tout le monde absolument tout le monde savaient qu'il se présenterait pour défendre le programme de la gauche. (même les grecs)
DSK c'était l'homme providentiel d'une gauche dont les guerres intestines ont signé l'arrêt de mort.
DSK est le candidat de la gauche caviard. Cette gauche libérale. Une gauche qui a commencé, sous Jospin, un ancien trotskyste, a libéralisé, sous la férule de l'UE, des pans entiers de l'industrie française et à commencer par Aérospatiale (désormais dans EADS), Air France, Renault, etc ... Des fleurons de l'ind française. Sans compter la mise en place, et oui, du bouclier fiscal aussi sous DSK. Qu'ensuite, avant l'affaire Diallo, DSK dans un clip promotionnel diffusé sur Canal +, fasse dans la fibre sociale, ça passe moyen. Surtout quand on est à la tête du FMI, anti chambre du libéralisme américain et qui étouffe toute emprise sociale par des plans drastriques dont les Espagnols, les Portugais et les Grecs souffrent au quotidien. Les minimas sociaux sont supprimés, les taxes relevées, les salaires revus à la baisse. Bon, faut admettre que les Grecs en matière d'impôts, ils sont aussi (pas) efficaces que les Marocains çàd très portés sur la fraude voire le non recouvrement des taxes. Et au fond, comme le disait l'Allemagne au début des années 80 quand les P*GS ont intégré la CEE, les pays de la rive sud de l'Europe constituent de facto un handicap pour la croissance des deux locomotives que sont la France et l'Allemagne. Une France qui désormais frise les 90% de dettes mais une Allemagne qui tire sa croissance essentiellement de l'UE donc elle hésite à cracher dans la soupe Liebig.
++