Actualités de la centrafrique

Drianke

اللهم إفتح لنا أبواب الخير وأرزقنا من حيت لا نحتسب
Contributeur
Un soldat français en Centrafrique arbore un symbole nazi

Une enquête a été ouverte par l'armée française après la diffusion d'une photo d'un soldat français arborant une devise nazie. La photo était publiée... sur la page Facebook de l'armée. Elle a été retirée depuis.

La photo incriminée montre un soldat participant à l'opération Sangaris en Centrafrique. Sur son bras, ce soldat arbore un insigne portant une phrase nazie. "Meine Ehre heisst Treue" (Mon honneur s'appelle fidélité). Une devise des SS. Le macaron porte également le drapeau tricolore frappé du chiffre 32, sans doute une référence à la 32e division SS créée à la toute fin de la Seconde Guerre mondiale.

Cette photo a été publiée un temps sur la page Facebook des opérations extérieures des armées selon BFMTV qui révèle l'affaire. L'armée l'a ensuite retirée.

'Un comportement inadmissible"

"Une enquête de commandement a été aussitôt diligentée", explique Gilles Jaron, le porte parole de l'état-major expliquant que cet insigne "n'appartient pas à l'armée" et qu'il affiche une "idéologie condamnée sans équivoque"..................

http://www.franceinfo.fr/faits-dive...que-arbore-un-symbole-nazi-1257177-2013-12-20
 
Le ministre de la Défense Jean-Yves Le Drian a annoncé mardi matin l'envoi
de 1000 soldats français en renfort en Centrafrique, au bord du génocide.
Paris n'attend plus que le feu vert de l'ONU


Comme pour le Mali il y a un an, la France se place en pointe sur le dossier de la Centrafrique. Alors que le pays apparaît au bord d'un génocide entre chrétiens et musulmans, le ministre de la Défense Jean-Yves Le Drian a annoncé ce mardi le déploiement à venir d'environ "un millier de soldats" français pour environ six mois, afin d'aider à y rétablir l'ordre. "Nous le ferons en appui et non pas en entrée en premier, comme nous avons pu le faire pour le Mali", a précisé le ministre sur Europe 1. Pour passer des paroles aux actes, Paris n'attend plus que le feu vert de l'ONU.

Lundi soir, La France a soumis un projet de résolution à ses partenaires du Conseil de sécurité de l'ONU. Le texte vise d'abord à renforcer la force panafricaine déjà présente dans le pays (Mission internationale de soutien à la Centrafrique, Misca). Celle-ci est censée compter 3600 hommes mais elle peine à atteindre son effectif plein et manque de moyens. La résolution demande donc à l'ONU de mettre en place un fonds pour la financer. La résolution, place la Misca sous le chapitre 7 de la Charte de l'ONU, qui prévoit le recours à la force.
Selon l'ambassadeur français Gérard Araud, le texte pourrait être adopté la semaine prochaine.

Vers le déploiement de Casques bleus

Dans un second temps, la France demande au secrétaire général de l'ONU Ban Ki-moon un rapport dans les trois mois. Celui-ci devra faire des recommandations "sur la possible transformation de la Misca en opération de maintien de la paix", c'est-à-dire le déploiement de Casques bleus.

Dans un premier rapport examiné lundi par les 15 membres du Conseil, Ban Ki-moon avait évoqué le déploiement de 6000 à 9000 Casques bleus.

Le projet de résolution autorise enfin les forces françaises présentes en Centrafrique à "prendre toutes les mesures nécessaires pour soutenir la Misca".

Car l'envoi de Casques bleus, lui, "prendra du temps", de l'aveu même du vice-secrétaire général de l'ONU Jan Eliasson.

Or la Centrafrique risque de n'en avoir pas beaucoup.

:eek:

ps :
République Centrafricaine (RCA) ou Centrafrique soit en sängö, Ködörösêse tî Bêafrîka ou Bêafrîka,
dont la capitale est Bangui, doit son nom pour des raisons historiques et à sa position géographique,
située au coeur de l'Afrique;
le pays se présente comme un vaste territoire de 622 984 km2 bordé par cinq pays :
le Soudan à l'Est, le Tchad au Nord, le Cameroun à l'Ouest, la République du Congo et la Républiquedémocratique du Congo (ex Zaïre) au Sud.

Sa position, à cheval sur deux grandes zones climatiques, sahélienne au Nord et équatoriale au Sud, en fait un pays aux ressources naturelles variées, propice à des cultures diversifiées, à la pêche et à l'élevage.
Traversée de nombreux cours d'eau, abritant une forêt dense humide étendue, favorisée
par un sous-sol riche en diamants, or et, autres minéraux,
la RCA ne manque pas d'atouts et son potentiel devrait être suffisant pour couvrir les besoins de sa population.
Cette dernière est estimée à 4,487 millions (2011) d'habitants dont 63% rurale et urbaine à 37%


:(:fou::claque: cherchez l'erreur !!!!!!

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Il n'y a pas de doute c'est bien encore une guerre de religion, et toute la richesse de ces terres n'y son pour rien.
 

Ludymilla

Chuut ! c'est un secret !
VIB
Un soldat français en Centrafrique arbore un symbole nazi

Une enquête a été ouverte par l'armée française après la diffusion d'une photo d'un soldat français arborant une devise nazie. La photo était publiée... sur la page Facebook de l'armée. Elle a été retirée depuis.

La photo incriminée montre un soldat participant à l'opération Sangaris en Centrafrique. Sur son bras, ce soldat arbore un insigne portant une phrase nazie. "Meine Ehre heisst Treue" (Mon honneur s'appelle fidélité). Une devise des SS. Le macaron porte également le drapeau tricolore frappé du chiffre 32, sans doute une référence à la 32e division SS créée à la toute fin de la Seconde Guerre mondiale.

Cette photo a été publiée un temps sur la page Facebook des opérations extérieures des armées selon BFMTV qui révèle l'affaire. L'armée l'a ensuite retirée.
'Un comportement inadmissible"

"Une enquête de commandement a été aussitôt diligentée", explique Gilles Jaron, le porte parole de l'état-major expliquant que cet insigne "n'appartient pas à l'armée" et qu'il affiche une "idéologie condamnée sans équivoque"..................

http://www.franceinfo.fr/faits-dive...que-arbore-un-symbole-nazi-1257177-2013-12-20

T'inquietes, Valls va s'en occuper .... D'abord on gère Dieudonné quand mm et après on verra le nazillon de soldat ! ... y'a des priorités Madame dans ce pays, non mais oh ??? :D
 

Drianke

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Contributeur
En plus c'est pas la première fois qu'un soldat français joue à ça, une fois c'était des soldats en france qui avaient fait le salut nazi du côté de carpentras je crois....on embauche vraiment de la m*erde dans la grande muette....des petits nazillons qui vont aller tuer du noir m'enfin!

ps : dieudo? je l'ai pas entendu sur la mafiafrique et la françafrique et sa politique de gendarme dans ses anciennes colonies....il a toujours été un bounty celui là!

T'inquietes, Valls va s'en occuper .... D'abord on gère Dieudonné quand mm et après on verra le nazillon de soldat ! ... y'a des priorités Madame dans ce pays, non mais oh ??? :D
 
En plus c'est pas la première fois qu'un soldat français joue à ça, une fois c'était des soldats en france qui avaient fait le salut nazi du côté de carpentras je crois....on embauche vraiment de la m*erde dans la grande muette....des petits nazillons qui vont aller tuer du noir m'enfin!

ps : dieudo? je l'ai pas entendu sur la mafiafrique et la françafrique et sa politique de gendarme dans ses anciennes colonies....il a toujours été un bounty celui là!
Pour quatre types qui abordent des symboles nazis, tu condamnes toute l'armée française, soit plus de cent cinquante mille personnes ... Et après, ça se plaint que d'autres personnes de ton acabit disent que tous les musulmans sont des extrémistes parce que quelques crétins décident de décapiter un infidèle devant une caméra :rolleyes:

Quant à la mission française en Centrafrique, celle-ci a été approuvée par le Conseil de sécurité de l'ONU, ce qui lui confère une certaine légitimité sur le plan international. Avec pour mission de rétablir la sécurité dans ce pays, tout en désarmant les milices (chrétiennes et musulmanes). Quand la France intervient dans un contexte pré-génocidaire, on la critique pour son interventionnisme. Quand la France n'intervient pas au Rwanda par exemple, on la critique pour son inaction. A un moment, faut être cohérent avec soi-même. Après, il y a des intérêts derrière l'intervention, mais n'importe quel Etat fait de même dans une situation analogue.
 

Drianke

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Contributeur
le choix de soldats, de policiers, de gendarmes, d'enseignants, d'encadrants etc doit être plus pointilleux....un néo nazi dans la grande muette ça fait vraiment désordre surtout quand on va jouer les gendarmes dans un pays ou la couleur locale est noire....

que vient faire le mot musulman dans le sujet? t'avais des gaz qu'il fallait évacuer peut-être? débridat c'est parfait pour ce que tu as!

mais qu'est ce qu'on en a foutre de l'onu qui est la grande prostituée de babylone et qui donne des approbations pour décimer, exterminer, tuer, assassiner des milliers de civils! elle était ou l'ONU quand la France était complice du génocide au Rwanda? elle était ou l'ONU quand les zetatzunis et ses alliées agressaient et bombardaient l'Irak à l'uranium appauvri? elle était ou l'onu quand l'OTAN a assassiné plus de 50 000 victimes en libye et gratuitement en plus? elle est ou l'onu avec les crimes de l'entité illégale iSSraelienne encore des nazillons d'ailleurs quand ils ont colonisé, tué et volé les terres aux palestiniens?

La France n'a rien à foutre en Centrafrique et ça c'est clair! elle est partie en mission de néo-colonisation pour protéger ce qu'elle vole au peuple centrafricain avec son allié le Tchad!

On te repasse la vidéo de Bokassa ou ça ira?

Pour quatre types qui abordent des symboles nazis, tu condamnes toute l'armée française, soit plus de cent cinquante mille personnes ... Et après, ça se plaint que d'autres personnes de ton acabit disent que tous les musulmans sont des extrémistes parce que quelques crétins décident de décapiter un infidèle devant une caméra :rolleyes:

Quant à la mission française en Centrafrique, celle-ci a été approuvée par le Conseil de sécurité de l'ONU, ce qui lui confère une certaine légitimité sur le plan international. Avec pour mission de rétablir la sécurité dans ce pays, tout en désarmant les milices (chrétiennes et musulmanes). Quand la France intervient dans un contexte pré-génocidaire, on la critique pour son interventionnisme. Quand la France n'intervient pas au Rwanda par exemple, on la critique pour son inaction. A un moment, faut être cohérent avec soi-même. Après, il y a des intérêts derrière l'intervention, mais n'importe quel Etat fait de même dans une situation analogue.
 
le choix de soldats, de policiers, de gendarmes, d'enseignants, d'encadrants etc doit être plus pointilleux....un néo nazi dans la grande muette ça fait vraiment désordre surtout quand on va jouer les gendarmes dans un pays ou la couleur locale est noire....

que vient faire le mot musulman dans le sujet? t'avais des gaz qu'il fallait évacuer peut-être? débridat c'est parfait pour ce que tu as!

mais qu'est ce qu'on en a foutre de l'onu qui est la grande prostituée de babylone et qui donne des approbations pour décimer, exterminer, tuer, assassiner des milliers de civils! elle était ou l'ONU quand la France était complice du génocide au Rwanda? elle était ou l'ONU quand les zetatzunis et ses alliées agressaient et bombardaient l'Irak à l'uranium appauvri? elle était ou l'onu quand l'OTAN a assassiné plus de 50 000 victimes en libye et gratuitement en plus? elle est ou l'onu avec les crimes de l'entité illégale iSSraelienne encore des nazillons d'ailleurs quand ils ont colonisé, tué et volé les terres aux palestiniens?

La France n'a rien à foutre en Centrafrique et ça c'est clair! elle est partie en mission de néo-colonisation pour protéger ce qu'elle vole au peuple centrafricain avec son allié le Tchad!

On te repasse la vidéo de Bokassa ou ça ira?
Toujours les mêmes rhétoriques. Change de discours, ça commence à être ennuyant. Je vais pas te faire un cours de droit international et de géopolitique pour que tu puisses comprendre la situation. L'ONU, issue du droit international, est soumise à la volonté des Etats, et plus particulièrement à la volonté des Etats du Conseil de sécurité. Cependant le Royaume Uni, la Chine, la France, les Etats Unis et la Russie s'accordent sur le fait qu'une intervention militaire était nécessaire pour enrayer le déchaînement de violences. Et la France est la seule force capable d'accomplir cette mission. Les Tchadiens sont vus comme des partisans du pouvoir en place par une grande majorité de la population qui leur est hostile. Et l'Union africaine est incapable de mettre en place une force cohérente. Mais si tu préfères que chrétiens et musulmans se massacrent en Centrafrique ^^
Personnellement, je préfère voir des soldats français mandatés par l'ONU essayer de calmer la situation (et j'occulte la politique étrangère de la France en Afrique pour le coup, où il y a des intérêts, mais quel pays n'agit pas dans ses intérêts ?) plutôt que d'assister à des massacres sans réagir.

Depuis quand un système international est-il parfait ? L'ONU n'est pas toute puissante, elle a parfois des ratés. Israël ne respecte pas le droit international mais est protégé par le veto américain. Pour la Libye, l'OTAN a dépassé les limites fixées par l'ONU. Cependant, l'OTAN n'a pas assassiné 50 000 personnes. Les pro-Kadhafi et et anti-Kadhafi s'en sont chargés à leur place, vu que l'OTAN n'a pas déployé de troupes au sol. Je ne pensais pas que des frappes ciblées (c'est à dire autre chose que du bombardement massif) pouvaient causer autant de morts. Raison pour laquelle d'ailleurs il n'y a eu aucune action acceptée par les Nations Unies dans le cadre de la Syrie. Pour l'Irak, les Etats Unis sont passés outre le consentement de l'ONU. Il s'agit d'une guerre illégale sur le plan international. Cependant, on ne peut pas grand chose quand la première puissance militaire décide d'intervenir unilatéralement, contre l'avis de la France notamment. Je ne t'ai pas entendu condamner l'intervention militaire des Russes en Géorgie. Deux poids, deux mesures, c'est ça ?
Pour le Rwanda, personne n'est intervenue ; tu blâmes la France pour son inaction. Pour la Centrafrique, la France intervient, tu la blâmes pour son action. Sois cohérente. Si la France restait hors du confit, que la spirale de violences continue de se déchaîner et que des massacres ont lieu, je suis persuadé que tu critiquerais la France pour son inaction.

Pour le "musulman", je faisais une comparaison entre "les soldats français sont des nazis" et "les musulmans sont des terroristes". Ces deux affirmations sont d'une imbécillité crasse, mais tu ne condamnes que la deuxième phrase.
 

Drianke

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Le jeu trouble du Tchad, pompier pyromane en Centrafrique

L’attitude du Tchad et de ses soldats en Centrafrique relève d’un interventionnisme systématique depuis qu'Idriss Déby est chef de l'Etat. Une façon pour lui de protéger son pouvoir et de sécuriser les champs de pétrole tchadiens proches de la frontière avec la Centrafrique. Quitte à aider les rébellions. La France n’est pas seule en Centrafrique. Elle intervient dans le cadre de la Misca : Mission internationale de soutien à la Centrafrique. 3652 militaires et civils sous mandat de l’Union africaine proviennent d’Afrique centrale: Cameroun, Congo, Gabon, Burundi et Tchad.

Or, la participation du Tchad (850 hommes) est très problématique. Beaucoup de Centrafricains chrétiens accusent le Tchad d’être juge et partie. En effet, les troupes de la Séléka qu’il s’agit de désarmer, sont en grande partie composées de mercenaires tchadiens.

Incidents à répétition

Le 22 décembre, la population chrétienne manifestait devant l’aéroport pour réclamer le départ des troupes tchadiennes. Des soldats tchadiens sont alors intervenus et ont ouvert le feu, faisant un mort.
Pire. Le lendemain, des soldats tchadiens visiblement très nerveux, attaquaient des soldats burundais de la Misca qui tentaient de désarmer six ex-Séléka. Pas de blessés à déplorer, mais les Tchadiens sont partis avec les rebelles en tirant dans tous les sens.

Un brin ironique, un officier burundais faisait remarquer : «Nous n’avons aucun contentieux avec aucune partie de la population, nous.» Ambiance.

Une présence tchadienne historique

Un comportement qui laisse à penser que soldats réguliers tchadiens et rebelles de la Séléka ont des liens étroits.
Le Tchad est accusé par les partisans de François Bozizé, le président déchu, d’avoir aidé la Séléka à prendre le pouvoir. Du reste, les Tchadiens sont nombreux en Centrafrique. Ils sont des milliers à vivre à Bangui et le commerce est presque totalement entre leurs mains. Il y a donc pour N’Djamena, comme un droit de regard légitime sur les affaires intérieures centrafricaines pour protéger ses ressortissants. D'ailleurs, en ces temps troublés, le retour au pays des Tchadiens a commencé.

Le pétrole tchadien

Depuis qu’Idriss Déby est au pouvoir, le Tchad prend ses aises avec la Centrafrique. Car il lui faut un allié au sud. Le Tchad est vaste, la capitale N’Djamena est excentrée à l’ouest. Et depuis 12 ans le Tchad est un producteur de pétrole.

Selon le ministre tchadien des Infrastructures, Adoum Younoussmi, son pays produit «en moyenne 120.000 barils de pétrole par jour», qui lui ont rapporté entre 2004 et 2011 «3000 milliards de francs CFA» (4,5 Md d’euros). Une belle somme pour ce pays de 11 millions d’habitants.
Or, les puits sont au sud, près de la frontière avec la Centrafrique. Idriss Déby veut donc une région stable.

Idriss Déby, le faiseur de roi

Il tire les ficelles, fait et défait les chefs d’Etat centrafricains. Il en va ainsi de ses relations avec Ange-Félix Patassé président de 1993 à 2003. D’abord excellentes. Puis Déby se brouille avec Patassé et accueille sur le sol tchadien un certain… François Bozizé.

Déjà, le Tchad fournit les hommes qui permettent à Bozizé de foncer sur Bangui et de prendre le pouvoir. Mais ces «libérateurs» se brouilleront très vite entre eux, entretenant une instabilité quasi permanente en Centrafrique.

Rapports compliqués avec la Séléka

Dans un premier temps, le Tchad soutient Bozizé. Il lui aurait même livré un certain Charles Massi,. L’ homme passé à l’opposition de Bozizé était soupçonné de vouloir créer un mouvement rebelle. Le Tchad a toujours démenti avoir joué le moindre rôle dans cette affaire. L’homme a pourtant bien été arrêté en territoire tchadien. Fondateur d’une des branches de la Séléka, il mourra en détention à Bangui.

Aujourd’hui Eric, le fils de Charles Massi, est le porte-parole de la Séléka. Il a obtenu ce qu’il voulait de plus cher, le départ de François Bozizé du pouvoir. Mais, voudra-t-il en savoir plus sur le rôle qu’a joué le Tchad dans la mort de son père? Peut-être les racines d’une future brouille ?

Déby se protège des rebelles

Enfin, Idris Déby se méfie de ceux qui pourraient déstabiliser son pouvoir. En 2008, une colonne rebelle de 300 pick-up est stoppée, alors qu’elle fonce depuis le Soudan sur la capitale. Idriss Déby sait que l'histoire peut se répèter. Il ne veut pas que le nord de la Centrafrique accueille la base arrrière d’une éventuelle rébellion. Il faut donc que le pouvoir à Bangui lui soit favorable.

Michel Djotodia est le nouvel homme fort à Bangui. Mais cette fois, la brouille est allée plus vite que d'habitude, précipitée par la dissolution de la Séléka. Idriss Déby semble en difficulté. Chrétiens et musulmans s'entretuent. Le dernier coup d'état en Centrafrique n'a apporté que le chaos. Il a surtout fait naître un puissant ressentiment contre les Tchadiens désormais obligés de quitter le pays.

http://geopolis.francetvinfo.fr/le-jeu-trouble-du-tchad-pompier-pyromane-en-centrafrique-27871
 

Drianke

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hohohohohohohoho!!!

Interrogé sur la Grande Bretagne, Bernard Kouchner a commis un léger lapsus, déclarant: "ce qui aurait été bien c'est qu'ils viennent avec nous en Françafrique", voulant parler de la Centrafrique.

 

Drianke

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France: le représentant de la diaspora au CNT, soupçonné d’avoir créé un parti politique
Par JDB - 17/01/2014

Sur les réseaux sociaux, les internautes appellent Clotaire Saulet Surungba à la démission du CNT

Voici un fragment de texte récupéré sur Facebook: «Bara âla kûê, je viens de lire par hasard que le représentant de la diaspora zone Europe auprès du CNT avait créé son propre parti politique. Sans parler du fait qu'en dépit de tous les moyens de communication disponibles, il n'a pas jugé bon d'en informer les membres de la diaspora dont il a pourtant bien les coordonnées (en ce qui me concerne, en dépit de la nationalité, c'est peut-être une question de couleur de peau... mais même cela n'est pas justifié !), j'estime de ce fait qu'il tombe dès lors dans la catégorie "Partis politiques" et n'est plus apte à être représentant de la diaspora zone Europe dans la mesure où la société civile, ce sont justement ceux qui ne sont ni des partis politiques, ni des groupes armés etc. … , je considère que Clotaire Saulet-Surunga n'est plus apte à représenter la société civile de la diaspora zone Europe.

Pour rappel, notre sœur Maggy Barthaburu qui avait tant bien que mal tenté de mettre en garde contre ce mélange de genre le jour de l'élection dudit représentant a essuyé les pires critiques alors qu'elle défendait justement la société civile. En qualité de citoyenne centrafricaine, membre de la société civile, apolitique, je demande la démission de Clotaire Saulet-Surungba du poste de représentant de la diaspora zone Europe.

Salutations fraternelles.»
 

Drianke

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Centrafrique: 850 soldats rwandais arrivent en renfort
Par journaldebangui.com et autres médias - 16/01/2014

Ils viennent au secours de la Misca, toujours aux prises avec les ex-rebelles séléka d’une part et les milices anti-balaka d’autre part Huit cent cinquante soldats rwandais sont partis jeudi 16 janvier pour la République centrafricaine, transportés par avion par les Etats-Unis, pour y renforcer les effectifs de la Mission internationale de soutien à la Centrafrique(Misca), la force africaine de maintien de la paix, a annoncé l'armée rwandaise. Il s’agit d’un bataillon d'infanterie mécanisée sous le commandement du lieutenant-colonel Jean -Paul Karangwa, le porte-parole de l'armée rwandaise. Avec ce renfort, la Misca, déployée sous l'égide de l'Union africaine (UA), comptera 5 250 hommes, non loin de son objectif de 6 000 hommes.

L'Union africaine avait appelé mercredi, 15 janvier 2014 les pays de la région des Grands Lacs à renforcer la Misca. Les troupes rwandaises ont un mandat 12 mois, et ont pour mission d'aider à protéger les civils, à stabiliser le pays et à restaurer l'autorité de l'État sur le territoire, ainsi qu'à créer les conditions propices à la fourniture de l'aide humanitaire. Les soldats rwandais rejoignent ainsi les troupes déjà déployées du Burundi, du Cameroun, du Congo, de la République démocratique du Congo, du Gabon, du Tchad et de la Guinée équatoriale. Le Rwanda avait également envoyé des soldats de la paix au Darfour, au Soudan du Sud et au Mali.

Cette force africaine appuie les 1 600 soldats de l'opération Sangaris lancée par la France pour tenter de ramener la paix en République centrafricaine. «En plus de son expérience dans les opérations de maintien de la paix, le bataillon rwandais a suivi un entraînement spécifique pour la Centrafrique», a indiqué, Joseph Nzabamwita. Eprouvée par un an de chaos et de violences, le pays semble en voie de normalisation, au moins à Bangui, la capitale, quadrillée par les forces internationales, même si le climat y est toujours extrêmement tendu. Le reste du pays demeure pour l'essentiel livré à lui-même. Les parlementaires centrafricains doivent reprendre jeudi leurs travaux pour se mettre d'accord sur l'élection d'un successeur au président démissionnaire Michel Djotodia.
 
Un soldat français en Centrafrique arbore un symbole nazi

Une enquête a été ouverte par l'armée française après la diffusion d'une photo d'un soldat français arborant une devise nazie. La photo était publiée... sur la page Facebook de l'armée. Elle a été retirée depuis.

La photo incriminée montre un soldat participant à l'opération Sangaris en Centrafrique. Sur son bras, ce soldat arbore un insigne portant une phrase nazie. "Meine Ehre heisst Treue" (Mon honneur s'appelle fidélité). Une devise des SS. Le macaron porte également le drapeau tricolore frappé du chiffre 32, sans doute une référence à la 32e division SS créée à la toute fin de la Seconde Guerre mondiale.


"Une enquête de commandement a été aussitôt diligentée", explique Gilles Jaron, le porte parole de l'état-major expliquant que cet insigne "n'appartient pas à l'armée" et qu'il affiche une "idéologie condamnée sans équivoque"..................

Il aurait eu moins d'ennuis s'il avait tatoué le chiffre 13, celui de la 13e division de montagne bosniaque Handžar qui était l'une des 38 divisions (mais la seule musulmane) des Waffen-SS durant la Seconde Guerre mondiale ...
 
En ne désarmant que les musulmans, les français ont favorisé les cannibales plus malléables et plus soumis.

http://video.lefigaro.fr/figaro/vid...-et-cannibalisme-dans-les-rues/3062082324001/
Les chrétiens accusent les Français de soutenir les musulmans et les musulmans accusent les Français de soutenir les chrétiens. Qui a raison dans l'histoire ? L'armée française a pour mission de désarmer toutes les milices, elle est entrée dans des quartiers aussi bien musulmans que chrétiens. Le désarmement, c'est compliqué lorsqu'on dispose de moins de 4000 hommes pour la capitale de Bangui (et encore, ils ne sont pas tous la capitale et ne sont pas tous sur le terrain). Ensuite, désarmer les milices : qu'est-ce qui est considéré comme une arme ? La kalachnikov, oui. Le RPG7, oui. La RPK, oui. La machette ? Non. Quand bien même, récupérer toutes les machettes de Bangui, et bien bon courage ! La machette en Afrique, c'est un peu comme la kalachnikov en Afghanistan : tout le monde en a une.

Mais bon, comme tout le monde est contre l'ingérence occidentale, les Occidentaux feraient mieux de remballer leurs affaires du Tiers Monde. Tiers Monde qui alors accusera l'Occident de les laisser dans la ***** ... L'Occident, toujours fautif. Quand il intervient, c'est un sale colonisateur. Quand il n'intervient pas, c'est un lâche hypocrite qui crache sur les valeurs d'humanisme. Un jour, faudra aussi que certains comprennent que l'Occident est loin d'être un bloc monolithique.
 
A

AncienMembre

Non connecté
Les chrétiens accusent les Français de soutenir les musulmans et les musulmans accusent les Français de soutenir les chrétiens. Qui a raison dans l'histoire ? L'armée française a pour mission de désarmer toutes les milices, elle est entrée dans des quartiers aussi bien musulmans que chrétiens. Le désarmement, c'est compliqué lorsqu'on dispose de moins de 4000 hommes pour la capitale de Bangui (et encore, ils ne sont pas tous la capitale et ne sont pas tous sur le terrain). Ensuite, désarmer les milices : qu'est-ce qui est considéré comme une arme ? La kalachnikov, oui. Le RPG7, oui. La RPK, oui. La machette ? Non. Quand bien même, récupérer toutes les machettes de Bangui, et bien bon courage ! La machette en Afrique, c'est un peu comme la kalachnikov en Afghanistan : tout le monde en a une.

Mais bon, comme tout le monde est contre l'ingérence occidentale, les Occidentaux feraient mieux de remballer leurs affaires du Tiers Monde. Tiers Monde qui alors accusera l'Occident de les laisser dans la ***** ... L'Occident, toujours fautif. Quand il intervient, c'est un sale colonisateur. Quand il n'intervient pas, c'est un lâche hypocrite qui crache sur les valeurs d'humanisme. Un jour, faudra aussi que certains comprennent que l'Occident est loin d'être un bloc monolithique.
Un constat, plus d'un million de musulmans ont quitté tout ce qu'il possédait en Centrafrique depuis l'intervention française. Les chiffres sont assez éloquent. Non les français ne sont pas neutre, non ils ne désarment pas les chrétiens et non ils ne protègent pas les familles musulmanes.
L'histoire nous a montré et nous montre encore que les français ont toujours agi en ennemi à l'égard des populations musulmanes que ce soit en Afrique, en Europe ou en Asie, c'est une constante à laquelle la France n'a jamais failli.
 
Un constat, plus d'un million de musulmans ont quitté tout ce qu'il possédait en Centrafrique depuis l'intervention française. Les chiffres sont assez éloquent. Non les français ne sont pas neutre, non ils ne désarment pas les chrétiens et non ils ne protègent pas les familles musulmanes.
L'histoire nous a montré et nous montre encore que les français ont toujours agi en ennemi à l'égard des populations musulmanes que ce soit en Afrique, en Europe ou en Asie, c'est une constante à laquelle la France n'a jamais failli.
La population centrafricaine dépassant à peine les 5 millions d'habitants, et la population musulmane représentant 15% de ces 5 millions d'habitants, explique moi comment un million de musulmans ont pu quitter le pays ? Sachant que pour comparaison, on atteint presque un million de réfugiés syriens après trois ans d'une guerre civile atroce et plus de 125 000 morts.
 
A

AncienMembre

Non connecté
La population centrafricaine dépassant à peine les 5 millions d'habitants, et la population musulmane représentant 15% de ces 5 millions d'habitants, explique moi comment un million de musulmans ont pu quitter le pays ? Sachant que pour comparaison, on atteint presque un million de réfugiés syriens après trois ans d'une guerre civile atroce et plus de 125 000 morts.

Mea culpa, je pensais très honnêtement avoir entendu ce chiffre aux informations TV. J'avoue ne pas avoir été en mesure de confirmer le chiffre d'un million de déplacés sur internet donc oui désolé. Pour le reste je pense toujours que la France n'est pas neutre et que ce sont les musulmans qui doivent quitter le pays et cela depuis que la France est intervenue.

Ps: Voici néanmoins ce que j'ai trouvé quant au nombre de réfugiés en Centrafrique

http://www.unhcr.fr/pages/4aae621d553.html
 

harissagirl

Quidquid latine dictum sit, altum sonatur
VIB
Il aurait eu moins d'ennuis s'il avait tatoué le chiffre 13, celui de la 13e division de montagne bosniaque Handžar qui était l'une des 38 divisions (mais la seule musulmane) des Waffen-SS durant la Seconde Guerre mondiale ...

ben voyons et tu oublies qu ils se sont formés pour aller taper du serbe , pas pour vendre des juifs
d ailleurs c ets bizarre que vous ne parliez jamais des indiens qui ont aussi fait la meme chose pour taper des anglais , ou carrément des sionistes qui ont collaboré activement pour créer leur nouvel état en Palestine
à coté de ça les cimetières coloniaux plein de gens qui sont morts pour une guerre qui vue d un point neutre n était pas la leur , et qui se sont fait cocufier après la guerre ( je pense notamment aux algériens ) , là motus et bouche cousue

a fortiori quand on sait que les victimes juives qui ont rempli les camps n étaient pas des sépharades hein

Le révisionnisme de la 2 eme GM lave plus blanc que blanc , maintenant les véritables responsables de cette guerre européenne sont épargnés les " détails de l histoire " ( sans mauvais esprit ) opportunistes et visiblement omniscients ( ces sous fifres d Inde ou des Balkans qui se battaient contre leurs propres " nazis " dans leur esprit , savaient tout et les européens ne savaient rien ) en deviennent les chefs d orchestres

Hilarant quand même

A quand la fondation pour la réhabilitation de la mémoire de ces pauvres nazis ?
 
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Drianke

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NOUS SOMMES-NOUS TOUS TROMPES SUR LA SIGNIFICATION D’ANTIBALAKA ?

Publié par CENTRAFRIQUE LIBRE le 17 jan 2014

Depuis l’apparition en Centrafrique il y a quelques mois, de plusieurs groupes villageois d’auto-défense, formés à l’origine, pour résister aux agressions, exactions et autres dérives des éléments de la coalition SELEKA, arrivée au pouvoir en mars dernier, nous n’avons jamais pu assimiler l’étymologie réelle du nom d’Antibalaka donné à ces milices.

Comme toute personne maîtrisant un tant soit peu le « sango », la langue nationale de la R.C.A, on a vite fait d’accepter et d’intégrer dans mon vocabulaire courant, le sens qui était donné à « antibalaka», composé du préfixe français « anti » et du nom sango « balaka », que l’on traduit en français par machette. Autrement dit, la résistance Antibalaka serait donc une opposition « anti-machettes ».

Mais pour l’observateur de la société centrafricaine que nous sommes, autodidacte embryonnaire des sciences d’analyse socio-politique, une petite recherche s’était imposée à nous. Pouvoir comprendre et expliquer sans aucune ambigüité, ce fameux nom « d’antibalaka », était devenu un véritable sujet de préoccupation.

Au fait, aucune tentative de traduction faite de ce nom par les journalistes aussi bien centrafricains qu’étrangers, n’a pu me donner totale satisfaction. Moins encore, la rhétorique acabrancadabresque de ceux qui ont récupéré le soulèvement populaire des combattants Antibalaka, pour lui donner des ailes, aile politique et aile militaire. Quant à ceux qui se sont donné la mission de publier des articles afin de rétablir la vérité historique de l’insurrection « antibalaka », s’ils m’ont à peu près convaincu sur les origines et l’évolution des groupes, la connotation donnée à « antibalaka » est restée très discutable à mon avis, pour plusieurs raisons:

En sango courant, machette se dit aussi « ndjè –ndjè ». Ceci étant, l’emploi de « Antibalaka » plutôt que celui de « Anti-ndjè-ndjè » doit pouvoir s’expliquer.

Antibalaka, traduit comme « anti-machettes », sonne faux, et donc nul et vide de sens. Car comment comprendre et accepter que des porteurs de machettes, se soient donnés à eux-mêmes le nom « d’anti-machettes » ? Cela manque de logique.

« milices chrétiennes d’autodéfense » ? C’est ici même que se trouve le summum de l’absurdité. Hormis, les machettes, les « antibalaka » se caractérisent par le port d’amulettes et autres gris-gris qui ne sont nullement des signes distinctifs du chrétien. Par ailleurs, aucun centrafricain chrétien, s’il venait à porter des gris-gris, n’oserait s’en vanter. Bref.

En effet, le mot « antibalaka », a été prononcé pour la première fois dans un groupe d’auto-défense effectivement, au cours d’une conversation animée, par un des jeunes résistant porteurs d’un lot de gris et amulettes. Un autre, qui a vu ces colliers pas ordinaires du tout, lui a posé en sango la question qui suit :

« gnè-là mo you gbani-gbani na tèrè ti mo so » ? qui peut se traduire en français, « quelles sont toutes ces choses si nombreuse que tu potes sur toi » ?

« mo yinga pè ? so kwè so a kè anti balles ti a kala ti a séléka », ce qui veut dire : « Ne le sais-tu pas ? tout ça, ce sont des anti-balles contre les tirs de kalachnikov des séléka. »

En effet, en Centrafrique, les jeunes ont pour habitude d’appeler « kala » les mitraillettes russe kalachnikov. Donc, « anti-balles ti a kala » prononcé à l’origine, pour expliquer le pouvoir des gris- gris portés, va se répandre et s’imposer à tous pour nommer ces mêmes gris-gris, dont se parent les résistants, car censés protéger contre les tirs de balles.

« Anti – balles ti a kala » donnera « anti-bal à kala » qui, prononcé de bouche à oreilles par les uns et les autres, finira par devenir « anti- balaka » qui s’est répandu très vite parce que facile à retenir à cause du vocabulaire connu en sango de « balaka ».

Voilà donc, d’où vient ce nom « antibalaka » ou « anti-bal- à -kala », qui, de simple mot de passe, a fini par devenir le nom que se sont donnés les groupe d’auto-défense : ANTI-BALLES- A- KA

Cela ne vous paraît-il pas plus logique ? Et si je vous ai convaincu, dites, je m’en vais donc de suite faire breveter ma découverte et commencer à réclamer des royalties. Qui dit mieux ?

Guy José KOSSA
 

Drianke

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Centrafrique: une femme élue présidente pour ramener la paix

Le parlement centrafricain a élu lundi à la présidence une femme - première dans l’histoire troublée de la Centrafrique -, Catherine Samba Panza, qui a lancé un appel «vibrant» à déposer les armes et reçu un soutien international appuyé, militaire et financier.

Maire de la capitale Bangui depuis l’arrivée au pouvoir de la rébellion en 2013, 59 ans, décrite comme une battante et ayant une fine connaissance des arcanes politiques centrafricaines, elle a été élue au second tour de scrutin par le Conseil national de transition (CNT, parlement provisoire). Elle succède à Michel Djotodia, contraint à la démission le 10 janvier pour son incapacité à mettre fin aux tueries interreligieuses, après avoir renversé en mars dernier le régime de François Bozizé.

https://www.google.fr/search?q=Cent...j7&sourceid=chrome&espv=210&es_sm=93&ie=UTF-8
 
L'Occident, toujours fautif. Quand il intervient, c'est un sale colonisateur. Quand il n'intervient pas, c'est un lâche hypocrite qui crache sur les valeurs d'humanisme. Un jour, faudra aussi que certains comprennent que l'Occident est loin d'être un bloc monolithique.
Salam Aleykoum

L'on ne peut pour autant se refuser à apporter les critiques légitimes que l'on peut porter sur l'occident sur ce sujet (et bien d'autres). La situation actuelle en Centrafrique provient directement de la politique Française dans cette région. N'oublions pas que Bozizé qui a subi le coup d'état de la part de la Séléka a été placé sur le trône avec la bénédiction et le concours de la France (sans parler des dictateurs précédents). La France a très largement influé sur l'histoire de ce pays par sa politique "Françafricaine". On ne la blâme pas d'intervenir pour protéger une population mais on ne peut se résoudre à nier la réelle provenance de ces troubles (le pompier pyromane en l'occurrence).

Ce conflit est une aubaine pour la France pour renforcer ses troupes dans la région et peser encore plus sur la politique de ce pays (et sur l'exploitation de son sous-sol comme ce fut le cas récemment au Mali, en Libye, en Cote d'Ivoire, au Niger). D'ailleurs la France n'a pas attendu ce conflit pour renforcer ses troupes dans le pays. Sans parler du fait qu'elle est déjà intervenue, plusieurs fois, dans le passé pour appuyer tel ou tel futur dictateur (ou pour en destituer comme ce fut le cas avec Bokassa).

L'occident n'est pas une solution en Afrique. Il est un problème. Il est heureux qu'il intervienne pour préserver des vies mais n'oublions pas ses responsabilités dans les conflits qui se produisent (et pour lesquels il intervient par la suite). C'est l'Allemagne, la Belgique et la France qui ont créé les éléments favorables au génocide Rwandais. C'est la France, qui par sa politique, a amené cette situation en Centrafrique. C'est la France, par sa politique en Libye, qui a amené la situation qu'a connue le Mali.

Il est donc primordial de critiquer les méfaits de cet occident sur ce continent (de l'histoire de longue date aux événements récents, l'occident a toujours été un mal pour l'Afrique). Il est donc également totalement normal qu'il intervienne pour calmer l'incendie qu'il s'est évertué à allumer.

Je pense qu'il faut porter un regard plus global sur les événements qui se produisent en Afrique (entre autres) et ne pas se contenter d'analyser les seuls degrés de responsabilité de ceux qui tiennent les machettes ou qui s'imposent au pouvoir (c'est néanmoins nécessaires de ne pas l'occulter bien entendu) mais plutôt des raisons profondes (et donc plus difficiles à appréhender et à reconnaitre) qui ont amené ces situations.

Pour combattre un mal, autant s'attaquer directement aux causes et non pas qu'aux effets.
 

Drianke

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Spécial investigation | Centrafrique : au coeur du chaos

Une plongée au cœur du chaos centrafricain pour comprendre les rouages de l’intervention militaire française, lancée le 5 décembre 2013 par le Président de la République François Hollande. Après l’opération au Mali, des troupes françaises sont déployées à Bangui, la capitale centrafricaine, pour tenter de maintenir l’ordre. Mais cette nouvelle intervention s’avère plus complexe que prévu dans un pays soumis à l’insécurité permanente. Sur fond d’escalade de la violence, les forces françaises se retrouvent dans une situation à haut-risque.

http://www.reportagestv.com/2014/01/16/special-investigation-centrafrique-au-coeur-du-chaos/
 

Drianke

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La France, pour bien plus de six mois à Bangui

http://www.lanouvellerepublique.fr/...e-pour-bien-plus-de-six-mois-a-Bangui-1786624la Nouvelle République - ‎Il y a 3 heures ‎

Dans l'intervalle, le ministre de la Défense a jugé hier « vraisemblable » la prolongation du mandat des forces françaises en Centrafrique par l'Onu au-delà de la période initiale de six mois, et rappelé la nécessité à terme de la constitution d'une « mission ...
 

mam80

la rose et le réséda
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Il paraît que les musulmans et chrétiens se tapent dessus en Centrafrique. Normalement les religions parlent de paix. Où va ce monde, pire en pire o_O

CENTRAFRIQUE. Amnesty international dénonce un "nettoyage ethnique"
12-02-2014

L'ONG appelle la communauté internationale à "faire barrage" au contrôle des milices anti-balaka et
à déployer des troupes là où les musulmans sont menacés


L'ONG Amnesty international a interpellé mercredi 12 février dans un communiqué l'opinion internationale
sur le "nettoyage ethnique" de civils musulmans qui se déroule selon elle dans l'ouest de la Centrafrique,
et que les forces internationales ne "parviennent pas à empêcher".

"Les soldats de la force internationale de maintien de la paix ne parviennent pas à empêcher le nettoyage
ethnique des civils musulmans dans l'ouest de la République centrafricaine", écrit l'ONG,
appelant la communauté internationale à "faire barrage au contrôle des milices anti-balaka et
déployer des troupes en nombre suffisant dans les villes où les musulmans sont menacés".

La situation en Centrafrique s'est détériorée après le renversement du président François Bozizé en
mars 2013 par Michel Djotodia et la rébellion Séléka, qui avaient pris les armes fin 2012.

Depuis le départ forcé de Michel Djotodia en janvier, dont le mouvement, à majorité musulmane, a été
accusé de nombreuses exactions a l'égard des populations chrétiennes, le pays a sombré dans une
spirale infernale de violences interconfessionnelles, avec l'apparition des "anti-balaka", des milices
d'autodéfense paysannes à dominante chrétienne, décidées à se venger de la Séléka comme des civils
musulmans.

Flambée de violence

Le 29 janvier à Boda, dans le nord-ouest, le départ des Séléka, consécutif à la démission de leur chef,
a entraîné une flambée de violence sans précédent, faisant au moins 84 morts chrétiens comme musulmans,
selon la Croix-Rouge locale.

Et une attaque d'anti-balaka à Bossemptélé (ouest) a fait "plus de 100 victimes parmi la population musulmane"
le 18 janvier, ajoute Amnesty.

Environ un quart des 4,6 millions d'habitants de la Centrafrique a dû se déplacer dans le pays même
par crainte des violences entre chrétiens et musulmans.
Depuis décembre 2012, il y a en tout 246.000 personnes réfugiées dans les pays voisins.

Sur les seuls dix derniers jours, près de 9.000 personnes de différentes nationalités, pour la plupart des
musulmans, ont fui vers le Cameroun voisin, avait annoncé vendredi le Haut-Commissariat aux réfugiés
des Nations unies.
La communauté internationale "trop timorée"

Le 16 janvier, l'ONU avait appelé à agir pour éviter un génocide.

Pour Amnesty international, "les milices anti-balaka mènent des attaques violentes dans le but de procéder
au nettoyage ethnique des musulmans en République centrafricaine".
L'ONG critique notamment "la réponse trop timorée de la communauté internationale", en notant que
"les troupes internationales de maintien de la paix se montrent réticentes à faire face aux milices
anti-balaka".

Une force de l'Union Africaine (Misca) de 5.400 hommes est stationnée dans le pays, soutenue depuis
début décembre par un contingent français de 1.600 soldats.

Le ministre français de la Défense, Jean-Yves Le Drian, a durci le ton mardi à Brazzaville contre les milices
centrafricaines, affirmant que les forces internationales étaient prêtes à mettre fin aux exactions,
"si besoin par la force".

Cette mise en garde intervient après plusieurs déclarations de responsables militaires français et de la
Misca allant dans le même sens.


nouvel observateur


mam
 

mam80

la rose et le réséda
Modérateur

Drianke

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Le dernier musulman de mbaiki est mort égorgé

Saleh Dido est entêté. Il refuse de partir. Il ne veut quitter ni sa ville de Mbaïki ni la Centrafrique. Le commerçant, vendeur de boulons devenu transporteur et maire adjoint, est le dernier des musulmans de Mbaïki : « Je suis né ici. J'ai fait des enfants ici. Je suis à la mairie depuis cinq ans, j'ai prêté serment, je suis patriote. Pourquoi devrais-je partir ? Je veux vivre dans mon pays… »

C'est à Mbaïki que la présidente de Centrafrique, Catherine Samba-Panza, a effectué, mercredi 12 février, sa première visite hors de Bangui. Elle accompagnait, sous la protection des soldats français de l'opération « Sangaris », le ministre français de la défense, Jean-Yves Le Drian.

La visite des deux personnalités a débuté par un malentendu, voire par un mensonge. Les officiers de la force Sangaris, qui avaient déployé une unité à Mbaïki durant quatre jours la semaine dernière, alors que les musulmans de la région étaient encore présents, regroupés et assiégés dans le centre-ville, cernés par les miliciens chrétiens anti-balaka, ont évoqué « une ville qui a continué à vivre et où le pire a été évité ». La présidente a loué « cet exemple positif d'une ville où les communautés continuent à vivre ensemble ».

EFFORTS DE MÉDIATION DES AUTORITÉS RELIGIEUSES

Ce n'est pas le cas. En une semaine, presque tous les musulmans de Mbaïki sont partis : 90 % ont pris la route du Tchad et quelques-uns, d'origine malienne, attendent d'être évacués vers Bangui, où ils prendront un avion pour Bamako. Les villages où ils vivaient ont été brûlés, leurs maisons détruites. Les anti-balaka occupent la ville. A Mbaïki aussi, la purification ethnique que subit la Centrafrique a gagné la bataille.
« Nous avons toujours bien vécu ensemble à Mbaïki, chrétiens et musulmans », témoigne le maire, Raymond Mongbandi. Il loue les efforts de médiation des autorités religieuses et de l'opération Sangaris, qui ont sans aucun doute évité un massacre. Comme le dit le préfet, Alexandre Kouroupé-Awo, « l'entrée des anti-balaka dans la ville a été négociée, et le départ des musulmans organisé ».

Mbaïki est l'un des rares endroits où le conflit ne s'est pas transformé en tuerie. Pourtant, le résultat est le même : tous les musulmans sont partis, sauf Saleh Dido. « Ça me fait mal au cœur, dit le maire. Ce n'est pas bon. »

« CHASSER CES BANDITS »

Après ce malentendu, Mme Samba-Panza et M. Le Drian ont eu les mots que les Centrafricains voulait entendre. La présidente a galvanisé la foule en dénonçant autant la soldatesque de la Séléka, qui a perdu le pouvoir en janvier mais occupe encore plus de la moitié des villes du pays, que les milices anti-balaka, « qui sont des bandits, qui continuent leurs turpitudes, et qui seront traqués ». Deux jours auparavant, le commandant de Sangaris, le général Francisco Soriano, avait tenu un discours très ferme contre les anti-balaka, affirmant que la force française allait « chasser ces bandits, ces hors-la-loi », devenus, après le retrait de la Séléka de la capitale, « les principaux ennemis de la paix en Centrafrique ».

Initialement déployés pour désarmer la Séléka, après une année d'exactions, les soldats de l'opération Sangaris ont été accusés de trop souvent fermer les yeux sur les crimes des anti-balaka. Les officiers rétorquent que leurs hommes ne peuvent pas être sur tous les fronts et qu'il n'est pas aisé de distinguer ces civils armés de machettes. Le résultat est que Sangaris, qui, à l'évidence, a permis d'éviter un massacre encore pire, n'a pu empêcher un nettoyage ethnique d'une rapidité fulgurante.

A Mbaïki, Saleh Dido, l'entêté, s'est dit « rassuré ». « Ce sont les paroles que je voulais entendre, confiait-il après la cérémonie. J'ai moins peur… » Le maire adjoint avec sa femme et ses enfants n'en restent pas moins la dernière famille musulmane dans une ville occupée par des centaines de miliciens ivres de haine, et d'où Sangaris s'est retirée deux heures après la visite officielle.

« Nous allons tenter de protéger M. Dido. Il est notre frère, déclare le maire. Mais nous n'avons ni gendarmes ni policiers, et ces voyous anti-balaka sont partout dans la ville. » Saleh Dido, de son côté, malgré son incurable optimisme, avoue : « Les miliciens sont déjà venus trois fois me menacer. Rien ne les empêche de me tuer. »


http://www.lemonde.fr/afrique/article/2014/02/13/centrafriqu...
 

Drianke

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C'est un véritable nettoyage éthnique dont été victimes les Musulmans de la Centrafrique où les terroristes chrétiens ont fait librement la traque et la chasse aux Musulmans.

Pays le plus pauvre du monde, la Centrafrique est devenue un véritable enfer pour les Musulmans qui devaient abandonner leurs maisons et leur terres pour éviter d'être mutilés et décapités à coup de machette et brûlés par les terroristes chrétiens.

 
C'est un véritable nettoyage éthnique dont été victimes les Musulmans de la Centrafrique où les terroristes chrétiens ont fait librement la traque et la chasse aux Musulmans.

Pays le plus pauvre du monde, la Centrafrique est devenue un véritable enfer pour les Musulmans qui devaient abandonner leurs maisons et leur terres pour éviter d'être mutilés et décapités à coup de machette et brûlés par les terroristes chrétiens.

c'est des chrétiens cette fois ci pas des bouddhistes :rolleyes:
 
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