Cest une incroyable histoire que raconte le journal français Nord Eclair dans son édition du 15 novembre. Une famille algérienne de Lille (Nord de la France) accuse la compagnie Aigle Azur davoir proposé de rembourser au poids un cercueil perdu. En avril dernier, Mohamed Mekidèche, un Algérien de 74 ans, décède dune crise cardiaque à Lille. Le cercueil est acheminé à bord dun vol Aigle Azur Lille‑Alger du 6 avril. Mais le vol arrive dans la capitale algérienne sans le cercueil.
La famille sangoisse et tente de retrouver le cercueil. « Lorsqu'on appelait la compagnie, un coup ils nous disaient qu'ils n'avaient pas de "dossier". Un coup, qu'il avait atterri dans une autre ville d'Algérie. En réalité, personne ne savait où était mon père ! » , témoigne un membre de la famille Mékidèche, cité par Nord Eclair. Le lendemain, la famille se rapproche de lUFC‑Que Choisir, une célèbre association française de défense des consommateurs. Le cercueil est finalement localisé à Lille.
Laffaire aurait pu en rester là si la compagnie navait pas proposé à la famille 3 800 euros dindemnités. Une somme équivalente au poids du cercueil, soit 172 kg. Outre la somme, ce que la famille refuse daccepter, c'est « ce manque de considération » quelle dénonce aujourdhui. « On est traité avec un manque d'humanisme flagrant », explique Mourad, le fils du défunt. Lassociation UFC‑Que Choisir confirme : « la démarche humaine s'est résumée à l'application stricte du règlement en cas de perte de fret ! »
Contactée par TSA, une source à Aigle Azur relativise. « On ne peut pas parler de perte. Le cercueil a été retrouvé et réacheminé sur Alger. Le président de la compagnie, M. Idjerouidène, sest déplacé lui‑même auprès de la famille pour présenter ses excuses. Aigle Azur transporte plus de 1 700 cercueils par an. Cest la première fois quun tel incident arrive », explique‑t‑elle.
TSA
La famille sangoisse et tente de retrouver le cercueil. « Lorsqu'on appelait la compagnie, un coup ils nous disaient qu'ils n'avaient pas de "dossier". Un coup, qu'il avait atterri dans une autre ville d'Algérie. En réalité, personne ne savait où était mon père ! » , témoigne un membre de la famille Mékidèche, cité par Nord Eclair. Le lendemain, la famille se rapproche de lUFC‑Que Choisir, une célèbre association française de défense des consommateurs. Le cercueil est finalement localisé à Lille.
Laffaire aurait pu en rester là si la compagnie navait pas proposé à la famille 3 800 euros dindemnités. Une somme équivalente au poids du cercueil, soit 172 kg. Outre la somme, ce que la famille refuse daccepter, c'est « ce manque de considération » quelle dénonce aujourdhui. « On est traité avec un manque d'humanisme flagrant », explique Mourad, le fils du défunt. Lassociation UFC‑Que Choisir confirme : « la démarche humaine s'est résumée à l'application stricte du règlement en cas de perte de fret ! »
Contactée par TSA, une source à Aigle Azur relativise. « On ne peut pas parler de perte. Le cercueil a été retrouvé et réacheminé sur Alger. Le président de la compagnie, M. Idjerouidène, sest déplacé lui‑même auprès de la famille pour présenter ses excuses. Aigle Azur transporte plus de 1 700 cercueils par an. Cest la première fois quun tel incident arrive », explique‑t‑elle.
TSA