Théorie du genre : jouer à changer de sexe dés la maternelle

@PureMinded :

La maturation du cerveau, plus que du corps lui-même, est le facteur principal pris en compte dans l'éducation. Le cerveau étant celui qui dirige la maturation du reste du corps (ainsi que la sienne), c'est lui qui est étudié principalement dans les neurosciences. La pédagogie s'appuie, en grande partie, sur les neurosciences pour en tirer des enseignements d'ordre plus "pratique". Le plus bas degré étant la didactique, le coté le plus "technique" associé aux pédagogies.

Il n'est pas question de parler spécifiquement d'attirance avec les enfants. Pas à cet age en tout cas. La question de l'homosexualité, des attirances, du rapport à soi et à l'autre dans un contexte sexuel, c'est réservé au début d ela puberté.

En général, avec les enfants, il est question d'amour. D'amour dans le sens amour des parents, amitié entre eux, etc... Du coup, lorsqu'on aborde les sujets tel que l'homosexualité, on ne parle pas de sexe en tant que telle. On parle d'amour entre personne. Là encore, tout le coté sexuel sera abordé quand il sera devenu une question de la part de l'enfant (devenu ado à ce moment-là). Pour expliquer l'homosexualité, on explique simplement en partant d'un concept qu'ils appréhendent déjà +/-. On leur dit que deux personnes de même sexe peuvent s'aimer. Se marier. Et avoir des enfants.

Etant donné qu'en Belgique, ça fait longtemps que ce fait est accepté. Et plus de 10 ans que ce fait est, légalement, adopté, cela permet d'amener l'enfant à ne pas regarder celui qui a "deux papas" ou "deux mamans" comme étant le mouton noir de la classe qu'on peut martyriser.

Maintenant, le sujet développé ici, sur base de la vidéo, n'est pas l'homosexualité. Le transgenre. L'identité sexuelle. C'est justement le message que j'essaye de faire passer. Parce que je n'arrive pas, en toute honnêteté, à voir la vidéo comme ne parlant pas de cela.

Ce qu'exprime le conférencier, c'est l'encouragement à l'empathie justement. Il propose, par le biais de jeux de role, de se mettre à la place de l'autre. Etant donné que c'est une conférence sur le féminisme, il parle donc de la problématique de l'égalité des sexes. Et propose donc aux enseignants d'amener les enfants à envisager le monde par les yeux de l'autre moitié de la classe.

Donc, mon anecdote a tout à voir avec le sujet, du coup. Il s'agit d'encourager l'empathie, peu importe la différence entre soi et l'autre. Vu la conférence, il ne me semble pas étonnant qu'il parle en particulier de l'égalité des sexes et de l'empathie envers le sexe opposé. C'est un des fondamentaux du féminisme.

Pour finir, je pense que l'empathie est autant une question d'inné que d'acquis. Qu'une grande empathie innée peut être détruite par son environnement. Et qu'une faible empathie innée peut être augmentée dans un autre type d'environnement. Un enfant issu d'un environnement raciste, élevé dans le Klan ou dans un mouvement suprémaciste, ne devient pas obligatoirement un membre du white power. Par contre, il est beaucoup plus probable qu'il le devienne qu'un enfant élevé différemment. Statistiquement, c'est le cas. Essayer de combattre cela grâce à l'éducation me semble être quelque chose de positif.

Ce qui n'implique pas une réussite pleine et entière non plus. Mais c'est une valeur qui mérite, je pense, un certain encouragement.
 
A

AncienMembre

Non connecté
"Ce dont tu parle s'appelle l'empathie, chose qui on est bien d'accord existe des tout tout petit plus chez les uns, moins chez les autres"

C'est tout le sujet de la vidéo, il n'est pas question d'autre chose que d'empathie l’exercice qui consiste à ce que les petits garçons se mettent à la place des petites filles est-vis-vers ça c'est justement pour leur apprendre à se mettre à la place de l'autre, comprendre les difficultés de l'autre, voir le monde et les choses à travers le regard de l'autre.

C'est un exercice/jeu comme ceux qui consistent à inverser les rôles parents/enfants ou maitresse/élève des jeux que les gamins aiment bien généralement.


Après tu as toujours des gens pour coller "théorie du genre" à tout est n'importe quoi pour créer le buzz et faire peur alors mm que beaucoup ne savent mm pas ce que c'est (ou ont entendu que...)

ps: Hello mister

Ok. Comme j'ai dit j'ai pas regardé la vidéo car j'ai juste vu "théorie du genre" et comme je suis gavé de ce topic j'ai juste répondu par rapport au titre.

Mais la je viens de le faire, et première question :

Il insinue quoi Serge Thiesson par "On s'enva vers quelque chose qu'on ne contrôle pas et tant mieux."

Secondo,

Pour le jeu, je me rend bien compte que dans la théorie et comme c'est dit, ça passe comme "ayant aucune conséquence néfaste sur le développement de l'enfant", "ça peu que donner mieux".

Mais moi, je suis du genre à penser qu'un enfant c'est intelligent et asexué. Pas "bisexuel et dont la tendance est entièrement façonnée par la société" mais asexués. Et c'est comme ça que ça doit resté. Absolument aucune raison d'aller sexualiser des enfants, justement, en leurs apprenant qu'ils sont en quelques sorte "bisexuels".

Alors qu'on face des jeu ludique pour apprendre la tolérance et l'empathie, FINE.

Mais qu'on reste en dehors de toute tentative de sexualisation d'enfants en bas âge dont le rapport à ce sujet n'a ABSOLUMENT rien a voire avec ce que le notre.

Mais je suis d'accord, la vidéo n'aborde pas vraiment en profondeur ces sujets là, mais ils les laisse clairement présager si on prend les autres faits.

PS : Salut à toi aussi :mignon:
 
@PureMinded :

En tant que prof, je devrais pouvoir faire un boulot de prof uniquement.

Le problème actuel, et grandissant, c'est que le boulot de prof n'est plus limité à la transmission des savoirs. Un nombre croissant de parents, pour des raisons valables et d'autres moins valables, transfèrent l'éducation basique de leurs enfants vers l'école (et les profs en première ligne).

Le prof devient donc, bon gré mal gré, un moyen de transmission de valeurs aussi.

Ce n'est pas une responsabilité qu'il a cherché à avoir particulièrement. Il s'agit d'une responsabilité que la société lui confie sans lui demander son avis sur la question. Et, malheureusement, cela n'est pas encore très bien pris en compte dans la formation actuellement. D'où le nombre croissant de profs dépassés par les évènements.

De façon assez compréhensible. Comment aimer un boulot où, quand tu demandes à un élève de te dire bonjour, il réplique par un coup de poing (arrivé à l'un de mes collègues). Pour une simple interaction sociale basique et admise dans toutes les sociétés. Ce qui pousse les plus jeunes vers le privé, à une vitesse ahurissante (ici, on parle de 60% qui quittent l'enseignement dans les 5 premières années).

C'est devenu une nécessité. Pas que je chouine particulièrement, je continue à faire mon boulot et j'ai décidé de relever le défi, à titre personnel. Mais je comprends tout à fait les jeunes collègues qui s'en vont parce qu'ils n'en ont pas la force (plus le fait que la hierarchie est rarement présente en tant que soutien).

Je suis prof. Mais je suis aussi un peu psy. Un peu flic. Un peu assistant social. Un peu éducateur. Un peu confident. Un peu défouloir à une rage parfois légitime. Pas des choses qu'on a demandé, mais faut bien que quelqu'un s'y colle.

Et le problème du prof qui reste, c'est qu'au fond de lui, le plus souvent, c'est toujours un idéaliste. Un peu naif aussi. Le genre de personne qui, quand personne ne se dévoue, va prendre les choses en mains. Quitte à le faire mal parfois. Mais c'est ça ou rien.

PS : je parle ici d'un vrai prof. Si tu m'amènes un exemple d'un prof que tu as eu qui était glandeur, infect, ou autre, je te croirais sur parole, sans soucis. Y a une minorité de ****, comme dans tous les métiers. En général, ils ne sont pas trop aimés non plus dans les salles des profs.
 
@N3alChetane :

Est ce que l'humain a besoin de l'humain pour se réaliser ?

Oui, bien sur. L'humain est un animal social. Il a tous les codes des animaux sociaux. Et un animal social ne s'épanouit pleinement, n'atteint son plein potentiel, qu'au sein de sa "société". Au sein de son groupe social. C'est une des bases fondamentales de notre existence même.

L'intelligence que l'humain a développé n'est que la résultante de liens sociaux forts. L'intelligence qui se fait face à elle-même n'a aucun sens. On en tire rien. On en crée rien. Cette intelligence doit être confronté à celle des autres pour pouvoir créer une extelligence. Et c'est exactement ce qui fait que nous sommes, actuellement, l'espèce la plus avancée technologiquement sur cette planète.

Les comportements ne sont pas instinctifs. La preuve en est des "enfants sauvages" qui ont survécu de par eux-mêmes dans la jungle ou ailleurs et qu'on a récupéré au fil du temps. La preuve en est des retards psychologique et même moteurs développés par les enfants "placards", enfermés et coupés du monde extérieurs. Y a encore eu le cas récemment dans les faits divers, 3-4 mômes récupérés dans un appartement, n'ayant jamais vu l'extérieur d eleur vie. Ils ne savaient absolument pas comment se comporter avec les autres.

Ce n'est pas seulement une vérité empirique. C'est une vérité scientifique, mille fois étudiée, mille fois arrivée à la même conclusion.

Nous ne sommes pas fait pour murir seul. Et à vrai dire, nous ne pouvons pas vivre seul non plus. Les ermites reçoivent la visite des "suiveurs". Ou descendent de temps à autre de leur montagne. Malgré toute leur spiritualité, ils ne peuvent se défaire entièrement de leur nature profonde : celle d'animal social.

Le role de l'école est, aussi, d'apprendre le "vivre ensemble". C'est écrit dans le contrat que les parents signent avec l'école lorsqu'ils inscrivent leur enfant quelque part. En toute lettre. Si les parents n'en veulent pas, ils sont libres de ne pas inscrire leurs enfants dans l'école. C'est leur choix. Mais une fois signé, on ne peut pas dire "je ne savais pas".

Sans oublier qu'en ce qui concerne l'éducation basique, c'est la société elle-même qui s'est déchargée de cette fonction sur l'école. Pas le gouvernement. La composante principale de la société : les gens. Les parents, ici. Ce n'est nullement un jugement que je fais. Un simple constat des faits. Quand c'est le prof qui doit apprendre à l'élève à dire bonjour, merci et au revoir, c'est que le role parental a été négligé / oublié pour une raison ou une autre.

Alors, soit on fait quelque chose pour. Soit on ne fait rien. Mais quand tu t'engages comme prof, tu le fais avec un certain idéalisme, une certaine idée de l'amélioration personnelle des enfants qui te sont confiés. Et donc, tu fais ce que tu peux comme tu le peux.
 
@PureMinded :

Un enfant est sexué. Pas comme un adulte, bien évidemment. Mais il ne s'agit pas d'individus qui doivent encore faire un choix, se déterminer

Le choix de leur sexualité est innée. D'où exactement, personne ne peut le dire encore aujourd'hui. Mais des études faites sur le sujet, toutes vont dans le même sens. L'attirance sexuelle est innée.

Lors de la puberté, l'individu fait le choix, ou non, de suivre son inné. Avec plus ou moins de réussite dans les deux cas d'ailleurs. Il prend conscience plus qu'il ne se détermine.

Maintenant, le sujet de cette vidéo n'est pas l'attirance sexuelle. Simplement l'empathie.
 

Hibou57

Comme-même (tm)
VIB
Des sociopathes ET des autistes. :(
Je me demandais même pourquoi il était question de sociopathes. Parce que je supposais que c’est une forme voisine de la psychopathie, et ça semble bien être le cas :


La personnalité antisociale : ses caractéristiques (carnets2psycho.net)
carnets2psycho.net à dit:
Quels sont les symptômes de la sociopathie?

Bien qu'un individu souffrant d'un trouble de la personnalité antisociale ne présente pas forcément tous les symptômes suivants, voici les manifestations caractéristiques:
Absence de remord en cas d'agression sur autrui;
Rejet des normes sociales;
Irritabilité et agressivité;
Incapacité à éprouver des émotions ou à deviner les états affectifs d'autrui;
Incapacité à conserver un emploi stable;
Impulsivité et incapacité à planifier ses actes;
Mépris inconsidéré pour sa sécurité et celle d'autrui;
Tendance à mentir et à tromper.


Pour l’autisme, d’après le même site.

Le spectre autistique: une organisation cérébrale particulière... (carnets2psycho.net)
carnets2psycho.net à dit:
L'autisme est un trouble qui se caractérise par des déficits des interactions sociales et du langage. Il se manifeste dès le plus jeune âge. Par exemple, dès l'âge de 18 mois, certains signes tels que des difficultés à partager ses intérêts avec son entourage (comme pointer le doigt vers un objet), à accrocher son regard, à mobiliser son attention sociale, etc., peuvent commencer à se manifester.


@Docours, tu parlais vraiment des sociopathes ? C’est quand‑même lourd ces cas là.

@Ebion, je ne vois rien qui puisse faire dire que les autistes n’ont pas d’empathie, c’est plutôt un problème de communication et un problème de réaction à ce qui est reçu du monde extérieur. C’est du sociopathe qu’on peut dire qu’il y a absence d’empathie, pas de l’autiste. Ces deux définitions que je cite correspondent à ce que j’ai toujours appris de ces deux types de personnalité. Ceci dit, je ne suis ni infirmier, ni psychiatre, et je suis conscient qu’il faut être prudent avec ces choses, surtout sur le Net où des gens font des dégâts en faisant passer des types de personnalités pour ce qu’il ne sont pas et même en proposant des tests bidon pour des diagnostiques tout aussi bidons.
 

Nalinux

It's not a bug, it's a feature.
Les garçon doivent faire les filles et les filles doivent faire les garçons...c'est ça que j'entends par ce mettre sexuellement à la place de l'autre donc stp Docours, arrête de faire genre que tu comprend pas.
Pourquoi ramener ça a une identité sexuelle ?
Il existe quantité de différences entre les 2 sexes, qui n ont pour beaucoup aucun rapport avec la sexualité.
L émotivité, la force physique, et probablement d autres que je serai incapables de citer, n étant pas spécialiste du sujet.
 
Pourquoi ramener ça a une identité sexuelle ?
Il existe quantité de différences entre les 2 sexes, qui n ont pour beaucoup aucun rapport avec la sexualité.
L émotivité, la force physique, et probablement d autres que je serai incapables de citer, n étant pas spécialiste du sujet.

Parce que les deux éléments cité plus haut (a savoir la contradiction de Belkacem et l'ammendement cité par Julie Sommaruga démontre qu'ils veulent y instauré la théorie du genre, le combat contre l'inégalité des sexe n'étant qu'une couverture.

C'est pas le combat pour légalité des sexe que je blâme, c'est le fait qu'il est prit en otage par l'état pour justifier, en douceur, l'application de la théorie du genre. Bien avant que tu t'inscrives sur bladi j'avais déjà par exemple dénoncé contre le fait que les femmes ont un salaire moins élevé que les hommes pour un même poste et de même années d'expérience ) :

http://www.bladi.info/threads/nouveau-cas-viol-touriste-inde.353823/page-18

Post 346

Sérieusement si il y avait pas eu les propos hypocrite de Belkacem et l'amendement cité par Julie Sommaruga (amendement qui reprend les principes de la théorie du genre) j'y verrais aucun inconvénient.
 

Nalinux

It's not a bug, it's a feature.
Parce que les deux éléments cité plus haut (a savoir la contradiction de Belkacem et l'ammendement cité par Julie Sommaruga démontre qu'ils veulent y instauré la théorie du genre, le combat contre l'inégalité des sexe n'étant qu'une couverture.

C'est pas le combat pour légalité des sexe que je blâme, c'est le fait qu'il est prit en otage par l'état pour justifier, en douceur, l'application de la théorie du genre. Bien avant que tu t'inscrives sur bladi j'avais déjà par exemple dénoncé contre le fait que les femmes ont un salaire moins élevé que les hommes pour un même poste et de même années d'expérience ) :

http://www.bladi.info/threads/nouveau-cas-viol-touriste-inde.353823/page-18

Post 346

Sérieusement si il y avait pas eu les propos hypocrite de Belkacem et l'amendement cité par Julie Sommaruga (amendement qui reprend les principes de la théorie du genre) j'y verrais aucun inconvénient.
j irai lire a ce sujet.
pour ce soir c est dodo.
 
A

AncienMembre

Non connecté
@PureMinded :

En tant que prof, je devrais pouvoir faire un boulot de prof uniquement.

Le problème actuel, et grandissant, c'est que le boulot de prof n'est plus limité à la transmission des savoirs. Un nombre croissant de parents, pour des raisons valables et d'autres moins valables, transfèrent l'éducation basique de leurs enfants vers l'école (et les profs en première ligne).

Le prof devient donc, bon gré mal gré, un moyen de transmission de valeurs aussi.

Ce n'est pas une responsabilité qu'il a cherché à avoir particulièrement. Il s'agit d'une responsabilité que la société lui confie sans lui demander son avis sur la question. Et, malheureusement, cela n'est pas encore très bien pris en compte dans la formation actuellement. D'où le nombre croissant de profs dépassés par les évènements.

De façon assez compréhensible. Comment aimer un boulot où, quand tu demandes à un élève de te dire bonjour, il réplique par un coup de poing (arrivé à l'un de mes collègues). Pour une simple interaction sociale basique et admise dans toutes les sociétés. Ce qui pousse les plus jeunes vers le privé, à une vitesse ahurissante (ici, on parle de 60% qui quittent l'enseignement dans les 5 premières années).

C'est devenu une nécessité. Pas que je chouine particulièrement, je continue à faire mon boulot et j'ai décidé de relever le défi, à titre personnel. Mais je comprends tout à fait les jeunes collègues qui s'en vont parce qu'ils n'en ont pas la force (plus le fait que la hierarchie est rarement présente en tant que soutien).

Je suis prof. Mais je suis aussi un peu psy. Un peu flic. Un peu assistant social. Un peu éducateur. Un peu confident. Un peu défouloir à une rage parfois légitime. Pas des choses qu'on a demandé, mais faut bien que quelqu'un s'y colle.

Et le problème du prof qui reste, c'est qu'au fond de lui, le plus souvent, c'est toujours un idéaliste. Un peu naif aussi. Le genre de personne qui, quand personne ne se dévoue, va prendre les choses en mains. Quitte à le faire mal parfois. Mais c'est ça ou rien.

PS : je parle ici d'un vrai prof. Si tu m'amènes un exemple d'un prof que tu as eu qui était glandeur, infect, ou autre, je te croirais sur parole, sans soucis. Y a une minorité de ****, comme dans tous les métiers. En général, ils ne sont pas trop aimés non plus dans les salles des profs.

Je comprends je ne dit pas le contraire et c'est tout à ton honneur.

Cela dit, je trouve qu'entre ce que tu dis, et la façon d'approcher le problème (je parle l'occurrence du fait d'aborder ouvertement des sujets liés à la sexualité avec des enfants de moins de 10 ans) est complètement improductif et non sans conséquences.

Tu me demandais si j'ai des enfants, non, je me considère encore trop jeune, mais je ne souhaiterai pas que mon hypothétiques progéniture soit mis face à ces questionnements a moins de 10ans (Quand bien même des idée lui passeraient à l'esprit). Je considère qu'il y a un moment à tout et à moins de 10 ans, ce n'est pas le moment pour que des adultes (inconnus, prof ou pas ça m'est égale) traitent de ces sujet là avec eux.
 
A

AncienMembre

Non connecté
@PureMinded :

Un enfant est sexué. Pas comme un adulte, bien évidemment. Mais il ne s'agit pas d'individus qui doivent encore faire un choix, se déterminer

Le choix de leur sexualité est innée. D'où exactement, personne ne peut le dire encore aujourd'hui. Mais des études faites sur le sujet, toutes vont dans le même sens. L'attirance sexuelle est innée.

Lors de la puberté, l'individu fait le choix, ou non, de suivre son inné. Avec plus ou moins de réussite dans les deux cas d'ailleurs. Il prend conscience plus qu'il ne se détermine.

Maintenant, le sujet de cette vidéo n'est pas l'attirance sexuelle. Simplement l'empathie.

Peu importe le mot que j'utilise tu as bien compris l'idée.

Le choix le plus commun, dicté par la société ou non, inné ou non, est fait naturellement. Tout ce que l'on a à inculquer, c'est l'acceptation de la différence, et ça ne passe pas par une éducation sexuelle à la limite de la pratique.
 
@PureMinded :

Je ne pense pas t'avoir demander si tu avais des enfants (ou alors je ne m'en souviens plus ?).

Ceci dit, l'age auquel il devient nécessaire de répondre aux questions est dicté par les enfants eux-mêmes. Eduquer, c'est accompagner l'enfant. Ce n'est pas restreindre son potentiel et sa curiosité naturelle en l'arrêtant net parce qu'on a soi-même certains tabous ou idées préconçues. Les idées préconçues, c'est justement toutes les idées qui ne fonctionnent pas avec les mômes.

Les programmes d'éducation sexuelles ne sont pas conçus au petit bonheur la chance. Ce sont des professionnels qui les encadrent. Pour ma part, je ne me rendais jamais dans une animation sans un psy ET un medecin avec moi (bénévoles aussi). Mon rôle, en amont, consistait à transformer le savoir brut de ces personnes en un enseignement didactique / ludique. Ce qui est mon job après tout. Et durant l'animation, mon role s'approchait d'un "monsieur loyal" de cirque (sans déguisement et en plus sérieux).

Parce que c'est un sujet important et sensible, ces cours ne sont pas réalisés par des incompétents trouvés sous une pierre. Chaque animation demandait un "brainstorming" sérieux sur les sujets à aborder.

Et en aucun cas un cours d'éduc' sexuelle, pour cet age, ne s'aborde "à la limite de la pratique". Déjà, parce que c'est fermement condamné par la loi. Un adulte peut être condamné pour avoir montré un film pornographique à un enfant, un magazine ou tout chose à caractère pornographique. Ensuite, parce que ça n'a aucun intérêt au niveau pédagogique. Aborder la sexualité "à la limite de la pratique", c'est justement ne pas respecter le cycle de développement de l'enfant.

Maintenant, aborder les concepts biologiques de la sexualité relativement tôt permet de mettre, petit à petit, les briques en place. La clé ici c'est "petit à petit". C'est comme cela que tu enseignes, en posant une base et en rajoutant au fur et à mesure des briques à ton édifice. parfois tu effaces ou rogne sur certaines briques simplistes et tu les entoure d'un savoir plus "réel", "vrai" et en général plus complexe. C'est un processus étalé sur, grosso modo, 15 ans.

Quand ces briques sont mal posées, tu as des situations aberrantes. Comme par exemple un garçon, sexuellement actif, qui n'a aucune idée des conséquences de la ******* sur sa copine à 18 ans. Mais qui la pratique. Ou de nombreux ados, tout aussi sexuellement actif, tout sexe confondu, qui sont persuadés qu'il est impossible de tomber enceinte lors du premier rapport.

Et enfin, durant ces cours avec les tout-petits, on aborde aussi ce qui est permis ou non venant d'un adulte. Qui peut toucher à leur intimité et dans quelles circonstances. Là encore, pas question de rentrer dans des détails au-delà de leur compréhension. Mais savoir, par exemple, la différence entre un adulte qui les aide à se laver quand il y a eu un accident de culotte et un adulte avec une idée malsaine derrière la tête. Cette partie là a d'ailleurs permis, dans le cadre de mes interventions, l'arrestation de 4 abuseurs d'enfants.

Là encore, je ne me lance pas particulièrement de fleurs. Parce que je ne suis pas un superman, seul contre tous, qui traque le crime. C'est un des buts avoués de ce genre de cours. Sans oublier, bien sur, que le vrai boulot a été abattu par les policiers à qui le relais a été passé rapidement. Et a été continué par les psys qui ont entourés ces enfants dans leur reconstruction.
 

Hibou57

Comme-même (tm)
VIB
C'est pas le combat pour légalité des sexe que je blâme, c'est le fait qu'il est prit en otage par l'état pour justifier, en douceur, l'application de la théorie du genre.
Ce n’est pas une prise d’otage par l’état, c’est juste l’état qui se met au diapason des connaissances et techniques contemporaines dans le domaine du traitement différencié des sexes et genres dans la société.

C’est comme si tu disais que tu es pour l’égalité, tout en ayant peur de savoir pourquoi il y a des inégalités ou en ayant peur de voir ce que ça cache.

Si ce sont les mystifications de la gauche qui t’inquiètent, il ne faut pas s’inquiéter pour ça, ce ne sont pas les partis politiques qui conçoivent les programmes et les méthodes scolaires en france, parce que ça se fait dans le plus long terme, sur des périodes qui sont plus longues que les durées pendant lesquels les partis ont un pouvoir suffisant. Par exemple dans 3 ans, en 2017, peu de chance qu’on ait encore la gauche, et pourtant ce programme scolaire continuera.

Par contre c’est vrai que l’éducation nationale est assez orientée à gauche, … pourtant pour l’instant, rien à signaler de méchant.

Personnellement ce qui m’inquiète le plus, c’est le décalage qu’il y a entre la société et ce qui va être enseigné aux enfants, et là il va y avoir matière à virer « schizo’ »…. Je crois qu’il aurait fallut réformer la société avant, ou au moins en même temps, mais pour ça je crois qu’il ne faut pas rêver, ce serait trop beau pour être vrai.

Sérieusement si il y avait pas eu les propos hypocrite de Belkacem
Ne focalise pas inutilement sur Belkacem, ce n’est pas elle qui a inventé ces notions, elle ne fait qu’en parler et les reprendre pour son propre compte, mais ce n’est pas elle qui a la main sur tout ça. Belkacem on peut focaliser sur elle quand elle fait rédiger des lois sexistes, mais pas quand elle parle de choses dont elle n’est pas elle‑même à l’origine.
 
Dernière édition:

Hibou57

Comme-même (tm)
VIB
Et enfin, durant ces cours avec les tout-petits, on aborde aussi ce qui est permis ou non venant d'un adulte. Qui peut toucher à leur intimité et dans quelles circonstances. Là encore, pas question de rentrer dans des détails au-delà de leur compréhension. Mais savoir, par exemple, la différence entre un adulte qui les aide à se laver quand il y a eu un accident de culotte et un adulte avec une idée malsaine derrière la tête. Cette partie là a d'ailleurs permis, dans le cadre de mes interventions, l'arrestation de 4 abuseurs d'enfants.
Et c’est aussi sûrement plus ciblé que les accusations au grès du vent, à la mode des lois sexistes de Royal, qui on fait de beaux dégâts dans l’éducation nationale.
 
A

AncienBladinaute

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n'envoyez plus vos enfants à l'école publique si vous ne voulez pas que votre fils devienne..... votre fille
 
Le « jeu des trois figures », jeu proposé pour les enfants de maternelle où les petits garçons vont jouer à être des petites filles et les filles des petits garçons.
Serge Tisseron a travaillé avec de nombreux formateurs de formateurs dans plusieurs académie de France, dont celle de Paris.
Il a inventé le jeu des trois rôles où il propose aux garçons de jouer les filles et aux filles de jouer aux garçons. Une enseignante explique la mise en place de ce jeu dans les écoles. Serge Tisseron est considéré comme un ponte de la recherche en France, vous pourrez trouver de nombreuses informations sur lui sur internet.



http://www.lelibrepenseur.org/2014/...changer-de-sexe-ca-vous-dit-pour-vos-enfants/

mon garçon et ma fille jouent avec les jouets l'un de l'autre de temps en temps, lui prend les poupées et les balades en poussette et elle joue au pirates, ou est le problème en fait ?

tu imagine reelement que les enfants vont 'changer de sexe ' ?
faut arreter le delire un peu, la 'théorie du genre' n'est pas une hypothèse scientifiquement viable, cela ne peut pas marcher.
 
C'est vicieux n'empêche...

On se mets à la place de l'autre sexuellement pour soit disant à apprendre à ressentir ce que ressent l'autre en tant que sexe opposé alors qu'en réalité c'est pour le déstabilisé dans son identité sexuelle...

pfff
ce qu'il ne faut pas lire.
comme si les enfants ne jouer pas à inverser les roles par eux même dans leurs jeux....
 
Les garçon doivent faire les filles et les filles doivent faire les garçons...c'est ça que j'entends par ce mettre sexuellement à la place de l'autre donc stp Docours, arrête de faire genre que tu comprend pas.



Pffffffffffffffffff...bon aller je prend mon courage à deux mains :

La théorie du genre prétend que l'identité sexuel ne se définie pas par le physique ou la biologie (partie génital) mais par le bon vouloir de l'individu exemple :

Un homme doit être considéré comme une femme si celui ci ce sent "femme" au détriment de la réalité biologique de son corps (pénis/testicules) alors c'est qu'il en est une.

Du coup, placer un garçon en maternelle à la place d'une femme peut effectivement être une façon pédagogique de l'éduquer à l'empathie d'autrui mais au vue des volte face de Madam Belkacem miss je cautionne les vertus de la théorie du genre en 2011 :

En quoi la «théorie du genre» peut-elle aider à changer la société?

La théorie du genre, qui explique «l'identité sexuelle» des individus autant par le contexte socio-culturel que par la biologie, a pour vertu d'aborder la question des inadmissibles inégalités persistantes entre les hommes et les femmes ou encore de l'homosexualité, et de faire œuvre de pédagogie sur ces sujets.

Pour ensuite dire qu'elle n'as "jamais rencontré cette théorie et qu'elle n'existe pas"


ben voyons...

Du coup on comprend très bien que le combat pour légalité des sexe et un excellent prétexte pour inséré en douce la théorie du genre dans le crâne du gosse, toujours en jouant sur la limite très floue qu'il y a entre les deux, exemple :

"

Prof A : On va dire aux garçon de se mettre à la place des filles et les filles à place des garçons, comme ça plus tards ce diront que l'identité sexuelle c'est dans la tête...

Prof B : Oui mais aux parents on va leur dire quoi ?

Prof A : Ben on va leur dire que c'est pour apprendre à respecter l'autre en se mettant à sa place ! ;)"

On appel ça la "relativité" Docours ! c'est comme la gentillesse :

C'est pas parce que quelqu'un est gentil avec toi qu'il essai pas de te rouler...

le retour des paranoïaques
 

Hibou57

Comme-même (tm)
VIB
n'envoyez plus vos enfants à l'école publique si vous ne voulez pas que votre fils devienne..... votre fille
Moi à l’école primaire, je jouais à l’élastique (comme on appelait ça, je ne sais pas si tu vois ce que c’est), et je jouait peu au billes et jamais au foot, par contre il y a une fille qui y jouait tout le temps. Ça n’a pas fait de drame, et les instit’ n’ont jamais eu l’impression de devoir intervenir pour empêcher ça.
 
A

AncienBladinaute

Non connecté
Moi à l’école primaire, je jouais à l’élastique (comme on appelait ça, je ne sais pas si tu vois ce que c’est), et je jouait peu au billes et jamais au foot, par contre il y a une fille qui y jouait tout le temps. Ça n’a pas fait de drame, et les instit’ n’ont jamais eu l’impression de devoir intervenir pour empêcher ça.
l'éducation national t'y a pas poussé..... ca c'est fait naturellement ....
 

Hibou57

Comme-même (tm)
VIB
vas jouer à la poupée toi .....
Ah oui, j’oubliais ça; comme on m’offrait pas de poupée comme jouet et que j’en voulais une, je voulais voler une à ma sœur, mais elle voulait pas, et je me suis méchamment vengé en démembrant une de ses poupées et en la jetant dans le grenier (pour le coup, je ne sais pas ce qui m’a pris, et je ne me souviens plus de ce moment là, on me l’a raconté plus tard).

Personne ne parlait de gender‑studies à cette époque là pourtant.
 
A

AncienBladinaute

Non connecté
Ah oui, j’oubliais ça, comme on m’offrait pas de poupée comme jouet et que j’en voulais une, je voulais voler une à ma sœur, mais comme elle voulait pas, et je me suis méchamment venger en démembrant une de ses poupée et en la jetant dans le grenier (pour le coup, je ne sais pas ce qui m’a pris, et je ne me souviens plus de ce moment là, on me l’a raconté plus tard).
déjà petit tu étais très méchant.... excuses toi .....
 
@BlackShadow :

Tout dépend de comment tu l'expliques, ce qu'on appelle la didactique donc. Je donne le concept en très très gros. Tu comprendras que je ne vais pas expliquer la didactique mise en place point par point. Pas que ce soit secret défense. C'est juste qu'une mise en place correcte d'une didactique particulière prend quelques dizaines de pages au minimum. Sur chaque sujet abordé.

Maintenant, oui, je peux en parler. C'est un sujet qui me passionne en tant que prof. Les phases d'accroches, les conflits cognitifs, les évaluations formatives tout le long du processus, etc... Je veux bien le faire. Mais j'ai remarqué que ce sont des concepts qui n’intéressent, souvent, que les profs. Du moins, quand on aborde les choses au complet, dans le détail.

Edit : Donc, par souci pour ceux qui me lisent, je vulgarise mon métier. Ca permet aussi de ne pas aborder les sujets de façon trop "techniques" et de perdre celui qui me lit dans des concepts qu'il ne peut pas maitriser, faute de formation adéquate. Là encore, rien de méprisant de ma part, simple question de spécialisation des individus. Quand mon plombier me vulgarise le problème, je préfère aussi. Quand il part dans des explications techniques, j'ai tendance à ne pas accrocher, faute de compréhension de ma part.
 
Dernière édition:

Hibou57

Comme-même (tm)
VIB
déjà petit tu étais très méchant.... excuses toi .....
Oui, et je le suis toujours, très méchant, et appel le médecin, parce que tu va te sentir mal :p .

J’ai oublié de te dire qu’un jour de Noël, un oncle a amené une boite de maquillage pour ma sœur… elle a même pas eu le temps de poser la main dessus que je l’avais déjà ouverte, parti avec, et que je m’étais complétement barbouillé (je crois me souvenir que la moitié des godets y étaient passé).
 

BlackShadow

Activiste passif
VIB
A un age où on est en train de se construire et qu'on ne sait meme qui on est, tu ne trouve pas que c'est prématuré et déstabilisant pour un enfant ? Le petit il est à peine en train de se découvrir... Sérieux vous etes en train de perdre la boule!! Vous pensez vraiment que la nature humaine à besoin de l'intervention de l'homme pour se réaliser ? Rien que cette phrase est utopique ! Les comportements et identités dans la société s’acquiert naturellement.
Ben oui, c'est ballot mais la nature humaine a besoin des autres pour se faire. Aucun individu n'apprendra jamais à se tenir debout sans les autres et aucun individu n'apprendra jamais à parler sans les autres.
 

Hibou57

Comme-même (tm)
VIB
Ben oui, c'est ballot mais la nature humaine a besoin des autres pour se faire. Aucun individu n'apprendra jamais à se tenir debout sans les autres et aucun individu n'apprendra jamais à parler sans les autres.
Pour tenir debout, c’est pas impossible seul(e) je crois. Mais pour parler, c’est sûr que seul(e) c’est 100% impossible.
 
A

AncienBladinaute

Non connecté
Oui, et je le suis toujours, très méchant, et appel le médecin, parce que tu va te sentir mal :p .

J’ai oublié de te dire qu’un jour de Noël, un oncle a amené une boite de maquillage pour ma sœur… elle a même pas eu le temps de poser la main dessus que je l’avais déjà ouverte, parti avec, et que je m’étais complétement barbouillé (je crois me souvenir que la moitié des godets y étaient passé).
je t'imagine bien faire ce genre de chose encore aujourd'hui ..... même pas besoin de la théorie du genre.
 
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