Un texte de kant sur dieu

UNIVERSAL

---lcdcjve---
VIB
Oui il était croyant mais :

1) Il ne pensait pas qu'on pouvait prouver l'existence de Dieu (contrairement à l'opinion générale des philosophes de son temps).

2) Il ne pensait pas que la morale était fondée sur des commandements divins ou sur l'existence de Dieu de quelque façon que ce soit.
Je dois être Kantien à l’insu de mon plein gré ^^
J'irai même plus loin. Prouver son existence c'est le réduire, annihilé sa toute puissance.
 

Ebion

Ça a l'air que je suis l'esclave da partida
VIB
C'est du Mra w Djanien, une philosophie très ancienne, et en effet elle n'était pas contemporaine de Kant
Dommage pour lui

Bon je fais l'effort de te reformuler son idée. Notre esprit est à l'origine de tout, c'est lui qui décline ses moeurs à travers un prisme de la vie qui lui est propre, ainsi ses intentions, ses moeurs sont retranscrites en action ou en parole. Est ce plus compréhensible?

Oui mais Kant dirait que notre volonté autonome est à l'origine de la moralité, mais cela ne signifie pas qu'on peut faire ce qu'on veut (interprétation subjectiviste) ou qu'on peut choisir arbitrairement nos valeurs... La volonté autonome, c'est aussi la raison pratique, qui doit traduire nos maximes d'actions en lois universellement valides, la validité universelle étant une caractéristique de la pensée rationnelle, et à de telles lois le sujet rationnel qui les édicte ne peut pas plus se soustraire que les autres sujets rationnels.

Autre point : Kant ne dit pas que la moralité est ancrée dans la nature humaine. Pour Kant, les lois de la raison pratique, l'impératif catégorique, transcendent la nature sensible propre à une espèce de sujets rationnels et concernent tout sujet rationnel, quelle que soit sa constitution physique ou même spirituelle. Donc une interprétation contemporaine dirait que les intelligences extra-terrestres, si elles existent, sont soumises aux mêmes lois que les humains dans la vision de Kant. Cela vaut aussi pour Dieu et les anges.
 

Nalinux

It's not a bug, it's a feature.
Sujet très intéressant, j'ai ce bouquin dans ma bibliothèque depuis x années, à chaque fois que j'ai voulu le commencer, je me suis résignée, je me souviens pourquoi, c'est vraiment pour les ascètes.
Je pense que tu as bien résumé son propos, les moeurs et je rajouterai les intentions, prévalent même sur l'action. Notre être est pénétré par le verbe qui lui même est insufflé par notre esprit. Bien évidemment il s'agit là des biens guidés, donc par extension ces personnes qui n'ont pas besoin de la révélation pour croire. Je vulgarise volontairement pour que le sujet soit accessible au plus grand nombre.
La vous me perdez ... Quand on a perdu l habitude de jouer avec ces concepts la, c est comme la programmation, c est dur de replonger dedans :)
Ca restera toujours un langage d initiés.
 

Ebion

Ça a l'air que je suis l'esclave da partida
VIB
La vous me perdez ... Quand on a perdu l habitude de jouer avec ces concepts la, c est comme la programmation, c est dur de replonger dedans :)
Ca restera toujours un langage d initiés.

J'ai la même expérience avec les maths. J'apprends des règles et des formules et plus tard quand j'ai fini le cours j'oublie le gros de ce que j'ai appris. :claque:
 
Oui mais Kant dirait que notre volonté autonome est à l'origine de la moralité, mais cela ne signifie pas qu'on peut faire ce qu'on veut (interprétation subjectiviste) ou qu'on peut choisir arbitrairement nos valeurs... La volonté autonome, c'est aussi la raison pratique, qui doit traduire nos maximes d'actions en lois universellement valides, la validité universelle étant une caractéristique de la pensée rationnelle, et à de telles lois le sujet rationnel qui les édicte ne peut pas plus se soustraire que les autres sujets rationnels.

Autre point : Kant ne dit pas que la moralité est ancrée dans la nature humaine. Pour Kant, les lois de la raison pratique, l'impératif catégorique, transcendent la nature sensible propre à une espèce de sujets rationnels et concernent tout sujet rationnel, quelle que soit sa constitution physique ou même spirituelle. Donc une interprétation contemporaine dirait que les intelligences extra-terrestres, si elles existent, sont soumises aux mêmes lois que les humains dans la vision de Kant. Cela vaut aussi pour Dieu et les anges.
Ebion je croyais que t étais athée?
A moins que ce ne soit ta compréhension de kant?
Because you know me I Kant read his books
 

UNIVERSAL

---lcdcjve---
VIB
J'ai la même expérience avec les maths. J'apprends des règles et des formules et plus tard quand j'ai fini le cours j'oublie le gros de ce que j'ai appris. :claque:
Un autre sujet:
Faut il apprendre avant de comprendre ou l'inverse ? à vos copies, Dans deux heures je ramasse les copies.

Ebion je croyais que t étais athée?
A moins que ce ne soit ta compréhension de kant?
Because you know me I Kant read his books
Il te répondrait que tu ne le croirais pas.
Bon kant'est ce qu'on mange, j'ai une dalle là :D


PS: Désolé bro @Ebion on t'a pourri ton topic :desole:
 
Un autre sujet:
Faut il apprendre avant de comprendre ou l'inverse ? à vos copies, Dans deux heures je ramasse les copies.


Il te répondrait que tu ne le croirais pas.
Bon kant'est ce qu'on mange, j'ai une dalle là :D


PS: Désolé bro @Ebion on t'a pourri ton topic :desole:
A qui le dis tu, mon ventre commence à crier famine, ca me fait penser à un resto avec un nouveau concept la Kant'ine

Il peut me dire ce qu'il veut je le croirais ou pas.

Sur ces quelques légèretés, bonne nuit
 
A

AncienBladinaute

Non connecté
Si ce que tu appelles "Le Parfait" est Dieu, Kant dirait que c'est une source d'hétéronomie, c'est une corruption de la moralité de l'agir par une instance extérieure à sa source unique, qui réside dans le sujet rationnel et libre.

Pour Kant, la seule moralité qui vaille, c'est d'agir par respect pour le devoir. Agir en conformité extérieure avec le devoir, mais poussé pour des raisons différentes (peur, espoir, désir, réputation, soumission à l'autorité humaine ou divine), ce n'est pas à proprement parler moral.
entre autre, je parle de la perfection, elle est inaccessible aux êtres imparfaits (limités est plus juste), c'est pour ca que nos perceptions de la moralité ou du devoir sont limités, même si on s'appelle Kant.

on m'avait dit que pour Kant A+B=AB², mais je sais pas ce que ca représente
 
La vous me perdez ... Quand on a perdu l habitude de jouer avec ces concepts la, c est comme la programmation, c est dur de replonger dedans :)

Ca restera toujours un langage d initiés.

Que tu crois. C'est au fond de nous tous, il faut juste avoir le courage de creuser, et là je te l'accorde c'est pas donné à tout le monde.
Ce langage est universel, pour l'entendre, prête non pas l'oreille mais ton esprit en te détachant spirituellement.

C'était ma compréhension de Kant. :p

Mais je ne suis pas athée. :timide:

Mais en fait t'es pas broken, au contraire t'es sensé (au sens littéraire du terme)
 

LeMagnifique

Soliman
VIB
Dans son ouvrage Fondements de la métaphysique des mœurs, Kant essaie de trouver le fondement de la moralité de l'agir et en conclut qu'il réside dans l'autonomie de la volonté en tant qu'elle est à la fois législatrice et soumise aux lois mêmes qu'elle édicte. L'agir bon se base sur le respect de l'impératif catégorique (agis de telle sorte que la maxime de ton action puisse être érigée sans contradiction en loi universelle liant tout être rationnel).

Mais l'important est que cette solution nous dispense d'un fondement divin de la moral (du genre révélation divine).

Voici un extrait où Kant parle plus directement de Dieu :
En gros on peu etre bon en etant athée.Mais on a pas attendu Kant pour comprendre cela.Mais on peut aussi etre trés bon envers autruis et trés mechant avec son pere.Je m'explique,je suis bon avec les gens qui m'entoure mais je deteste mon pere ou encore pire je le renie.Dans ce cas suis-je toujours d'une bonne morale?
 
Dans son ouvrage Fondements de la métaphysique des mœurs, Kant essaie de trouver le fondement de la moralité de l'agir et en conclut qu'il réside dans l'autonomie de la volonté en tant qu'elle est à la fois législatrice et soumise aux lois mêmes qu'elle édicte. L'agir bon se base sur le respect de l'impératif catégorique (agis de telle sorte que la maxime de ton action puisse être érigée sans contradiction en loi universelle liant tout être rationnel).

Mais l'important est que cette solution nous dispense d'un fondement divin de la moral (du genre révélation divine).

Voici un extrait où Kant parle plus directement de Dieu :

Un athée croit en un tas de choses, car par définition, il ne croit pas en Dieu
Mais mêmes les athées rationalistes reconnaissent qu'ils croient en quelque chose (que ce soit les sens ou autres), que vaut leur discours à propos de Dieu devant cela?
 

LeMagnifique

Soliman
VIB
C'était ma compréhension de Kant. :p

Mais je ne suis pas athée. :timide:

La liberté telle que la concoit la vision kantienne n'existe pas en Islam.La liberté en Islam est une donnée collective liée non pas a l'individu mais a la communautée comme dans le systeme confucéen.Les musulmans conformément a leur livre s'identifient collectivement a la OUmma (meme si celle-ci est bancal actuellement),le musulman libre de faire ce qu il veut n'éxiste pas .La Oumma ne le permet pas c'est au nom de la vie collective que l'individu existe et vie.


Tu n's pas athée mais tu crois au dieu transcendant (pas a celui de la revelation) ,de Kant et d'Aristote qui dans sa Poetique, ses Topiques et sa Rhetorique donne a la VENGENCE un statut d'honneur( on comprends bien pourquoi le Jesus et Mohammad rejette la vengence ).celui qui se venge selon Aristote :

"La vengence est plus belle que la transaction, car la vengence est juste et ce qui est juste est beau"

La transendance inspire des valeurs trés injuste je trouve,comme la vengence par exemple..
 

LeMagnifique

Soliman
VIB
Un athée croit en un tas de choses, car par définition, il ne croit pas en Dieu

Les athées croient en Dieu au fond d'eux meme,mais ce dieu n'est pas celui de la revelation mais celui de la trascendance.
Meme l'athée extremiste qui ne croit en rien,croit quant meme a quelque chose,c'est le rien qu'il n'arrive pas a definir et qu'il est pret a coller au extra-terrestre ou au hazard.En véritée un athée croit toujours en quelque chose.
 
A

AncienBladinaute

Non connecté
La liberté telle que la concoit la vision kantienne n'existe pas en Islam.La liberté en Islam est une donnée collective liée non pas a l'individu mais a la communautée comme dans le systeme confucéen.Les musulmans conformément a leur livre s'identifient collectivement a la OUmma (meme si celle-ci est bancal actuellement),le musulman libre de faire ce qu il veut n'éxiste pas .La Oumma ne le permet pas c'est au nom de la vie collective que l'individu existe et vie.

Tu n's pas athée mais tu crois au dieu transcendant (pas a celui de la revelation) ,de Kant et d'Aristote qui dans sa Poetique, ses Topiques et sa Rhetorique donne a la VENGENCE un statut d'honneur( on comprends bien pourquoi le Jesus et Mohammad rejette la vengence ).celui qui se venge selon Aristote :

"La vengence est plus belle que la transaction, car la vengence est juste et ce qui est juste est beau"

La transendance inspire des valeurs trés injuste je trouve,comme la vengence par exemple..
chacun est libre de se soumettre à ce qu'il veut, même le musulman

t'es obligé de te soumettre et ce qui t'oblige à cette soumission n'à pas d'explication rationnelle
 

Fitra

Allah, Souria, Houria wa bass
Dans son ouvrage Fondements de la métaphysique des mœurs, Kant essaie de trouver le fondement de la moralité de l'agir et en conclut qu'il réside dans l'autonomie de la volonté en tant qu'elle est à la fois législatrice et soumise aux lois mêmes qu'elle édicte. L'agir bon se base sur le respect de l'impératif catégorique (agis de telle sorte que la maxime de ton action puisse être érigée sans contradiction en loi universelle liant tout être rationnel).

Mais l'important est que cette solution nous dispense d'un fondement divin de la moral (du genre révélation divine).

Voici un extrait où Kant parle plus directement de Dieu :

Très intéressant.

Si j'ai bien compris :

1) Kant considère que le fondement du bon agir est le fait que ce bon agir, ce bien, soit universel et donc rationellement admissible. En gros, il faut que ce soit logique. Logique, et donc parfait (bien que la notion de perfection est biaisée parce que ce que nous considérons comme parfait risque d'être ce que nous considérions déjà au départ comme bon).

2) Cette recherche de la perfection pour définir le bien est néanmoins meilleure que la volonté d'appréhender une volonté parfaite d'origine divine. Parce que :
-> Il y'a ce problème expliqué en 1) de la perfection, ce que nous trouvons bon risque d'être considéré par nous comme parfait, et donc ici, d'origine divine.
-> La différence avec le cas 1), c'est que dans le cas de la recherche de la volonté divine, nous savons que la perfection ne doit pas être conditionnée par notre volonté mais par celle de Dieu
-> Du coup, il n y'a plus de recherche de la perfection en appréhendant la volonté divine. Tout ce qu'il reste, c'est les autres attributs de la volonté divine : domination, puissance, revanche ... Or, ceci n'est pas le bien.

En gros, lorsqu'on recherche le bien de façon autonome, c'est le parfait (le rationnel, donc universel, donc logique), que nous recherchons, même si ça risque d'être biaisé par notre volonté.
Mais lorsqu'on recherche le bien dans le cadre de la volonté divine, nous savons que notre recherche de la perfection risque d'être biaisée par notre propre volonté alors que ne doit demeurer que la volonté divine, alors, on risque de mettre la recherche de perfection de côté, et on ne recherche plus que la puissance, la domination, la revanche ... Autant de choses éloignées du bien.

Par exemple, si on prie, on risque de le faire non pas dans la recherche d'un bien (car nous avons particulièrement conscience du fait que le bien doit résulter de la volonté divine et pas de notre volonté), mais dans la crainte d'un châtiment.


J'ai compris ou pas ? :D Que je puisse donner mon avis :p
 

Ebion

Ça a l'air que je suis l'esclave da partida
VIB
En gros, lorsqu'on recherche le bien de façon autonome, c'est le parfait (le rationnel, donc universel, donc logique), que nous recherchons, même si ça risque d'être biaisé par notre volonté.
Mais lorsqu'on recherche le bien dans le cadre de la volonté divine, nous savons que notre recherche de la perfection risque d'être biaisée par notre propre volonté alors que ne doit demeurer que la volonté divine, alors, on risque de mettre la recherche de perfection de côté, et on ne recherche plus que la puissance, la domination, la revanche ... Autant de choses éloignées du bien.

Par exemple, si on prie, on risque de le faire non pas dans la recherche d'un bien (car nous avons particulièrement conscience du fait que le bien doit résulter de la volonté divine et pas de notre volonté), mais dans la crainte d'un châtiment.


J'ai compris ou pas ? :D Que je puisse donner mon avis :p

Les éthiques antiques et médiévales disaient que le but était de rechercher des biens conformes
à notre nature. Le type de bien censé combler notre aspiration naturelle au bonheur se nommait le souverain bien.

Or, Kant n'embarque pas là-dedans. Il définit la moralité non comme la poursuite du souverain bien mais comme la conformité aux lois morales par pur respect du devoir, sans motivation hétérogène tirée d'une source extérieure au sujet rationnel et libre (incluant les autorités humaines ou divine). Kant va jusqu'à dire que les sentiments moraux tels que la compassion et l'empathie sont une corruption de la moralité de l'agir si on en fait les motifs de notre agir plutôt que le respect du devoir.

Donc selon Kant il est tout autant déplacé d'agir par inclination pour des biens que par aversion pour des maux (souffrance, punitions divines, etc...). L'important est de faire son devoir par devoir, pour ainsi dire.

Dans le texte de Kant que j'ai cité, il dit que notre concept de la perfection divine est tiré de nos concepts moraux, que nous possédons indépendamment des révélations. Ce n'est plus Dieu qui mesure notre morale (en nous donnant des commandements indiscutables par exemple), c'est notre morale qui évalue la divinité. Cela signifie que Dieu est au fond superflu dans la détermination de nos devoirs.

Donc selon Kant, si j'ai bien compris, on lirait et on évaluerait les textes sacrés d'après nos concepts moraux déjà présents, déjà opérants, plutôt que de tirer ces mêmes concepts de ces textes. Les textes religieux parlent au croyant parce qu'ils se conforment à sa vision de la morale. Ils ne parlent pas à l'athée parce qu'ils contredisent ses idéaux moraux.

Mais il y a beaucoup de nuances dans la pensée kantienne que je ne maîtrise pas tout à fait. Je donne seulement l'idée générale.
 

Ebion

Ça a l'air que je suis l'esclave da partida
VIB
En gros on peu etre bon en etant athée.Mais on a pas attendu Kant pour comprendre cela.Mais on peut aussi etre trés bon envers autruis et trés mechant avec son pere.Je m'explique,je suis bon avec les gens qui m'entoure mais je deteste mon pere ou encore pire je le renie.Dans ce cas suis-je toujours d'une bonne morale?

Justement, à l'époque de Kant, c'était une question débattue si on pouvait être bon en étant athée. Cela peut nous sembler absurde, mais dans les siècles passés la sagesse commune était qu'il fallait croire en Dieu pour être vertueux.

Mais Kant va encore plus loin et dit que la morale comme systèmes de règles pour l'agir est logiquement indépendante de Dieu. Non seulement les athées peuvent être vertueux, mais Dieu n'ajoute rien d'essentiel à la morale, contrairement à la vision de la plupart des croyants.
 

LeMagnifique

Soliman
VIB
Justement, à l'époque de Kant, c'était une question débattue si on pouvait être bon en étant athée. Cela peut nous sembler absurde, mais dans les siècles passés la sagesse commune était qu'il fallait croire en Dieu pour être vertueux.

Mais Kant va encore plus loin et dit que la morale comme systèmes de règles pour l'agir est logiquement indépendante de Dieu. Non seulement les athées peuvent être vertueux, mais Dieu n'ajoute rien d'essentiel à la morale, contrairement à la vision de la plupart des croyants.
Je suis d'accord,sauf pour les choses concernants les moeurs,le mariage pour tous en est la preuve.Mais bon en france les athées sont majoritaire,faut respecter leurs morale egalitaire.Bientot tu aurra le droit de te marier avec ton chien et cela a l'eglise.Au nom de la morale et de l'egalité.:p
 
Très intéressant.

Si j'ai bien compris :

1) Kant considère que le fondement du bon agir est le fait que ce bon agir, ce bien, soit universel et donc rationellement admissible. En gros, il faut que ce soit logique. Logique, et donc parfait (bien que la notion de perfection est biaisée parce que ce que nous considérons comme parfait risque d'être ce que nous considérions déjà au départ comme bon).

2) Cette recherche de la perfection pour définir le bien est néanmoins meilleure que la volonté d'appréhender une volonté parfaite d'origine divine. Parce que :
-> Il y'a ce problème expliqué en 1) de la perfection, ce que nous trouvons bon risque d'être considéré par nous comme parfait, et donc ici, d'origine divine.
-> La différence avec le cas 1), c'est que dans le cas de la recherche de la volonté divine, nous savons que la perfection ne doit pas être conditionnée par notre volonté mais par celle de Dieu
-> Du coup, il n y'a plus de recherche de la perfection en appréhendant la volonté divine. Tout ce qu'il reste, c'est les autres attributs de la volonté divine : domination, puissance, revanche ... Or, ceci n'est pas le bien.

En gros, lorsqu'on recherche le bien de façon autonome, c'est le parfait (le rationnel, donc universel, donc logique), que nous recherchons, même si ça risque d'être biaisé par notre volonté.
Mais lorsqu'on recherche le bien dans le cadre de la volonté divine, nous savons que notre recherche de la perfection risque d'être biaisée par notre propre volonté alors que ne doit demeurer que la volonté divine, alors, on risque de mettre la recherche de perfection de côté, et on ne recherche plus que la puissance, la domination, la revanche ... Autant de choses éloignées du bien.

Par exemple, si on prie, on risque de le faire non pas dans la recherche d'un bien (car nous avons particulièrement conscience du fait que le bien doit résulter de la volonté divine et pas de notre volonté), mais dans la crainte d'un châtiment.


J'ai compris ou pas ? :D Que je puisse donner mon avis :p


La perfection est par définition imparfaite.
En étant à la quête de cet idéal, cela sous entend l'axiome que notre être est imparfait donc in fine perfectible à l'infini.
 
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Ebion

Ça a l'air que je suis l'esclave da partida
VIB
Je suis d'accord,sauf pour les choses concernants les moeurs,le mariage pour tous en est la preuve.Mais bon en france les athées sont majoritaire,faut respecter leurs morale egalitaire.Bientot tu aurra le droit de te marier avec ton chien et cela a l'eglise.Au nom de la morale et de l'egalité.:p

Ne change pas de sujet svp. Ici on parle de méta-éthique (ou éthique fondamentale).

On peut dire toutefois que le mouvement de la pensée occidentale depuis le 18ème siècle s'est déchristianisé. Le mariage homosexuel est une manifestation d'une tendance plus générale. On peut voir ça négativement comme l'affaiblissement du sens moral ou la révolte contre Dieu (et c'est la lecture du Vatican), ou au contraire positivement comme un effort, inédit dans l'histoire, pour donner des assises purement rationnelles et immanentes à la morale au-delà des commandements arbitraires des conventions et des traditions.
 

Nalinux

It's not a bug, it's a feature.
Les athées croient en Dieu au fond d'eux meme,mais ce dieu n'est pas celui de la revelation mais celui de la trascendance.
Meme l'athée extremiste qui ne croit en rien,croit quant meme a quelque chose,c'est le rien qu'il n'arrive pas a definir et qu'il est pret a coller au extra-terrestre ou au hazard.En véritée un athée croit toujours en quelque chose.
C est une manie de vouloir que les athées soient croyants a leur propre insu :)
C est parce que tu n arrive pas a concevoir qu on puisse ne pas croire ?
Je suis sur qu avec quelques artifices de langage, on pourrai démontrer que les croyants sont des athées qui s ignorent ...
 
Dans son ouvrage Fondements de la métaphysique des mœurs, Kant essaie de trouver le fondement de la moralité de l'agir et en conclut qu'il réside dans l'autonomie de la volonté en tant qu'elle est à la fois législatrice et soumise aux lois mêmes qu'elle édicte. L'agir bon se base sur le respect de l'impératif catégorique (agis de telle sorte que la maxime de ton action puisse être érigée sans contradiction en loi universelle liant tout être rationnel).

Mais l'important est que cette solution nous dispense d'un fondement divin de la moral (du genre révélation divine).

Voici un extrait où Kant parle plus directement de Dieu :
Kant ou le syndrome du verre a moitie vide, quand il pourrait etre a demi-plein.

Au lieu d observer la grandeur d un Dieu qui lui donne le libre arbitre comme responsabilité, il préfère laisser son orgueil le dicter vers sa toute puissance humaine.
Dommage, sa raison aurait pu faire de lui un bonhomme, et pas seulement un homme qui pense
 

LeMagnifique

Soliman
VIB
C est une manie de vouloir que les athées soient croyants a leur propre insu :)
C est parce que tu n arrive pas a concevoir qu on puisse ne pas croire ?
Je suis sur qu avec quelques artifices de langage, on pourrai démontrer que les croyants sont des athées qui s ignorent ...
Ebion est une croyante mais qui se rassure comme il peu,avec des philosophes Athée et moraliste.
 

LeMagnifique

Soliman
VIB
Ne change pas de sujet svp. Ici on parle de méta-éthique (ou éthique fondamentale).

On peut dire toutefois que le mouvement de la pensée occidentale depuis le 18ème siècle s'est déchristianisé. Le mariage homosexuel est une manifestation d'une tendance plus générale. On peut voir ça négativement comme l'affaiblissement du sens moral ou la révolte contre Dieu (et c'est la lecture du Vatican), ou au contraire positivement comme un effort, inédit dans l'histoire, pour donner des assises purement rationnelles et immanentes à la morale au-delà des commandements arbitraires des conventions et des traditions.
Dans le catholicisme, le rapport à Dieu et à ce qu'Il agrée ne pouvait se faire – et ne peut toujours se faire – que par l'intermédiaire d'une institution humaine hiérarchisée : le clergé, composé de prêtres, d'évêques et d'un pape. En effet, la société catholique est composée d'une part des laïques, d'autre part des clercs (dont l'ensemble forme le clergé), les premiers n'ayant complètement accès au sacré (par exemple pour l'absolution des péchés tous les jours ou avant la mort, la célébration du mariage religieux) que par l'intermédiaire des seconds. Donner à la référence à Dieu une influence sur la société revenait donc à donner à cette institution humaine une influence sur elle.

En Islam, le rapport entre religion et raison est totalement différent de ce que l'Europe a connu dans le passé. En effet, les sources communiquent des normes et des principes, cependant ceux-ci n'entendent ni étouffer la raison ni la brimer, mais seulement l'orienter.
 
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