LA PENSÉE GRECQUE : CONNAISSANCE, CITOYENNETÉ, RESPONSABILITÉ.
Condamné à mort, Socrate se suicide en 399.
Son élève Platon met par écrit son enseignement oral. Socrate a pratiqué la maïeutique, l'art de poser des questions pour faire émerger la vérité. « Connais-toi toi-même » est son principe de sagesse. Lhomme doit être convaincu de sa propre ignorance pour dépasser ses préjugés.
Dans sa « Théorie de la connaissance », la vérité est immuable. Ce que l'on saisit par l'illusion des sens n'est que l'apparence de la vérité. Mais comment un être peut-il chercher une vérité immuable sans pouvoir jamais la saisir par son expérience personnelle ? Seule l'immortalité de l'âme, qui a préexisté à la vie humaine nous permet de pressentir cette vérité insaisissable. Il ouvre une perspective païenne au concept dimmortalité de lâme.
Dans « La cité idéale », la république est gouvernée par un philosophe, qui élabore les lois permettant à chaque citoyen de trouver le bonheur dans la justice et la liberté.
Aristote, le disciple de Platon, sera le percepteur d'Alexandre. Pour lui, les êtres humains sont tous rationnels, y compris les femmes et les esclaves.
Lhomme a accès à la logique. Aristote théorique la pratique du syllogisme : raisonnement logique qui influencera la scolastique chrétienne.
Dans l« Ethique à Nicomaque », Aristote insiste sur la responsabilité humaine. Lhomme peut mal agir par ignorance, mais il a le devoir de sinstruire et lignorance ne laffranchit pas de sa responsabilité. Ce concept dhomme responsable correspond à la théologie chrétienne. Les philosophes chrétiens y verront la marque de Dieu sur sa créature : lhomme, même païen, même ignorant de la Révélation, est apte, par lexercice de son intelligence, à saisir quelque chose des vérités immuables de Dieu : lhomme est libre.
Dans « La Politique », Aristote sinterroge sur lorganisation de la cité qui reste une prérogative humaine. La vie de la cité implique que les hommes libres (non esclaves) soient citoyens. Leurs dirigeants, sils forment une élite, doivent néanmoins avoir appris à obéir pour être compétents.
La finalité du bonheur du citoyen est la justice.
La recherche de la justice est également le critère par excellence du bon gouvernement musulman soumis à la loi parfaite d'Allah. Néanmoins, « La Politique » ne sera jamais traduite par les dynasties musulmanes. Est-ce le hasard ? Ou le désintérêt pour ce qui apparaît à priori comme incompatible avec la charia ? La charia est en effet une loi dorigine divine à laquelle les hommes ont le devoir de se soumettre sans pouvoir la réformer. Les hommes ne sont pas « citoyens » dans létat musulman. Ni le concept de citoyen, ni le mot nexistent en langue arabe.
Aristote pose le principe que la terre est au centre d'un univers immobile. Dieu le gouverne du dehors. La Terre et le premier cercle qui englobe lorbite lunaire est la zone la plus éloignée de Dieu, la plus corrompue : là règne le Changement. Au-delà de lorbite lunaire règne la stabilité dun univers fixe.
Cette vision dun univers fixe sera posée en dogme absolu pour les chrétiens des premiers siècles et contaminera la pensée scientifique occidentale au point de rendre difficile daccepter un univers en mouvement perpétuel.
http://www.bladi.info/298576-histoire-monotheismes-sciences-archeologie/index25.html#post9874155
Condamné à mort, Socrate se suicide en 399.
Son élève Platon met par écrit son enseignement oral. Socrate a pratiqué la maïeutique, l'art de poser des questions pour faire émerger la vérité. « Connais-toi toi-même » est son principe de sagesse. Lhomme doit être convaincu de sa propre ignorance pour dépasser ses préjugés.
Dans sa « Théorie de la connaissance », la vérité est immuable. Ce que l'on saisit par l'illusion des sens n'est que l'apparence de la vérité. Mais comment un être peut-il chercher une vérité immuable sans pouvoir jamais la saisir par son expérience personnelle ? Seule l'immortalité de l'âme, qui a préexisté à la vie humaine nous permet de pressentir cette vérité insaisissable. Il ouvre une perspective païenne au concept dimmortalité de lâme.
Dans « La cité idéale », la république est gouvernée par un philosophe, qui élabore les lois permettant à chaque citoyen de trouver le bonheur dans la justice et la liberté.
Aristote, le disciple de Platon, sera le percepteur d'Alexandre. Pour lui, les êtres humains sont tous rationnels, y compris les femmes et les esclaves.
Lhomme a accès à la logique. Aristote théorique la pratique du syllogisme : raisonnement logique qui influencera la scolastique chrétienne.
Dans l« Ethique à Nicomaque », Aristote insiste sur la responsabilité humaine. Lhomme peut mal agir par ignorance, mais il a le devoir de sinstruire et lignorance ne laffranchit pas de sa responsabilité. Ce concept dhomme responsable correspond à la théologie chrétienne. Les philosophes chrétiens y verront la marque de Dieu sur sa créature : lhomme, même païen, même ignorant de la Révélation, est apte, par lexercice de son intelligence, à saisir quelque chose des vérités immuables de Dieu : lhomme est libre.
Dans « La Politique », Aristote sinterroge sur lorganisation de la cité qui reste une prérogative humaine. La vie de la cité implique que les hommes libres (non esclaves) soient citoyens. Leurs dirigeants, sils forment une élite, doivent néanmoins avoir appris à obéir pour être compétents.
La finalité du bonheur du citoyen est la justice.
La recherche de la justice est également le critère par excellence du bon gouvernement musulman soumis à la loi parfaite d'Allah. Néanmoins, « La Politique » ne sera jamais traduite par les dynasties musulmanes. Est-ce le hasard ? Ou le désintérêt pour ce qui apparaît à priori comme incompatible avec la charia ? La charia est en effet une loi dorigine divine à laquelle les hommes ont le devoir de se soumettre sans pouvoir la réformer. Les hommes ne sont pas « citoyens » dans létat musulman. Ni le concept de citoyen, ni le mot nexistent en langue arabe.
Aristote pose le principe que la terre est au centre d'un univers immobile. Dieu le gouverne du dehors. La Terre et le premier cercle qui englobe lorbite lunaire est la zone la plus éloignée de Dieu, la plus corrompue : là règne le Changement. Au-delà de lorbite lunaire règne la stabilité dun univers fixe.
Cette vision dun univers fixe sera posée en dogme absolu pour les chrétiens des premiers siècles et contaminera la pensée scientifique occidentale au point de rendre difficile daccepter un univers en mouvement perpétuel.
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