Un adolescent de 17 ans a été violemment agressé mercredi soir alors quil se trouvait dans un train reliant Toulouse à Lyon. Il devait rejoindre sa famille là-bas. Selon les informations de Paris-Match, le jeune homme était présent lors de la tuerie dans l'école Ozar Hatorah perpétrée par Mohamed Merah en mars dernier, et aurait à cette occasion frôlé la mort de peu.
Cet élève d'Ozar Hatorah a été pris à partie dans un compartiment du train alors que ses agresseurs avaient remarqué un signe religieux sur une chaine pendue à son cou. Ttout d'abord victime d'insultes, le lycéen a ensuite été roué de coups près des toilettes. "Seule l'intervention d'un passager et des contrôleurs de la SNCF a pu mettre un terme aux violences", explique le ministère de l'Intérieur. "Le jeune homme a tenté d'apaiser la situation en s'exprimant en arabe, une langue qu'il parle. Mais loin d'apaiser ses agresseurs, ça les a excités davantage", a expliqué son avocat, Me Alain Jakubowicz, et par ailleurs président de la Licra.
Les agresseurs voulaient entrer dans l'armée
Le jeune homme a déposé plainte dans un commissariat lyonnais et le ministère de lIntérieur a précisé que lidentité « des deux agresseurs » étaient « connues grâce à laction en gare de la police ferroviaire ». Les deux hommes ont été interpellés peu après 11 heures ce jeudi dans un bureau de recrutement de l'armée à Lyon et placés en garde à vue. Selon une source policière, ils sont âgés de 18 ans et d'origine maghrébine. "Ces deux jeunes venaient passer des tests pour intégrer l'armée. Ils ont été interpellés dans le centre de recrutement" du quartier général Frère, dans le 7ème arrondissement, a précisé un porte-parole de la zone de défense sud-est.
Dautre part, le ministère a appuyé sur sa volonté de « combattre toutes les résurgences de ce mal profond quest lantisémitisme, une offense aux valeurs et à l'histoire de notre République ». Il promet également "des sanctions sévères".
Ozar Hatorah, cible de Merah, entre autres
La victime de cette agression souffre dune interruption temporaire de travail de huit jours. Ladolescent était scolarisé au lycée dOzar Hatorah, cadre des tueries perpétrées par Mohamed Merah en mars dernier. Celui-ci avait abattu de sang-froid un professeur et trois enfants quelques jours avant dêtre stoppé dans sa folie meurtrière. Selon Paris-Match, l'élève se trouvait près de la petite Myriam, abattue par Merah et aurait tenté de porter secours au petit Gabriel Sandler en lui faisant du bouche-à-bouche, en vain.
Cet élève d'Ozar Hatorah a été pris à partie dans un compartiment du train alors que ses agresseurs avaient remarqué un signe religieux sur une chaine pendue à son cou. Ttout d'abord victime d'insultes, le lycéen a ensuite été roué de coups près des toilettes. "Seule l'intervention d'un passager et des contrôleurs de la SNCF a pu mettre un terme aux violences", explique le ministère de l'Intérieur. "Le jeune homme a tenté d'apaiser la situation en s'exprimant en arabe, une langue qu'il parle. Mais loin d'apaiser ses agresseurs, ça les a excités davantage", a expliqué son avocat, Me Alain Jakubowicz, et par ailleurs président de la Licra.
Les agresseurs voulaient entrer dans l'armée
Le jeune homme a déposé plainte dans un commissariat lyonnais et le ministère de lIntérieur a précisé que lidentité « des deux agresseurs » étaient « connues grâce à laction en gare de la police ferroviaire ». Les deux hommes ont été interpellés peu après 11 heures ce jeudi dans un bureau de recrutement de l'armée à Lyon et placés en garde à vue. Selon une source policière, ils sont âgés de 18 ans et d'origine maghrébine. "Ces deux jeunes venaient passer des tests pour intégrer l'armée. Ils ont été interpellés dans le centre de recrutement" du quartier général Frère, dans le 7ème arrondissement, a précisé un porte-parole de la zone de défense sud-est.
Dautre part, le ministère a appuyé sur sa volonté de « combattre toutes les résurgences de ce mal profond quest lantisémitisme, une offense aux valeurs et à l'histoire de notre République ». Il promet également "des sanctions sévères".
Ozar Hatorah, cible de Merah, entre autres
La victime de cette agression souffre dune interruption temporaire de travail de huit jours. Ladolescent était scolarisé au lycée dOzar Hatorah, cadre des tueries perpétrées par Mohamed Merah en mars dernier. Celui-ci avait abattu de sang-froid un professeur et trois enfants quelques jours avant dêtre stoppé dans sa folie meurtrière. Selon Paris-Match, l'élève se trouvait près de la petite Myriam, abattue par Merah et aurait tenté de porter secours au petit Gabriel Sandler en lui faisant du bouche-à-bouche, en vain.