Le président tunisien Béji Caïd Essebsi a indiqué lors d’un discours qu’il souhaitait interdire le hijab dans les écoles primaires.
Une nouvelle attaque du parti laïc Nidaa Tounès contre l’Islam et sa pratique dans le pays.
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Le 13 août 2015, Béji Caïd Essebsi a tenu un discours offensif contre la visibilité de l’Islam en Tunisie.
Devant un public restreint et visiblement acquis à sa cause, le président tunisien n’est pas allé par quatre chemins en indiquant qu’il souhaitait voir interdire le hijab, qu’il qualifie de « truc noir », dans les écoles primaires.
Ecoutez le là :
Une proposition extrêmement belliqueuse vis-à-vis de la société civile attachée aux valeurs islamiques et traditionnelles.
La Tunisie qui vit depuis l’attentat de Sousse sous « l’état d’urgence » connaît une nouvelle vague d’islamophobie. Les milieux laïcs, extrêmement actifs dans les médias et les hautes sphères de l’Etat, ont décidé d’agir rapidement pour rétablir les lois liberticides contre la pratique de l’Islam abrogées après la révolution.
L’instauration de « l’état d’urgence » permet la mise en place de mesures inédites et autoritaires sans consultation du peuple.
Après le discours du président tunisien, les médias ont rapidement réalisé un sondage afin de connaître l’opinion de la population quant à la possibilité de voir le voile prohibé dans les écoles.
Le résultat, à prendre avec précaution étant donné qu’il n’est pas réalisé par un organe neutre et professionnel, est sans appel : 77% des tunisiens seraient favorables.
En 72h, 141 660 personnes auraient voté sur le site de la radio Mosaïque FM.
Un résultat étonnant pour un pays dont la majorité des habitants se disent musulmans.
La proposition du président tunisien, largement relayée par les milieux laïcs, s’inscrit dans une démarche offensive contre l’islam et démontre le peu de structuration des milieux « islamiens » pris à nouveau au dépourvu.
Les meilleurs exemples étant le silence du parti de l’opposition Ennahda, qui a littéralement abandonné le pouvoir aux ex- « Ben-Alistes » lors des dernières élections, ou encore la lâcheté du mufti de la République, Hamda Saïed, qui refuse de condamner la proposition de Béji Caïd Essebsi.
Idem pour le Ministre des Affaires Religieuses et ex-mufti, Othman Battikh, qui a indiqué qu’il n’avait pas de position sur le sujet, renvoyant la polémique vers le Ministère de l’Education.
Les trois poids lourds de la vie politico-religieuse qui ont la capacité de faire barrage à la nouvelle mesure liberticide du président tunisien ont décidé de se taire préférant jouer la carte de la non-obligation du port du voile pour les fillettes. Une excuse visant à cacher leur incapacité à parer les offensives des laïcards pro-occidentaux.
En fermant plus de 100 mosquées déclarées « salafistes », le gouvernement s’est assuré le silence de l’opposition religieuse.
Désormais, les laïcards ont ouvert la porte à toutes les lois islamophobes contre la pratique religieuse. Si le voile contre les jeunes filles est un premier pas, il est certain que les interdictions vont se multiplier les prochaines années.
(....)
L’obscurantisme laïcard, fondé sur l’opposition à la religion, fait son retour en Tunisie.
Sans réveil des milieux islamiens, fort à parier que la dictature islamophobe va s’accentuer contre la population musulmane attachée à sa religion et à sa culture.
La volonté d’occidentalisation d’une partie de la « tchichi » de Tunis risque d’entraîner le pays dans un nouveau bras de fer.
Quel est le poids des partis politiques dits « islamistes » ? Des associations musulmanes ? Sans réaction de leur part, une partie de la population pourrait se tourner vers des organisations plus « radicales » aux risques et périls d’une Tunisie encore fragile.
Sami ZEÏD
Suite et source
http://www.islametinfo.fr/2015/08/2...ire-le-hijab-dans-les-ecoles-primaires-video/
Une nouvelle attaque du parti laïc Nidaa Tounès contre l’Islam et sa pratique dans le pays.
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Le 13 août 2015, Béji Caïd Essebsi a tenu un discours offensif contre la visibilité de l’Islam en Tunisie.
Devant un public restreint et visiblement acquis à sa cause, le président tunisien n’est pas allé par quatre chemins en indiquant qu’il souhaitait voir interdire le hijab, qu’il qualifie de « truc noir », dans les écoles primaires.
Ecoutez le là :
Une proposition extrêmement belliqueuse vis-à-vis de la société civile attachée aux valeurs islamiques et traditionnelles.
La Tunisie qui vit depuis l’attentat de Sousse sous « l’état d’urgence » connaît une nouvelle vague d’islamophobie. Les milieux laïcs, extrêmement actifs dans les médias et les hautes sphères de l’Etat, ont décidé d’agir rapidement pour rétablir les lois liberticides contre la pratique de l’Islam abrogées après la révolution.
L’instauration de « l’état d’urgence » permet la mise en place de mesures inédites et autoritaires sans consultation du peuple.
Après le discours du président tunisien, les médias ont rapidement réalisé un sondage afin de connaître l’opinion de la population quant à la possibilité de voir le voile prohibé dans les écoles.
Le résultat, à prendre avec précaution étant donné qu’il n’est pas réalisé par un organe neutre et professionnel, est sans appel : 77% des tunisiens seraient favorables.
En 72h, 141 660 personnes auraient voté sur le site de la radio Mosaïque FM.
Un résultat étonnant pour un pays dont la majorité des habitants se disent musulmans.
La proposition du président tunisien, largement relayée par les milieux laïcs, s’inscrit dans une démarche offensive contre l’islam et démontre le peu de structuration des milieux « islamiens » pris à nouveau au dépourvu.
Les meilleurs exemples étant le silence du parti de l’opposition Ennahda, qui a littéralement abandonné le pouvoir aux ex- « Ben-Alistes » lors des dernières élections, ou encore la lâcheté du mufti de la République, Hamda Saïed, qui refuse de condamner la proposition de Béji Caïd Essebsi.
Idem pour le Ministre des Affaires Religieuses et ex-mufti, Othman Battikh, qui a indiqué qu’il n’avait pas de position sur le sujet, renvoyant la polémique vers le Ministère de l’Education.
Les trois poids lourds de la vie politico-religieuse qui ont la capacité de faire barrage à la nouvelle mesure liberticide du président tunisien ont décidé de se taire préférant jouer la carte de la non-obligation du port du voile pour les fillettes. Une excuse visant à cacher leur incapacité à parer les offensives des laïcards pro-occidentaux.
En fermant plus de 100 mosquées déclarées « salafistes », le gouvernement s’est assuré le silence de l’opposition religieuse.
Désormais, les laïcards ont ouvert la porte à toutes les lois islamophobes contre la pratique religieuse. Si le voile contre les jeunes filles est un premier pas, il est certain que les interdictions vont se multiplier les prochaines années.
(....)
L’obscurantisme laïcard, fondé sur l’opposition à la religion, fait son retour en Tunisie.
Sans réveil des milieux islamiens, fort à parier que la dictature islamophobe va s’accentuer contre la population musulmane attachée à sa religion et à sa culture.
La volonté d’occidentalisation d’une partie de la « tchichi » de Tunis risque d’entraîner le pays dans un nouveau bras de fer.
Quel est le poids des partis politiques dits « islamistes » ? Des associations musulmanes ? Sans réaction de leur part, une partie de la population pourrait se tourner vers des organisations plus « radicales » aux risques et périls d’une Tunisie encore fragile.
Sami ZEÏD
Suite et source
http://www.islametinfo.fr/2015/08/2...ire-le-hijab-dans-les-ecoles-primaires-video/