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Trouver un habitat pour une courte durée est devenu chose facile et accessible.
Logement pour vacances entre amis, espace pour faire une petite fête, lieu pour des rencontres intimes… beaucoup de raisons poussent les célibataires à louer des appartements pour une courte durée : la nuit, la journée, la semaine… Sauf que, dans une société conservatrice, louer un domicile pour quelques heures ou quelques jours, prête forcément à confusion.
«Quand on voyage entre copains et qu'on veut louer une maison, la réaction des propriétaires est toujours suspecte. Ce n'est pas parce que nous sommes entre «mecs», qu'on va forcément inviter des filles chez nous», se plaint Karim, 22 ans. Et d'ajouter : «C'est vrai qu'on finit par trouver des logements, mais certains propriétaires ne peuvent s'empêcher de nous faire la morale quand même».
Quand il s'agit d'un groupe de filles, la situation est encore plus délicate. «Voyager entre filles est très mal vu par la société marocaine.
Malgré l'émancipation que les femmes ont acquise, la mentalité des hommes marocains n'a pas changé», déclare Touria, 34 ans.
Outre les maisons de vacances, certains jeunes louent des appartements meublés, afin d'y organiser des fêtes, «J'habite avec mes parents, ils n'acceptent pas le fait que j'accueille mes amis à la maison, pour faire la fête. Alors pour éviter un quelconque conflit familial, je loue un appartement pour la nuit», explique Yassir, 29 ans. Et d'ajouter : «Il existe des immeubles rien que pour ça. Il suffit de se diriger vers le bon concierge». «C'est quand même plus pratique de louer. L'appartement nous appartient toute la nuit, on est libre de danser, de chanter et de faire tout le bruit dont on a envie.
Chez ses parents, on se sent frustré de ne pas être à l'aise», renchérit Ziyad, 28 ans. Néanmoins, les clients les plus adeptes de la location provisoire restent les couples non mariés. Louer un appartement pour la nuit ou même une partie de la journée est devenu tendance chez beaucoup de jeunes qui, ne pouvant pas prendre une chambre d'hôtel, se dirigent vers les pseudo-agences immobilières ou courtiers de certains quartiers ou encore profitent du bouche à oreille pour dénicher les concierges "pro".
«Il n'y a pas plus facile que de louer un appartement meublé avec le stricte nécessaire pour une courte durée. Les "bailleurs" ne posent aucune question ; et le plus important, on n'exige aucun document administratif, à part une photocopie de la CIN de l'homme et parfois ils leur font signer des contrats "bizarres"», souligne Abdelhakim, 38 ans. «Les cinémas, les voitures et les coins de rues, c'est pour les jeunes, les adolescents. Pas pour nous!», affirme Majda, 30 ans.
Toutefois, la plupart des couples qui optent pour la location provisoire sont "mixtes", (homme étranger, femme marocaine/homme marocain, femme étrangère). Parce que les prix de 800 DH en "basse saison" et 1500 DH en "haute saison" ne sont pas accessibles à toutes les bourses.
«Dans notre quartier, il y a des immeubles à appartements meublés, qui ne sont loués que par des couples mixtes, ce sont généralement les hommes qui sont étrangers», annonce Fatiha, habitante du quartier bourgogne à Casablanca. «On voit toutes les nationalités dans ces résidences. Le monde entier vient nous rendre visite», se moque M'barka, une voisine.
Logement pour vacances entre amis, espace pour faire une petite fête, lieu pour des rencontres intimes… beaucoup de raisons poussent les célibataires à louer des appartements pour une courte durée : la nuit, la journée, la semaine… Sauf que, dans une société conservatrice, louer un domicile pour quelques heures ou quelques jours, prête forcément à confusion.
«Quand on voyage entre copains et qu'on veut louer une maison, la réaction des propriétaires est toujours suspecte. Ce n'est pas parce que nous sommes entre «mecs», qu'on va forcément inviter des filles chez nous», se plaint Karim, 22 ans. Et d'ajouter : «C'est vrai qu'on finit par trouver des logements, mais certains propriétaires ne peuvent s'empêcher de nous faire la morale quand même».
Quand il s'agit d'un groupe de filles, la situation est encore plus délicate. «Voyager entre filles est très mal vu par la société marocaine.
Malgré l'émancipation que les femmes ont acquise, la mentalité des hommes marocains n'a pas changé», déclare Touria, 34 ans.
Outre les maisons de vacances, certains jeunes louent des appartements meublés, afin d'y organiser des fêtes, «J'habite avec mes parents, ils n'acceptent pas le fait que j'accueille mes amis à la maison, pour faire la fête. Alors pour éviter un quelconque conflit familial, je loue un appartement pour la nuit», explique Yassir, 29 ans. Et d'ajouter : «Il existe des immeubles rien que pour ça. Il suffit de se diriger vers le bon concierge». «C'est quand même plus pratique de louer. L'appartement nous appartient toute la nuit, on est libre de danser, de chanter et de faire tout le bruit dont on a envie.
Chez ses parents, on se sent frustré de ne pas être à l'aise», renchérit Ziyad, 28 ans. Néanmoins, les clients les plus adeptes de la location provisoire restent les couples non mariés. Louer un appartement pour la nuit ou même une partie de la journée est devenu tendance chez beaucoup de jeunes qui, ne pouvant pas prendre une chambre d'hôtel, se dirigent vers les pseudo-agences immobilières ou courtiers de certains quartiers ou encore profitent du bouche à oreille pour dénicher les concierges "pro".
«Il n'y a pas plus facile que de louer un appartement meublé avec le stricte nécessaire pour une courte durée. Les "bailleurs" ne posent aucune question ; et le plus important, on n'exige aucun document administratif, à part une photocopie de la CIN de l'homme et parfois ils leur font signer des contrats "bizarres"», souligne Abdelhakim, 38 ans. «Les cinémas, les voitures et les coins de rues, c'est pour les jeunes, les adolescents. Pas pour nous!», affirme Majda, 30 ans.
Toutefois, la plupart des couples qui optent pour la location provisoire sont "mixtes", (homme étranger, femme marocaine/homme marocain, femme étrangère). Parce que les prix de 800 DH en "basse saison" et 1500 DH en "haute saison" ne sont pas accessibles à toutes les bourses.
«Dans notre quartier, il y a des immeubles à appartements meublés, qui ne sont loués que par des couples mixtes, ce sont généralement les hommes qui sont étrangers», annonce Fatiha, habitante du quartier bourgogne à Casablanca. «On voit toutes les nationalités dans ces résidences. Le monde entier vient nous rendre visite», se moque M'barka, une voisine.