Pour des raisons stratégiques certains faits historiques ne sont pas révélés ou sont tout simplement déformés.
L'histoire n'est pas une science exacte, mais on peut tout de même retrouver certains éléments qui confirment ou qui infirment une hypothèse donnée.
Essaies de chercher le contenu de ce traité maroco-espagnol du 26 avril 1860 qui a été publié partiellement en arabe et en espagnol par le Direction des archives royales dans El Ouataïq, n °4, pp. 151-156 pour le texte en arabe et pp. 157 à 160 pour le texte en espagnol. L'ensemble du texte, traduit en français est publié comme document en annexe de l'ouvrage de Rouard de Card, 1905, pp. 194-198.
Le traité comporte en effet de nombreuses concessions marocaine à l'Espagne, notamment la cession d'un autre territoire sur la côte atlantique vaguement désignée
(Santa-Cruz de mar Pequena pour les Espagnols) et une indemnité pour les frais de guerre de 20 millions de piastres devant être remise à l'Espagne en quatre versements.
Voici comment ces îles ont été envahies source wiki
Tenerife fut la dernière des îles conquises par les Espagnols du fait de la résistance acharnée dont ses habitants ont fait preuve. Le premier débarquement a eu lieu par les rois catholiques en 1464 à l'endroit où se situe actuellement la capitale, Santa Cruz de Tenerife. Les envahisseurs n'ont pas rencontré de résistance à cette occasion. Mais quand ils essayèrent d'avancer vers le nord de l'île, sous le commandement de
Fernández de Lugo qui avait déjà participé à la conquête des autres îles, ils se heurtèrent aux guerriers guanches du mencey (chef ou roi d'une circonscription territoriale appelée « menceyato »)
Bencomo qui massacrèrent la majorité des envahisseurs. Le lieu où se produisit la bataille est connu sous le nom de
La Matanza de Acentejo (Le massacre de Acentejo). Peu après, Lugo revint prendre sa revanche accompagné d'un nouveau contingent militaire et ils tuèrent Bencomo sur la côte de San Roque, dans le nord de l'île. Quelques mois plus tard, les Espagnols lancèrent une troisième offensive qui se solda par leur victoire, le 25 décembre 1495, dans un endroit situé à environ 6 km du lieu de leur défaite, qui s'appela depuis
La Victoria de Acentejo (La victoire de Acentejo). Ayant perdu tout espoir,
Bentor, fils et successeur de Bencomo, se jeta dans le vide, du haut du précipice de Tigaiga. Cette pratique des Guanches de se jeter dans le vide quand tout espoir est perdu s'appelle le « despeñamiento ».
Même si les conquistadors s'étaient déjà emparés de presque tout le territoire de Tenerife, il restait encore quelques noyaux de résistance dans les montagnes, ce qui entraîna deux ans de lutte supplémentaire jusqu'à ce que, finalement après la reddition des derniers menceyes, Lugo soit nommé gouverneur de Tenerife et La Palma le 5 novembre 1496.
Massacrés, emmenés en esclavage ou assimilés par les colons, les différents peuples Guanches disparurent en tant que tels, et adoptèrent la langue et la culture espagnole. Cependant, de très nombreux
toponymes et
oronymes, de mots du langage courant, et même de coutumes et de sports (lutte guanche, par exemple), proviennent directement de la langue ou de la culture guanche.
Christophe Colomb a vécu et fait escale aux Canaries pendant son voyage de découverte de l'Amérique et l'on montre, à
Las Palmas, la
Casa de Colón où il aurait logé en
1492.