Approuvée par une forte majorité d'Irakiens, l'exécution de Saddam Hussein, le 30 décembre 2006, a longtemps laissé un goût amer dans la bouche de ceux qui l'ont organisée. La date choisie, les cris de haine, les images prises au téléphone portable par des gardes, et les insultes lancées au pied de la potence à l'adresse d'un homme qui allait mourir ont embarrassé, notamment les Américains qui ont organisé le procès de l'ancien dictateur.
Le 6 janvier 2007, moins d'une semaine après l'exécution, l'ambassadeur américain, Zalmay Khalilzad, reçoit Monqith Al-Faroun, le procureur adjoint du Haut tribunal irakien qui a prononcé la sentence. Le magistrat raconte, selon des télégrammes diplomatiques obtenus par WikiLeaks et révélés par Le Monde, les derniers moments du condamné.
Après son transfert, par hélicoptère américain, de sa cellule située près de l'aéroport de Bagdad sous garde américaine, jusqu'à une prison de la capitale où il va être pendu, Saddam Hussein est pris en charge par les Irakiens. Les Américains, qui "ont construit la plateforme d'exécution", se retirent tous.
Le condamné, rapporte le magistrat, "est cagoulé, les mains liées dans le dos et il tremble, involontairement". On lui délie les mains. Le juge, présent sur les lieux avec 13 autres dignitaires irakiens autorisés, lui lit la sentence. "A ce moment-là, Saddam s'agite et commence à parler, comme s'il était toujours président". L'un des dignitaires présents lui demande s'il a peur de mourir. "Saddam a répondu que non. Qu'il a anticipé ce moment' depuis sa prise de pouvoir, sachant, dit-il, qu'un président a toujours 'beaucoup d'ennemis'."
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Source : http://www.lemonde.fr/international...execution-de-saddam-hussein_1449185_3210.html
Le 6 janvier 2007, moins d'une semaine après l'exécution, l'ambassadeur américain, Zalmay Khalilzad, reçoit Monqith Al-Faroun, le procureur adjoint du Haut tribunal irakien qui a prononcé la sentence. Le magistrat raconte, selon des télégrammes diplomatiques obtenus par WikiLeaks et révélés par Le Monde, les derniers moments du condamné.
Après son transfert, par hélicoptère américain, de sa cellule située près de l'aéroport de Bagdad sous garde américaine, jusqu'à une prison de la capitale où il va être pendu, Saddam Hussein est pris en charge par les Irakiens. Les Américains, qui "ont construit la plateforme d'exécution", se retirent tous.
Le condamné, rapporte le magistrat, "est cagoulé, les mains liées dans le dos et il tremble, involontairement". On lui délie les mains. Le juge, présent sur les lieux avec 13 autres dignitaires irakiens autorisés, lui lit la sentence. "A ce moment-là, Saddam s'agite et commence à parler, comme s'il était toujours président". L'un des dignitaires présents lui demande s'il a peur de mourir. "Saddam a répondu que non. Qu'il a anticipé ce moment' depuis sa prise de pouvoir, sachant, dit-il, qu'un président a toujours 'beaucoup d'ennemis'."
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