Avec Wydad de Casablanca-Espérance de Tunis, le Maghreb ne pouvait rêver de plus belle finale continentale.
Après s’être partagé les lauriers en phase de poules, les deux clubs vont s’offrir une formidable belle en deux manches. Outre qu’elle va opposer deux monstres sacrés du football maghrébin, cette finale mettra aux prises deux formations revanchardes et assoiffées de consécration. C’est que leur dernier titre en Ligue des Champions commence à dater.
Celui qui orne le palmarès espérantiste remonte à 1994, alors que la Coupe qui trône dans la vitrine bedaouie est encore plus poussiéreuse puisqu’elle a été remportée en 1992. Cela dit, les deux clubs ne sont exactement pas dans la même situation.
La présence du Wydad sur la scène continentale est plus épisodique. Le club cher au président Abdelillah Al Akram souffre beaucoup de l’ombre imposante du populaire Raja Casablanca. Au point de n’avoir remporté que quatre titres nationaux entre 1987 et 2011 quand dans le même temps son adversaire et voisin en collectionnait dix.
Les Espérantistes, au complet pour cette finale, n’ont au contraire jamais quitté le haut du pavé national et continental. Leur dernière grande performance en Ligue des Champions date de la saison dernière, lorsqu’ils ont été battus en finale par le TP Mazembe.
L’ES Tunis participe régulièrement à l’épreuve phare du continent, malgré la grande concurrence que lui imposent à tour de rôle le Club Africain, le CS Sfaxien et surtout l’Etoile du Sahel. Longtemps reine de Tunisie, une position qui semblait suffire à son bonheur, l’ES Tunis s’est vraiment plongée dans l’aventure africaine au début des années quatre-vingt-dix.
Pour le club de Bab Souika, le coup d’essai fut un coup de maître. L’ES Tunis a vite imposé son style pour devenir le premier club tunisien sacré en Afrique dans les trois épreuves de la CAF : Coupe des champions (1994), Coupe de la CAF (1997) et Coupe des vainqueurs de Coupe (1998) Sans compter les deux finales perdues en Ligue des Champions en 1999 et 2000.
Mais un palmarès plus fourni et une meilleure impression d'ensemble sur la saison ne donnent pas forcément l’avantage aux Sang et Or pour la confrontation à venir. Pour trois raisons essentielles. D’abord parce que les deux formations, qui possèdent dans leurs rangs une flopée d’internationaux, n’ont pas pu se départager lors de la phase de poule (0-0, 2-2). Ensuite, parce que les Espérantistes ne débuteront leur Championnat national que le 4 novembre et risquent de manquer de compétition, quand leurs adversaires se présenteront en leaders de la Botola marocaine (après cinq journées) et avec un ticket chèrement gagné pour les demi-finales de la Coupe du Trône.
Enfin, le WAC Casablanca tient peut-être dans sa manche un atout d’une grande importance : la carte de visite de son entraîneur. Michel Decastel (56 ans) est un vieux routier de la scène africaine et arabe. Le Suisse a même eu l’occasion de diriger… l’Espérance de Tunis qu’il mena au doublé en 2001-2002, puis le Club Sportif Sfaxien en 2005 avec le même succès. Une expérience qui pourrait valoir de l’or lors de la double confrontation à venir.
Le coup d’envoi de la première manche est pour dimanche 06/11, à 19h, à Casablanca.
Suite et source :
http://www.rugby365.fr/wac-est-belle-du-maghreb-762573.shtml
PS :Je rapelle que le Match débute à 18 H (GMT) au stade Mohamed V et qu'il est retransmis par Al Jazeera !
Après s’être partagé les lauriers en phase de poules, les deux clubs vont s’offrir une formidable belle en deux manches. Outre qu’elle va opposer deux monstres sacrés du football maghrébin, cette finale mettra aux prises deux formations revanchardes et assoiffées de consécration. C’est que leur dernier titre en Ligue des Champions commence à dater.
Celui qui orne le palmarès espérantiste remonte à 1994, alors que la Coupe qui trône dans la vitrine bedaouie est encore plus poussiéreuse puisqu’elle a été remportée en 1992. Cela dit, les deux clubs ne sont exactement pas dans la même situation.
La présence du Wydad sur la scène continentale est plus épisodique. Le club cher au président Abdelillah Al Akram souffre beaucoup de l’ombre imposante du populaire Raja Casablanca. Au point de n’avoir remporté que quatre titres nationaux entre 1987 et 2011 quand dans le même temps son adversaire et voisin en collectionnait dix.
Les Espérantistes, au complet pour cette finale, n’ont au contraire jamais quitté le haut du pavé national et continental. Leur dernière grande performance en Ligue des Champions date de la saison dernière, lorsqu’ils ont été battus en finale par le TP Mazembe.
L’ES Tunis participe régulièrement à l’épreuve phare du continent, malgré la grande concurrence que lui imposent à tour de rôle le Club Africain, le CS Sfaxien et surtout l’Etoile du Sahel. Longtemps reine de Tunisie, une position qui semblait suffire à son bonheur, l’ES Tunis s’est vraiment plongée dans l’aventure africaine au début des années quatre-vingt-dix.
Pour le club de Bab Souika, le coup d’essai fut un coup de maître. L’ES Tunis a vite imposé son style pour devenir le premier club tunisien sacré en Afrique dans les trois épreuves de la CAF : Coupe des champions (1994), Coupe de la CAF (1997) et Coupe des vainqueurs de Coupe (1998) Sans compter les deux finales perdues en Ligue des Champions en 1999 et 2000.
Mais un palmarès plus fourni et une meilleure impression d'ensemble sur la saison ne donnent pas forcément l’avantage aux Sang et Or pour la confrontation à venir. Pour trois raisons essentielles. D’abord parce que les deux formations, qui possèdent dans leurs rangs une flopée d’internationaux, n’ont pas pu se départager lors de la phase de poule (0-0, 2-2). Ensuite, parce que les Espérantistes ne débuteront leur Championnat national que le 4 novembre et risquent de manquer de compétition, quand leurs adversaires se présenteront en leaders de la Botola marocaine (après cinq journées) et avec un ticket chèrement gagné pour les demi-finales de la Coupe du Trône.
Enfin, le WAC Casablanca tient peut-être dans sa manche un atout d’une grande importance : la carte de visite de son entraîneur. Michel Decastel (56 ans) est un vieux routier de la scène africaine et arabe. Le Suisse a même eu l’occasion de diriger… l’Espérance de Tunis qu’il mena au doublé en 2001-2002, puis le Club Sportif Sfaxien en 2005 avec le même succès. Une expérience qui pourrait valoir de l’or lors de la double confrontation à venir.
Le coup d’envoi de la première manche est pour dimanche 06/11, à 19h, à Casablanca.
Suite et source :
http://www.rugby365.fr/wac-est-belle-du-maghreb-762573.shtml
PS :Je rapelle que le Match débute à 18 H (GMT) au stade Mohamed V et qu'il est retransmis par Al Jazeera !