La location de terres, une astuce pour contourner (aussi) l'obstacle du foncier en agriculture

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la rose et le réséda
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La location de terres, une astuce pour contourner (aussi) l'obstacle du foncier en agriculture

La fondation Terres de lien ou la région Ile-de-France, à travers l'Agence des espaces naturels (AEV), œuvrent pour installer les agriculteurs en recherche de surfaces agricoles pour s'installer. Une solution pour contourner le prix du foncier qui demeure un frein important au développement de nouvelles exploitations.

Le foncier est, dans un cas sur deux, le frein à l'installation des agriculteurs. Pour lever cet obstacle typique en agriculture, la fondation Terres de lien a été créée il y a quatre ans pour recevoir des dons de fermes en donation ou en legs, qu'elle loue ensuite à des paysans en recherche de surfaces agricoles. Elle achète également des terres grâce aux dons des citoyens, aux mécénats d'entreprises ou aux partenariats avec les collectivités. Ainsi quand Sébastien, un ancien DJ en reconversion professionnelle, a voulu s'installer en 2013 dans la Moselle comme maraîcher, il s'est tourné vers Terres de lien.

«Nous avons repéré une exploitation de 3 hectares avec des bâtiments qui correspondait au projet de Sébastien en juillet 2013, indique Anne-Lise Henry, directrice de Terres de Lien Lorraine. Nous avons trouvé le financement nécessaire pour l'acquérir, soit 150.000 euros, en quelque mois grâce une levée de fonds auprès des donateurs. Nous avons pu signer le bail en décembre de la même année».

Sébastien a ainsi pu réaliser son projet. Il loue les terres à Terres de lien, via un bail environnemental de 9 ans et produit aujourd'hui 40 variétés de fruits et légumes bio qu'il vend pour des Amap (Association pour le maintien d'une agriculture paysanne) ou auprès des chefs de restaurants gastronomiques de Nancy. «Il cultive aussi du Safran bio et dégage même un revenu de 1000 euros par mois», assure Anne-Lise Henry. «Les exemples de ce type ne manquent pas. Terres de lien est propriétaire de 3500 hectares que nous louons à travers toute la France à 200 agriculteurs et 150 exploitations», résume Franck Bernard, président de la Fondation Terres de lien.

Candidate pour l'acquisition de terres
Il existe aussi des régions, comme l'Île de France, où la pression foncière agricole est très forte qui prenne les devants. Pour permettre à des agriculteurs de s'installer et éviter que les terres ne soient bétonnées, une agence spécialisée au nom prédestiné, Agence des espaces naturels (AEV), y a été créée

la suite sur
http://www.lefigaro.fr/conjoncture/...ussi-l-obstacle-du-foncier-en-agriculture.php

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pour les agriculteurs connectés :

Lancement du satellite Sentinelle 2B de la constellation Copernicus

Le deuxième satellite de la mission Sentinelle 2 destinée au programme Copernicus de l'Union européenne a quitté le port spatial de l'Europe à Kourou en Guyane française avec succès le 7 mars à 2h49, heure de Paris.
Ce satellite permettra d'améliorer les services fournis
aux agriculteurs,
aux pêcheurs
et aux autres utilisateurs de cartes terrestres et marines.


06/03/2017
Le programme Copernicus
Mené par la Commission européenne en partenariat avec l’ESA, le programme Copernicus fournit en temps voulu des informations précises et facilement accessibles, en vue d’améliorer la gestion de l’environnement, de comprendre et d’atténuer les effets du changement climatique, et d’assurer la surveillance des terres, la gestion des situations d’urgence et la sécurité.

La mission d’imagerie optique Sentinelle 2 repose sur une constellation de deux satellites identiques : Sentinelle 2A (lancé en juin 2015) et Sentinelle 2B. Bien que lancés séparément, les deux satellites occuperont la même orbite, à 180° l’un de l’autre. Tous les cinq jours, ils couvriront ensemble la totalité des terres émergées et des grandes îles, ainsi que des eaux intérieures et côtières, entre les latitudes 56°S et 84°N, optimisant ainsi la couverture et la fourniture de données au niveau mondial.

Pour ce qui est des applications, la mission fournit notamment des informations utiles pour les pratiques agricoles, qui aident à gérer la sécurité alimentaire. Elle permet aussi de faire le relevé de l’état de la couverture terrestre et de son évolution, et de surveiller les forêts du monde entier. Elle renseigne également sur la pollution des lacs et des eaux côtières. Les images des inondations, des éruptions volcaniques et des glissements de terrain servent à cartographier les zones de catastrophes et viennent à l’appui des activités d’aide humanitaire.

Grâce à un accès total, ouvert et gratuit aux données assuré par l'Union européenne, cela offre de nouvelles perspectives aux entreprises, qui créent des emplois hautement qualifiés en Europe.

Comme elle l'a annoncé dans sa stratégie spatiale pour l'Europe, la Commission continuera de s'efforcer de faciliter l'accès aux données spatiales par la mise en place de nouvelles plateformes gérées par l'industrie. Elle lancera une ambitieuse campagne de sensibilisation concernant Copernicus et favorisera l'utilisation des données spatiales, notamment en aidant les entreprises en phase de démarrage et en soutenant la création de grappes et de pôles industriels européens du secteur spatial dans les régions européennes.

L'Agence spatiale européenne : porte d'accès de l'Europe à l'espace
L'ESA est une organisation intergouvernementale créée en 1975, dont la mission consiste à œuvrer au développement des capacités spatiales de l'Europe en veillant à ce que les investissements dans le secteur spatial bénéficient aux citoyens européens et du monde entier.

Grâce aux lanceurs, aux satellites et aux moyens sol développés par l'ESA, l'Europe joue un rôle de premier plan sur la scène spatiale mondiale.

Aujourd'hui, l'ESA développe et place en orbite des satellites d'observation de la Terre, de navigation, de télécommunication et d'astronomie, expédie des sondes jusqu'aux confins du Système solaire et participe à l'exploration humaine de l'espace. L'ESA mène également un vaste programme d'applications couvrant le développement de services dans le domaine de l'observation de la Terre, de la navigation et des télécommunications.

http://ec.europa.eu/france/news/20170306_sentinelle2b_fr

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la rose et le réséda
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Un producteur de fraises bio picard part en guerre contre l'Espagne

C'est lors d'un déplacement dans les fraiseraies andalouses que Jean-Claude Terlet a constaté l'utilisation d'un insecticide radical interdit par Bruxelles.

David contre Goliath.

Jean-Claude Terlet, maraîcher bio picard installé à Celles-sur-Aisne, près de Soissons, depuis 1981, a porté plainte pour concurrence déloyale contre l'Espagne.

Selon lui, le pays qui produit près de huit fois plus de fraises (350.000 tonnes par an) que la France laisse ses exploitants - dont les plantations se trouvent principalement à Huelva, près de l'embouchure du Guadalquivir - utiliser des traitements interdits par Bruxelles depuis des années à cause de leur forte toxicité.

Et notamment l'endosulfan, un insecticide radical qui appartient à la famille chimique des organochlorés connus pour leurs effets néfastes sur le système nerveux central.

«Si l'on ne fait rien, il n'y aura bientôt plus de producteurs de fraises en France»

Jean-Claude Terlet, producteur de fraises bio picard


C'est lors d'un déplacement dans les fraiseraies andalouses que Jean-Claude Terlet a constaté l'utilisation de ce produit très bon marché (3 euros le litre seulement), en raison de la présence de bidons «made in China» sur les parcelles.

Le producteur français vise aussi dans sa plainte deux autres substances chimiques interdites pour leur caractère cancérigène: la chloropicrine ou le bromure de méthyle, de puissants désinfectants.

L'utilisation de ces molécules interdites permet une productivité et des rendements très compétitifs.

À près de 2 euros le kilo à Rungis, la camarosa, la fraise espagnole bas de gamme, est ainsi quatre fois moins chère que la fraise bio picarde qui atteint, elle, les 8 euros le kilo.

«Si l'on ne fait rien, il n'y aura bientôt plus de producteurs de fraises en France», prévient Jean-Claude Terlet, bien seul dans son combat, les organisations de producteurs de fraises ne le suivant pas.

:fou:

lefigaro

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mam80

la rose et le réséda
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Consultation européenne sur la future réforme de la PAC

Une consultation publique a été mise en place par la Commission européenne sur la
future réforme de la PAC (Politique Agricole Commune)

. Cette consultation prendra fin le 2 mai prochain.

Il est encore temps d'y participer pour mettre l'accent sur les lourdes carences de la
PAC actuelle en matière d'environnement, de bien-être animal et de respect de la santé
des citoyens. Voici le lien :
https://ec.europa.eu/eusurvey/runner/FutureCAP?surveylanguage=FR


Pour vous aider à répondre à ce questionnaire de plusieurs pages, ci-dessous des éléments qui peuvent vous être utiles.

Les bios plaident pour des aides directes à l’agroécologie
http://www.lafranceagricole.fr/actu...es-directes-alagroecologie-1,1,284407433.html

POUR UNE PAAC POST 2020 AU SERVICE DES PAYSANS, DES CITOYENS ET DES TERRITOIRES http://www.confederationpaysanne.fr/sites/1/mots_cles/documents/PAAC_post_2020.pdf

Voici les réponses préparées par le WWF qui sont envoyées à la Commission européenne
« Quels sont les problèmes/obstacles empêchant la politique actuelle de tenir ses promesses ? Quelles en sont les causes ? »


Si la PAC ne promeut pas l’agriculture durable, c’est parce qu’elle est avant tout conçue pour bénéficier à un nombre restreint de grandes exploitations intensives. Elle ne soutient pas non plus une réelle mise en œuvre de la législation environnementale européenne et des législations liées aux enjeux agricole et alimentaire tels que le bien-être animal et la santé.


« Dans la PAC actuelle, quels éléments vous apparaissent les plus contraignants et les plus complexes, et pourquoi ? »

Dans sa forme actuelle, cette politique (et en particulier les subventions du Pilier I), constitue un fardeau tant pour la société que pour la nature. Malgré son budget considérable, elle n’apporte pas les bénéfices sociaux et environnementaux attendus, ni en termes d’emplois, ni pour la ruralité, ni pour la santé publique, ni pour l’alimentation, le climat ou encore la biodiversité.


« Jugez-vous nécessaire d’ajouter des objectifs à la PAC pour la moderniser ? Si oui, lesquels ? »

Modernisée, la PAC doit faciliter la transition vers un système alimentaire et agricole durable, sauvegarder l’environnement et apporter de réels bénéfices à l’ensemble de la société, agriculteurs compris.

Elle doit renoncer aux subventions néfastes et contribuer à l’atteinte des Objectifs de développement durable de l’ONU, à commencer par la lutte contre le changement climatique.


« Avez-vous des pistes concrètes pour simplifier la PAC et alléger la charge administrative des agriculteurs et des bénéficiaires (ou des administrations publiques) ?

Veuillez justifier votre réponse en détaillant vos arguments. »

Les subventions prévues par le Pilier I de la PAC doivent être remplacées par des incitations conditionnées au respect d’exigences sociales et environnementales ciblées (et contrôlés).


« Avez-vous d’autres propositions pour moderniser la PAC ? »

J’adhère à la vision de Living Land (www.living-land.org). La nouvelle politique agricole de l’UE doit être juste, écologiquement durable, saine et mondialement responsable. L’élaboration de cette politique doit être ouvert et transparent, il doit aussi associer l’ensemble des autorités et des secteurs concernés (en particulier l’environnement, mais aussi climat, développement, santé, etc.).
http://www.wwf.fr/nos_modes_d_actio...8ZC4HFvGuYMCqRNCyYcaXPCMzjKgzo3utAaArd_8P8HAQ


Association cyberacteurs, fédératrice d'énergies au service de la protection de l'environnement, des droits de l'être humain et de la Paix


mam
 

mam80

la rose et le réséda
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Bruxelles menacerait l'interdiction française des néonicotinoïdes, selon Pollinis

Selon l'ONG Pollinis, la Commission européenne aurait critiqué le 3 mai dernier l'interdiction, prévue par la France, de sept substances actives de la famille des néonicotinoïdes à partir du 1er septembre 2018 :

acétamipride, clothianidine, dinotéfurane, imidaclopride, nitenpyrame, thiaclopride, thiamétoxame.


Cette liste a été fixée dans un projet de décret, pris en application de la loi sur la biodiversité d'août 2016.


Le clothianidine, l'imidaclopride et le thiamétoxame font déjà l'objet, depuis 2013, d'une restriction temporaire d'usage en Europe.
Fin mars dernier, la Commission européenne a proposé aux Etats membres une interdiction de l'usage des trois pesticides dans les cultures et celui des semences traitées aux serres fermées.

"Pourtant, sous la pression de l'industrie agrochimique, la Commission européenne critique le décret d'application, demandant en substance aux autorités françaises de renoncer à l'interdiction", dénonce Pollinis.

Alors que la France a notifié son projet de décret le 2 février dernier à la Commission, cette dernière évoquerait une violation des règlements européens, d'après l'ONG qui s'est procurée un document confidentiel.

La Commission devait soumettre en mai sa proposition d'interdiction des trois substances au vote des Etats membres, pour une entrée en application dans les mois à venir.

Pollinis a lancé ce lundi 29 mai une pétition pour "obliger le gouvernement français à maintenir l'interdiction des pesticides tueurs d'abeilles en 2018".

"Nous demandons donc au Premier ministre et aux ministres de la Santé, de l'Environnement et de l'Agriculture, qui portent ce dossier, de résister aux pressions et de signer le décret d'application", a déclaré Nicolas Laarman, délégué général de Pollinis.

Durant sa campagne, le Président Emmanuel Macron s'est engagé à éliminer progressivement les pesticides et les perturbateurs endocriniens les plus nocifs avérés ou probables.

https://www.actu-environnement.com/...nace-bruxelles-pollinis-29090.php4?xtor=AL-33

rappel des faits :
La Commission européenne confirme l'interdiction de trois pesticides à compter du 1er décembre
Agroécologie | 24 mai 2013 | Florence Roussel
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Suite à l'absence de décision à la majorité entre les Etats membres de l'UE, la Commission européenne a confirmé le 24 mai sa décision de restreindre l'utilisation de trois pesticides de la famille des néonicotinoïdes : la clothianidine, l'imidaclopride et le thiaméthoxame.
Elle avait fait cette proposition aux Etats membres suite à trois avis de l'Efsa soulignant des risques sanitaires importants pour les abeilles. Par deux fois, les Etats n'ont pas réussi à se mettre d'accord. Lors du dernier vote le 29 avril, quinze pays se sont prononcés pour dont la France, huit pays contre et quatre se sont abstenus.
Ces restrictions pour le traitement des semences, l'application au sol (en granulés) et le traitement foliaire des végétaux qui attirent les abeilles - y compris les céréales, à l'exception des céréales d'hiver - entreront en vigueur le 1er décembre 2013. Les États membres doivent donc retirer ou modifier les autorisations existantes pour s'y conformer d'ici le 30 septembre 2013. Ils peuvent autoriser l'utilisation des stocks existants jusqu'au 30 novembre au plus tard.
"Dès que de nouvelles informations seront disponibles, et au plus tard dans les deux ans, la Commission réexaminera les restrictions adoptées pour tenir compte des évolutions intervenues dans le domaine scientifique et technique", précise la Commission.

mam
 

mam80

la rose et le réséda
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les dégâts de MONSANTO DEPUIS 2013 au Vénézuéla

tout le dossier ici https://venezuelainfos.wordpress.com/2013/12/20/comment-faire-une-loi-au-venezuela/

c'est d'une tristesse ces agriculteurs qui se suicident Et ces gens qui crient famine


à partager @UNIVERSAL et @Hibou57 auprès de vos amis, de vos contacts
c'est grave
,


et la GUINEE (Conakry) a eu une livraison de 400 000 tonnes d'engrais Monsanto

d'après ce que l'on voit sur le net, les agriculteurs sont contents

personne ne les a informé que dans 8 ans, toutes leurs terres seront stériles
même pour les semences Monsanto:npq:


mam
 

mam80

la rose et le réséda
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Interdire le glyphosate et protéger la population et l’environnement contre les pesticides toxiques

Nous demandons à la Commission européenne de proposer aux États membres une interdiction du glyphosate, de réformer la procédure d’approbation des pesticides et de fixer à l’échelle de l’UE des objectifs obligatoires de réduction de l’utilisation des pesticides.

Interdire les herbicides à base de glyphosate, dès lors que des liens ont été établis entre une exposition à ceux-ci et l’apparition de cancers chez l’homme et que l’utilisation de ces produits a provoqué des dégradations des écosystèmes, faire en sorte que l’évaluation scientifique des pesticides aux fins d’une approbation par les autorités de régulation de l’UE s’appuie uniquement sur des études ayant été publiées, commandées par les autorités publiques compétentes et non par l’industrie des pesticides, et fixer à l’échelle de l’UE des objectifs obligatoires de réduction de l’utilisation des pesticides en vue de parvenir à un avenir exempt de pesticides.
Les seuils à atteindre
Pour que l'Initiative citoyenne européenne soit un succès,nous devons atteindre un nombre minimal de signatures, dans au moins sept états membres de l'Union européenne. Ce nombre minimal a été dépassé dans les pays qui apparaissent en vert foncé.
Au total, nous devons collecter 1 million de signatures valides.

Placez votre curseur sur un pays pour consulter le nombre de signatures collectées, le nombre minimal de signatures requis et la proportion de signatures collectées par rapport à ce nombre minimal.
Pourquoi est-ce important ?
Saviez-vous qu’un poison potentiellement cancérigène est probablement présent dans votre organisme ? [1, 2] Des études scientifiques montrent que des traces de glyphosate, un produit chimique nocif, sont présentes dans les urines d'une personne sur deux. [3]

Le glyphosate est un pesticide extrêmement commun utilisé partout, des surfaces agricoles aux jardins.

L’OMS l’a classé dans ses produits « probablement cancérigènes ». Il est également très nocif pour les végétaux et les animaux. En somme, c’est un produit vraiment dévastateur.
À l’été 2016, après une longue campagne menée par des milliers d’Européens, la Commission européenne n’a pas pu réautoriser l’exploitation du glyphosate pour les 15 ans prévus, mais a dû se limiter à 18 mois. Pour nous, c’est un immense succès devant le lobbying très intense mené par l’industrie chimique. Mais les grands producteurs d’herbicides comme Monsanto font encore pression pour protéger leurs profits. Ils paient des experts et des études biaisées pour montrer que leur produit est sans danger.

Arrêter de pulvériser ce poison cancérigène dans nos fermes, nos campagnes, nos quartiers est une simple question de bon sens. Nous avons enfin l’occasion de nous faire entendre, à travers une Initiative Citoyenne Européenne, un outil participatif légal qui nous permet d'être entendu par la Commission européenne à la condition de collecter un million de signatures en un an.
Nous savons ce que l’usage du glyphosate signifie pour nous Européens : une explosion des cancers, des sols sans vie, des animaux morts, et la perte de la biodiversité. Nous avons réussi à bloquer Monsanto et à prendre l’entreprise par surprise, mais ce n’est pas fini. 2017 sera une année cruciale. Aujourd’hui, c’est l’occasion de poursuivre le combat.
Nous vous invitons à télécharger le formulaire de collecte, le dépliant et le guide !
Agissez maintenant : signez notre Initiative Citoyenne contre le poison cancérigène de Monsanto.

https://act.wemove.eu/campaigns/ice...06-08&utm_medium=facebook&utm_source=advert_4
 

mam80

la rose et le réséda
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Le business juteux de l’aide au développement sponsorisé par les multinationales

En septembre 2015 se réunissaient les dirigeants du monde entier pour fixer le cadre des Objectifs de Développement Durable des Nations Unies et, en son sein, comme objectif principal, l’éradication de la faim dans le monde d’ici 2030. Pour beaucoup, la solution repose essentiellement sur les partenariats publics-privés (PPP) permettant notamment aux multinationales de participer au financement de l’aide au développement des pays qui font face à l’extrême pauvreté. C’est tout l’objet d’un documentaire Arte édifiant qui dénonce les ravages causés par ces mécanismes « gagnant-gagnant » en Afrique. « Vertueuses, les multinationales ? Le business de l’aide au développement«
La grande mansuétude des multinationales
« Plus de 800 millions de personnes dans le monde vivent dans une extrême pauvreté et ne mangent pas à leur faim ». C’est ainsi que s’ouvre l’enquête de Valentin Thurn et Caroline Nokel. Pour faire face à cette situation aussi dramatique qu’absurde -on rappellera que 1,3 milliards de tonnes de nourriture sont jetées ou perdues chaque année dans le monde- les pays donateurs contribuant à l’aide publique européenne au développement misent de plus en plus sur les entreprises privées plutôt que directement sur les appareils étatiques. L’implication de ces acteurs « vertueux » serait la solution miracle pour développer une économie stable et pérenne dans les régions africaines minées par la pauvreté.
En effet, grâce aux subventions publiques allouées aux multinationales, celles-ci seraient, selon les discours, en mesure d’investir massivement dans l’économie locale et ainsi venir en aide aux petits producteurs locaux en apportant savoir technique, hausse des revenus et création d’emplois. Mais alors, s’agit-il uniquement d’une aide solidaire et désintéressée, se chiffrant en centaines de millions d’euros, menées par les géants industriels et bancaires ?

L’interrogation est évidemment rhétorique et ces acteurs y voient en fait l’accès à un marché extrêmement lucratif, facilité par la complicité du secteur privé. Sous les rapports RSE parfaitement lisses des grandes entreprises et banques se cache finalement toute l’hypocrisie et le cynisme d’un monde mû par la quête du profit au détriment des valeurs éthiques les plus élémentaires.

suite sur https://mrmondialisation.org/le-bus...loppement-sponsorise-par-les-multinationales/


HONTEUX:fou:
 

mam80

la rose et le réséda
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La France exporte un pesticide interdit sur son sol vers des pays en développement

Une ONG dénonce l'exportation par la Suisse d'atrazine, un pesticide dangereux et interdit en Europe, vers des pays en développement. La France est elle aussi pointée du doigt

C'est une bombe qu'a révélé l'ONG suisse Public Eye en mai 2017, après s'être procurée des documents confidentiels auprès de l'administration fédérale : la Suisse exporte des pesticides dangereux et interdits sur son territoire depuis plus de dix ans ! Leurs noms ? Atrazine et paraquat. "Ces derniers font partie des pesticides les plus toxiques au monde pour la santé et l'environnement", alerte l'ONG.
L'atrazine est un perturbateur endocrinien qui affecte le système reproducteur et augmente les risques de cancer. Quant au paraquat, il cause chaque année des milliers d’empoisonnements et est lié à plusieurs maladies chroniques, dont la maladie de Parkinson. Et le plus choquant dans les dénonciations de l'ONG est que ces substances dangereuses ont été exportées entre 2012 et 2016 à l’Argentine, le Brésil, le Cameroun, la Chine, l’Inde, le Pakistan, le Pérou et la Thaïlande. Bref, essentiellement des pays en développement. Mais la France n'a aucune leçon à donner à son voisin, puisqu'elle aussi exporte de l'atrazine vers l'Afrique, l'Asie... Et contrairement à la Suisse, nul besoin de se procurer des données confidentielles : les exportations de l'Hexagone sont rendues publiques par l'Agence européenne des produits chimiques (ECHA) sur son site internet !
142 exportations d'atrazine par la France depuis 2004


Depuis le mois de janvier 2017, la France a autorisé l’exportation de 7 cargaisons d’atrazine vers la Chine, le Pakistan, l’Azerbaïdjan, le Soudan, l’Ukraine et la Suisse. Toutefois, les quantités de produits exportées ne sont pas indiquées. Si l'on remonte dans l'historique des exportations, l'on découvre que l'Hexagone a autorisé au total 142 envois d'atrazine depuis 2004.

Ainsi, l'ONG Public Eye accuse la Suisse et la France - mais aussi les autres États signataires, soit l’Italie, les Pays-Bas, la Belgique et l’Espagne - de violer les termes de la Convention de Bâle et de celle de Bamako.

La première interdit "l’exportation de déchets dangereux et d’autres déchets dans les Parties qui ont interdit l’importation de tels déchets", la seconde stipule que sont considérés comme déchets dangereux "les substances dangereuses qui ont été frappées d’interdiction [...] dans les pays de production pour des raisons de protection de la santé humaine ou de l’environnement".

Or le Cameroun, qui a reçu son lot de pesticides dangereux de la Suisse, est signataire de la Convention de Bamako. Tout comme le Bénin, le Burkina Faso, la Côte d’Ivoire, l’Ethiopie, le Mali et le Soudan, qui ont reçu au total 33 cargaisons d'atrazine de la France depuis 2004.


"Une violation des droits humains"
"Pour les Rapporteurs spéciaux des Nations Unies sur les déchets toxiques et sur le droit à l’alimentation, le fait d’exposer la population d’autres pays à des toxines dont il est avéré qu’elles provoquent de graves problèmes de santé, et peuvent même entraîner la mort, constitue une violation des droits humains", rappelle l'ONG Public Eye, qui a interpellé le parlement suisse via la conseillère nationale (équivalent d'une députée en France) écologiste Lisa Mazzone.

suite sur https://www.sciencesetavenir.fr/san...son-sol-vers-des-pays-en-developpement_113493

:pleurs: Désolant !

mam
 

mam80

la rose et le réséda
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Révision du règlement bio : la filière française dénonce trois régressions inacceptables

A la veille d'une réunion cruciale sur la réforme de l'agriculture biologique en Europe, les acteurs de la filière française rappellent leurs lignes rouges et réclament l'abandon du projet dans sa version actuelle.

Les préoccupations des consommateurs et des producteurs sont au cœur de cette nouvelle proposition, qui vise à combler les lacunes du système actuel", affirmait la Commission européenne en mars 2014 alors qu'elle présentait sa proposition de révision du règlement sur l'agriculture biologique.

Il faut dire que l'exécutif européen avait reçu 45.000 réponses à la consultation qu'il avait lancée l'année précédente. Parmi les répondants, 74% demandaient à ce que la norme bio soit renforcée et 61% s'opposaient au maintien de dérogations aux règles de production.

"L'objectif était louable : mettre en place des outils pour rassurer le consommateur.

Mais le projet actuel va à l'encontre de cette réassurance et ce grand écart est insupportable", s'indigne Etienne Gangneron référent bio au sein des chambres d'agriculture.

Un avertissement partagé par six organisations représentant la filière française du bio, qu'elles adressent au nouveau ministre de l'Agriculture Jacques Mézard à la veille d'une réunion cruciale.

Lundi 12 juin, les ministres européens vont en effet se prononcer sur la suite à donner à la proposition de révision du règlement après un nouvel échec des négociations entre les différentes instances européennes fin mai.

Niveau de contrôle divisé par trois

Trois points dans la version en discussion constituent une régression inacceptable aux yeux des représentants de la filière.

Le premier est celui visant à autoriser la culture bio en bacs dans certains pays du nord de l'Europe. "La Finlande, la Suède et le Danemark pourraient poursuivre cette culture, qui serait élargie aux pays Baltes, alors qu'il s'agissait jusque là d'une dérogation", explique Jean-Paul Gabillard de la Fédération nationale d'agriculture biologique (Fnab).

Cette disposition "conduirait au développement d'une production biologique hors-sol, en contradiction manifeste avec le lien au sol et la rotation des cultures, deux fondements de la bio qui assurent sa cohérence agronomique et environnementale", s'indignent les organisations professionnelles.


Le deuxième point d'achoppement porte sur les dérogations aux contrôles.

Le règlement actuel prévoit au minimum un contrôle sur site par an chez tous les opérateurs certifiés, auxquels s'ajoutent des contrôles additionnels inopinés.

"La proposition de règlement divise par presque trois le niveau des contrôles", dénonce Michel Reynaud de l'association des organismes certificateurs Cebio. "La baisse des contrôles abîmerait la confiance des consommateurs", ajoute Francis Valluet du Syndicat des distributeurs de produits bio (Synadis Bio), alors que le secteur est en pleine croissance.
En effet, 82% des consommateurs citent le contrôle annuel systématique comme une garantie forte du label, selon l'Agence Bio.

"Chaque Etat fixera ses propres seuils de déclassement"


Le troisième écueil, et non des moindres, porte sur la question des contaminations par les pesticides. "Le nouveau règlement organise le passage d'une démarche fondée sur une obligation de moyens à une approche fondée sur un contrôle de résultats en fonction d'éventuels résidus de pesticides", s'indigne Jean Verdier, président du Syndicat national des entreprises bio (Synabio).

"Cela ouvre la boîte de Pandore", ajoute-t-il car chaque Etat membre pourra fixer ses propres seuils de déclassement, sources de distorsions de concurrence.


Aussi, les six organisations professionnelles demandent au ministre de l'Agriculture de rejeter tout nouveau mandat donné à la Commission ou tout projet d'accord qui ne respecterait pas ces lignes rouges.


L'exécutif européen peut en effet être tenté de passer en force sur ce projet avant la fin de la présidence maltaise du Conseil de l'UE.

L'Estonie qui prend le relais à compter du 1er juillet ne souhaite en effet pas mettre cette réforme à son agenda.
Le Parlement considère aussi que la fin de la présidence actuelle est la date butoir. "


La réforme doit donc être abandonnée ou adoptée le 12 juin
 

Yoel1

VIB
Révision du règlement bio : la filière française dénonce trois régressions inacceptables

A la veille d'une réunion cruciale sur la réforme de l'agriculture biologique en Europe, les acteurs de la filière française rappellent leurs lignes rouges et réclament l'abandon du projet dans sa version actuelle.

Les préoccupations des consommateurs et des producteurs sont au cœur de cette nouvelle proposition, qui vise à combler les lacunes du système actuel", affirmait la Commission européenne en mars 2014 alors qu'elle présentait sa proposition de révision du règlement sur l'agriculture biologique.

Il faut dire que l'exécutif européen avait reçu 45.000 réponses à la consultation qu'il avait lancée l'année précédente. Parmi les répondants, 74% demandaient à ce que la norme bio soit renforcée et 61% s'opposaient au maintien de dérogations aux règles de production.

"L'objectif était louable : mettre en place des outils pour rassurer le consommateur.

Mais le projet actuel va à l'encontre de cette réassurance et ce grand écart est insupportable", s'indigne Etienne Gangneron référent bio au sein des chambres d'agriculture.

Un avertissement partagé par six organisations représentant la filière française du bio, qu'elles adressent au nouveau ministre de l'Agriculture Jacques Mézard à la veille d'une réunion cruciale.

Lundi 12 juin, les ministres européens vont en effet se prononcer sur la suite à donner à la proposition de révision du règlement après un nouvel échec des négociations entre les différentes instances européennes fin mai.

Niveau de contrôle divisé par trois

Trois points dans la version en discussion constituent une régression inacceptable aux yeux des représentants de la filière.

Le premier est celui visant à autoriser la culture bio en bacs dans certains pays du nord de l'Europe. "La Finlande, la Suède et le Danemark pourraient poursuivre cette culture, qui serait élargie aux pays Baltes, alors qu'il s'agissait jusque là d'une dérogation", explique Jean-Paul Gabillard de la Fédération nationale d'agriculture biologique (Fnab).

Cette disposition "conduirait au développement d'une production biologique hors-sol, en contradiction manifeste avec le lien au sol et la rotation des cultures, deux fondements de la bio qui assurent sa cohérence agronomique et environnementale", s'indignent les organisations professionnelles.


Le deuxième point d'achoppement porte sur les dérogations aux contrôles.

Le règlement actuel prévoit au minimum un contrôle sur site par an chez tous les opérateurs certifiés, auxquels s'ajoutent des contrôles additionnels inopinés.

"La proposition de règlement divise par presque trois le niveau des contrôles", dénonce Michel Reynaud de l'association des organismes certificateurs Cebio. "La baisse des contrôles abîmerait la confiance des consommateurs", ajoute Francis Valluet du Syndicat des distributeurs de produits bio (Synadis Bio), alors que le secteur est en pleine croissance.
En effet, 82% des consommateurs citent le contrôle annuel systématique comme une garantie forte du label, selon l'Agence Bio.

"Chaque Etat fixera ses propres seuils de déclassement"


Le troisième écueil, et non des moindres, porte sur la question des contaminations par les pesticides. "Le nouveau règlement organise le passage d'une démarche fondée sur une obligation de moyens à une approche fondée sur un contrôle de résultats en fonction d'éventuels résidus de pesticides", s'indigne Jean Verdier, président du Syndicat national des entreprises bio (Synabio).

"Cela ouvre la boîte de Pandore", ajoute-t-il car chaque Etat membre pourra fixer ses propres seuils de déclassement, sources de distorsions de concurrence.


Aussi, les six organisations professionnelles demandent au ministre de l'Agriculture de rejeter tout nouveau mandat donné à la Commission ou tout projet d'accord qui ne respecterait pas ces lignes rouges.


L'exécutif européen peut en effet être tenté de passer en force sur ce projet avant la fin de la présidence maltaise du Conseil de l'UE.

L'Estonie qui prend le relais à compter du 1er juillet ne souhaite en effet pas mettre cette réforme à son agenda.
Le Parlement considère aussi que la fin de la présidence actuelle est la date butoir. "


La réforme doit donc être abandonnée ou adoptée le 12 juin

J'avais déjà lu cette info , c'est du n'importe quoi !
 

Hibou57

Comme-même (tm)
VIB
Salam Hibou,
J'ai entendu une polémique comme quoi ils veulent l'interdire ?
Perso, je m'y suis jamais trop intéressé.
Avant, c’était interdit à la vente et interdit d’en faire la promotion. Mais depuis 2014, pour le purin de certaines plantes, ces limites sont en parties levées.

C’est interdit à la vente, mais pas pour la production privée et l’usage privée. À la vente, le lobby des pesticides et des angrais veut interdire que ce soit vendu avec l’argument que ça aide à éviter les mauvais insectes, ça ne peut donc être vendu que comme fertilisant ou fortifiant pour les plantes. Mais seulement pour certains purins de plantes, parce que beaucoup sont encore interdits. Par exemple le purin de consoude, pourtant réputé, reste interdit.
 

mam80

la rose et le réséda
Modérateur
Néonicotinoïdes : Premier couac au gouvernement français entre Nicolas Hulot et Stéphane Travert sur l'interdiction des pesticides "tueurs d'abeilles"

POLITIQUE - Premier vrai couac pour le gouvernement? Dans un document que s'est procuré RMC, on apprend ce lundi 26 juin que le gouvernement envisagerait de revenir sur la loi portant sur l'interdiction des néonicotinoïdes
. Autrement dit, autoriser à nouveau l'utilisation de pesticides "tueurs d'abeilles", qui ont pourtant été interdits dans une loi votée l'an passé.

Ce sujet vire déjà au bras de fer entre le ministre de l'Agriculture et Nicolas Hulot.

Sur le plateau de BFMTV, Stéphane Travert, ministre de l'Agriculture et de l'alimentation,
a justifié cette volonté dans la mesure où ces mesures de prévention "excèdent les normes européennes". Selon lui, l'interdiction des néonicotinoïdes "n'est pas conforme avec le droit européen". :eek:

"Il y a d'autres produits, où nous avons des impasses techniques, qui ne connaissent pas de substitution.

Nous devons pouvoir autoriser des dérogations pour permettre leur autorisation afin que nos producteurs puissent continuer à travailler dans de bonnes conditions", a-t-il poursuivi.

Doit-on comprendre qu'il s'agit d'un retour en arrière? "Oui, si vous voulez", assume le ministre de l'Agriculture.

la suite et la vidéo sur
http://www.huffingtonpost.fr/2017/0...au-gouvernement-entre-nicolas-hul_a_23001592/


mam
 

Hibou57

Comme-même (tm)
VIB
Ça m’a l’air bien pratique une houe à roue, pour ne pas se casser le dos. Sur celle là, on peut même changer la pièce qui entre dans la terre pour en faire des usages différents.

 

mam80

la rose et le réséda
Modérateur
@Hibou57
BIEN
dommage que l'on doive marcher à côté pour éviter de tasser la terre que l'on vient de travailler
il devrait y avoir un système d'ajout de barre de déportation selon les travaux :bizarre: je ne sais pas comment l'expliquer, je fatigue:p

mam
 

mam80

la rose et le réséda
Modérateur
le brexit et la politique agricole commune

(...)
La facture que le continent devra assumer pour le Brexit, source d'inévitables frictions, explique son acharnement à réclamer à Londres un solde de tout compte dépassant 60 milliards d'euros. Ce pactole permettrait à l'UE de repousser les choix. «Les pays créditeurs ne voudront pas lâcher un cent en faveur de Bruxelles, les pays bénéficiaires ne renonceront pas à un cent de leurs subventions», confie l'un des négociateurs-clés.
Faute de recettes nouvelles, il faudrait couper dans les dépenses à partir de 2019
Le budget de l'UE ne représente que 1 % du PIB de l'ensemble. Mais il doit être exécuté en équilibre, parce que les traités interdisent à l'Union de s'endetter.
Faute de recettes nouvelles, il faudrait donc couper dans les dépenses à partir de 2019.
Le commissaire allemand a refusé de s'engager sur le terrain politiquement glissant d'une baisse des aides massives consenties aux pays d'Europe orientale, par ailleurs les plus récalcitrants.

Mais il n'a pas craint d'évoquer une «réforme radicale» de la politique agricole commune, de quoi nourrir le soupçon côté français.

La Commission européenne a publié mercredi un «document de réflexion», dressant un état des lieux de cette épineuse équation budgétaire. Les choix seront d'autant plus difficiles que l'Union a prévu de financer de nouvelles politiques dans le domaine de la défense ou des migrations.

http://www.lefigaro.fr/conjoncture/...ce=AM2&utm_medium=email&utm_campaign=Economie

mam
 

Hibou57

Comme-même (tm)
VIB
le brexit et la politique agricole commune

(...)
La facture que le continent devra assumer pour le Brexit, source d'inévitables frictions, explique son acharnement à réclamer à Londres un solde de tout compte dépassant 60 milliards d'euros. Ce pactole permettrait à l'UE de repousser les choix. «Les pays créditeurs ne voudront pas lâcher un cent en faveur de Bruxelles, les pays bénéficiaires ne renonceront pas à un cent de leurs subventions», confie l'un des négociateurs-clés.
Faute de recettes nouvelles, il faudrait couper dans les dépenses à partir de 2019
[…]
De toutes manières, il faudra en sortir un jour l’autre, de cette distorsion de l’économie par les subventions. Les subventions à la surface favorisant les grosses exploitations au détriment des petites, si les grosses exploitations vont de plaindre, et un peu les petites, il y aura quand‑même moins de concurrence faussé en défaveur des petites exploitations.

Le problème, c’est que les consommateurs ont pris l’habitude de prix inférieurs aux coûts de production, ils n’ont pas l’habitude de payer les choses à leur prix réels. En fait, la menace pour les agriculteurs, vient surtout des consommateurs qui vont râler en voyant ce que coute réellement leurs productions.
 

Hibou57

Comme-même (tm)
VIB
Adaptation à l’évolution du climat, avec l’agroforesterie.


La permaculture aussi. La technique des buttes décrite dans ce documentaire, m’a donné un idée : au lieu de tour à patates, je vais faire des buttes. Au début, je planterai les pommes de terres au milieu d’une « vallée » entre deux buttes.

 

mam80

la rose et le réséda
Modérateur
Adaptation à l’évolution du climat, avec l’agroforesterie.


bravo
ça devrait être obligatoire un peu partout,
et rapidement
cette complémentarité est une excellente solution, pour l'environnement, pour réduire les engrais dans les cultures, et pour la rentabilité à court et long terme

mam
 

mam80

la rose et le réséda
Modérateur
La permaculture aussi. La technique des buttes décrite dans ce documentaire, m’a donné un idée : au lieu de tour à patates, je vais faire des buttes. Au début, je planterai les pommes de terres au milieu d’une « vallée » entre deux buttes.


La permaculture est assez technique et assez compliqué
j'ai un ami qui fait un stage . Il possède des diplômes en biologie (il dit qu'il est déçu)

mam
 

Hibou57

Comme-même (tm)
VIB
La permaculture est assez technique et assez compliqué
j'ai un ami qui fait un stage . Il possède des diplômes en biologie (il dit qu'il est déçu)

mam
Pas besoin d’en faire une chose compliquée, on peut en faire une source d’idées. La permaculture peut difficilement être une science exacte, les interactions sont complexes.
 

Hibou57

Comme-même (tm)
VIB
De la monoculture risquée et cause de l’usage excessif de pesticides, à la polycultures de plantes oubliées.


@Siith , le documentaire parle aussi d’une banque de graines, une banque de préservation. Rien que pour le blé, ils stockent des petits bocaux de graines de 30 000 variétés différentes, dont évidemment des blés anciens.

Il parle aussi d’une forme restreinte des OGM, inventée par Emmanuelle Charpentier. Cette technique remplace des fragments de gènes au lieu de gènes entier, ce qui fait que ça ne devrait plus s’appeler formellement OGM, mais les anti‑OGM restent contre quand‑même …
 

mam80

la rose et le réséda
Modérateur
Pas besoin d’en faire une chose compliquée, on peut en faire une source d’idées. La permaculture peut difficilement être une science exacte, les interactions sont complexes.

oui
comme le maïs avec les haricots qui s'enroulent sur le pied de maïs
et ça marche !
c'est quelque chose que je ne comprends pas bien :confused:

mam
 

Hibou57

Comme-même (tm)
VIB
oui
comme le maïs avec les haricots qui s'enroulent sur le pied de maïs
et ça marche !
c'est quelque chose que je ne comprends pas bien :confused:

mam
Ça ressemble à une symbiose classique : une plante nourrie une autre plante qui la protège. Peut‑être que le haricot protège le pied du maïs qui nourrit le haricot en remontant des choses du sol. La protection, ça peut être prévenir le dessèchement du sol par le soleil.
 

Hibou57

Comme-même (tm)
VIB
@Hibou57
BIEN
dommage que l'on doive marcher à côté pour éviter de tasser la terre que l'on vient de travailler
il devrait y avoir un système d'ajout de barre de déportation selon les travaux :bizarre: je ne sais pas comment l'expliquer, je fatigue:p

mam
Sur celle‑ci, c’est comme ça. La déportation sur le côté est en bas. On le voit à 00:05:15 . Mais dans l’ensemble je ne l’aime pas beaucoup cette houe à roue, elle me fait penser à un gadget.

 

Hibou57

Comme-même (tm)
VIB
La permaculture aussi. La technique des buttes décrite dans ce documentaire, m’a donné un idée : au lieu de tour à patates, je vais faire des buttes. Au début, je planterai les pommes de terres au milieu d’une « vallée » entre deux buttes.

[…]
Les buttes ne sont pas de simples talus de terre, elles sont faites avec des fondations en gros bois puis en petites branches puis en débris végétaux de plus en plus petits, jusqu’à finalement recouvrir de 20 cm de terre.

C’est expliqué dans cette autre vidéo, qui montre aussi le résultat.

J’adore sa voix :love:, mais je m’égare, désolé :timide:

 
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