Un petit jardin intérieur, des tables et des poufs colorés à l’abri du soleil, une cuisine aux portes ouvertes sur la cour et un four à pain traditionnel. C’est le décor du restaurant Tawesna, au village d’Aït Ben Haddou, dans le Sud-Est marocain. Ici, un tajine à la fois, se trame une petite...
ici.radio-canada.ca
Quel bel article!
Bravo à ces femmes courageuses!
Le Maroc rocke!
Les femmes au Maroc tiennent et participent également beaucoup de coopératives agricoles et d'artisanat dans le milieu rural, surtout le tissage des tapis.
Une bonne frange de ces femmes sont également dans la ville et travaillent dans des métiers divers, pas forcément dans les métiers sous payés. Tu as même des femmes qui vont dans des villes très loin de leur village natal pour travailler et c'est souvent plus facile quand elles ont déjà de la famille ailleurs, ça rend les gens moins réticent à permettre à leur fille de déménager. il y a encore des gens qui ne veulent pas que leurs femmes travaillent mais j'ai rarement vu des
pères qui refusent ça à leurs filles, c'est souvent les maris qui ne veulent pas et tu peux toujours dire "non" et annuler les fiançailles.
Donc je ne comprends pas trop le style/logique derrière l'article qui fait passer ça pour une révolution, c'était le cas il y a 40-50 ans mais pas aujourd'hui. En plus, dans les milieux les plus conservateurs, même eux ils sont OK si tu ne travailles pas pour d'autres gars, genre tu as ton propre projet ou tu travailles à domicile. Remarque que les femmes mentionnées ont eu du support familial et une a fait des études universitaires dans la ville... donc la division ville/campagne est surtout une question d'accès à l'éducation.
Le frein principal au Maroc ne doit pas être placé sur une éventuelle "mainmise" sur la femme (ce n'est pas le cas malgré certaines lois du corde de la famille encore rétrogrades mais elles touchent
les épouses, pas une femme célibataire lol) , c'est surtout le manque d'infrastructures d'éducation de qualité, pour favoriser ce type de projets de petites entreprises, il y a encore trop de gens qui pensent au salariat, surtout
pour le public mais le domaine public ne peut pas être ouvert à tout le monde.