Les Syriens installés au Liban votent ce mercredi 28 mai pour élire un président de la République parmi trois candidats, dont Bachar el-Assad, au pouvoir depuis l'an 2000.
Les bureaux de vote ont été installés au siège de l'ambassade de Syrie, à Yarzé, une banlieue huppée au sud-est de Beyrouth. Situé à deux pas du ministère libanais de la Défense, ce quartier est placé sous haute sécurité. L'armée y a renforcé sa présence ces derniers temps, en prévision du scrutin.
Des milliers de Syriens se sont inscrits sur les listes électorales ces derniers jours pour participer à la première élection présidentielle en Syrie depuis plus de 50 ans. Contrairement à d'autres pays arabes ou occidentaux, le Liban n'a pas empêché la communauté syrienne de prendre part à ce scrutin. Mais il a interdit aux réfugiés tout rassemblement politique sur son territoire afin de ne pas troubler l'ordre public.
Au début de la campagne présidentielle, des partisans de Bachar el-Assad ont organisé des convois à Beyrouth et dans d'autres régions. Cependant, la présence d'un million et demi de Syriens, dont plus d'un million de réfugiés, a fait craindre aux autorités des incidents entre loyalistes et opposants. Après l'interdiction, les deux camps se sont faits discrets et aucun problème n'a été noté.
http://www.rfi.fr/moyen-orient/20140528-syriens-liban-votent-presidentielle/
Les bureaux de vote ont été installés au siège de l'ambassade de Syrie, à Yarzé, une banlieue huppée au sud-est de Beyrouth. Situé à deux pas du ministère libanais de la Défense, ce quartier est placé sous haute sécurité. L'armée y a renforcé sa présence ces derniers temps, en prévision du scrutin.
Des milliers de Syriens se sont inscrits sur les listes électorales ces derniers jours pour participer à la première élection présidentielle en Syrie depuis plus de 50 ans. Contrairement à d'autres pays arabes ou occidentaux, le Liban n'a pas empêché la communauté syrienne de prendre part à ce scrutin. Mais il a interdit aux réfugiés tout rassemblement politique sur son territoire afin de ne pas troubler l'ordre public.
Au début de la campagne présidentielle, des partisans de Bachar el-Assad ont organisé des convois à Beyrouth et dans d'autres régions. Cependant, la présence d'un million et demi de Syriens, dont plus d'un million de réfugiés, a fait craindre aux autorités des incidents entre loyalistes et opposants. Après l'interdiction, les deux camps se sont faits discrets et aucun problème n'a été noté.
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