Si, j'estime pour ma part que tu confonds ces aspects, voire (pour être un peu plus diplomate), que tu leur attribues une corrélation bien trop excessive (même si elle peut exister à la marge).
Mais rassure-toi, il n'y a rien qui me déplaise dans le fait que tu sois en désaccord avec moi là-dessus. Ce serait trop beau (ou au contraire bien triste et monotone) si tout le monde pensait comme moi.
Quant à ma propension à couper les cheveux en quatre, c'est normal quand ceux-ci se font rare. Ce qui est le cas depuis qu'une calvitie a décidé de prendre de plus en plus de place sur mon crâne.
Question intérêt... chacun le voit où il veut.
Les Etats qui sont menacés de sanction, il ne le sont pas sur le front culturel, mais tout bêtement sur le front des principes de base de l'UE. Quel principe de base de l'UE menace un quelconque trait culturel d'une région d'Europe?
Voilà pourquoi je ne peux rien dire sur ces menaces de sanctions, vu qu'elles n'entrent pas dans le cadre de ce qui constitue cette "discussion": la destruction des cultures régionales, ou leur "homogénéisation", à cause de l'UE.
La PAC n'a en rien modifié la culture française, ou si tu préfères, n'est pas responsable d'une éventuelle modification de la culture française. Je réitère aussi. (J'ose croire et espérer que l'on parle bien de culture et non d'agri-culture... bon, là c'est pour blaguer, hein?
).
En quoi le rapport à la terre a été modifié? Et puis il ne faut pas mettre tout sur le dos de la PAC voire de l'UE, car la concurrence mondiale agit de toute façon sur les secteurs économiques, et j'aimerais bien savoir ce qu'aurait été l'agriculture française aujourd'hui en dehors de l'UE. Aurait-elle été une bonne petite agriculture pépère, idyllique et traditionnelle, protégée des affres de la concurrence extérieure? Aurait-elle été foncièrement différente de ce qu'elle est aujourd'hui? Ça peut être une question intéressante. Mais me poser cette question ne change en rien le fait que sur le plan culturel, ce n'est pas cela qui aura notablement interféré sur d'éventuelles évolutions "culturelles".
L'UE a bon dos, c'est un bouc émissaire à bon marché en la matière.