comment écrit on abou en arabe ?

Theoreme

Bladinaute averti
souvent les islamophobes avant même d'ouvrir le coran , ils ont des préjugés et avant même de le lire , ils lisent pour attaquer l'islam , le coran et la religion d'ALLAH . il n'y a donc aucune chose qui puissent les faire raisonner , d'ailleur si ce n'est par le coran et la parole d'ALLAH comment nous pourrions les faire raisonner ?
Eh, oui, c'est un peu comme l'occident, pervers et décadent, aux moeurs débridés, à la solde des méchants sionnistes et du grand satan américain. C'est, un peu, comme ça que beaucoup de vos correligionnaires voient les autres. Ce n'est que le reflet de la peur de l'Autre.
 
السلام عليكم ورحمة الله وبركاته
بِسْمِ اللَّـهِ الرَّحْمَـٰنِ الرَّحِيمِ
(Première partie... 1/3)
تَبَّتْ يَدَا أَبِي لَهَبٍ وَتَبَّ
Le contexte de la Sourate 111 (El-Massad : traduction approchée "Les Fibres De Corde") - Verset 1 :
(Traduction approchée de Muhammad Hamidullah)
111.1 "Que périssent les deux mains d'Abû-Lahab et que lui-même périsse."
(Traduction approchée de Ahmad Harakat)
111.1 "Maudites soient les mains d’Abou Lahab et maudit soit-il lui-même."
Hadith 4770 - Ibn Abbas - (رَضِيَ اللَّهُ عَنْهُمَا) - dit : "Après la révélation [du verset :]
"Et avertis les gens qui te sont les plus proches." (Sourate 26 : Les Poètes)
وَأَنذِرْ عَشِيرَتَكَ الْأَقْرَبِينَ
Le Prophète - (صَلَّى اللهُ عَلَيْهِ وَسَلَّمَ) - monta à as-Safa et se mit à appeler les clans de Qoraych :
"Ô les Bani Fihr! Ô les Bani Ady!"
Ils vinrent et se regroupèrent, quant à ceux qui n’avaient pas pu venir, ils envoyèrent quelqu’un pour voir de quoi il s’agissait. Une fois [réunis], Abou Lahab et le reste des Qoraychites arrivés, le Prophète dit :
"Que dites-vous si je vous annonce qu’il y a dans la vallée des cavaliers qui veulent vous attaquer? Allez-vous me croire?"
Ils dirent : "Bien sûr! Car nous n’avons remarqué de ta part que la vérité."
(Le Prophète) dit : "Eh bien! Je suis un avertisseur pour vous avant que ne vous soit infligé un terrible châtiment."
Abou Lahab dit : "Puisses-tu périr le reste de la journée! Est-ce pour cette raison que tu nous as réunis?"
C’est alors que fut révélé : "Que périssent les deux mains d’Abou Lahab et que lui-même périsse. Sa fortune ne lui sert à rien, ni ce qu’il a acquis."
(Sourate 111 al-Masad : Les Fibres De Corde - Versets 1 et 2).
‏{‏تَبَّتْ يَدَا أَبِي لَهَبٍ وَتَبَّ * مَا أَغْنَى عَنْهُ مَالُهُ وَمَا كَسَبَ‏}‏
‏(Rapporté par Boukhari dans son Sahih n°4770)

٤٧٧٠ - حَدَّثَنَا عُمَرُ بْنُ حَفْصِ بْنِ غِيَاثٍ: حَدَّثَنَا أَبِي: حَدَّثَنَا الْأَعْمَشُ قَالَ: حَدَّثَنِي عَمْرُو بْنُ مُرَّةَ، عَنْ سَعِيدِ بْنِ جُبَيْرٍ، عَنْ ابْنِ عَبَّاسٍ - رَضِيَ اللَّهُ عَنْهُمَا - قَالَ: لَمَّا نَزَلَتْ: {وَأَنْذِرْ عَشِيرَتَكَ الْأَقْرَبِينَ} [٢١٤]. صَعِدَ النَّبِيُّ - صَلَّى اللَّهُ عَلَيْهِ وَسَلَّمَ - عَلَى الصَّفَا، فَجَعَلَ يُنَادِي: "يَا بَنِي فِهْرٍ، يَا بَنِي عَدِيٍّ" لِبُطُونِ قُرَيْشٍ، حَتَّى اجْتَمَعُوا، فَجَعَلَ الرَّجُلُ إِذَا لَمْ يَسْتَطِعْ أَنْ يَخْرُجَ أَرْسَلَ رَسُولًا لِيَنْظُرَ مَا هُوَ، فَجَاءَ أَبُو لَهَبٍ وَقُرَيْشٌ، فَقَالَ: "أَرَأَيْتَكُمْ لَوْ أَخْبَرْتُكُمْ أَنَّ خَيْلًا بِالْوَادِي تُرِيدُ أَنْ تُغِيرَ عَلَيْكُمْ أَكُنْتُمْ مُصَدِّقِيَّ؟". قَالُوا: نَعَمْ، مَا جَرَّبْنَا عَلَيْكَ إِلَّا صِدْقًا، قَالَ: "فَإِنِّي نَذِيرٌ لَكُمْ بَيْنَ يَدَيْ عَذَابٍ شَدِيدٍ". فَقَالَ أَبُو لَهَبٍ: تَبًّا لَكَ سَائِرَ الْيَوْمِ، أَلِهَذَا جَمَعْتَنَا؟ فَنَزَلَتْ: {تَبَّتْ يَدَا أَبِي لَهَبٍ وَتَبَّ - مَا أَغْنَى عَنْهُ مَالُهُ وَمَا كَسَبَ}.

Source: Volume 3 du Recueil d'Al-Boukhari des Hadiths Authentiques du Prophète صَلَّى اللَّهُ عَلَيْهِ وَسَلَّمَ
Lien d'accès : https://urlz.fr/8Fts
Voir aussi : Article "L’exégèse du Coran - Tafsîr al-Qurân" du 26 Janvier 2012.
Lien d'accès : https://urlz.fr/8FtB
Voir aussi : Commentaire de l'Imam Ibn Kathir - qu'ALLAH lui fasse Miséricorde - sur le site du Complexe du Roi Fahd et l'Université du Roi Saud.
Lien d'accès : https://urlz.fr/8FtL
Voir aussi : Traduction d'Ahmad Harakat de l'exégèse de l'Imam Ibn Kathir.
Lien d'accès : https://urlz.fr/8FtW
Voir aussi : Transcription du Hadith 4770 de l'Imam Al-Boukhari en arabe / français du site "Bibliothèque Islamique"
Lien d'accès : https://urlz.fr/8Fu4
Voir aussi : Le livre "Analyse détaillée du Livre d'ALLAH Psalmodié" de Bahjat Abdul Wahid Salih - Volume 12 - page 523.
Lien d'accès : https://urlz.fr/8Fun
وَاللهُ أَعْلَمُ
 
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بِسْمِ اللَّـهِ الرَّحْمَـٰنِ الرَّحِيمِ
(Deuxième partie... 2/3)
Ceci étant dit :
Comme l'explique l'expert en grammaire, ce verset s'analyse comme suit :
تَبَّتْ يَدَا أَبِي لَهَبٍ وَتَبَّ
Ce qui pourrait se prononcer
/tabbat yadâ abî laHabi-wa tabba/
S'agissant de /tabbat/, l'infinitif des verbes n'existe pas en arabe : on utilise sa forme accompli (l'équivalent du passé) :
/tabba/ تَبَّ (il a péri) : c'est un verbe régulier mais allégé car à l'origine, il s'écrivait تَبْبَ tabeba
Pour remédier à cette difficulté de prononciation, les arabes l'ont réduit - de même que les autres verbes de sa catégorie - pour devenir تَبَّ avec une shadda (un doublement : ici la lettre ba).
On suffixe au verbe son pronom personnel féminin de la troisième personne du singulier (l'absent elghâ'iba) ta avec un soukoun تْ - qui est mise pour représenter les mains (mot féminin en arabe).
Quand un verbe est mis devant son agent-sujet : on n'est pas obligé de l'accorder en nombre ; on utilise le singulier et on l'accorde en genre seulement (ici le féminin).
L'expert nous dit que le verbe est conjugué à l'accompli (passé) et construit sur la fateha الْفَتْحَة (apparente) pour sa liaison avec le ta du féminin portant un soukoun (quiéscence, silence). Il n'a pas de fonction en analyse grammaticale.
Mais il ajoute que cette conjugaison, au passé, a la valeur du futur car c'est dans le futur - au Jour de la Résurrection que se réalisera la suite et le Paroxysme de la Punition d'Abou Lahab (qui subit actuellement son Châtiment de la Tombe) : son entrée en Enfer - donc c'est un passé intemporel utilisé comme rectification (correction) au souhait de maudire le prophète - ALLAH lui répond par SA Décision que ce soit / et ce sera plutôt Abou Lahab qui est et sera maudit. C'est pour cela, qu'en français, on utilisera le subjonctif présent (qu'il périsse) qui exprime à la fois un ordre et un souhait - tout en sachant qu'il ne convient pas de parler de souhait vis-à-vis d'ALLAH. En dépit de ce qu'a écrit l'expert, la forme du souhait ici n'est que rhétorique (c'est une façon élégante de parler) ; et exprime en réalité un Ordre d'ALLAH.
Il poursuit son analyse en disant que le mot /yadâ/ يَدَا (les mains) est en réalité /yadâni/ يَدَانِ (les deux mains au duel ou pour exprimer deux unités) - il explique plus tard le pourquoi de la suppression du noun. Or la marque du Cas Sujet raf3 رَفْع (nominatif) est à l'origine la damma الضَّمَّة mais quand on est en présence d'un mot duel : sa marque du Cas Sujet devient le alif الْأَلِف. Il est donc مَرْفُوع marfou3 et فَاعِل fâ3il : ce sont les deux mains qui font l'action de périr. Ce mot يَدَانِ est annexé modâf مُضَاف au nom qui le suit : le complément d'annexion Abou Lahab مُضَافٌ إِلَيْهِ modâfoun ilayHi. Ce sont donc les deux mains appartenant à Abou Lahab. Mais la règle veut que lorsqu'un mot au duel ou au pluriel masculin régulier sont en situation d'annexion : ils perdent le noun par allégement. D'où l'orthographe du mot يَدَا sans noun. Il extrapole une hypothèse plausible du sens de la phrase تَبَّتْ يَدَاهُ tabbat yadâHo (que périssent ses deux mains) en disant que les arabes rattachaient la personne à ses actions (ici mauvaises) pour personnifier à travers la partie (les mains) le tout (la personne entière et son existance) : une figure de style (la comparaison).
وَاللهُ أَعْلَمُ
 
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بِسْمِ اللَّـهِ الرَّحْمَـٰنِ الرَّحِيمِ
(Troisième partie... 3/3)
Il poursuit son analyse en disant le mot أَب fait parti des cinq noms spéciaux (le sixième étant un mot vulgaire et très peu utilisé : il n'intéresse pas les grammairiens car il n'est plus d'actualité) car leurs déclinaisons (leurs marques) ne fonctionnent pas avec des voyelles (les marques originelles des cas grammaticaux arabes : la damma pour le Cas Sujet, nominatif - la fateha pour le Cas Direct, accusatif - et la kasera pour le Cas Indirect, génitif) ; mais avec des lettres : et la lettre qui convient le mieux pour remplacer la kasera du complément d'annexion الْمُضَافُ إِلَيْهِ qui est toujours مَجْرُور Cas Indirect, génitif : c'est la lettre ya يَاء : donc "les deux mains appartenant au père" يَدَا أَبِي /yadâ abî/ et non "les deux mains de mon père" avec le ya يَاء du locuteur (l'équivalent de pronom possessif "mon, ma, mes") car ici ce n'est pas le ya يَاء de la possession يَاءُ الْمِلْكِ : il s'agit plutôt du ya de la marque du Cas Indirect, génitif جَرّ
Mais si une annexion est composée AU MINIMUM d'un annexé modâf et d'un complément d'annexion modâfoun ilayHi : donc deux éléments (même si l'un des deux est sous-entendu) ; ici, l'annexion ne se réduit pas à deux éléments seulement mais le prénom ou le surnom d'Abou Lahab est un nom composé - donc l'annexion se compose deux trois éléments : 1 yadâ يَدَا (suppression du noun car mis en état d'annexion) + 2 abî أَبِي (avec le ya marque du jarr جَرّ Cas Indirect : à la fois un annexé ET un complément d'annexion) + 3 Lahab لَهَبٍ (l'ultime complément d'annexion الْمُضَافُ إِلَيْهِ) qui, cette fois porte, effectivement la marque originelle du Cas Indirect جَرّ la kasera الْكَسْرَة). Donc on parle ici "des deux mains appartenant au père de Lahab". Et par simplicité de transcription française d'un nom composé : on affectera d'office (c'est une erreur - car les mots ont le vêtement, la marque grammaticale suivant la fonction qu'ils occupent dans la phrase) le Cas Sujet donc damma الضَّمَّة pour parler de Abou Lahab (père de Lahab) car le français n'est pas une langue de déclinaison hélas.
L'expert poursuit son analyse en disant, qu'ensuite, se présente à nous : une conjonction de coordination wa وَ (et puis) qui est une particule de coordination harfo 3atf حَرْفُ عَطْف. Ce qui implique qu'on a un complément de coordination qui va suivre la particule wa وَ (et puis) ; même si c'est un verbe ; ET ENSUITE on a un antécédent coordonné qui vient avant même si c'est un verbe. Cette coordination a valeur de confirmation voulant dire "Qu'il périsse ; et effectivement : il a péri (il a été détruit)".
L'auteur ne précise pas (car c'est considéré comme acquis et déduisible facilement : il ne juge pas la nécessité de l'expliquer) que le groupe en état d'annexion des trois mots : yadâ يَدَا + abî أَبِي + lahabin لَهَبٍ est une pseudo-phrase شِبْهُ جُمْلَة shibeHo jomla rattachée au verbe précédent تَبَّتْ (que périssent) en situation de Cas Sujet رَفْع Sujet مُبْتَدَأ mobetada.
Son attribut du sujet خَبَر khabar est le deuxième verbe تَبَّ qui est cette fois réellement conjugé à l'inaccompli مَاض mâdine (passé) exprimant un fait avéré et révolu dans le passé ; construit sur la fateha apparente et son agent-sujet est un pronom personnel sous-entendu qu'on est autorisé à estimer qu'il s'agit du pronom personnel de la troisième personne du masculin singulier "lui, il" هُوَ Howa. Cette phrase verbale تَبَّ est considérée voulant dire "et effectivement : il a péri".
J'espère avoir pu vous aider.
Le Savoir Parfait n'appartient qu'à ALLAH Seul. وَاللهُ أَعْلَمُ
 
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