« J'ai le regret de vous informer que, pour ma part, jai décidé de rompre toute relation dallégeance vis-à-vis de vous » Cest par ses mots quAhmed Benseddik commence sa missive à lintention de Mohammed VI. Cette lettre que publie Lakome est celle dun homme désespéré qui nestime navoir plus rien à perdre. Elle contient quelques révélations qui valent le détour.
La première a trait à la nomination de Saad Kettani, fils de moulay Ali Kettani, fondateur du groupe Wafabank, en qualité de haut-commissaire à la célébration du 1200ème anniversaire de Fès. Ahmed Benseddik affirme que Brahim Frej, Chambellan de Mohammed VI au moment des faits, lui aurait affirmé que la nomination de Kettani était sous-tendue par « la docilité dont il avait fait montre lors de la vente de Wafabank » à la holding du roi. Il faut rappeler que de cette opération est né Attijari Wafabank, pilier du conglomérat du roi et véritable tour de contrôle de léconomie marocaine.
Benseddik affirme aussi que Abdeslam Aboudrar, président de l'Instance de Prévention Contre la Corruption, lui avait avoué que le Cabinet Royal lui avait demandé de ne pas « ouvrir » le dossier Moulay Yacoub. Une révélation qui met à mal la crédibilité de l'appui du palais à la lutte contre la corruption.
D'autre part, Benseddik accuse Majidi d'avoir monté une cabale judiciaire contre Khalid Oudghiri, ancien PDG d'Attijari Wafa, condamné à 15 années de prisons à l'issue d'un procès ubuesque.
Coupable davoir dénoncé un peu trop bruyamment la mauvaise gestion et la corruption qui gangrénait la société dont il venait dêtre chargé, la société thermo-médicale de Moulay Yacoub filiale de la CDG, Ahmed Benseddik fut démis de ses fonctions. Il avait pourtant été jugé assez fiable pour que le roi lui confie la direction exécutive de lassociation du 1200ème anniversaire de la ville de Fès Marginalisé, Ahmed Benseddik, a vu toutes les portes se fermer devant lui. Diplômé de lEcole Centrale, lune des écoles dingénieurs les plus prestigieuses de France, il a pourtant des états de service qui lui permettent de prétendre aux plus hauts postes de responsabilités.
Lien pour lire la lettre
La première a trait à la nomination de Saad Kettani, fils de moulay Ali Kettani, fondateur du groupe Wafabank, en qualité de haut-commissaire à la célébration du 1200ème anniversaire de Fès. Ahmed Benseddik affirme que Brahim Frej, Chambellan de Mohammed VI au moment des faits, lui aurait affirmé que la nomination de Kettani était sous-tendue par « la docilité dont il avait fait montre lors de la vente de Wafabank » à la holding du roi. Il faut rappeler que de cette opération est né Attijari Wafabank, pilier du conglomérat du roi et véritable tour de contrôle de léconomie marocaine.
Benseddik affirme aussi que Abdeslam Aboudrar, président de l'Instance de Prévention Contre la Corruption, lui avait avoué que le Cabinet Royal lui avait demandé de ne pas « ouvrir » le dossier Moulay Yacoub. Une révélation qui met à mal la crédibilité de l'appui du palais à la lutte contre la corruption.
D'autre part, Benseddik accuse Majidi d'avoir monté une cabale judiciaire contre Khalid Oudghiri, ancien PDG d'Attijari Wafa, condamné à 15 années de prisons à l'issue d'un procès ubuesque.
Coupable davoir dénoncé un peu trop bruyamment la mauvaise gestion et la corruption qui gangrénait la société dont il venait dêtre chargé, la société thermo-médicale de Moulay Yacoub filiale de la CDG, Ahmed Benseddik fut démis de ses fonctions. Il avait pourtant été jugé assez fiable pour que le roi lui confie la direction exécutive de lassociation du 1200ème anniversaire de la ville de Fès Marginalisé, Ahmed Benseddik, a vu toutes les portes se fermer devant lui. Diplômé de lEcole Centrale, lune des écoles dingénieurs les plus prestigieuses de France, il a pourtant des états de service qui lui permettent de prétendre aux plus hauts postes de responsabilités.
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