Y a t-il des versets contradictoires ou pas logiques dans le coran ?

il y a FA entre verset 38 et 39
c est à dire : jamais 38 sans 39
=> si on veut aller plus loin dans le contexte, je peux aussi ajouter le verset 37 qui le précède :

37. Ils voudront sortir du Feu, mais ils n'en sortiront point. Et ils auront un châtiment permanent.

Or le verset 38 parle du coupage de main comme un "chatiment de la part d'Allah" :

38. Le voleur et la voleuse, à tous deux coupez la main, en punition de ce qu'ils se sont acquis, et comme châtiment de la part d'Allah. Allah est Puissant et Sage.

=> donc peut-être qu'en réalité le coupage de main se passe en enfer, donc ce verset ne concernerait pas la vie d'ici-bas.

Par contre le FA, je ne sais pas ce que cela veut dire. Que cela signifie ?
 

absent

لا إله إلا هو
la main veut dire la racine !
la langue arabe comme les autres langues sémites , un mot veut dire beaucoup de choses selon sa position dans la phrase et le contexte !
la main de dieu est avec veut : ici la protection de dieu ...
alors couper la main veut dire supprimer les causes , couper la racine du probleme ! D ailleurs aucune main n a été coupe à l époque du prophète !
un imam qui s étonnait du nombre élévé de vol dans une ville , demanda aux jeunes : pourquoi ?
les jeunes répondaient : parce qu il n y a rien dans cette ville pas de travail , et les responsables , corrompus ne font rien pour améliorer les choses !
l imam: "sans vouloir cautionner les actes de ces jeunes mais c est aux responsables de cette ville qu il faille couper la main" lol
La main ne veut pas dire racine. On peut éventuellement qualifier une racine de ayd dans le sens qu'il s'agit d'une source de puissance tout au plus. Et il y a bien eu une amputation de main sur une voleuse makhzoumite.

On ne peut pas afférer un sens dérivé particulier à un terme sur base d'un usage particulier de ce terme en étendant celui-ci à un autre contexte sémantique ! C'est le sens de "force" ou de "puissance" du sème "yd" qui peut servir pour le cas d'une plante, mais on ne peut pas utiliser cet usage spécifique pour un humain !

Quand on veut identifier le sens visé d'un terme polysémique dans un texte, on identifie le sens intime initial de la racine de ce mot, ici le mot yad, et on fait une analyse distributionelle des champs sémantiques par rapport à la phrase et le texte qui contextualise son usage. Si on ne parle pas de plante, il est exclu de faire intervenir cela dans le contexte de ce passage.

Ce genre d'erreur est récurrent chez certaines personnes négligeantes non qualifiées en matière de linguistique.

Néanmoins, il est possible de soutenir que le Messager (Paix sur lui) n'a nullement codifié la modalité de cette peine et s'est contenté de renvoyer la makhzoumite avec des Sahabas. Ce sont eux qui ont tranché la main de la voleuse au niveau du poignet. Or, le passage du Coran concerné ne donne pas de précision sur les modalités de cette peine.

Or, si le terme ayd désigne bien l'organe de préhension, il ne se limite pas au nieau du poignet, mais s'étend en langue arabe jusqu'à l'épaule et s'achève aux extrémités des doigts.

D'autre parts, le terme qata'a aussi est polysémique, et signifie l'idée de rupture, de trancher, de briser, d'arrêter... L'idée initiale étant contenu dans le caractère onomatopique. QT ! Ce qui montre que le sème désigne une idée de rupture comme le bruit d'un objet tranchant une chose ou d'une brisure d'os. Mais la racine s'étend à l'idée d'une coupure plus superficielle dans les usages... (De même, le son iiiiid montre l'idée d'atteindre une chose. Le terme sl de salat ou sila l'idée d'une chose qui reste lié, lq l'idée d'avaler, de sucer..)

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لا إله إلا هو
Le récit de Yussuf montre cependant que la peine coranique des voleurs peut se limiter littéralement à une coupure superficielle de la main ou d'une extrémité d'un seul doigt sur fond du sens implicite du récit des dames qui se coupent les mains en voyant Yussuf.

"Lorsqu’elle eut entendu leur fourberie, elle leur envoya [des invitations,] et prépara pour elles une collation; et elle remit à chacune d’elles un couteau. Puis elle dit : «Sors devant elles, (Joseph!)» - Lorsqu’elles le virent, elles l’admirèrent, se coupèrent les mains et dirent : «A Allah ne plaise! Ce n’est pas un être humain, ce n’est qu’un ange noble!» (Yussuf, 31)

Il est implicitement clair que ces dames ne se sont pas tranchées les mains complètement, mais bien superficiellement. Et par distraction ou par jalousie en s'imitant les unes les autres pour attirer l'attention du jeune Yussuf sur elles.

Le sens fondamental de ce commandement est cependant bien d'empécher le voleur ou la voleuse d'accéder au bien qui ne lui appartient pas. Que ce soit avant le vol, ou après. Que ce soit en le punissant pour le dissuader ou en l'en rendant incapable.

L'IDEAL CORANIQUE ETANT LA JUSTICE (PAS DE DIFFERENCE ENTRE RICHE ET PAUVRE) ET LE PARDON. Deux points soulignés dans le récit de la voleuse makhzoumite.


Wallahu a'lam.
 
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Mais a t on le droit d'abroger une sanctions ? Car je pense pas qu'on puisse garder cette punitions disproportionnée :/ les lois et les punitions ne sont pas intemporel et immuable en tout cas c'est ce que j'en pense ^^
 

absent

لا إله إلا هو
Mais a t on le droit d'abroger une sanctions ? Car je pense pas qu'on puisse garder cette punitions disproportionnée :/ les lois et les punitions ne sont pas intemporel et immuable en tout cas c'est ce que j'en pense ^^
Non, on ne peut pas abroger un commandement divin. On peut cependant le suspendre, l'abandonner ou le réinterpréter. Mais dans tous les cas, il faut justifier ce choix sur base du Coran et de la Sunnah.
 
Je sais pas mais si tu regarde le coran tout chose a son contraire la mort la vie la lumière les ténèbres puis le feu et l'eau.
Deux chose contraire se trouve dans un djinn le feu et l'eau.
L'eau annul le feu et le feu annule l'eau.
Comment c'est possible.

Le contraire de la mort n'est pas la vie mais la naissance.
 

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لا إله إلا هو
Non, on ne peut pas abroger un commandement divin. On peut cependant le suspendre, l'abandonner ou le réinterpréter. Mais dans tous les cas, il faut justifier ce choix sur base du Coran et de la Sunnah.
Un bel exemple de réforme en ce genre et cité souvent comme un cas d'école est la question de l'esclavage.

Toute une partie du droit musulman médiéval avait été bati, or tout l'édifice a été modifié tout en amont sur base du Saint-Coran !

Voici trois versets coraniques qui ont permis d'abolir l'esclavage en islam en parfaite conformité au Coran, qui permettait pourtant cette pratique.

1/ La mise en servitude des captifs de guerre était seulement permise et optionelle laissée à l'appréciation du Emir.

"Lorsque vous rencontrez (au combat) ceux qui ont mécru frappez-en les cous. Puis, quand vous les avez dominés, enchaînez-les solidement. Ensuite, c'est soit la libération gratuite, soit la rançon, jusqu'à ce que la guerre dépose ses fardeaux." (Muhammad, 4)

2/ Obligation de faire une guerre proportionelle en respectant les conventions multilatérales.

"Respectez vos engagements car on vous en demandera certainement compte." (al Isra, 34)

3/ Obligation d'affranchir de façon systématique les esclaves à partir de la zakat.

"Les sadaqâts ne sont destinés que pour les pauvres, les indigents, ceux qui y travaillent, ceux dont les cœurs sont à gagner (à l’Islam), l’affranchissement des jougs, ceux qui sont lourdement endettés, dans le sentier d’Allah, et pour le voyageur (en détresse). C’est un décret d’Allah ! Et Allah est Omniscient et Sage." (al Tawba, 60)


Ainsi, l'esclavage a été abandonné en parfaite conformité au Saint-Coran. On a, en signant les conventions internationales condamnant la mise en esclavage des prisonniers de guerre fait conclu un pacte qui lie la communauté tant que toues les parties respectent celui-ci. Tandis que l'engagement des derniers états pratiquant encore l'esclavage à affranchir systématiquement les esclaves toujours en servitude sur fond de la zakat et des associations humanitaires a conduit à un processus de mise en liberté systématique des esclaves.
 
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