraisse. “Il respire ou quoi ?”, s’inquiète le supérieur. L’infirmier de l’escadron tente alors les gestes de premiers secours. A 2 h 03, un gendarme s’écrie : “Il est décédé, le mec ! Là, c’est vachement grave… Faut pas qu’ils le sachent !” »

 

Hibou57

Comme-même (tm)
VIB
Salam breakbeat,
les gendarmes savaient, selon Le Monde.
Dès la nuit du 25 au 26 octobre, les gendarmes avaient peu de doutes sur les circonstances de la mort de Rémi Fraisse. C’est ce qui ressort des dernières informations du Monde. Le quotidien a eu accès à un procès verbal, daté du 29 octobre, retranscrivant les conversations des militaires sur place.

Sivens, 26 octobre, 2 h du matin. Quelques minutes après avoir vu un manifestant s’effondrer, les gendarmes partent le récupérer :
« Les militaires ramènent le corps inerte de Rémi Fraisse. “Il respire ou quoi ?”, s’inquiète le supérieur. L’infirmier de l’escadron tente alors les gestes de premiers secours. A 2 h 03, un gendarme s’écrie : “Il est décédé, le mec ! Là, c’est vachement grave… Faut pas qu’ils le sachent !” »
Oui, ce n’est pas bien d’avoir caché le décès pendant un temps (cependant, ça peut se comprendre, vu le contexte tendu). Mais ça ne dit rien sur les responsabilités.
 

UNIVERSAL

---lcdcjve---
VIB
Oui, ce n’est pas bien d’avoir caché le décès pendant un temps (cependant, ça peut se comprendre, vu le contexte tendu). Mais ça ne dit rien sur les responsabilités.
ça dit juste qu'il on essayé de mettre ça sur le dos de Remi, en faisant allusion à son sac à dos, qui aurait pu contenir des explosifs, cocktail, etc. selon eux. Leur demande d'enquête c'était pour noyer le poisson.
Clair, ce sont des ******* :fou:

Edit: Tu veux dire quoi sur les responsabilités !!! Ils ont merdé.
 

Drianke

اللهم إفتح لنا أبواب الخير وأرزقنا من حيت لا نحتسب
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Nantes. Manifestation "contre les violences policières" : la ville se prépare

Nantes Nantes. Manifestation "contre les violences policières" : la ville se prépare 22 novembre 2014 à 13h21 Le 1er novembre à Nantes, au moins cinq personnes avaient été blessées au cours... Le 1er novembre à Nantes, au moins cinq personnes avaient été blessées au cours de la manifestation contre les violences policières. Photo Anthony Fouchard Nantes est sous haute surveillance ce samedi. Une manifestation contre les violences policières est prévue à partir de 14 h. La préfecture a interdit le rassemblement. Mais la ville se prépare au pire.

© Le Télégramme - Plus d’information sur http://www.letelegramme.fr/loire-at...s-la-ville-se-prepare-22-11-2014-10434742.php
 

Hibou57

Comme-même (tm)
VIB
Pour essayer de tout mettre dans la balance :

Bayrou et le barrage de Sivens : le ton juste (heresie.hautetfort.com), 5 Novembre 2014.

L’article à dit:
[…] Il a eu le courage de dire clairement que le Ministre de l'Intérieur ne pouvait être tenu pour responsable de ce décès et il observe, une fois encore avec hauteur que la plupart de nos précédents responsables à ce poste ont essayé de trouver un équilibre (et il n'est pas facile !) pour empêcher les désordres sans dégâts matériels et accidents humains. C'est aussi mon sentiment.

L’article à dit:
Je ne connais pas vraiment la situation locale alors il m'est difficile de me prononcer, mais j'observe que tous les élus locaux des environs étaient favorables au barrage.

Comme l'observe très justement Bayrou, il semble que des décisions politiques ne puissent plus s'exécuter sans générer automatiquement de la violence, fût-elle d'une minorité. […]

L’article à dit:
[…] Je le rejoins encore quand il analyse que « l’ensemble de nos mécanismes de décision et d’action est à revoir parce qu’il est désespérant pour le citoyen d’avoir des décisions jamais suivies d’effets sur aucun sujet». Mais j'y ajouterais autre chose : il y a un vrai problème de confiance. Décideurs, maîtres d'ouvrage et et bâtisseurs sont joints par des liens inextricables qui fleurent bon le conflit d'intérêt. […]

Et dans un commentaire à l’article :
Comment à l’article à dit:
Après, méfiance, pas mal de furieux qui sont là-bas ne viennent pas du coin. Mais on peut comprendre que pour les locaux, se faire marcher constamment dessus par des élus corrompus finisse par les énerver un tantinet
 
Dernière édition:

Drianke

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Mort de Rémi Fraisse : « Pas de faute professionnelle », disent les gendarmes


Le contraire aurait abouti à contredire des semaines de discours du ministre de l’Intérieur. Non, les forces de l’ordre n’ont pasfauté, dans la nuit du 25 au 26 octobre, lors des affrontements qui ont conduit à la mort de Rémi Fraisse, sur le site du futur barrage de Sivens (Tarn). C’est en tout cas ce qu’estime l’enquête administrative confiée à l’Inspection générale de la gendarmerie nationale (IGGN), dont les conclusions ont été évoquées à l’Assemblée, hier.

« En l’état des informations recueillies dans cette enquête et au plan strictement administratif, je ne dispose pas d’éléments permettant de caractériser une faute professionnelle », a ainsi déclaré le général Pierre Renault lors de son audition par la Commission des lois. Le militaire renvoie « à l’enquête judiciaire » le soin de « déterminer l’exacte responsabilité et le degré de responsabilité imputable au lancer » de la grenade offensive, qui a coûté la vie au jeune botaniste.

http://www.humanite.fr/mort-de-remi...ent-les-gendarmes-559216#sthash.qPw2j69W.dpbs
 

Drianke

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Rémi Fraisse : fin de garde à vue pour le gendarme qui a lancé la grenade

Le gendarme qui a lancé la grenade responsable de la mort de Rémi Fraisse lors de heurts avec les forces de l'ordre sur le site du barrage de Sivens (Tarn) a été placé en garde à vue, a indiqué mercredi le parquet à Toulouse. Il a été remis en liberté dans la soirée.

source afp
 

Hibou57

Comme-même (tm)
VIB
Rémi Fraisse : fin de garde à vue pour le gendarme qui a lancé la grenade

Le gendarme qui a lancé la grenade responsable de la mort de Rémi Fraisse lors de heurts avec les forces de l'ordre sur le site du barrage de Sivens (Tarn) a été placé en garde à vue, a indiqué mercredi le parquet à Toulouse. Il a été remis en liberté dans la soirée.

source afp
Il y aura un jugement ou pas ?
 

Drianke

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Contributeur
Les zadistes se rassemblent au Capitole ce mercredi avant de marcher sur Albi

es comités de soutien aux zadistes préparent une nouvelle action au départ de Toulouse, ce matin. Dès 8 heures, les militants des zones à défendre se rassembleront Place du Capitole avant de démarrer une grande marche pacifique en direction d'Albi trois jours durant, dont le départ sera donné à 9 heures. Hier soir, la préfecture n'excluait pas de mobiliser des forces de l'ordre afin d'encadrer le cortège. Le convoi s'annonce toutefois clairsemé. Ian, zadiste et militant du NPA, déclare que «peu peuvent se permettre de quitter leur boulot, la plupart se contenteront d'accompagner les marcheurs sur une petite partie du parcours». Les marcheurs prendront dans un premier temps la direction de Saint-Sulpice ou ils passeront la première nuit.

Jeudi après-midi, la marche atteindra la zone cruciale du Testet, bloquée par les agriculteurs. Un des objectifs principaux de ce rassemblement étant le ravitaillement, les marcheurs devront passer les barrages dressés par les anti-zadistes qui bloquent les deux accès principaux à la zone. Camille, un des responsables de la ZAD, explique que «les gens souhaitant rejoindre la zone ne pourront le faire qu'à des horaires étranges, tard la nuit ou très tôt le matin, en utilisant des chemins de traverse». Durant, les deux jours de déplacement, les zadistes feront appel à des volontaires pour être logés. Le vendredi matin, le comité de soutien aux zadistes reprendra la route en direction d'Albi, ville à atteindre dans la matinée. Les manifestants se posteront devant le conseil général du Tarn en attendant la fin des délibérations concernant la construction du barrage de Sivens et l'expulsion forcée ou non des défenseurs de la zone. Camille définit cette marche comme «symbolique de la lutte contre le barrage. Les occupants de la ZAD savent aussi qu'ils ne sont pas seuls». Benjamin Lacombe

http://www.ladepeche.fr/article/201...-rassemblent-capitole-avant-marcher-albi.html
 

Drianke

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Contributeur
Barrage de Sivens - Lisle-sur-Tarn (81)

Les anti-barrage avaient prévu un convoi humanitaire au départ de Gaillac, hier après-midi, afin de ravitailler les zadistes de Sivens. Après quelques frictions, le maire de la ville a décidé d'affréter un camion de ravitaillement. Tandis que les probarrage bloquaient la route D988 à Saint-Sulpice...

Le grand barbu arpente la place de la Libération à Gaillac, un poireau à la main. «Des poireaux, pas des fachos», lance-t-il aux gendarmes de l'escadron mobile qui ceinture discrètement le centre-ville. Cent à cent cinquante opposants et sympathisants des collectifs anti-barrage se sont rassemblés, hier après-midi pour organiser un convoi de ravitaillement pour les assiégés de la ZAD de Sivens. Les cageots de pommes, de légumes, de pain et d'eau minérale s'entassent dans un coin. «Vous n'avez pas le droit d'affamer les enfants de la République», scande une autre militante au milieu d'une forêt de micros et de caméras. L'ambiance reste bon enfant. Le préfet, Thierry Gentilhomme arrive sur place pour prendre la température. Les convoyeurs souhaitent avoir un libre accès à la ZAD assiégée.

«Le sujet, ce n'est pas les cageots, c'est la sécurité de tous», explique-t-il calmement. «Laissez passer quelques voitures pour leur donner à manger pour trois jours. Ils sont comme dans un camp de rétention, ils ne peuvent plus bouger», explique un membre du collectif local d'action citoyenne. La radio d'un gendarme mobile grésille : «Bloquez tout, personne ne sort».

«Je ne veux pas de confrontations et de violences, ça fait quelques jours qu'on y travaille. Même si c'est pour la bonne cause, on sait qu'il y aura des heurts» rétorque le préfet à deux jours d'une éventuelle prise de décision du conseil général à Albi. Et de dérapages attendus dans la préfecture du Tarn.

«Des centaines de miliciens bloquent les accès de Sivens, c'est illégal, il faut ouvrir la voie pour que tout le monde se déplace. Et maintenant, on est prisonnier sur la place. Qu'est-ce qu'on fait ?», hurle un militant.

Les anti-barrage se dirigent vers la rue Jean-Rigal en travaux. Bloquée. Ils testent la place de la mairie, reviennent vers le rond-point, se frottent aux gendarmes. Des coups sont échangés. Ils tentent une percée dans une rue perpendiculaire. En vain. «On est en garde à vue en plein air !» Une rumeur circule, confirmée, quelques minutes plus tard. «Des miliciens, 20 à 30 pro-barrage, sont arrivés par la forêt vers 15 h 15 et ont détruit trois fourgons et deux cabanes dans la ZAD. Ils ont aussi fait tomber le chapiteau. Puis le commando est reparti», indique à La Dépêche du Midi un occupant de la ZAD du Testet à Sivens. Les agresseurs ont profité que les zadistes étaient sur les bords de la zone, en train de discuter avec les gendarmes, pour agir», poursuit l'interlocuteur. D'autres zadistes joints par téléphone évoquent aussi ces informations. Le préfet n'a pas souhaité confirmer cette nouvelle incursion des pros chez les anti.

C'est le blocus sur la place de la Libération, on joue au chat et à la souris. Jusqu'à ce que le maire de Gaillac propose d'affréter un fourgon pour transporter les victuailles à Sivens. Palabres chez les zadistes qui ne sont pas tous d'accord. Les cageots et les sacs de nourriture sont rassemblés sous la statue de la place. «Je négocie une solution pour apaiser les tensions», explique Patrice Gausserand interpellé par des zadistes qui sentent le coup fourré. Le fourgon arrive, charge les poireaux et les pommes avant de disparaître dans les rues. Il ne partira jamais car, expliquait-on à la préfecture, hier soir, «les anti-barrage n'ont pas respecté leurs engagements et se sont quand même rendus à Sivens, au lieu-dit Barrat».

Nouveau point de vive tension dans le même temps, mais sur la RD 988 à Saint-Sulpice, où 40 agriculteurs ont bloqué la route avec une vingtaine de tracteurs et refusé le passage à une dizaine de marcheurs en soutien aux zadistes, partis de la place du Capitole pour rejoindre Albi, vendredi en passant par la zone du Testet, également bloquée par les agriculteurs, pro-barrage.

http://www.ladepeche.fr/article/2015/03/05/2060814-extreme-tension-sur-le-site-de-sivens.html
 

Drianke

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Contributeur
Sivens : tensions, confusion, appels au calme et interdiction des manifestations

Un jeudi très tendu à Sivens à la veille du débat au Conseil général. Les zadistes ont donné l'alerte à une tentative d'évacuation par les gendarmes. Mais cela a été démenti. Les agriculteurs accentuent leur pression. Et les manifestations prévues à Albi vendredi sont interdites.

http://france3-regions.francetvinfo...vacuation-de-la-zad-est-imminente-668623.html
 

Drianke

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Contributeur
MM. Hollande et Valls ouvrent la voie au fascisme

HERVÉ KEMPF (REPORTERRE)

L’affaire de Sivens est tout sauf anecdotique : pour la première fois, le gouvernement y a déployé une tactique de répression propre aux régimes fascistes.

La méthode suivie par le gouvernement pour en finir avec l’affaire de Sivens est nouvelle et extrêmement grave.

Dès septembre 2014, le ministère de l’Intérieur avait laissé la gendarmerie exercer une pression violente, souvent illégale, à l’encontre des zadistes du Testet. Cela n’avait pas suffi à décourager les opposants au barrage, renforcés par le mouvement de solidarité qui se développait dans la région. La tension est montée jusqu’au 26 octobre, lorsque la gendarmerie tua un jeune manifestant, Rémi Fraisse. Un tel événement est – jusqu’à présent – exceptionnel en France. Il ne suscitait pourtant pas une indignation unanime. Une large partie des médias relayait la communication gouvernementale mettant en avant la violence qu’exerceraient les opposants aux grands projets inutiles. Xavier Beulin, président de la FNSEA et du groupe agro-industriel Avril-Sofiproteol, qualifiait les zadistes de «djihadistes verts», ce qui dans un contexte où la France est en guerre contre l’Etat islamique, revient à un appel au meurtre.

L’homicide de Rémi Fraisse était d’autant plus absurde que le ministère de l’Ecologie publiait un rapport d’expertise confirmant l’essentiel des arguments développés depuis des années contre le projet de barrage : coûteux, inutile, impactant sur l’environnement, fondé sur des études médiocres et trompeuses. Peu après, la Commission européenne engageait une procédure d’infraction contre le projet au titre de la directive sur l’eau.

Mais localement, les élus PS et autres ne voulaient pas céder, non plus que les instances de la Chambre d’agriculture et de la FNSEA (Fédération nationale des syndicats d’exploitants agricoles). La ministre de l’Ecologie élaborait un compromis écartant les propositions d’alternatives mises en avant par les opposants : on ferait soit un plus petit barrage, soit divers réservoirs dans la vallée du Tescou. Et sur le terrain, légitimée par la provocation de Xavier Beulin, la FDSEA organisait des groupes d’agriculteurs pour mener en décembre près de la Zad une opération «Manche de pioche» dont le nom dit tout.

Article complet dans le lien


http://www.reporterre.net/EDITO-MM-Hollande-et-Valls-ouvrent
 

Nalinux

It's not a bug, it's a feature.
J ai du mal a comprendre le truc ...
Et je connais un peu le coin, je suis né a Montauban, avec de la famille a Albi (Marssac en fait ), j ai bossé a Gaillac ..
Donc y a rien dans le bled la ..
Cette zone de barrage ne sers a rien. C'est 50 km de vide sans ville, et belle campagne.
L'utilité du barrage a été démontrée caduque.
Ca sers a rien ...
Mis a part affronter la population, les ecolos, dont certains extrémistes, ça sers a quoi de continuer a vouloir l'imposer ?
J ai vraiment du mal a comprendre ..
On va ou la ?
 

Drianke

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Contributeur
Le parquet requiert un non-lieu dans la mort de Rémi Fraisse

Près de trois ans après la mort du militant à Sivens, le procureur de Toulouse considère que ni les gendarmes, ni le préfet du Tarn, ne doivent être poursuivis.

L’enquête sur la mort de Rémi Fraisse, décédé à l’âge de 21 ans sur le site du projet de barrage de Sivens (Tarn), continue de s’acheminer vers le non-lieu, comme le laissaient présager les presque trois années d’instruction de cette affaire durant lesquelles aucune mise en examen n’a été décidée.

Dans un réquisitoire du 20 mai, révélé par Médiapart, et que Le Monde a consulté, le procureur de la République de Toulouse se prononce en faveur d’un non-lieu. Les deux juges d’instruction doivent désormais clôturer le dossier et, vraisemblablement, ordonner un non-lieu. La famille Fraisse compte entreprendre de nouvelles démarches pour essayer de relancer l’enquête.

Rémi Fraisse est décédé dans la nuit du 25 au 26 octobre 2014, touché mortellement par l’explosion d’une grenade offensive tirée par un gendarme mobile, le chef J.. Les militaires avaient reçu pour instruction de garder une zone sur le site de Sivens, vide mais destinée à accueillir des engins de chantier. Ils devaient se montrer fermes en cas de violence.

L’opération s’est déroulée dans un climat « quasi insurrectionnel », rappelle le parquet, qui évoque des gendarmes « harcelés », notamment par des tirs de projectiles, et des ripostes nourries de grenades et lacrymogènes ou encore des lanceurs de balles de défense. Une opération de maintien de l’ordre « extrêmement difficile », résume le procureur Pierre-Yves Couilleau qui revient, en 137 pages de réquisitions, sur les nombreuses auditions de témoins et rapports rédigés sur la « tragédie ».

« Mésusage » de la grenade

Celui du Défenseur des droits, publié fin 2016, avait critiqué « le manque de clarté des instructions et l’absence d’autorité civile au moment du décès de Rémi Fraisse », laissant les unités opérationnelles livrées à elles-mêmes pour apprécier la situation et les incitant ainsi à tenir coûte que coûte la zone à protéger.

Jaques Toubon recommandait que le préfet soit rappelé à son obligation d’animation des opérations et de responsabilité hiérarchique de donneur d’ordres et d’instructions précises. Celui-ci n’a jamais été entendu par les juges d’instruction. Pour le parquet, sa présence n’était « pas requise ». M. Couilleau considère même que le manque de clarté des consignes « peut être relativisé » et qu’en tout état de cause, ces éléments ne relèvent pas d’une faute qualifiée.

Quant au gendarme J., le parquet estime qu’il ne peut lui être reproché un « mésusage » de la grenade. Malgré les nombreux témoins qui ont remis en cause la proportionnalité de l’action des forces de l’ordre, le procureur considère que les militaires ont agi de façon réglementaire et justifiée, faisant face à des violences et ne pouvant défendre autrement le terrain qu’il leur avait été ordonné de tenir.

« Une manifestation pacifique (…) n’aurait jamais dégénéré », conclut sévèrement M. Couilleau, après avoir rappelé que « rien (…) dans le dossier, n’autorise à dire que ce soir-là, [Rémi Fraisse] ait à quelque moment que ce soit commis un acte violent ». Au contraire, « c’est mû par des convictions pacifistes (…) qu’il avait imaginé (…) se rendre pour la première fois sur le site de Sivens pour faire entendre sa voix ».

lemonde
 
Le parquet requiert un non-lieu dans la mort de Rémi Fraisse

Près de trois ans après la mort du militant à Sivens, le procureur de Toulouse considère que ni les gendarmes, ni le préfet du Tarn, ne doivent être poursuivis.

L’enquête sur la mort de Rémi Fraisse, décédé à l’âge de 21 ans sur le site du projet de barrage de Sivens (Tarn), continue de s’acheminer vers le non-lieu, comme le laissaient présager les presque trois années d’instruction de cette affaire durant lesquelles aucune mise en examen n’a été décidée.

Dans un réquisitoire du 20 mai, révélé par Médiapart, et que Le Monde a consulté, le procureur de la République de Toulouse se prononce en faveur d’un non-lieu. Les deux juges d’instruction doivent désormais clôturer le dossier et, vraisemblablement, ordonner un non-lieu. La famille Fraisse compte entreprendre de nouvelles démarches pour essayer de relancer l’enquête.

Rémi Fraisse est décédé dans la nuit du 25 au 26 octobre 2014, touché mortellement par l’explosion d’une grenade offensive tirée par un gendarme mobile, le chef J.. Les militaires avaient reçu pour instruction de garder une zone sur le site de Sivens, vide mais destinée à accueillir des engins de chantier. Ils devaient se montrer fermes en cas de violence.

L’opération s’est déroulée dans un climat « quasi insurrectionnel », rappelle le parquet, qui évoque des gendarmes « harcelés », notamment par des tirs de projectiles, et des ripostes nourries de grenades et lacrymogènes ou encore des lanceurs de balles de défense. Une opération de maintien de l’ordre « extrêmement difficile », résume le procureur Pierre-Yves Couilleau qui revient, en 137 pages de réquisitions, sur les nombreuses auditions de témoins et rapports rédigés sur la « tragédie ».

« Mésusage » de la grenade

Celui du Défenseur des droits, publié fin 2016, avait critiqué « le manque de clarté des instructions et l’absence d’autorité civile au moment du décès de Rémi Fraisse », laissant les unités opérationnelles livrées à elles-mêmes pour apprécier la situation et les incitant ainsi à tenir coûte que coûte la zone à protéger.

Jaques Toubon recommandait que le préfet soit rappelé à son obligation d’animation des opérations et de responsabilité hiérarchique de donneur d’ordres et d’instructions précises. Celui-ci n’a jamais été entendu par les juges d’instruction. Pour le parquet, sa présence n’était « pas requise ». M. Couilleau considère même que le manque de clarté des consignes « peut être relativisé » et qu’en tout état de cause, ces éléments ne relèvent pas d’une faute qualifiée.

Quant au gendarme J., le parquet estime qu’il ne peut lui être reproché un « mésusage » de la grenade. Malgré les nombreux témoins qui ont remis en cause la proportionnalité de l’action des forces de l’ordre, le procureur considère que les militaires ont agi de façon réglementaire et justifiée, faisant face à des violences et ne pouvant défendre autrement le terrain qu’il leur avait été ordonné de tenir.

« Une manifestation pacifique (…) n’aurait jamais dégénéré », conclut sévèrement M. Couilleau, après avoir rappelé que « rien (…) dans le dossier, n’autorise à dire que ce soir-là, [Rémi Fraisse] ait à quelque moment que ce soit commis un acte violent ». Au contraire, « c’est mû par des convictions pacifistes (…) qu’il avait imaginé (…) se rendre pour la première fois sur le site de Sivens pour faire entendre sa voix ».

lemonde


Un non lieu :malade:
 
Honte au Parquet!

Que l'on ne s'étonne pas que les forces de l'ordre se pensent au-dessous des lois! Combien faudra-t-il de morts?
En plus avec l'état d'urgence qui va entrer dans le droit commun, gare à ceux qui veulent manifester et s'opposer à l'Etat, on entre vraiment dans l'ère de l'Etat Policier avec une répression
Ceux qui pensaient que cela ne visait que les potentiels terroristes se trompent, je pense qu'on essaie de tuer toute forme d'opposition à la politique du gouvernement
 
En plus avec l'état d'urgence qui va entrer dans le droit commun, gare à ceux qui veulent manifester et s'opposer à l'Etat, on entre vraiment dans l'ère de l'Etat Policier avec une répression
Ceux qui pensaient que cela ne visait que les potentiels terroristes se trompent, je pense qu'on essaie de tuer toute forme d'opposition à la politique du gouvernement

Clairement! On a pu le voir pour certaines manifestations de militants FI pendant les présidentielles... On ne s'améliore pas, hélas!
 

Drianke

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Contributeur

Drianke

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Contributeur
En évacuant la Zad, l’État serait dans l’illégalité

Pour les avocats des habitants de la Zad de Notre-Dame-des-Landes, les expulsions lancées lundi 9 avril constitueraient une « voie de fait », autrement dit une action illégale portant atteinte à une liberté fondamentale. Ils préparent des référés pour contester les opérations en cours.

Selon les avocats des habitants de la Zad, en venant avec force de gendarmes évacuer la Zad de Notre-Dame-des-Landes, l’État commet ce que le droit appelle une « voie de fait », ce terme juridique désignant une action de l’administration menée sans appui sur le droit, et portant atteinte à une liberté fondamentale ou au droit de propriété.

Car, en effet, parmi les personnes expulsées hier lundi, et visées par les expulsions ce mardi 10 avril, plusieurs s’étaient signalées comme habitant sur la Zad. D’abord auprès d’AGO Vinci (propriétaire des terres à l’époque où le projet était encore d’actualité), puis auprès de la préfecture de Loire-Atlantique et des tribunaux compétents. « Depuis des années, les autorités disposent des noms des habitants et des numéros de portable afférents », précise Aïnoha Pascual, avocate d’une partie des habitants expulsés. Auparavant, déjà en 2016 et en 2017, les habitants et leurs avocats avaient même effectué de nombreuses démarches auprès des tribunaux pour tenter de savoir si des procédures d’expulsions étaient en cours contre eux. Pourtant, aucun des lieux de vie déclarés n’a reçu de notification des autorités compétentes, les avertissant du risque d’expulsion.

« Pour justifier cela, la préfecture s’est retranchée derrière l’argument que les personnes n’étaient pas identifiables, se faisaient toutes appeler Camille et portaient des cagoules. C’est faux ! » poursuit l’avocate.

Ses collègues et elle n’ont par ailleurs eu connaissance d’aucun document juridique qui aurait pu être remis aux personnes expulsées par les huissiers présents sur place, et justifiant de la légalité de l’opération. Les avocats supposent que la préfecture a pu obtenir des « ordonnances sur requête », c’est-à-dire des ordonnances leur donnant l’autorisation d’expulser, malgré le fait que les habitants n’aient pas eu droit à un procès contradictoire, justement parce qu’ils n’étaient prétendument pas identifiables. « Les huissiers ont refusé de nous présenter les ordonnances, prétextant qu’elles étaient à la préfecture, ils ont également refusé de donner leur identité », a témoigné un habitant des Cent Noms auprès de Reporterre. « Pourtant, lundi matin, Gérard Collomb a affirmé que les huissiers sur place remettraient les ordonnances d’expulsion, encore un autre mensonge », regrette Aïnoha Pascual.

https://reporterre.net/En-evacuant-la-Zad-l-Etat-serait-dans-l-illegalite
 

Drianke

اللهم إفتح لنا أبواب الخير وأرزقنا من حيت لا نحتسب
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Sur la Zad, la résistance continue face aux militaires

L’opération des gendarmes mobiles sur la Zad se poursuit ce mercredi 11 avril. Reporterre est sur place. Voici le fil des événements.


11h45 Un trou en partie comblé de boue causé par l’explosion d’une grenade

11h30 Selon une information des Zadistes, les gendarmes attaqueraient Bellish, une habitation située à un kilomètre à vol d’oiseau à l’est de Lama fâché.

11h29 Drôle de pause dans les champs face aux gendarmes mobiles. Certains sont couchés dans l’herbe et quelqu’un joue de la flûte.

https://reporterre.net/Sur-la-Zad-la-resistance-continue-face-aux-militaires
 

Drianke

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Notre-Dame-des-Landes: le ministère de l'Intérieur verrouille les images de son intervention

Plusieurs journalistes sur place se plaignent d'être tenus à l'écart et de n'avoir que des images fournies par la gendarmerie.


Le ministère de l'Intérieur contrôle de près les images de son intervention à Notre-Dame-des-Landes


NOTRE-DAME-DES-LANDES - L'opération d'expulsion des occupants illégaux de la ZAD de Notre-Dame-des-Landes, qui a débuté ce lundi 9 avril à 6H00, est surveillée de très près par le gouvernement. Même trop, selon les journalistes sur place.


Plusieurs reporters ont dénoncé dans la matinée le contrôle des images de l'intervention mis en place par les autorités. Alors que le ministre de l'Intérieur était sur Europe 1 pour annoncer qu'une quarantaine "d'édifices" devaient être démantelés et qu'une centaine de personnes devaient être délogées par les gendarmes, impossible de filmer ces scènes.


Comme vous pouvez le voir ci-dessous, les journalistes s'indignent sur Twitter que seules des images fournies par la gendarmerie sont disponibles pour couvrir cette évacuation qui a donné lieu à des affrontements entre zadistes et forces de l'ordre...

https://www.huffingtonpost.fr/2018/...le-les-images-de-son-intervention_a_23406382/
 

Drianke

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186931 Purée pôvre France....en fait contrer le FN ça doit être ça....des blindés contre des écoles, des milices facistes dans nos universités, répression des luttes, un vrai carnage dans le social mais bon tout va bien sacré Manu' continue de t'écouter parler....

186931
 

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Drianke

اللهم إفتح لنا أبواب الخير وأرزقنا من حيت لا نحتسب
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Des B.L.I.N.D.E.S & 2500 gendarmes


❌ Aux frontières pour accueillir dignement les migrants ? NON

❌ A Mayotte pour aider les habitant.e.s ? NON

✅ A #NDDL contre des jeunes gens qui habitent le bocage mais n'ont pas de #BusinessPlan
 
NDDL, tragique manque de discernement du gouvernement

Ce qui se passe en ce moment à Notre-Dame-Des-Landes met à mal une qualité que le macronisme s’était auto-attribué pour s’affirmer progressiste pendant la campagne de 2017. Il amalgame gravement "alternatif" (même radical) avec "extrémisme".
Le manque de discernement (visiblement volontaire!) dans la façon de faire évacuer la ZAD montre que la verticalité autoritaire, le bonapartisme macronien, prend le pas sur l’horizontalité revendiquée.
Tout le monde concevait qu’une fois la décision prise de ne pas construire cet aéroport, NDDL devait redevenir une zone de droit….même, s’il le fallait, par la contrainte. Il y a sur place plusieurs types de zadistes : des militants très durs, extrémistes, pour le coup, et des militants écologistes, alternatifs qui avaient développé, avec des paysans du coin, un peu comme dans le Larzac, des expériences de permaculture… Les premiers, c’est vrai, ont permis stratégiquement au second de tenir le terrain pendant des années… Ils étaient en train de se séparer mais l’opération policière musclée les réunit à nouveau. On peut les tourner en dérision, les diaboliser tous, s’inquiéter de leur marginalité entretenue… toujours est-il qu’en ces temps de grande insécurité culturelle, de doute existentiel à propos de notre civilisation productiviste et vorace, quelques jeunes se radicalisent (d’une certaine façon), non pas aux extrêmes politiques ou religieux mais en essayant de vivre et tenter (plus que de prôner d’ailleurs) d’autres rapports de production agricole et d’autres rapports sociaux … Est-il vraiment utile de les écraser dans l’œuf (pour se refaire une image d’autorité) après leur avoir cédé politiquement sur le choix de ne pas construire l’aéroport ?
Mais l’Etat est quand même garant de la légalité…
Oui et c’est là que le discernement aurait été nécessaire. Il y avait des fermes, fabriquées en bois (comme la ferme des 100 noms) par des zadistes et des agriculteurs. Ces terres préservées grâce à eux de tout pesticide et béton depuis 40 ans constituent (si près d’une agglomération) un champ d’expérimentation d’agriculture propre, sans équivalent. Ils n’en réclament pas la propriété mais (puisqu’ils sont à l’origine de leur préservation) que la puissance publique leur permette de tenter quelque chose d’alternatif. Ça doit se faire bien sûr dans un cadre légal, avec des conventions particulières, comme ça s’est fait au Larzac. Pour cela, faut-il tout détruire ? Au contraire, les zadistes, vraiment écologistes, souvent diplômés en biologie, ingénieurs agricoles, paysans, ou juste idéalistes dégoutés par le consumérisme, risquent maintenant de se tourner (plus loin hors la loi) vers une forme de radicalité et de violence. Il semble que deux lignes se soient opposées au sein du gouvernement sur la façon de faire évacuer la zad. Qui, à la tête de l’Etat, a poussé à la politique du bulldozer, du flashball et de la grenade offensive ? En tout état de cause, Emmanuel Macron est le responsable. Bien sûr, il n’est pas trop tard pour que cette terre sauvée devienne quand même une terre d’expérimentation… Mais pour l’instant, avec cette opération, la promesse de modernité et d’horizontalité de 2017 est écrasée par la verticalité jupitérienne du macronisme d’Etat.
Pour écouter : https://www.franceinter.fr/emissions/l-edito-politique/l-edito-politique-12-avril-2018
 
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