L'Algérie va célébrer le cinquantième anniversaire de son indépendance avec une frontière terrestre fermée avec le Maroc, la seule dans ce cas dans le monde entre deux pays en paix.
Cependant, l'Algérie n'exclut plus d'ouvrir sa frontière terrestre avec le Maroc sans attendre de nouveaux développements géopolitiques régionaux.
Mais la démarche est infiniment lente.
Une délégation du ministère du Commerce s'est rendue à Rabat début juin pour discuter d'une liste de produits marocains qui seraient «autorisés» à l'importation en Algérie afin de réduire le déficit commercial entre les deux pays. «Ces produits devraient passer par la frontière terrestre», affirme une source proche du ministère du Commerce.
L'idée de l'ouverture d'un corridor économique entre l'Algérie et le Maroc par lequel transiteraient des petits flux de produits commerciaux ferait donc son chemin en «éclaireur», avant d'en arriver à la circulation des personnes. [/b]
Le Cercle d'action et de réflexion sur les entreprises (CARE) a organisé en janvier 2011 un événement sur cette proposition de corridor économique, comme première étape vers la réouverture totale de la frontière entre l'Algérie et le Maroc.
Les officiels algériens ont toujours soutenu en privé que l'ouverture de la frontière terrestre avec le Maroc avantagerait la balance commerciale marocaine, sans que jamais aucune étude vienne étayer cette appréhension.
La réalité pour l'heure est que la balance est largement excédentaire au profit de l'Algérie depuis 2005 que le Maroc consomme 500 000 m3 de gaz naturel algérien prélevé du gazoduc GME pour sa méga-centrale électrique de Tahaddart, puis celle hybride solaire-gaz de Aïn Béni Mather.
Le solde des échanges entre les deux pays a connu un excédent de près de 700 millions de dollars au profit de l'Algérie sur un flux de 936 millions de dollars d'exportations, pour l'essentiel énergétiques.
«Il faudra beaucoup de temps avant que les exportations marocaines vers l'Algérie relancées par la réouverture de la frontière terrestre viennent renverser complètement la structure des échanges entre les deux pays. Des produits algériens profiteront également du transit terrestre.
Ils existent en grand nombre dans les filières de l'agro-alimentaire, des semi-produits et dans les matériaux de constructions», estime la source proche du dossier.
L'ouverture partielle de la frontière terrestre pour des flux de marchandises, si elle n'est pas encore une option arrêtée encore, peut servir de test d'évaluation avant le rétablissement d'une circulation normale.
Suite et source :
http://www.lequotidien-oran.com/index.php?news=5170340
Cependant, l'Algérie n'exclut plus d'ouvrir sa frontière terrestre avec le Maroc sans attendre de nouveaux développements géopolitiques régionaux.
Mais la démarche est infiniment lente.
Une délégation du ministère du Commerce s'est rendue à Rabat début juin pour discuter d'une liste de produits marocains qui seraient «autorisés» à l'importation en Algérie afin de réduire le déficit commercial entre les deux pays. «Ces produits devraient passer par la frontière terrestre», affirme une source proche du ministère du Commerce.
L'idée de l'ouverture d'un corridor économique entre l'Algérie et le Maroc par lequel transiteraient des petits flux de produits commerciaux ferait donc son chemin en «éclaireur», avant d'en arriver à la circulation des personnes. [/b]
Le Cercle d'action et de réflexion sur les entreprises (CARE) a organisé en janvier 2011 un événement sur cette proposition de corridor économique, comme première étape vers la réouverture totale de la frontière entre l'Algérie et le Maroc.
Les officiels algériens ont toujours soutenu en privé que l'ouverture de la frontière terrestre avec le Maroc avantagerait la balance commerciale marocaine, sans que jamais aucune étude vienne étayer cette appréhension.
La réalité pour l'heure est que la balance est largement excédentaire au profit de l'Algérie depuis 2005 que le Maroc consomme 500 000 m3 de gaz naturel algérien prélevé du gazoduc GME pour sa méga-centrale électrique de Tahaddart, puis celle hybride solaire-gaz de Aïn Béni Mather.
Le solde des échanges entre les deux pays a connu un excédent de près de 700 millions de dollars au profit de l'Algérie sur un flux de 936 millions de dollars d'exportations, pour l'essentiel énergétiques.
«Il faudra beaucoup de temps avant que les exportations marocaines vers l'Algérie relancées par la réouverture de la frontière terrestre viennent renverser complètement la structure des échanges entre les deux pays. Des produits algériens profiteront également du transit terrestre.
Ils existent en grand nombre dans les filières de l'agro-alimentaire, des semi-produits et dans les matériaux de constructions», estime la source proche du dossier.
L'ouverture partielle de la frontière terrestre pour des flux de marchandises, si elle n'est pas encore une option arrêtée encore, peut servir de test d'évaluation avant le rétablissement d'une circulation normale.
Suite et source :
http://www.lequotidien-oran.com/index.php?news=5170340