Un texte de kant sur dieu

LeMagnifique

Soliman
VIB
Or, Kant n'embarque pas là-dedans. Il définit la moralité non comme la poursuite du souverain bien mais comme la conformité aux lois morales par pur respect du devoir, sans motivation hétérogène tirée d'une source extérieure au sujet rationnel et libre (incluant les autorités humaines ou divine). Kant va jusqu'à dire que les sentiments moraux tels que la compassion et l'empathie sont une corruption de la moralité de l'agir si on en fait les motifs de notre agir plutôt que le respect du devoir.

Donc selon Kant il est tout autant déplacé d'agir par inclination pour des biens que par aversion pour des maux (souffrance, punitions divines, etc...). L'important est de faire son devoir par devoir, pour ainsi dire.
Mais en Islam aussi,Kant a du lire le Coran ce n'est pas possible.En Islam on fait le bien c'est d'abord le respect du devoir et du comportement morale et normal si j'ose dire,ensuite viennent les preventions,et les motifs de satisfaction personnel et divin.



Le rationalisme athée ne peut s’arroger le monopole de l’expression scientifique pour la simple et bonne raison que son propos sur Dieu n’est pas « scientifique », ne s’appuie sur aucune preuve et se construit au gré d’hypothèses et de probabilités. Ce qui demeure troublant, c’est l’attitude et la tournure intellectuelle, quasi religieuse, des partisans de la mort des religions : si ces dernières refusent le paradis à leurs opposants ou aux « infidèles », on constate que les premiers espèrent de la même façon l’élimination de ces « dangereux » croyants, « puérils » et « illuminés ».

Il apparaît pourtant que la seule attitude humaniste – entre deux thèses dont aucune ne peut apporter la preuve rationnelle définitive de son bien-fondé – serait non seulement d’engager le débat mais également de le souhaiter par souci de bonne santé intellectuelle mutuelle: car enfin, dans tous les cas, on apprend avec ces débats à entretenir l’autocritique et l’humilité intellectuelle. Le XXIème siècle et les athées ont besoin de la présence des religions, comme ces dernières ont besoin des défis actuels et des contempteurs de leur époque pour élever la conscience et l’intelligence de celles et de ceux qui lisent les textes sacrés temporels,intemporels et veulent répondre aux questions de leur temps.
 

Ebion

Ça a l'air que je suis l'esclave da partida
VIB
Dans le catholicisme, le rapport à Dieu et à ce qu'Il agrée ne pouvait se faire – et ne peut toujours se faire – que par l'intermédiaire d'une institution humaine hiérarchisée : le clergé, composé de prêtres, d'évêques et d'un pape. En effet, la société catholique est composée d'une part des laïques, d'autre part des clercs (dont l'ensemble forme le clergé), les premiers n'ayant complètement accès au sacré (par exemple pour l'absolution des péchés tous les jours ou avant la mort, la célébration du mariage religieux) que par l'intermédiaire des seconds. Donner à la référence à Dieu une influence sur la société revenait donc à donner à cette institution humaine une influence sur elle.

En Islam, le rapport entre religion et raison est totalement différent de ce que l'Europe a connu dans le passé. En effet, les sources communiquent des normes et des principes, cependant ceux-ci n'entendent ni étouffer la raison ni la brimer, mais seulement l'orienter.

Kant dirait (d'après un autre ouvrage que j'ai lu il y a quelques années et qui traite de la religion dans les limites de la raison) que l'islam est une religion révélée où par conséquent il n'y a pas non plus de lien direct entre le croyant et Dieu, puisqu'il faut l'intermédiaire des prophètes, de leurs écrits et généralement d'une caste de savants, spécialistes dans l'interprétation de la religion... Une religion sans intermédiaire entre Dieu et l'être humain, c'était l'idéal de l'époque des Lumières. On l'appelait religion naturelle ou déisme. C'est le genre de religion auquel Kant adhérait. Néanmoins, Kant ne prétendait pas pouvoir en démontrer la vérité et en fait il pensait avoir démontré l'impossibilité d'une telle démonstration (qu'il appellerait un usage transcendant de la raison).
 

LeMagnifique

Soliman
VIB
Kant dirait (d'après un autre ouvrage que j'ai lu il y a quelques années et qui traite de la religion dans les limites de la raison) que l'islam est une religion révélée où par conséquent il n'y a pas non plus de lien direct entre le croyant et Dieu, puisqu'il faut l'intermédiaire des prophètes, de leurs écrits et généralement d'une caste de savants, spécialistes dans l'interprétation de la religion... Une religion sans intermédiaire entre Dieu et l'être humain, c'était l'idéal de l'époque des Lumières. On l'appelait religion naturelle ou déisme. C'est le genre de religion auquel Kant adhérait. Néanmoins, Kant ne prétendait pas pouvoir en démontrer la vérité et en fait il pensait avoir démontré l'impossibilité d'une telle démonstration (qu'il appellerait un usage transcendant de la raison).
Il y'a l'animisme ou dieu est appellé.
L'incarnation
la revelation tout les prophetes monotheiste
et la transcendance solitaire.

Mais on sait que philosopher sur des questions methaphysique ne menent qu'a une chose,l'egarement (croire en rien et meme pas en soi dans la majoritée des cas).
 

Ebion

Ça a l'air que je suis l'esclave da partida
VIB
Il y'a l'animisme ou dieu est appellé.
L'incarnation
la revelation tout les prophetes monotheiste
et la transcendance solitaire.

Mais on sait que philosopher sur des questions methaphysique ne menent qu'a une chose,l'egarement (croire en rien et meme pas en soi dans la majoritée des cas).

Les philosophes qui ne croient en rien, mais vraiment en rien, ne sont pas si nombreux que ça. C'est souvent une posture d'adolescent en une révolte futile et ridicule contre les institutions et les conventions dont il ne comprend pas le bien-fondé.

La plupart des philosophes sont athées ou agnostiques, mais ils ont généralement un certain respect pour l'éthique.

À part ça, pour ce qui est de ne pas croire en soi, dans la tradition Bouddha et Hume ont nié l'existence du moi. Cette option est reprise par certains cognitivistes et neuroscientifiques qui disent que le moi est une illusion que dissiperait la science.
 
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