La crise a-t-elle gagné le marché de lemploi? Trop tôt pour le dire, souligne Philippe Montant, directeur général de re
Krute.com. Pour lui, on sort dune situation particulière, marquée par le Ramadan et les vacances. Des périodes qui seraient peu propices à lemploi. «Les effets de la crise se font sentir en décalé au Maroc cest souvent comme ça», renchérit Souad Zandy, responsable de recrutement senior à Manpower. Londe sismique ne sest donc réellement fait sentir sur le marché de lemploi, et notamment sur les niches passant par les cabinets de recrutement, quaux «débuts du deuxième semestre de 2012».
Ce nest pas foncièrement une question de «nombre de postes» à proprement parler. Car, si le premier trimestre a enregistré une baisse notable de 109.000 postes, 112.000 ont été créés. Ce sont surtout les attentes, autant des employés que des employeurs, qui commencent à muer. Par conséquent, les méthodes de recrutement suivent. Dabord, certaines entreprises renoncent à passer par les cabinets de recrutement par pure logique de maîtrise des coûts. «Pour réduire les coûts, les entreprises préfèrent aujourdhui recruter en interne», a déclaré à LEconomiste Ali Serhani, directeur associé du cabinet Gesper Services (cf. LEconomiste n°3854 du mardi 28 août). Les promotions en interne ont pour vertu, en plus des économies qui en découlent, de garantir aux employés plan de carrière et évolution. En découlent, logiquement, un taux de turn-over réduit, une culture dentreprise plus forte, plus de productivité car les actions professionnelles sont aussi motivées par lenvie de «monter en grade» bref, que du bon, une solution quasi «miracle», sauf quelle prive lentreprise de sang neuf, et donc de nouvelles perspectives.
http://www.leconomiste.com/article/898111-recrutement-la-panne
Krute.com. Pour lui, on sort dune situation particulière, marquée par le Ramadan et les vacances. Des périodes qui seraient peu propices à lemploi. «Les effets de la crise se font sentir en décalé au Maroc cest souvent comme ça», renchérit Souad Zandy, responsable de recrutement senior à Manpower. Londe sismique ne sest donc réellement fait sentir sur le marché de lemploi, et notamment sur les niches passant par les cabinets de recrutement, quaux «débuts du deuxième semestre de 2012».
Ce nest pas foncièrement une question de «nombre de postes» à proprement parler. Car, si le premier trimestre a enregistré une baisse notable de 109.000 postes, 112.000 ont été créés. Ce sont surtout les attentes, autant des employés que des employeurs, qui commencent à muer. Par conséquent, les méthodes de recrutement suivent. Dabord, certaines entreprises renoncent à passer par les cabinets de recrutement par pure logique de maîtrise des coûts. «Pour réduire les coûts, les entreprises préfèrent aujourdhui recruter en interne», a déclaré à LEconomiste Ali Serhani, directeur associé du cabinet Gesper Services (cf. LEconomiste n°3854 du mardi 28 août). Les promotions en interne ont pour vertu, en plus des économies qui en découlent, de garantir aux employés plan de carrière et évolution. En découlent, logiquement, un taux de turn-over réduit, une culture dentreprise plus forte, plus de productivité car les actions professionnelles sont aussi motivées par lenvie de «monter en grade» bref, que du bon, une solution quasi «miracle», sauf quelle prive lentreprise de sang neuf, et donc de nouvelles perspectives.
http://www.leconomiste.com/article/898111-recrutement-la-panne