compteblad
PLD (Peace, Love and Diversity)
profiling
Zaventem: bientôt des contrôles différenciés selon les "profils" de passagers
Les contrôles sécurité du futur débarquent en Belgique : on triera les passagers en trois catégories. Les contrôles seront plus ou moins approfondis en fonction de leur degré de risque. Le système sera testé en 2012.
Les contrôles avaient été renforcés à Zaventem il y a deux ans. Les autorités aéroportuaires européennes avaient rappelé à l'ordre l'aéroport bruxellois en raison de son laxisme au sujet de mesure de sécurité. Le renforcement de contrôle a pu se traduire par l'obligation d'enlever ses chaussures avec toutes les conséquences que l'on imagine en terme de temps d'attente.
Afin d'éviter de réduire les files d'attente, une expérience pilote est prévue l'an prochain à l'aéroport de Bruxelles. Il s'agira de tester le système imaginé par l'IATA, l'association internationale du transport aérien, qui se préoccupe des retards engendrés par les contrôles. Le système a été présenté début juin.
Son but est d'en finir avec les retards aux contrôles de sécurité, les déballages de bagages et autres fouilles corporelles. Enfin pas pour tout le monde.
Sa philosophie de base est de passer d'un "système imaginé il y a 40 ans pour arrêter des pirates de l'air transportant des armes en métal, un système qui détecte les mauvais objets, à un système qui trouve les mauvaises personnes", explique le directeur général de l’IATA Giovanni Bisignani.
Trois catégories
On séparera les passagers en trois catégories : les passagers seront dits "connus", "normaux" ou "à sécurité renforcée".
Les bagages de chaque passager resteraient bien sûr toujours contrôlés selon la procédure actuelle.
Les passagers dits "connus", comprenez "sûrs" (officiels, hauts fonctionnaires), passeraient seulement sous le portique détecteur à métaux. Ce sera rapide.
Les passagers "normaux", la majorité, devront passer en outre au "full body scanner", bien plus perfectionné : ce scanner "voit" sous les vêtements.
Troisième catégorie, celle des passagers dits "à sécurité renforcée", donc "à risques", ceux sur lesquels on dispose de "moins" d'information, pour l'IATA : pour eux, ce sera le portique, le scanner plus un contrôle anti-explosif et enlever les chaussures.
Données personnelles
Reste bien sûr à trier correctement les passagers pour, comme le disait Giovanni Bisignani, trouver les "mauvaises personnes". Dans le système de l'IATA, les passagers se verraient versés dans l'une ou l'autre catégorie en fonction d'une estimation du risque
réalisée par le gouvernement avant l'arrivée du voyageur dans l'aéroport. L'étiquette qui lui serait "collée" le serait pour de bon, car mémorisée dans une puce sur le passeport ou un autre document de voyage.
En Belgique, l'estimation sera réalisée sur base de données personnelles et de la destination, explique Sud Presse, ce qui ne devrait pas rassurer le Centre pour l'égalité des chances.
En attendant sa mise en service en 2012, le système du contrôle à trois voies fera l'objet d'un rapport par le comité local de sûreté au ministre compétent, Etienne Schouppe, cet automne.
RTBF
Zaventem: bientôt des contrôles différenciés selon les "profils" de passagers
Les contrôles sécurité du futur débarquent en Belgique : on triera les passagers en trois catégories. Les contrôles seront plus ou moins approfondis en fonction de leur degré de risque. Le système sera testé en 2012.
Les contrôles avaient été renforcés à Zaventem il y a deux ans. Les autorités aéroportuaires européennes avaient rappelé à l'ordre l'aéroport bruxellois en raison de son laxisme au sujet de mesure de sécurité. Le renforcement de contrôle a pu se traduire par l'obligation d'enlever ses chaussures avec toutes les conséquences que l'on imagine en terme de temps d'attente.
Afin d'éviter de réduire les files d'attente, une expérience pilote est prévue l'an prochain à l'aéroport de Bruxelles. Il s'agira de tester le système imaginé par l'IATA, l'association internationale du transport aérien, qui se préoccupe des retards engendrés par les contrôles. Le système a été présenté début juin.
Son but est d'en finir avec les retards aux contrôles de sécurité, les déballages de bagages et autres fouilles corporelles. Enfin pas pour tout le monde.
Sa philosophie de base est de passer d'un "système imaginé il y a 40 ans pour arrêter des pirates de l'air transportant des armes en métal, un système qui détecte les mauvais objets, à un système qui trouve les mauvaises personnes", explique le directeur général de l’IATA Giovanni Bisignani.
Trois catégories
On séparera les passagers en trois catégories : les passagers seront dits "connus", "normaux" ou "à sécurité renforcée".
Les bagages de chaque passager resteraient bien sûr toujours contrôlés selon la procédure actuelle.
Les passagers dits "connus", comprenez "sûrs" (officiels, hauts fonctionnaires), passeraient seulement sous le portique détecteur à métaux. Ce sera rapide.
Les passagers "normaux", la majorité, devront passer en outre au "full body scanner", bien plus perfectionné : ce scanner "voit" sous les vêtements.
Troisième catégorie, celle des passagers dits "à sécurité renforcée", donc "à risques", ceux sur lesquels on dispose de "moins" d'information, pour l'IATA : pour eux, ce sera le portique, le scanner plus un contrôle anti-explosif et enlever les chaussures.
Données personnelles
Reste bien sûr à trier correctement les passagers pour, comme le disait Giovanni Bisignani, trouver les "mauvaises personnes". Dans le système de l'IATA, les passagers se verraient versés dans l'une ou l'autre catégorie en fonction d'une estimation du risque
réalisée par le gouvernement avant l'arrivée du voyageur dans l'aéroport. L'étiquette qui lui serait "collée" le serait pour de bon, car mémorisée dans une puce sur le passeport ou un autre document de voyage.
En Belgique, l'estimation sera réalisée sur base de données personnelles et de la destination, explique Sud Presse, ce qui ne devrait pas rassurer le Centre pour l'égalité des chances.
En attendant sa mise en service en 2012, le système du contrôle à trois voies fera l'objet d'un rapport par le comité local de sûreté au ministre compétent, Etienne Schouppe, cet automne.
RTBF