Le procès des Femen pour dégradations dans la cathédrale Notre-Dame vient devant le tribunal correctionnel de Paris le 19 février prochain.
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Les Femen sont une marque déposée et surtout réservée, fer de lance du militantisme féministo-lesbien,
une « ex-Femen » – dont on ne connaît pas le nom – vient se confier au Figaro. Après un an et demi d’activisme, la jeune femme, qui se raconte dans un livre à paraître prochainement, décrit ce qui ressemble fortement à une secte.
Disponibilité totale, endoctrinement, entraînement physique, lavage de cerveau… « Tu acceptes lentement une soumission que tu refuses à l’extérieur », dit-elle
. « Répéter encore et toujours les principes fondamentaux […], il fallait que ça rentre pour qu’à notre tour ça puisse sortir mécaniquement, comme une leçon apprise sur le bout des doigts » […]
« On se sent comme aspirée naturellement, sans violence, vers un total lâcher-prise vis-à-vis du groupe et de la volonté à l’esprit critique […]
Et celles qui s’expriment un peu trop ne tarderont pas à quitter “de leur plein gré” le mouvement. »
Comme elle, devenue traître à la cause
. Finalement, contrairement à ce qu’elles prétendent incarner et défendre, les Femen « ne respectent pas les femmes, les chefs de bande traitant leurs recrues comme de la chair à canon », ajoute l’éditeur.
En ce début de semaine, le député UMP du Rhône Georges Fenech a demandé la dissolution du groupe et saisi la MIVILUDES, l’organisme de lutte contre les sectes. D’autres ont appelé au retrait du timbre inspiré de l’égérie du mouvement, Inna Shevchenko.
Le procès des Femen pour dégradations dans la cathédrale Notre-Dame vient devant le tribunal correctionnel de Paris le 19 février prochain. Peut-être, sachant qui les défend, enfin une occasion de savoir qui les finance ?
Marie Delarue
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