Amazighs redevenez païens

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Anti-sanglier et anti-berbériste
Al-Idrissi (1100-1165) reviens sur les arabes de Bedja

« A peu de distance sur le chemin qui conduit de Tabarca à Tunis, on trouve Bàdja , jolie ville , bâtie dans une plaine extrêmement fertile en blé et en orge , en sorte qu’il n’est pas dans le Maghrib de ville de l’importance de Bâdja qui soit plus riche en céréales.

Le climat y est sain , les commodités de la vie abondantes et les sources des revenus productives pour celui qui la gouverne ; les Arabes sont maîtres de la campagne et de ce qu’elle produit. »

Fin de citation

Al-Idrīsī (1100-1165) op cit. p.135

Al-Bakri (1014- 1094) reviens sur la population arabe et afarik de Gabès en Tunisie :

Gabes’, grande ville ceinte par une muraille de grosses pierres et de construction antique, possède une forte citadelle, plusieurs faubourgs, bazars et caravansérails , un djamê magnifique et un grand nombre de bains.

Le tout est entouré d’un large fossé que l’on peut inonder en cas de besoin et rendre in franchissable.

Cabes a trois portes ; les faubourgs sont à l’est et au sud de la ville.

La population se compose d’Arabes et d’Afarecs«

Fin de citation

al-Bakri op cit. p44

Al-Bakri (1014- 1094) reviens sur les Qurayshite de Monastir en Tunisie :

» A six journées 1 de kairouan se trouve Monestîr- Othman , bourg gros et bien peuplé , qui renferme un djamê, plusieurs caravansérails, bazars et bains, un puits qui ne tarit jamais et un grand château construit par les anciens avec des pierres et de la chaux.

'''Les seigneurs de cette ville sont des Qoreïchides et descendent d’Er-Rebiâ ibn Soleiman , qui colonisa cette place lors de son arrivée en Ifrîkiya.

On trouve dans Monestîr des Arabes , des Berbcrs et des Afarec'''. »

Fin de citation

Al-Bakri (1014- 1094) op cit. p.135-6

Ibn Khaldoun al-Hadrami (1332- 1406) reviens sur les qahtanites Lakhmides de Benzert Bizerte et les Hilaliens :

« A l’époque où El-Moëzz le Ziride quitta Kairouan pour se réfugier dans El-Mehdïa, tout le pays fut embrasé par la guerre que les Arabes (hilaliens et sulaylmite) avaient allumée.

Un membre de la tribu de Lakhm, appelé El- Ouerd, se tenait alors dans Carîcha, château situé sur le Mont- Chaîb.

Cet aventurier rassembla une troupe de gens sans aveu et força les habitants des villages aux environs de Benzert à lui payer tribut pour se garantir contre ses incursions.

Pendant un temps considérable, on eut à subir sa domination ; on avait même perdu tout espoir de délivrance quand les habitants de Benzert, qui s’étaient partagés en deux factions dont l’une se composait de Lakhmides, membres de la même tribu qu’El-Ouerd, résolurent de mettre fin à leurs dissentions. Ils prirent donc le parti de confier le commandement à ce chef, l’admirent dans la ville et le reconnurent pour souverain.

El-Ouerd les protégea, eux et leur territoire, contre les Arabes ‘(bédouins) et, comme les (arabes) Mocaddem, branche des Athbedj, et les Dehman, fraction de la tribu arabe rîahide des Beni-Ali, s’étaient emparés des plaines qui avoisinaient la ville, il fit la paix avec eux moyennant tribut et mit ainsi un terme à leurs brigandages.

Ayant raffermi sa puis sance dans Benzert, il prit le titre d’émir et s’occupa, jusqu’à sa mort, à élever des bâtiments d’utilité publique et à faire croître la prospérité de la ville. »

Fin de sitation

Ibn Khaldoun al-Hadrami (1332- 1406) op cit 39

al-Bakri (1014- 1094) reviens sur les arabes hadramites et Sehmites de Ouaddan (waddan) en Libye dans le Fezzan ver la Tripolitaine :

« La ville de Holl contient une nombreuse population ; elle possède une grande quantité de dattiers et plusieurs sources d’eau vive.

Dans l’espace d’une journée l’on se transporte de Holl à Oueddan, ville qui a un château fort et plusieurs rues qui se ferment au moyen de portes.

Elle est composée de deux quartiers séparés et a pour habitants deux tribus arabes : l’une sehmide et l’autre originaire du Hadramaut.

La ville des Sehmides se nomme Dilbak et celle des Hadramites Bousa.

Ils n’ont qu’un seul djamê , lequel est situé entre les deux villes. La jalousie et l’inimitié que chacune de ces tribus ressent pour l’autre les portent très-souvent à des actes de violence et à la guerre.

Les habitants de Oueddan ont chez eux des docteurs de la loi , des hommes habiles dans la lecture du Coran (..).

Les dattes font leur principale nourriture; le peu de grains qu’ils cultivent devant être arrosés par le moyen de chameaux. »

Fin de citation

al-Bakri op cit. p.30

Le géographe al-Idrissi (1100-1165) parle de la main mise totale des arabes Hilaliens entre la Qala des Banu Hamad et Bejaia

« De Tāwurt jusqu’à al-Bāb (« la porte »), qui correspond à des montagnes traversées par une rivière salée dans un défilé dangereux. C’est là que parviennent les incursions et les méfaits des Arabes.(..).

Ce dernier est un fort pourvu d’eau courante, au sommet d’une montagne, si bien défendu que les Arabes ne peuvent l’atteindre, mais ses terres de culture et ses ressources sont infimes.

Tout ce territoire est parcouru par les Arabes dont les déprédations nuisent aux habitants.
Et de là jusqu’à Ṭamāma qui est une plaine située sur les hauteurs d’une montagne, jusqu’au Sūq al-itnayn(« marché du lundi »), qui est un relais.

Il y a un site fortifié autour duquel rôdent continuellement les Arabes mais qui est défendu par des hommes (..) .

Tous ces forts sont occupés par des garnisons qui vivent en état de trêve avec les Arabes. Mais des méfaits sont souvent commis, de part et d’autre, avec la différence que les troupes de la garnison ont les mains liées tandis que les Arabes se livrent, impunément, aux pires exactions en vertu d’une règle qui veut qu’ils ont le droit au prix du sang des leurs, mais qu’ils ne sont pas tenus de payer celui de leurs victimes. »

Fin de Citation .

Al-Idrīsī (1100-1165) op cit. p.. 262

Je vais poster 2 fois ce témoignage de Ibn Khaldoun (il parle de ma region d'origine) pour que l'autre kabyle comprenne bien

L’ouest de l’Ifriqiya, le Constantinois selon l’historien arabe maghrébin Ibn Khaldoun al-Hadrami (1332- 1406) :

Lorsque Ibn Khaldoun nous décris le Maghreb et ses habitants au 14eme siècle, il nous indique que la province de Bougie et de Constantine « appartenaient autrefois au tribus Zwawa, Kutama, Adjissa et Huwara, mais elles sont maintenant toute habitées par les Arabes, qui en occupent toutes les parties à l’exception de quelques montagnes d’accès difficile ou l’on trouve encore plusieurs fractions de ces tribus ».

Fin de citation

Ibn Khaldoun, (1332- 1406) op cit, p147

L’ouest de l’Ifriqiya, le Constantinois selon l’historien arabe maghrébin Ibn Khaldoun al-Hadrami (1332- 1406) :

Lorsque Ibn Khaldoun nous décris le Maghreb et ses habitants au 14eme siècle, il nous indique que la province de Bougie et de Constantine « appartenaient autrefois au tribus Zwawa, Kutama, Adjissa et Huwara, mais elles sont maintenant toute habitées par les Arabes, qui en occupent toutes les parties à l’exception de quelques montagnes d’accès difficile ou l’on trouve encore plusieurs fractions de ces tribus ».

Fin de citation

Ibn Khaldoun, (1332- 1406) op cit, p147

Le géographe et Historien arabe andalous al-Bakri (1014- 1094) dans sa Description de l’Afrique septentrionale reviens sur les deux communautés arabes pré-hilalienne venu lors des Futuhat Omeyyade, Qahtanites et Qaysite-Adnanites de Tolga dans la wilaya de Biskra

» Tolga située au nord de Bentious, ce compose de trois villes, entourées chacune d’une muraille de briques, et d’un fossé.

Au alentours on remarque plusieurs ruisseaux et un grand nombre de jardins remplis d’oliviers, de vignes, de dattiers et de toute les autres espèce d’arbres fruitiers .

Une de ces villes est habitée par des gens de sang mêlé, l’autre par des Arabes d’origine yéménite, et la troisième par une peuplade appartenant à la tribu arabe de Qais »

Fin de citation.

Al-Bakri op. cit p.170

La suprématie des Arabes Hilaliens dans la région de Annaba par le géographe arabe maghrébin al-Idrissi (1100-1165):

Entre Marsâ ‘l‑Kharaz et Bone (Bouna), on compte 1 journée faible ; et par mer, 24 milles en ligne directe.

Bone est une ville de médiocre étendue. Elle est comparable sous le rapport de la grandeur à Laribus (Alorbos). Elle est située sur les bords de la mer. Il y avait autrefois de beaux bazars et son commerce était florissant. On y trouvait beaucoup de bois d’excellente qualité, quelques jardins, 117 et diverses espèces de fruits destinés à la consommation locale, mais la majeure partie des fruits provenait des campagnes environnantes.

Le blé y est abondant, ainsi que l’orge, quand les récoltes sont favorables, comme nous l’avons dit. Il s’y trouve des mines de très bon fer, et le pays produit du lin, du mil, du beurre ; les troupeaux consistent principalement en boeufs. Cette ville a diverses dépendances et un territoire considérable où les Arabes dominent.

Bone fut conquise par un des lieutenants du grand roi Roger, en 548 (1153) ; elle est actuellement pauvre, médiocrement peuplée, et administrée par un agent du grand roi Roger, issu de la famille des Hammâdites.

Cette ville est dominée par la Djabal Yadough, montagne dont les cimes sont très élevées, et où se trouvent les mines de fer dont nous venons de parler. «

Fin de citation

Al-Idrīsī (1100-1165) op cit. p.262

Al-Idrissi (1100-1165) reviens sur les arabes Marsa al-Kharaz

Marsà ‘1-Kharaz est une petite ville , entourée d’une forte muraille et munie d’une citadelle ; les environs sont peuplés d’Arabes. Les habitants vivent de la pêche du corail.

Cette pêche est très abondante , et le corail qu’on trouve ici est supérieur à tous les coraux connus , no tamment à celui qu’on pêche en Sicile et à Ceuta (Sabta). (…) .

Les marchands de divers pays viennent à Marsâ ‘1-Kharaz pour y faire des achats considé rables de corail destiné pour l’exportation à l’étranger. »

Fin de citation

Al-Idrīsī (1100-1165) op cit. p.135
 

Pièces jointes

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Anti-sanglier et anti-berbériste
Selon al-Idrici, vers l’année 1160, dans la régence de Tripoli, les tribus Arabes hilallienne et sulaymite occupaient presque toute la cote : les territoires de Telmîta ou de la Cyrénaïque, de Sort, de Tripoli, de Lebda, étaient en leur pouvoir.

Dans quelques parties du rivage, la race berbère avait entièrement disparu.

Dans l’intérieur, la plaine de Barka était peuplée de villages arabes.

Les solitudes d’Adjedabîa étaient parcourues par un grand nombre d’Arabes et de Berbers(9).

Le désert et l’oasis de Zouîla étaient habités par des Arabes.

Au reste, tout l’intérieur du pays deTripoli, le désert de Barka et les oasis d’Audjila, d’Adjedabia et de Zouîla leur obéissaient.

Dans la régence de Tunis, ils occupaient presque toutes les plaines.

Quelques montagnes et particulièrement le Djebel-Ouslât avaient seuls conservé leur population berbère.

Sur le territoire d’El-Orbès, les deux races vivaient côte à côte, mais dans un état permanent d’hostilité.

Dans la province de Constantine, les hilaliens et solaymites étaient beaucoup plus avancés au nord qu’au sud.

C’est même par la région septentrionale (nord), par le massif méditerranéen

qu’ils avaient pénétré dans cette partie du Maghreb.

Ainsi à Mîla, toute la campagne était au pouvoir des Arabes.

Ils dominaient aussi dans tout, le pays compris entre al-Koll’ (Collo) et Constantine, et étaient en relations de commerce avec les habitants de cette dernière ville.

On voit que les Arabes avaient abordé la province de Constantine par le côté le moins accessible ; mais il est extrêmement probable, qu’ils y avaient été bien accueillis, peut-être même appelés par le reste des Ketâma, dignes de la sympathie des tribus arabes que le khalife du Caire avait lâchées sur le Maghreb.

L’établissement des Arabes dans le sud de la province de Constantine était beaucoup plus récent que dans le nord.

Au moment où al-Idrissi écrivait son ouvrage, il y avait peu de temps qu’ils s’étaient emparés de Ngaous, belle ville située au pied du mont Aourès, et de Bâcher, place forte de la dépendance de Biskra.

Ils dirigeaient sur Bar’aï (Baghaie) des incursions répétées qui avaient déterminé l’abandon du faubourg par ses habitants.

A l’époque qui nous occupe, l’irruption arabe atteignait à l’ouest le défilé du Bibân, mais ne le dépassait pas.

Al-idrissi signale ce passage comme dangereux à cause des fréquentes incursions des Arabes.

Il mentionne aussi sur la route de Bougie à Kala’at-Benou-H’ammâd, et non loin du Bibân, une ville appelée Souk’-el-Khemis, assez forte pour rendre vains les efforts des Arabes qui voudraient s’en emparer, et un château fort appelé Souk’-el-Tneïn, autour duquel rôdent continuellement les Arabes.

Sortie de l’Égypte, en 1048, elle avait atteint, en 1160, le centre de la province de Constantine. »

Fin de citation

al-Bakri, al-Kairouani et al-Idrissi dans Recherches sur l’origine et les migrations des principales tribus de l’Afrique septentrionale et particulièrement de l’Algérie / par E. Carette ; p.408-09 et 410

Al-Idrissi (1100-1165) reviens sur les arabes hilaliens vivant entre Collo et Constantine dans l’actuel wilaya de Skikda

« De Constantine .. Au port d’al-Collo, 2 journées, en traversant une contrée fréquentée par les Arabes.

Voici l’itinéraire qu’on suit en se rendant de Constantine à Bougie: De Constantine on passe à an-Nahr; de là à Fahs Fâra ; de là au village des Banou Khalaf; de là à Hisn Caldis, place forte sur un rocher qui domine les bords de la rivière de Constantine, ensemble 20 milles. Il n’y a , entre Constantine et Hiçn Caldîs , ni montagne , ni ravin. (..) De Kaldis à la montagne de Sahaw y~^, 8 milles. « Au haut de cette montagne, remarquable par sa hauteur, « est une citadelle ; on monte durant 5 milles environ , avant d’en atteindre le sommet qui forme un plateau dont l’étendue est de 3 milles. Les Arabes qui l’habitent sont pacifiques;.

Les Arabes ne passent jamais cette montagne qui est comme une limite de leur territoire. En descendant, on arrive au pied de la montagne à une rivière appelée Wâdi Châl, dont on suit les bords à Souc Yousof, bourg situé sur le flanc d’une montagne es carpée d’où jaillissent diverses sources d’eau douce, 12 milles.

(..) De Djîdjil à al-Coll , située à l’extrémité du pays compris dans la présente section, 70 milles. Al-Coll, autrefois une ville petite, mais florisante, n’est actuellement qu’un port avec quelques habitations et champs cultivés. Du côté de la terre elle est fermée par des montagnes.

D’al-Coll à Constantine , on compte 2 journées, en se dirigeant vers le sud et en traversant un pays occupé par les Arabes (un pays soumis au pouvoir des Arabes).

Fin de citation

Al-Idrīsī (1100-1165) op cit. p.113

La tribu de souche omeyyade qurayshite Oumeia, Umaya, ou Mouiah de la région de Mila et Skikda en Algerie :

« A dix lieues au nord ouest de Constantine on rencontrait la petite ville de Milah qui comptait 15 à habitants elle était administrée par un kaïd Les personnes qui labouraient dans la banlieue et les de Milah payaient l’achour et deux charges de paille par djebdah mise en culture. La ville elle même une contribution annuelle de 1,000 boudjoux Le kaid tenait deux marchés par semaine le mercredi et le samedi il percevait les droits à son profit marchés étaient très fréquentés par les Kabyles. Le kaïd de Milah administrait deux tribus établies à peu distance de la ville :

1 Beni Aroun

2 Mouïah

Les Mouïah sont issus de la tribu arabe des Quraysh qui donna le jour au prophète Mohammed. Cette origine leur assure une grande prépondérance sur leurs voisins. Ils avaient pris une part active à la conquête de l’Espagne par les Arabes »

Fin de citation


Le géographe et Historien arabe andalous al-Bakri (1014- 1094) reviens sur les arabes Qurayshite de Sidi Okba, Biksra en Algerie dans sa Description de l’Afrique septentrionale ( les pré-Hilaliens de Téhouda) et ces affrontement arabes qurayshite malikites contre les berbères miknaça et Houara Ibadite kharijites (11eme siècle) :

« Biskra, ville dont nous avons déjà parlé, et de là il ce dirige vers Téhouda (*) , ville nommée aussi « Madinat as-Sihr » la ville de la magie ».

Ce grand centre de population est entouré de champs cultivées, de dattiers et d’arbres fruitiers. (..)

Les Habitant sont des Arabes, dont quelques-uns appartienne à la tribu de Quraysh.

Lorsque la guerre éclate entre eux et leurs voisins, ils sont couler l’eau de la rivière dans le fossé qui entoure la ville, et, de cette manière, ils ce garantissent contre le manque d’eau et contre les attaques ennemies.(…)

Les Habitants de Téhouda ont pour ennemies les Houara et les ibadite Miknaça (berbères) ils professent la doctrine des habitants de l’irak. »

Fin de citation

al-Bakri (1014- 1094) op.171

Al-Idrissi (1100-1165) reviens sur les arabes hilaliens vivant à Belezma à l’Est de l’Algérie situé dans la wilaya de Batna, :

« A 2 journées de cette dernière ville on trouve Bilizma, petite forteresse avec un faubourg et un marché; on y trouve des puits abondants.

Bilizma est située dans une vaste plaine et bâtie en grandes pierres, comme on en employait aux anciens temps.

Les gens du pays disent que sa construction date du temps du Messie. Vu du dehors, le mur de cette ville paraît très élevé ; mais , comme le sol intérieur est encombré de terre et de pierres jusqu’au niveau des créneaux, dès qu’on est entré dans la place, on n’aperçoit plus aucun mur, ce qui est très remarquable.

Hisn Bichr est un château peuplé dépendant de Biscara ; c’est une 100 place très forte, environnée de champs cultivés, mais elle se trouve actuellement au pouvoir des Arabes. »

Fin de citation

Al-Idrīsī (1100-1165) op cit. p.116

Al-Idrissi (1100-1165) reviens sur les arabes bédouins de Cherchell

« Cherchâl est une ville de peu d’étendue, mais bien peuplée ; on y trouve des eaux courantes et des puits d’eau douce et limpide, beaucoup de fruits et notamment des coings d’une grosseur énorme, comme si c’étaient de petites courges ; ce sont vraiment des merveilles dans leur espèce.

On y cultive aussi des vignes et quelques figuiers ; du reste, la ville est entourée de familles bédouines qui élèvent des bestiaux et recueillent du miel en abondance ; le gros bétail forme leur principale ressource ; ils sèment de l’orge et du blé, et ils en récoltent plus qu’ils ne peuvent en consommer »

Fin de citation

Al-Idrissi (1100-1165), 1er section op.

Le géographe abbasside al-Ya‘qûbî, reviens sur les arabes du Diyar Tabi’a de Medjana entre Baghai et Tebessa Algerie (9eme siècle) au temps des aghlabides:

« De Kairouan à une ville appelée Majjâna, 4 étapes.
Dans cette ville se trouvent des mines d’argent, d’antimoine, de fer, de litharge et de plomb, situées entre des monts et des ravins.
Ses habitants sont un groupe (qawm) qu’on nomme les Sanâjira (arabe).
On dit que leur origine est de Sinjâr, dans le Diyâr Rabî‘a.
Ils servent comme jund pour le pouvoir aghlabide.
Elle est habitée également par des ‘ajam (non arabes) parmi lesquels des Berbères et d’autres .. »
al-Ya‘qûbî (‘-?-995), Kitāb al-buldān (Livre des Pays).: 349

Le géographe et Historien arabe andalous al-Bakri (1014- 1094) dans sa Description de l’Afrique septentrionale reviens sur l’histoire des arabes de Sétif venu avant les Hilaliens et la prospérité de sa population :

» La ville de Setif est à deux journées d’El-Mecila (Msila).(..) ont arrive à Setif, ville grande et importente, dont l’origine remonte aux temps antiques.

La muraille qui l’entourait fut détruite par les ketama, partisans d’Abou Abd’Allah ash-Shi’i , et cela pour la raison que les arabes (Aghlabides et des Banu Assad ibn Khozaima voire al-Yaqubi du Buldan sur les arabes de Sétif) leur avaient enlevé cette ville et les avaient obligés à payer la dime chaque fois qu’ils voulaient y enter. Elle est maintenant sans murs; mais elle n’en est pas moins bien peuplée(1) et très florissante.

Les bazars sont en grand nombre, et toutes les denrées sont en grand nombre, Setif est a dix journées de Kairouan, à dix journées de gazrouna et a une journée de Tanaguelalt situé dans le voisinage de Mila. »

Fin de citation.

Al-Bakri (1014- 1094) op cit. p.178
 

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Anti-sanglier et anti-berbériste
Vous êtes des menteurs car vous réinventez l'histoire pour exister et vous ne donnez pas de sources.

Parlez de ce que vous connaissais!
 
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