Algérie : Élections législatives le 10 mai

petitbijou

Casablanca d'antan
VIB
20.67 Millions d'électeurs algériens sont appelés aux urnes le jeudi prochain.

Des observateurs étrangers envoyés par différents organismes seront présents pour garantir la transparence du scrutin, car l'opposition dénonce systématiquement des fraudes en faveur des partis au pouvoir depuis l'instauration du multipartisme en 1989.

Ces législatives mettent en lice 1852 listes présentées par 44 partis politiques, dont 21 agréés en 2012, et 186 listes des indépendants, totalisant plus de 25 000 candidats.

Les principaux enjeux des législatives du 10 mai en Algérie sont le taux de participation et le score des islamistes en ce temps de crise économique et de troubles politiques dans le pays.

Si la contagion du printemps arabe a épargné le pays grâce aux revenus du pétrole, qui ont permis de maintenir la paix sociale, une abstention importante est largement prévue lors de ce scrutin.

"Nous entamons la nouvelle étape des réformes politiques par la tenue des élections législatives le 10 mai 2012, conformément au nouveau code électoral entré en vigueur", a déclaré le Président Abdelaziz Boutaflika dans son message à la nation.

La Vie Eco
 

petitbijou

Casablanca d'antan
VIB
Saïd Sadi vous a laissé sa place à la tête du RCD, pourquoi l’a-t-il décidé ?
Eh bien c’est très simple. Nous avons organisé notre Congrès ordinaire, durant lequel nous avons dû renouveler nos instances, renouveler notre programme pour l’adapter à la conjoncture actuelle. Saïd Sadi a décidé de lui-même de ne pas se présenter pour un autre mandat, car il a voulu laisser la nouvelle génération prendre les choses en main. Il ne faut pas faire l’erreur des dirigeants de notre pays et dans d’autres pays arabes, c’est à dire conserver son fauteuil jusqu’à la mort.

N’a-t-il pas fait son choix à cause de l’échec des marches de protestation qu’il a voulu initier en 2011 ?
Non, ça n’a rien à voir. Les marches initiées en 2011 par le RCD ont été une réussite, même si elles n’ont pas connu une grande mobilisation, pour une raison très simple : le pouvoir algérien avait mobilisé plus de 30 000 policiers pour empêcher ces marches, une première en Algérie depuis l’indépendance ; le pouvoir a aussi essayé de créer des affrontements entre les populations pour faire peur aux citoyens, en attirant leur attention sur ce qui se passe en Libye. Toutefois, en termes d’objectifs politiques, nous avons obtenu des résultats: l’état d’urgence a été levé, bien que ce ne soit que formel, car dans la réalité, la répression s’est accentuée et la présence policière s’est accrue ; de même que le pouvoir a été contraint de mettre la main à la poche et verser plus de 30 milliards de dollars pour acheter la paix sociale. Le pouvoir a de même cédé à travers le discours du président de la république qui annonçait une série de réformes (révision de la Constitution, accréditation de nouveaux partis politiques, invitation d’observateurs étrangers). Il y a bien eu donc des résultats.

http://www.lesoir-echos.com/ la-pire-campagne-que-lalgerie-ait-connue /monde/50990/
 

ould khadija

fédalien
Contributeur
Les Algériens n’ont pas entendu de propositions concrètes en mesure de susciter en eux un intérêt particulier pour ce scrutin.

Les partis politiques et leurs candidats aux législatives sont suspendus au verdict des électeurs.

Auront-ils une récolte abondante ou leurs moissons seront-elles à l’image de la campagne électorale qu’ils ont tenté d’animer durant vingt jours (du 15 avril au 6 mai dernier) ?

Ont-ils fourni l’effort nécessaire pour convaincre les électeurs à se rendre massivement aux urnes, comme ils le souhaitent ?

En l’absence d’instituts de sondage fiables en mesure de donner les tendances générales de cette élection, il est difficile de pronostiquer sur son issue.

Mais le déroulement de la campagne, la désaffection populaire qui l’a caractérisée et les nombreuses mésaventures des chefs de parti, malmenés et chahutés dans plusieurs régions du pays sont autant d’indices sur la résistance des électeurs aux sérénades données ces dernières semaines.

Sans cohérence dans le discours et sans programmes consistants, les formations politiques en lice ont donné l’impression de prêcher dans le désert.

Comme au temps du parti unique, les candidats et leurs formations se sont entendus sur un seul mot d’ordre et serinent un seul argument qui est, à leurs yeux, suffisant pour provoquer les bousculades aux bureaux de vote.

Il s’agit, disent-ils, de sauver l’Algérie d’une fantomatique main étrangère qui menace de l’attaquer en cas d’abstention ou de boycott de cette élection.
Hormis ce discours, les candidats et les chefs de parti n’ont pas jugé utile d’expliquer à leurs auditoires pourquoi «ils doivent voter pour eux».

Tout au long de la campagne, clôturée dimanche dernier, les Algériens n’ont pas entendu de propositions concrètes en mesure de susciter en eux un intérêt particulier pour ce scrutin : pas de programmes économiques chiffrés et détaillés pour redresser le pays, point de propositions sociales pour améliorer le quotidien des citoyens et aucune référence à l’éducation, à la culture ainsi qu’au sport…

«Glissez même un bulletin blanc !»

Pis encore, les chefs de certains partis qui prétendent rafler la majorité au Parlement et imposer leurs «programmes» qui restent encore flous s’illustrent encore par des positions qui contredisent leurs ambitions : ils appellent à voter… même à blanc. A quoi servira ce vote ? On n’en sait rien.
....
«El mouhim el moucharaka (l’essentiel est la participation)», disent souvent les Algériens quand ils ne gagnent pas lors d’un match de football ou d’un concours. Ces responsables politiques veulent peut-être dire la même chose aujourd’hui…

La campagne qui vient de s’achever a également démontré que la classe politique nationale est toujours dans l’analogique.




Suite et source :[/b]

http://www.elwatan.com/actualite/et...campagne-electorale-09-05-2012-169910_109.php
 

petitbijou

Casablanca d'antan
VIB
Source personne info bladi:D
moi j'ai vu cela rapidement ce matin au JT de Fr24

http://www.la-croix.com/Actualite/S...egislatives-en-Algerie-_EG_-2012-05-09-804259

Les partis en lice

L’Assemblée populaire nationale sortante est dominée par les partis de la coalition gouvernementale : le FLN (136 sièges), associé au Rassemblement national pour la démocratie (RND), le parti du premier ministre Ahmed Ouyahia qui détient 62 sièges, et le parti islamiste, Mouvement pour la société et la paix (MSP), détenteur de 51 sièges.

Les islamistes : le MSP a quitté l’alliance présidentielle en janvier, mais ses quatre ministres sont restés au gouvernement. Pour les élections, il s’est associé à d’autres partis islamistes au sein de la coalition « l’Algérie verte » et vise plus de cent députés.
 
Marseille

G.ogle est ton ami. ;)

La démocratie est un système indispensable mais très difficile à faire admettre par tous.

Il suffit de se remémorer les réactions particulièrement nerveuses des fans de Nicolas sur les plateaux TV.
 

petitbijou

Casablanca d'antan
VIB
et ça aussi

http://www.rfi.fr/afrique/20120510-algerie-desélections-lelégislatives-sous-menace-forte-abstention

Cette élection législative est un test pour le pouvoir algérien et pour le président Abdelaziz Bouteflika. Les Algériens vont-ils se rendre aux urnes pour montrer leur adhésion aux réformes politiques qu’il avait fait adopter ? Rien n’est moins sûr. La campagne électorale a peu mobilisé et le divorce est profond entre les dirigeants et la population.

La deuxième inconnue est le résultat que feront les partis islamistes. Ils pourraient profiter du contexte régional pour augmenter leur présence à l’Assemblée où ils occupent déjà 15% des sièges.
 

petitbijou

Casablanca d'antan
VIB
Marseille

G.ogle est ton ami. ;)

La démocratie est un système indispensable mais très difficile à faire admettre par tous.

Il suffit de se remémorer les réactions particulièrement nerveuses des fans de Nicolas sur les plateaux TV.
quand tu avances une info tu files la source point barre car il ne s'agit pas de ton avis mais info rapportée (cf charte hein ;))
 
je n'ai aucune légitimité a allé voter pour ce scrutin malgrés ma double nationalité.

Le consulat de Marseille est une horreur , je ne sais pas si c'est pareil ailleurs,

mais c'est affreux d' y aller simplement pour refaire certains papiers tu rentres le matin mais tu ne sais jamais quand tu en sortiras.

bref je ne vote pas.
 
je n'ai aucune légitimité a allé voter pour ce scrutin malgrés ma double nationalité.

Le consulat de Marseille est une horreur , je ne sais pas si c'est pareil ailleurs mais c'est affreux d' y aller simplement pour refaire certains papiers tu rentres le matin mais tu ne sais jamais quand tu en sortiras.

bref je ne vote pas.

salam

idem pour moi Sissi ;)
 

petitbijou

Casablanca d'antan
VIB
je n'ai aucune légitimité a allé voter pour ce scrutin malgrés ma double nationalité.

Le consulat de Marseille est une horreur , je ne sais pas si c'est pareil ailleurs,

mais c'est affreux d' y aller simplement pour refaire certains papiers tu rentres le matin mais tu ne sais jamais quand tu en sortiras.

bref je ne vote pas.
si c'est par conviction que tu le fais, de par le fait que tu ne vis pas dans le pays, j'adhère et respecte :)
 
si c'est par conviction que tu le fais, de par le fait que tu ne vis pas dans le pays, j'adhère et respecte :)
j 'y passe a peut prés 15 jours par an au grand maximum , j'adore ce pays ce sont mes racines et j'ai besoin d'y retourner pour recharger mes batteries.

par contre ces 15 jours de présence ne me donne pas la légitimité nécessaire pour voter .

Ce qui n'empeche que j'aime ce pays et que je m'y sens chez moi ;)
 
j 'y passe a peut prés 15 jours par an au grand maximum , j'adore ce pays ce sont mes racines et j'ai besoin d'y retourner pour recharger mes batteris.

par contre ces 15 jours de présence ne me donne pas la légitimité nécessaire pour voter .

Ce qui n'empeche que j'aime ce pays et que je m'y sens chez moi ;)

idem pour moi, on se ressemble beaucoup je trouve :prudent:
 
.....
Plusieurs partis ont immédiatement dénoncé des irrégularités,...
.....
désordre

De nombreux sites en parlent.

Évidemment ils ne parlent que des bureaux où il y a des problèmes. Les autres....
 

petitbijou

Casablanca d'antan
VIB
Législatives 2012 : les Algériens votent, taux de participation décisif



e Jeudi 10 mai, quelque 21 millions d’Algériens ont rendez-vous avec l'isoloir pour les élections législatives. Dans les 48 546 bureaux de vote du pays, les électeurs sont appelés à élire leurs représentants à la proportionnelle à un tour. Le taux de participation sera décisif pour faire pencher la balance du côté des partis traditionnels ou des islamistes dont on annonce la poussée. Les réformes engagées par Abdelaziz Bouteflika après le Printemps arabe et la présence historique de 500 observateurs étrangers suffiront-ils à convaincre les électeurs ? Réponse ce soir.

Les Algériens ont commencé à voter. Le pays est-il à un tournant de son histoire ? Certains analystes estiment qu'un raz-de-marée islamiste va déferler sur le pays à l'occasion de ces législatives du 10 mai. D'autres jugent en revanche que rien ne va fondamentalement bouger. Sans prendre de risque, on peut cependant présumer que tout dépendra de la mobilisation des Algériens, la grande inconnue de ce scrutin qui pourrait bouleverser la donne dans le pays.

La dernière ligne droite de la campagne s'est déroulée dans l'indifférence générale. Un constat qui pourrait augurer d'un faible taux de participation, d'autant que lors des dernières élections de 2007, l'absention avait atteint le record de 64% en raison des fraudes répétées depuis l'ouverture du pays au multipartisme en 1989.

Incertitudes

Les jeunes se mobiliseront-ils pour changer la génération au pouvoir, qui "a fait son temps", comme l'a lui-même reconnu Bouteflika ?

Une faible participation avantagerait-elle les partis traditionnels, Front de libération national (FLN, au pouvoir depuis 1962) en tête ? Pas sûr, car le parti du président Abdelaziz Bouteflika traverse une crise majeure, le leadership de son leader Abdelaziz Belkhadem ayant été une nouvelle fois remis en cause, juste avant le scrutin. Pour quelle raison les quelque 21 millions d'électeurs, notamment les jeunes, pouraient-ils se mobiliser ? La volonté de changer la génération politique au pouvoir, qui « a fait son temps », comme l'a lui-même reconnu Abelaziz Bouteflika ? Encore faudrait-il que la suivante incarne leurs espoirs et leurs ambitions... Ce qui est loin d'être gagné d'avance.

Le scrutin comporte tout de même plusieurs avantages du point de vue de l'électeur algérien. D'abord, il se déroule à la proportionnelle à un tour, ce qui doit conduire à une Assemblée la plus représentative possible – sauf en cas d'abstention massive... Les 48 546 bureaux de vote sont ouverts de 8 heures locales (7 heures GMT) à 19 heures. Les résultats sont attendus vendredi mais la participation devrait être connue dès jeudi soir. Au total, 24 916 candidats dont 7 700 femmes - un record - sont en lice au sein de 44 partis, dont sept islamistes, 21 nouvelles formations - de quoi attirer peut-être des électeurs - et des indépendants pour 462 sièges (contre 389 dans la précédente assemblée qui ne comptait que 59 islamistes).

..
 

petitbijou

Casablanca d'antan
VIB
suite


Pas d'accès au fichier central

Autre point positif : le processus électoral est contrôlé de bout en bout par le pouvoir judiciaire, et le scrutin pourrait être le plus transparent que l'Algérie a connu, Bouteflika ayant convié pour la première fois des observateurs étrangers, au nombre de 500, venant de l'Union européenne, de l'Organisation de la Conférence islamique (OCI), de la Ligue arabe, de l'Union africaine, de l'ONU et même d'ONG américaines. L'UE n'a cependant pas obtenu que ses 150 observateurs aient accès au fichier électoral national, Alger prétextant qu'il contenait « des informations confidentielles ». Les portes du fichier par département leur seront en revanche ouvertes.

Outre le FLN, les principaux partis à se disputer le vote des électeurs sont les islamistes, dont trois sont réunis au sein d'une « Alliance verte ». Puis vient le Rassemblement national démocratique (RND) du Premier ministre sortant Ahmed Ouyahia, qui veut « préserver la stabilité de l'Algérie ». En face, le plus vieux parti d'opposition, Front des forces socialistes (FFS) de Hocine Aït Ahmed, revient dans l'arène électorale après 10 ans de boycott. Son vieux rival, le Rassemblement pour la culture et la démocratie (RCD) de Saïd Sadi boycotte le vote, le jugeant comme une « insulte au malheur algérien ».

Jeune Afrique
 
les algériens de Paris ont voté massivement, une longue queue il y avait au consulat de Bobigny

idem pour Marseille

ces élections seront un succès

le FLN et l'alliance verte sont favori

les algériens veulent la stabilité, le FLN pour la garantie de la souveraineté et l'alliance verte pour le progrès social

en plus Bouteflika vient de déclarer qu'il ne se présenterait pas en 2014, une nouvelle génération prend petit à petit le pouvoir

circuler il n'y a rien à voir, l'Algérie ne plongera pas dans le chaos !

ce printemps arabe on l'a connu en premier en 1991
 
20.67 Millions d'électeurs algériens sont appelés aux urnes le jeudi prochain.

Des observateurs étrangers envoyés par différents organismes seront présents pour garantir la transparence du scrutin, car l'opposition dénonce systématiquement des fraudes en faveur des partis au pouvoir depuis l'instauration du multipartisme en 1989.

Ces législatives mettent en lice 1852 listes présentées par 44 partis politiques, dont 21 agréés en 2012, et 186 listes des indépendants, totalisant plus de 25 000 candidats.

Les principaux enjeux des législatives du 10 mai en Algérie sont le taux de participation et le score des islamistes en ce temps de crise économique et de troubles politiques dans le pays.

Si la contagion du printemps arabe a épargné le pays grâce aux revenus du pétrole, qui ont permis de maintenir la paix sociale, une abstention importante est largement prévue lors de ce scrutin.

"Nous entamons la nouvelle étape des réformes politiques par la tenue des élections législatives le 10 mai 2012, conformément au nouveau code électoral entré en vigueur", a déclaré le Président Abdelaziz Boutaflika dans son message à la nation.

La Vie Eco

Et un pays qui tombera sous le joug des islamistes, un... :rolleyes:
 
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