Conflits et cultures au Maroc

Chers amis,

Réfléchir et écrire sur le fait Amazigh n’est pas une entreprise aisée surtout pour un Maghrébin : ce problème est toujours vécu d’une manière extrêmement passionnelle. L’injure, l’anathème, la condamnation péremptoire, voire les réactions racistes, constituent l’essentiel du débat autour de cette question depuis au moins une demi-siècle. Les témoignages précis et directs sont rares et presque toujours fortement tendancieux. Souvent masquée, inavouée ou même niée, la « question berbère » est, dans le champ sociopolitique maghrébin, un fait « Honteux » difficile à suivre, même si, obscurément, tout le monde (pas seulement les politologues et les intellectuels) sait qu’il y a là une force qui est à l’œuvre.

Croyez-moi ce cri Amazigh ou cette machine Amazigh avance dans le droit chemin du moment qu’elle repose sur base solide : Droit à l’indifférence, droit à la liberté….etc

Nous avons assisté en cette fin du siècle à la multiplicité des discours au sujet de la culture marocaine et au sujet des conflits qui secouent la société marocaine.

Si nous considérons que la tendance consistant à recourir au patrimoine culturel en vue de répondre aux défis de la situation culturelle qui domine aujourd’hui se nomme PATRIMONIALISTE (terme emprunté à Ahmed Boukous), les Islamistes et les Amazighes appartiennent en fait au même paradigme culturel.

Je ne veux pas traiter de l’échec ou de l’impossibilité d’assurer le concordisme de la pensée Salafiya à la réalité d’aujourd’hui et je ne parlerai pas non plus du mouvement islamiste marocain qui n’est qu’une pale imitation de la pensée d’Ibn Albanna et Ghannouchi.

Je parle ici de l’émergence du refoule AMAZIGHE.

Le discours qui se réclame de l’identité amazighe est une variante du discours patrimonialiste. Ce discours fonde sa légitimité sur un passé antérieur à l’arabo-islamisme et surtout sur sa pérennité. C’est en effet la culture PREMIÈRE du Maroc qui s’inscrit dans la réalité d’aujourd’hui.

Le mode d’expression de cette culture est la foire amazighe, sa substance est véhiculée par la tradition orale et les arts produits essentiellement par la population rurale amazighophone.

Ce discours est tout récent dans le champ culturel marocain et il serait prétentieux de le considérer comme un discours cohérent ayant une consistance théorique en raison de l’état encore embryonnaire de celui-ci. Cependant nous pouvons noter la présence de deux grandes écoles de ce discours:

1/la vision nostalgique représentée par Ahardan et al.

2/La vision fondée sur le droit à la différence.

En reprenant Boukous, je décris succinctement ces deux discours.

1/Vision nostalgique:

Cette vision est parée d’une mythologie dont les fondements sont:

1.1 LA LIBERTÉ : amazighe signifie homme libre. Ce dernier à tout temps défendu farouchement sa liberté face à l’envahisseur. L amour de la liberté se déroule sur fond d’amour de la patrie (Tamazgha).

1.2 LA DÉMOCRATIE : L’organisation sociale amazighe repose sar des institutions démocratiques, comme la ZMA3T et les INFLAS, pour se prémunir contre le pouvoir autocratique. L’égalitarisme est un principe socioculturel dans la cummunauté amazighe, il a souvent pris l’aspect d’un radicalisme à travers l’histoire, notamment le donatisme durant la période romaine et les divers intégrismes depuis.

1.3 LA SOLIDARITÉ: La pratique de la TWIZA (tiwizi) est le symbole de l’entraide collective.

1.4 LA RECTITUDE: le respect des valeurs communautaires est un principe assurant la cohésion même de la collectivité dans le respect de la personne et de la propriété.

1.5 LA MEGALOPHOBIE est un trait de l'amzighe. Vivant dans la simplicité imposée par la rareté des ressources qui caractérise la vie rurale, il abhorre la mégalomanie et fustige ce qui n'est pas modeste dans le comportement et le langage.

Cette conception de l’amazighite conduit certains à adopter les positions ethnocentriques qui consistent à sur valoriser l’élément amazighe dans l’appréciation de l’identité culturelle du Maroc en construisant une mythologie réactionnelle ou l’amazighe apparaît comme un être mythique idéalise, à l’état de nature pure et non corrompu par le changement historique.

Enfin l’amazighite devient un absolu auréole d’une marginalité millénaire et dont les fondements doivent être réactivés en vue d’un projet socioculturel alternatif. (faîtes le rapprochement avec le discours islamiste......similitude évidente ou l’amazighite se substitue aux Coran et la Sunna) Vision mythique teintée de romantisme telle qu’elle ressort des idées d’Ahardane.

À suivre

Je parlerai si le temps le permet prochainement de l’autre variante fondée sur le droit à la différence et à laquelle j’adhère personnellement. La vision mythique à mon avis ne prend pas en charge la réalité actuelle et les défis.


Salamoun Heya Hata Matla3i Alfajer
 
Pfffffffffffffff, ça m’étonne pas que personne ne te répondes : tu dis juste mon ami ! l’amazighité est aujourd’hui une réaction bieeeeeeen plus qu’une identité … ça me rappelaient les kabyles en France qui se démarquent ( violemment ) des arabes pour ne paaaaaaaa …..
 
Saife à dit:
c'est le pion préfabriquer amazigh "made in Hassan 2" pour faire face à la cause amazigh ! :D

Je ne connaissais pas du coup j'ai regardé sur google j'ai trouvé ca :

Ahardane, chef du Mouvement populaire, a prôné en rappelant que deux instituts étaient acceptés en principe, l’un sur la recherche et l’étude de la langue berbère et l’autre sur la sauvegarde des arts et expressions populaires, mais en soulignant qu’il fallait par les Berbère, ne serait-ce qu’en famille:

"Qui peut assumer cette berbéritude, Si ce n’est les berbères eux-mêmes ? Aujourd’hui, avec l’acculturation, l’exode rural et les progrès de la scolarisation, notre culture est menacée. Il faut l’assumer et consentir pour elle des sacrifices. Il faut les forcer à accepter notre berbérité."
 
shemsyaa à dit:
Je ne connaissais pas du coup j'ai regardé sur google j'ai trouvé ca :

Ahardane, chef du Mouvement populaire, a prôné en rappelant que deux instituts étaient acceptés en principe, l’un sur la recherche et l’étude de la langue berbère et l’autre sur la sauvegarde des arts et expressions populaires, mais en soulignant qu’il fallait par les Berbère, ne serait-ce qu’en famille:

"Qui peut assumer cette berbéritude, Si ce n’est les berbères eux-mêmes ? Aujourd’hui, avec l’acculturation, l’exode rural et les progrès de la scolarisation, notre culture est menacée. Il faut l’assumer et consentir pour elle des sacrifices. Il faut les forcer à accepter notre berbérité."
je prefere son fils ;) ahardan et un autre visage de makhzen
 
l'intervention de notre ami achnou est des plus incultes auxquels j'ai assistés.
J'ai toujours dis que cette problématique, à savoir cette pseudo"amazigniété" provient d'un mal être et je vous le prouverai .Car je suis le marocain digne de sa culture,de ses racines et fidéle aux représentants des hommes de son histoire. ceux qui ont bâti le MAROC.
Je trouve que la dernière phrase que j'ai écrit est pas mal (lol).
Tiens pour le plaisir, je vais continuer: Et en moi coule le sang mélangé de toute peuple immigré qui a trouvé refuge dans mon pays, de gré ou de force(lol), et qui s'y installé en apportant sa culture et ainsi me construisant tel que je suis; car je ne suis que le résultat d'une telle mixité et nullement d'une pureté préjudice à ceux-ci.Je suis le garant de leur existence passée et l'héritage de leurs apports. Ne pas les reconnaître est équivaut à la trahison de ma personnalité et je combatterai quiconque qui chercherai à me dissocier.
******, il faut que j'écrive des livres (lol).
Tiens pour information, ACHNOU ne connait le MAROC que théoriquement, ça se voit sur ses écrits.
 
batouta à dit:
l'intervention de notre ami achnou est des plus incultes auxquels j'ai assistés.
J'ai toujours dis que cette problématique, à savoir cette pseudo"amazigniété" provient d'un mal être et je vous le prouverai .Car je suis le marocain digne de sa culture,de ses racines et fidéle aux représentants des hommes de son histoire. ceux qui ont bâti le MAROC.
Je trouve que la dernière phrase que j'ai écrit est pas mal (lol).
Tiens pour le plaisir, je vais continuer: Et en moi coule le sang mélangé de toute peuple immigré qui a trouvé refuge dans mon pays, de gré ou de force(lol), et qui s'y installé en apportant sa culture et ainsi me construisant tel que je suis; car je ne suis que le résultat d'une telle mixité et nullement d'une pureté préjudice à ceux-ci.Je suis le garant de leur existence passée et l'héritage de leurs apports. Ne pas les reconnaître est équivaut à la trahison de ma personnalité et je combatterai quiconque qui chercherai à me dissocier.
******, il faut que j'écrive des livres (lol).
Tiens pour information, ACHNOU ne connait le MAROC que théoriquement, ça se voit sur ses écrits.


peut etre c'est pas un marocain. un polizario par exemple ;-)))
 
shemsyaa à dit:
Je ne connaissais pas du coup j'ai regardé sur google j'ai trouvé ca :
Ahardane, chef du Mouvement populaire, a prôné en rappelant que deux instituts étaient acceptés en principe, l’un sur la recherche et l’étude de la langue berbère et l’autre sur la sauvegarde des arts et expressions populaires, mais en soulignant qu’il fallait par les Berbère, ne serait-ce qu’en famille:
"Qui peut assumer cette berbéritude, Si ce n’est les berbères eux-mêmes ? Aujourd’hui, avec l’acculturation, l’exode rural et les progrès de la scolarisation, notre culture est menacée. Il faut l’assumer et consentir pour elle des sacrifices. Il faut les forcer à accepter notre berbérité."
Vous parlez de berberité.... quelle berberité, on dirait que vous ne connaissez
ni le laroc, ni les marocains et encore moins les berbères marocains?? les Imazighen's.
Dans le but de satisfaire et banaliser la chose, on accelère et on adopte pour fermer les gueules de ceux qui revendiquent une base de l'amazighité ...
1- on adopte un tifinagh officialisé et que la majeur partie des berbères n"en veut pas, critiqué a outrance.
2-vite langue berbères en tv , en radio, mais quelle langue , 3 langues, donc on a réduit TAMAZIHT a l'etat de dialecte , avez vous vu une langue dans le monde en trois type, jamais bien sure.
conclusion; il aurait fallu d'abord se mettre d'accord sur le standard linguistique soit une seul languepour les rifains, les chleuhs et les amazigh's et aussi pour la meme langue pour nos berberes en algerie et ailleurs donc une seule langue, mais on a peur que cette langue les unie .. donc on banalise.
Je pense qu'il encore tot de crier victoire tant ques imazighen's n'arrivent pas a se mettre d'accord. A titre d'exemple sur les forums et sites chacun affiche son appartenance en banalisant les autres (je suis rifain, je sis soussi, je suis , je suis ..etc..
 
elmimouni à dit:
Vous parlez de berberité.... quelle berberité, on dirait que vous ne connaissez
ni le laroc, ni les marocains et encore moins les berbères marocains?? les Imazighen's.
Dans le but de satisfaire et banaliser la chose, on accelère et on adopte pour fermer les gueules de ceux qui revendiquent une base de l'amazighité ...
1- on adopte un tifinagh officialisé et que la majeur partie des berbères n"en veut pas, critiqué a outrance.
2-vite langue berbères en tv , en radio, mais quelle langue , 3 langues, donc on a réduit TAMAZIHT a l'etat de dialecte , avez vous vu une langue dans le monde en trois type, jamais bien sure.
conclusion; il aurait fallu d'abord se mettre d'accord sur le standard linguistique soit une seul languepour les rifains, les chleuhs et les amazigh's et aussi pour la meme langue pour nos berberes en algerie et ailleurs donc une seule langue, mais on a peur que cette langue les unie .. donc on banalise.
Je pense qu'il encore tot de crier victoire tant ques imazighen's n'arrivent pas a se mettre d'accord. A titre d'exemple sur les forums et sites chacun affiche son appartenance en banalisant les autres (je suis rifain, je sis soussi, je suis , je suis ..etc..

OUlala, du calme. je ne connais pas du tout la personne dont j'ai cité un extrait plus haut justement. c'est juste du copié collé de ce que j'ai trouvé sur google. Je l'ai mis justement pour savoir qui était cette personne et comprendre pourquoi Anchou parlait de lui plus haut.

Berbéritude je ne sais sincèrement pas ce que ca veut dire.
 
shemsyaa à dit:
OUlala, du calme. je ne connais pas du tout la personne dont j'ai cité un extrait plus haut justement. c'est juste du copié collé de ce que j'ai trouvé sur google. Je l'ai mis justement pour savoir qui était cette personne et comprendre pourquoi Anchou parlait de lui plus haut.

Berbéritude je ne sais sincèrement pas ce que ca veut dire.
essayer d'envoyer un sms en tfinagh ou un texte sur le web et vous serez surpris de ne voir que des carreaux vides..... quelqu'un avait dit (pardon j'ai oublié son nom) que le tifinagh est frappé du cyndrome d'ahl alkahf (ceux de
la caverne) comme dit dans le coran, ahl alkahf quand ils se sont reveillé ils ont trouvé que leur monnaie n'a plus court ! L'arabe l'anglais et s'imposeront
donc d'eux meme dans le future, et seront complémentaire.
 
andaaz à dit:
je prefere son fils ;) ahardan et un autre visage de makhzen
Andaaz tu es partout identique a toi meme, la majorité des gens ne comprennent pas ce que signifie makhzen et les plus doués des etrangers
demandent a leur collègue arabe , ces derniers leur répondent c'est un magasin ou plackard ou cave qui en principe sert pour emmagasiner des choses, je pense que tu dois expliquer c terme ou le changer par un autre...
 
Chers amis bonjour,

La légitimation de la culture amazighe se fonde sur les thèses centrales suivantes en reprenant toujours Boukous.

2.1 la légitimité historique

L’histoire du Maroc est constituée par un élément permanent à savoir la culture amazighe ce qui lui confère une réalité dont les racines remontent à la nuit du temps.Cet argument a une fonction de rappel d’une vérité historique et une fonction de parade au discours qui considère que la question culturelle amazighe est une bid3a,une innovation illicite héritée du colonialisme.

2.2 la légitimité anthropologique

La culture amazighe structure l’inconscient collectif de l’être marocain et fondé la personnalité culturelle de base du pays.Elle est présenté de façon manifeste ou latente en tout marocain,dans son langage et dans son comportement affectif et social.Elle est omniprésente dans l’espace marocain par la toponymie et dans notre imaginaire par la tradition orale.Cet argument répond à la thèse qui évacue la dimension amazighe de la constituance de l’identité culturelle du Maroc en la refoulant dans le passe révolu.

2.3 la légitimité sociologique

La culture amazighe forme un constituant de la culture du peuple en exprimant au plan symbolique les conditions de vie des masses rurales. Cet argument confère à la culture amazighe une auréole plébéienne qui a une certaine force dans les variantes progressiste et populiste du discours idéologique censé exprimer les intérêts du peuple.

3.4 la légitimité psychoaffective

La culture amazighe véhicule l’univers maternel et prend en charge le champ de l’intimité et de la communion affective. Cette thèse valorise la culture amazighe comme moyen de l’expression de l’affect, du monde de l’enfance et du giron maternel, par opposition aux langues et aux cultures du dehors, de la communication transactionnelle et du pouvoir dominant.

3.5 la légitimité écologique

La culture amazighe représente une donnée de l’écosystème culturel du Maroc d’aujourd’hui, aux côté de la culture arabe, de la culture juive, de la culture africaine et de la culture occidentale. Cette thèse considère la culture amazighe comme un patrimoine culturel de la communauté nationale dans son ensemble,une richesse qui n’appartient pas aux amazighophones de façon exclusive, un bien dont la perte risque de déstructurer l’édifice culturel du Maroc dans sa totalite. L’ablation de cette dimension de l’être marocain aurait l’effet d’un trauma culturel collectif irrémédiable. C’est pour cela que je m oppose à la création d’un parti politique amazighe et je suis pour la création d’associations.

3.6 La légitimité patriotique

La culture amazighe a été le creuset de l’esprit patriotique, un facteur d’union des communautés rurales contre l’occupant étranger et un moyen de résistance à la colonisation française et espagnole avant même l’émergence du mouvement national urbain. En témoignage la tradition orale qui recèle encore des vestiges de la poésie épique dans le Rif, le Moyen Atlas, le haut Atlas, l’Anti Atlas et le Saghro ou les poètes et les poétesses galvaudaient l’ardeur des combattants contre les forces armées coloniales et stigmatisaient la couardise de ceux qui avaient capitule, ceci à un moment ou les villes et les plaines avaient déjà été pacifiées, c’est à dire assujetties à l’ordre colonial. En d’autres termes, la culture amazighe a payé le tribut du sang pour la défense de la patrie, elle mérite de ce fait les honneurs du patriotisme.

Cette thèse veut rendre caduc l’argument qui soutient que la promotion de la culture amazighe est inspirée par la politique neo-coloniale et serait ainsi une exhumation du Dahir Berbère dans le but de diviser le peuple marocain en deux entités antagoniques, les Amazighes et les Arabes.

2.7 La légitimation démocratique

Le droit à la différence culturelle et linguistique fait partie intégrante des droits de l’Homme dans leur acception universelle. Il résulte de ce principe qu’une société qui se proclame démocratique se doit de reconnaître la langue et la culture amazighe comme une composante de la culture marocaine. Cet argument tire sa force du droit international et s’inscrit dans la tendance qui a consisté jusqu’ici à exclure arbitrairement la donnée amazighe sous prétexte que la différence est source de désunion et de discorde nationales.

Il appert de l’expose de ces thèses qu’elles ont pour fonction de fonder la légitimité de la langue et de la culture amazighes dans le champ culturel du Maroc en constituant une base epistemologique de l’action menée en vue de la reconnaissance et de la promotion de cette langue culture.

On se rend compte ainsi que la quête de l’identité amazighe ne constitue pas seulement une préoccupation intellectuelle, elle est aussi largement une quête identitaire et une préoccupation existentielle qui tentent de faire face au processus d’assimilation qui est à l’oeuvre dans les communautés amazighophones, processus résultant de la dépendance économique et culturelle des régions rurales à l’égard des centres de décision meterielle et symbolique, dont le site se trouve en ville.


(Fin de message)


À suivre
 
Chers amis,

Le fait Amazighe est justement millénaire, mais il est contesté par les autres patrimonistes notamment les islamistes qui eux tout en demeurant comme Ahardane veulent un modèle qui n’est que le produit de l’esprit. Le travail de Boukous comme je l’ai déjà dit se fonde sur les postulats de Bourdieu:

1/ Toute formation sociale et économique constitue un marche des biens symboliques dans lequel il y a des produits qui s’échangent sous forme de biens hiérarchises en fonction de la valeur sociale qui leur est attribuée dans le cadre de la compétition qui les oppose sur ce marche.

2/ En théorie, la langue et la culture légitimes, celles imposées par le pouvoir institutionnel, représentent les produits symboliques dominants. Cependant la dynamique du marche des biens symboliques est telle qu’il s’avère nécessaire de distinguer des sous champs comportant des enjeux globaux et des enjeux partiels. Le marché des biens symboliques englobe un certain nombre de sous marchés dans lesquels les lois de formation des prix des produits peuvent ne pas être conformes à celles qui régissent le marche global. En effet, les biens symboliques qui sont produits et échanges dans certains secteurs périphériques de la formation sociale reçoivent des valeurs particulières dans le cadre de ces sous marches et se trouvent dans un rapport de relative autonomie à l’égard des lois du marche global.

3/ Les actants sociaux disposent d’une compétence et d’un habitus. La compétence est un système de règles régissant la forme et la substance des objets symboliques. Elle rend ces sujets aptes à produire et à évaluer ces objets. L’habitus est un système de dispositions acquises dans la structure sociale qui permet aux sujets de gérer et de coter la pratique symbolique au niveau de la production et de la réception conformément aux normes du marché des biens symboliques.

4/ La compétence et l’habitus constituent le *capital symbolique* des sujets, lequel capital est déterminé par des facteurs sociaux, tels le cursus scolaire et l’histoire sociale des actants sociaux. Ce capital est la résultante de l’acquisition, de la production et de l’échange de biens symboliques. En retour, ces biens contribuent à positionner les actants dans la hiérarchie sociale selon la qualité et la valeur de ces biens sur le marche des biens symboliques. Il s’ensuit que les biens offerts sur ce marche n’ont pas la même valeur et de ce fait ne procurent pas les mêmes privilèges à leurs détenteurs.

Boukous a donc travaille en s’appuyant sur ces 4 postulats de Bourdieu et permettez moi de vous dire qu’il a défriché le terrain d’une manière sérieuse pour donner une trame de lecture. Cependant comme tout travail destiné à VERIFIER une thèse mise au point en Kabylie et en France, la précision demeure floue mais les grandes lignes apparaissent clairement notamment en se referant aux travaux de chercheurs marocains. Même si Boukous ne prescrit rien pour résoudre les problèmes de la société, il donne un tableau clinique assez valable pour aider ceux qui cherchent à agir sur la société. Il a mis en évidence l’amazighité, la marginalisation de la culture amazighe, l’échec du salafisme, l’échec des grandes idéologies unificatrices et l’affrontement islamisme versus amazighité d’un côté et islamisme versus pouvoir d’un autre côté, la disparition de la production culturelle des Zaouïas et leur supplantation par les mouvements islamistes et piétistes, l’incapacité de l’État à s’engager sur un sentier de développement pour dépasser les contraintes sociales et enfin en filigrane Boukous impute tous les problèmes au manque de la liberté.

Salamoun Heya Hata Matla3i Al-Fajer
 
Le Maroc est un pays pour marocain, ces Marocains sont arabes et berberes,
les citoyens ont les memes droits, la representativité et la culture amazigh ont subit un retard flagrant pour des raisons politqiues régionales, actuellment notre pays vit un nouvelle jeunesse, une nouvelle ouverture, le chantier de mise a niveau de la culture amazigh est en route depuis quatre ans .. concernant aherdan, c'est un berbere, quelques uns contestent aherdan, d'autre conteste boukous etc.. les gens qui font circuler ces genres de messages encouragent l'etnisation et l'animosité , le maroc ne veut pas et n'acceptera jamais de devenir l'irak ou l'ancien rouanda. Les gens serieux preparent leue offensive au niveau des elections qui auront lieu en septembre cette année.
 
j'adore la culture berbere, "al 7adara al amazigiya"
ce que je n'arrive pas a comprendre pourquoi les rif font tous ca... leur propre identité...
on es tous des musulman il y a au maroc les amazighs et les arabes, pourquoi ce divisé... pourquoi ne pas resté unis....
comme ca on pourra resté plus fort.
bref c'est juste un point de vue et chaqu'un fait ce qu'il veut
 
essayer d'envoyer un sms en tfinagh ou un texte sur le web et vous serez surpris de ne voir que des carreaux vides..... quelqu'un avait dit (pardon j'ai oublié son nom) que le tifinagh est frappé du cyndrome d'ahl alkahf (ceux de
la caverne) comme dit dans le coran, ahl alkahf quand ils se sont reveillé ils ont trouvé que leur monnaie n'a plus court ! L'arabe l'anglais et s'imposeront
donc d'eux meme dans le future, et seront complémentaire.
il suffit d'installer la police de caractere tifinagh, de meme pour la langue arabe, si tu n'as pas la police de caractere arabe, tu vas voir affiché des carrés et des triangles!
donc la situation des tifinaghs et des caractéres araméens (arabes) est la meme sur le net !
 
j'adore la culture berbere, "al 7adara al amazigiya"
ce que je n'arrive pas a comprendre pourquoi les rif font tous ca... leur propre identité...
on es tous des musulman il y a au maroc les amazighs et les arabes, pourquoi ce divisé... pourquoi ne pas resté unis....
comme ca on pourra resté plus fort.
bref c'est juste un point de vue et chaqu'un fait ce qu'il veut
ce sont les arabes qui tiennent a se détacher des berberes et pas le contraire. Il ne faut pas inverser les roles.
les arabes du maroc sont d'origine berbere pourtant ils continuent pour la plupart a le nier !
mais en effet nous sommes tous marocains !
 
bien sur que si, la langue arabe est présente sous 10 formes dialectale au moins !
c du fuir en avant!je peux p comprendre comment une comparaison puisse tient debout entre une langue(l arabe)avec laquelle allah s est adressé a l homme et avec laquelle(tafalsafa alkendi wajadala abou 7ayyan ataw7idi w abda3a alja7ed w anchada almotanabbi....)et une ......
 
c du fuir en avant!je peux p comprendre comment une comparaison puisse tient debout entre une langue(l arabe)avec laquelle allah s est adressé a l homme et avec laquelle(tafalsafa alkendi wajadala abou 7ayyan ataw7idi w abda3a alja7ed w anchada almotanabbi....)et une ......
il n'y aucune langue supérieure a une autre, tes propos montre bien que tu as un a priori raciste sur les imazighens et leur langue.
Bref tes propos illustrent a merveille le post initial de Anchou sur la passion irrationnelle que souleve l'amazighité au maroc.
 
Chers amis,

Le fait Amazighe est justement millénaire, mais il est contesté par les autres patrimonistes notamment les islamistes qui eux tout en demeurant comme Ahardane veulent un modèle qui n’est que le produit de l’esprit. Le travail de Boukous comme je l’ai déjà dit se fonde sur les postulats de Bourdieu:

1/ Toute formation sociale et économique constitue un marche des biens symboliques dans lequel il y a des produits qui s’échangent sous forme de biens hiérarchises en fonction de la valeur sociale qui leur est attribuée dans le cadre de la compétition qui les oppose sur ce marche.

2/ En théorie, la langue et la culture légitimes, celles imposées par le pouvoir institutionnel, représentent les produits symboliques dominants. Cependant la dynamique du marche des biens symboliques est telle qu’il s’avère nécessaire de distinguer des sous champs comportant des enjeux globaux et des enjeux partiels. Le marché des biens symboliques englobe un certain nombre de sous marchés dans lesquels les lois de formation des prix des produits peuvent ne pas être conformes à celles qui régissent le marche global. En effet, les biens symboliques qui sont produits et échanges dans certains secteurs périphériques de la formation sociale reçoivent des valeurs particulières dans le cadre de ces sous marches et se trouvent dans un rapport de relative autonomie à l’égard des lois du marche global.

3/ Les actants sociaux disposent d’une compétence et d’un habitus. La compétence est un système de règles régissant la forme et la substance des objets symboliques. Elle rend ces sujets aptes à produire et à évaluer ces objets. L’habitus est un système de dispositions acquises dans la structure sociale qui permet aux sujets de gérer et de coter la pratique symbolique au niveau de la production et de la réception conformément aux normes du marché des biens symboliques.

4/ La compétence et l’habitus constituent le *capital symbolique* des sujets, lequel capital est déterminé par des facteurs sociaux, tels le cursus scolaire et l’histoire sociale des actants sociaux. Ce capital est la résultante de l’acquisition, de la production et de l’échange de biens symboliques. En retour, ces biens contribuent à positionner les actants dans la hiérarchie sociale selon la qualité et la valeur de ces biens sur le marche des biens symboliques. Il s’ensuit que les biens offerts sur ce marche n’ont pas la même valeur et de ce fait ne procurent pas les mêmes privilèges à leurs détenteurs.

Boukous a donc travaille en s’appuyant sur ces 4 postulats de Bourdieu et permettez moi de vous dire qu’il a défriché le terrain d’une manière sérieuse pour donner une trame de lecture. Cependant comme tout travail destiné à VERIFIER une thèse mise au point en Kabylie et en France, la précision demeure floue mais les grandes lignes apparaissent clairement notamment en se referant aux travaux de chercheurs marocains. Même si Boukous ne prescrit rien pour résoudre les problèmes de la société, il donne un tableau clinique assez valable pour aider ceux qui cherchent à agir sur la société. Il a mis en évidence l’amazighité, la marginalisation de la culture amazighe, l’échec du salafisme, l’échec des grandes idéologies unificatrices et l’affrontement islamisme versus amazighité d’un côté et islamisme versus pouvoir d’un autre côté, la disparition de la production culturelle des Zaouïas et leur supplantation par les mouvements islamistes et piétistes, l’incapacité de l’État à s’engager sur un sentier de développement pour dépasser les contraintes sociales et enfin en filigrane Boukous impute tous les problèmes au manque de la liberté.

Salamoun Heya Hata Matla3i Al-Fajer


Bonjour l’ami Anchou!

Les écrits de notre ami Boukkous ne sont pas CONTEXT FREE. Il faut les entendre et les comprendre comme réponses voeux et revendications a ses propres questions, souhaits et contraintes politiques. Je sais que pas mal de gens l’avez jugé sur le plan intellectuel comme déconstructeur et ont manifesté une certaine inquiétude quand il entame la reconstruction.

Personnellement j'ai lu Boukkous en tant que politicien employant la déconstruction comme LIEU COMMUN et non comme moyen de lecture critique, son objectif étant d’aboutir sur une société libre capable de choisir librement sa culture. Boukkous pose comme objectif stratégique de son écrit la démocratie et ensuite rédige ses justifications. Il est ni original ni créateur. De ce fait il n’invente rien, il tente de persuader, de convaincre.....

Dans la lecture que vous avez faite et la mienne il peut y avoir matière à accord sans pour autant nier de petites différences négligeables. Toute fois son écrit demeure politiquement motiver…..

Les dernières élections nous ont montré combien le Pouvoir est impliqué dans la marche ou la régression d’une société. De l’alternance nous avons maintenant un goût significatif: une fois un premier ministre issu d’une formation politique une autre fois un Premier Ministre issu du Makhzen. L’amazighité n’étant qu’une carte politique à jouer pour calmer la grogne amazighe ou parer un coup venant de la Kabylie, sera l’éternelle perdante. L’Islam aussi est instrumentalisé par une BAY3A qui n’est que l’ombre de la vraie BAY3A. L’arabe en tant que langue et culture est aussi malmenée au gré des conditions météorologiques du Moyen Orient alors que le marocain a plus besoin de l’anglais que de tout autre langue.

Bien à vous.

NB très content de vous lire l’ami Anchou (ouday) après une si longue absence.
 
Bonjour l’ami Anchou!

Les écrits de notre ami Boukkous ne sont pas CONTEXT FREE. Il faut les entendre et les comprendre comme réponses voeux et revendications a ses propres questions, souhaits et contraintes politiques. Je sais que pas mal de gens l’avez jugé sur le plan intellectuel comme déconstructeur et ont manifesté une certaine inquiétude quand il entame la reconstruction.

Personnellement j'ai lu Boukkous en tant que politicien employant la déconstruction comme LIEU COMMUN et non comme moyen de lecture critique, son objectif étant d’aboutir sur une société libre capable de choisir librement sa culture. Boukkous pose comme objectif stratégique de son écrit la démocratie et ensuite rédige ses justifications. Il est ni original ni créateur. De ce fait il n’invente rien, il tente de persuader, de convaincre.....

Dans la lecture que vous avez faite et la mienne il peut y avoir matière à accord sans pour autant nier de petites différences négligeables. Toute fois son écrit demeure politiquement motiver…..

Les dernières élections nous ont montré combien le Pouvoir est impliqué dans la marche ou la régression d’une société. De l’alternance nous avons maintenant un goût significatif: une fois un premier ministre issu d’une formation politique une autre fois un Premier Ministre issu du Makhzen. L’amazighité n’étant qu’une carte politique à jouer pour calmer la grogne amazighe ou parer un coup venant de la Kabylie, sera l’éternelle perdante. L’Islam aussi est instrumentalisé par une BAY3A qui n’est que l’ombre de la vraie BAY3A. L’arabe en tant que langue et culture est aussi malmenée au gré des conditions météorologiques du Moyen Orient alors que le marocain a plus besoin de l’anglais que de tout autre langue.

Bien à vous.

NB très content de vous lire l’ami Anchou (ouday) après une si longue absence.

Pour l’ami Rabatos,

Vous êtes le mieux informé et le mieux placé pour juger que je ne suis pas un défenseur du mensonge.

Vous le savez mieux que quiconque que, je choisi mes termes pour exprimer mes idées. Vous savez bien, que je suis un marocain qui défend l’Amazighité sous l’angle culturel. Vous savez bien, que je ne suis pas le type qui confond RACE et ETHNICITE. L’amazighité que j’emploie dans le sens d’ETHNICITE est pour moi une notion plus culturelle et plus flexible que la notion de RACE qui comme vous le savez est de plus en plus évitée ou bannie des écrits.

L’identité ethnique Amazighe implique :

1/ Un sens d’appartenance à un ancêtre historique fictif ou réel appelé Amazigh.

2/ Un attachement à une terre l’Afrique du Nord qui comporte des plaines des montagnes des fleuves, des animaux et des végétaux portant des NOMS AMAZIGHES.

3/ Un héritage culturel représenté par des histoires, des légendes, des chants, des mythes, des fables, des anecdotes, de la musique ......etc.

4/ Un système de croyances: Islam, maraboutisme, sorcellerie...

5/ Une histoire politique de l’Afrique du Nord écrite par le pouvoir en place pour justifier sa raison d’être.

6/ Une langue ou un ensemble de dialectes se recoupant toujours employés et réactualisés et attestés il y a plus de 5000 ans .

7/ Des coutumes pour célébrer la joie et dépasser la peine, pour se marier, pour les funérailles..

8/ Des manières de cultiver le sol (TWISA), d’extraire des choses de la nature, de préparer des artefacts......

9/ De la cuisine spécifique (ce pauvre couscous!)

10/ De l’habit caractéristique (ce pauvre burnous!)

11/ Une architecture spécifique ( ces pauvres Casbahs oubliées!)

Les Marocains dans leur ensemble sont convaincus que la marocanité a les traits culturels de l’Amazighité et sans ces traits il n’y aurait plus de marocanité. Cette amazighité a connu des apports historiques : phéniciens, grecs, romains, wisigoths, arabes, hispanique, négroïdes, turcs, français, castillans, italiens......et même perses.

C’est de ce mélange historique qu’est sortie l’Amazighité actuelle : Elle n’est ni pure ni fixe ni finale. Elle est en constante évolution……

Qu’un groupe social très minoritaire! Ayant confisqué le pouvoir par des moyens non légitimes, s’efforçant pendant 51 ans à changer les caractéristiques fondamentales de l’Amazighité pour la remplacer par une ARABITÉ à OUTRANCE. En faisant subir aux Amazighes jeunes et adultes un MATTRAQUAGE continuel par l’ÉCOLE, la RADIO, la TV, la JUSTICE, l’HÔPITAL… etc Ce Makhzen Corrompu a commis à mon avis un CRIME grave:

L’oppression de la culture Amazighe et le défigurement de sa représentation.


De même, doublement heureux de te lire sur le forum.
 
“Les Marocains sont des Arabes”
Rappelant que le pouvoir colonial a longtemps caressé l'espoir de s'appuyer sur les Berbères pour contrer l'insoumission des Arabes, Pierre Vermeren rappelle que l'indépendance “est d'abord la victoire du nationalisme arabo-musulman”. Il revient sur le cliché du “bon Berbère” (et Abdelkrim !) et note l'irruption de la question amazighe sur la scène publique contre l'hostilité des arabisants, détenteurs du monopole religieux ou issus de la bourgeoisie urbaine, comme lors de la création de l'IRCAM par exemple. Et de conclure : “L'identité arabe est moins un fait de culture, d'histoire et d'héritage, qu'une affirmation commune des nationalistes et des islamistes”.

source: l'article "Histoire, au pays des clichés" dans telquel.
 
Pfffffffffffffff, ça m’étonne pas que personne ne te répondes : tu dis juste mon ami ! l’amazighité est aujourd’hui une réaction bieeeeeeen plus qu’une identité … ça me rappelaient les kabyles en France qui se démarquent ( violemment ) des arabes pour ne paaaaaaaa …..


Pour ne pas quoi? Ils devraient deja commencer par avoir honte qu'on les appelle Kabyles alor ;)
 
kabyle et la francisation du mot arabe
ce mot et le nom qu'ont donner les arabes à la région montagneuse ou ils vivent en 700 aprés JC
donc avant cette periodes (les kabyles) n'existais pas ;)

d'une part ça dénote en parlant des kabyles l'abandon de sa propre liberté sur sa terre en adoptant le nom donner par un envahisseur.

Renoncer à sa liberté, c'est renoncer à sa qualité d'homme. (Rousseau)
 
Ce que je voulais dire c'es que ces bonobos on beau se ruer dans les brancards en europe et au canada à vouloir faire prévaloir une identité par rapport a une autre, mais la réalité et la. Il axcepte sans broncher et avec fierté ce qui est pour eux normalement un sobriquet donner par un envahisseur :)

La plupart de ses khorotos qui jouent à ce jeu dangereux, par exemple, ne savent meme pas qu'au moyen age les habitants de Bilâd al Qabâ'il ont réussi a créer un petit royaume qui était le royaume des Hamadites et preuve qu'a l'époque ils ne considèraient pas les arabes comme des envahisseurs (c'était avant l'invasion des béni Hillal ) leur administration utilisait la langue arabe et leur capital fut nommé "Qal'at béni Hammad" nom purement arabe qui veux dire"la citadelle des Hamadites".

http://whc.unesco.org/fr/list/102
 
Que ceux/celles qui n'ont rien à apporter de positifs aillent ailleurs se défouler; il y en a pleins de forums dédiés à cela. C'est ainsi que les parasites s'élimineront d'eux-mêmes car ils sont incapables de contribuer positivement.
 
Que vous le vouliez ou non il y a des descandants d' Arabes au Maghreb, l'apport arabe ne se limite pas aux seuls descendants des conquérants à l'époque qui se limitaient à quelques milliers de soldats, ou au berbere Arabophone que vous montrez constament du doight. L'apport humain arabe au maghreb est conséquent. Et l'apport majeur fut celui des invasions hilaliennes. Qui fit dire à beaucoup d'historiens que les Hilaliens ne constituaient pas qu'une simple tribu, mais qu'il était un chaab constitué de plusieurs tribu, dont la plus importante; les "Ryah". Cette apport humain majeur, s'étalant du 11ème au 13ème siècle.

En 1048 les hilaliens ont été autorisés à franchir le désert de libye Selon les estimations, ils étaient entre 250 000 et 900 000! chiffre énorme pour la population de l'époque.

Les tribus bérbères "zénètes" tenaient un mode de vie similaire aux hilaliens, les zénètes ont aussi été les plus influencés par eux. Arabisés progressivement, ils étaient tellement mêlés aux hilaliens qu'ils se sont juxtaposé pour la plupart.
Les princes almohades, hafsides, mérinides et zianides se pressaient de trouver chez eux des alliés sûrs en contractant des mariages etc ... Les ottomans firent de même plus tard. La mère du dernier bey de constantine était une hilalienne de la tribu des "Ben Gana".
 
Que vous le vouliez ou non il y a des descandants d' Arabes au Maghreb, l'apport arabe ne se limite pas aux seuls descendants des conquérants à l'époque qui se limitaient à quelques milliers de soldats, ou au berbere Arabophone que vous montrez constament du doight. L'apport humain arabe au maghreb est conséquent. Et l'apport majeur fut celui des invasions hilaliennes. Qui fit dire à beaucoup d'historiens que les Hilaliens ne constituaient pas qu'une simple tribu, mais qu'il était un chaab constitué de plusieurs tribu, dont la plus importante; les "Ryah". Cette apport humain majeur, s'étalant du 11ème au 13ème siècle.

En 1048 les hilaliens ont été autorisés à franchir le désert de libye Selon les estimations, ils étaient entre 250 000 et 900 000! chiffre énorme pour la population de l'époque.

Les tribus bérbères "zénètes" tenaient un mode de vie similaire aux hilaliens, les zénètes ont aussi été les plus influencés par eux. Arabisés progressivement, ils étaient tellement mêlés aux hilaliens qu'ils se sont juxtaposé pour la plupart.
Les princes almohades, hafsides, mérinides et zianides se pressaient de trouver chez eux des alliés sûrs en contractant des mariages etc ... Les ottomans firent de même plus tard. La mère du dernier bey de constantine était une hilalienne de la tribu des "Ben Gana".

“Les Marocains sont des Arabes”
Rappelant que le pouvoir colonial a longtemps caressé l'espoir de s'appuyer sur les Berbères pour contrer l'insoumission des Arabes, Pierre Vermeren rappelle que l'indépendance “est d'abord la victoire du nationalisme arabo-musulman”. Il revient sur le cliché du “bon Berbère” (et Abdelkrim !) et note l'irruption de la question amazighe sur la scène publique contre l'hostilité des arabisants, détenteurs du monopole religieux ou issus de la bourgeoisie urbaine, comme lors de la création de l'IRCAM par exemple. Et de conclure : “L'identité arabe est moins un fait de culture, d'histoire et d'héritage, qu'une affirmation commune des nationalistes et des islamistes”.

source: l'article "Histoire, au pays des clichés" dans telquel.


Peut-être que tu comprends ce que veut dire la phrase entre guillemets! Il y a certes une culture et un hérotage arabe mais elle est minime... Et l'arabité du maroc a surtout était une affirmation des nationalistes et islamistes!

Maintenant c'est un scientifique qui dit ça... Mais bon vasi racontes nous une légende on est habitué!
Le pire c'est que ta légende dit bien que la majorité des "arabes" sont des zénètes qui se sont arabisés!
 
“Les Marocains sont des Arabes”
Rappelant que le pouvoir colonial a longtemps caressé l'espoir de s'appuyer sur les Berbères pour contrer l'insoumission des Arabes, Pierre Vermeren rappelle que l'indépendance “est d'abord la victoire du nationalisme arabo-musulman”. Il revient sur le cliché du “bon Berbère” (et Abdelkrim !) et note l'irruption de la question amazighe sur la scène publique contre l'hostilité des arabisants, détenteurs du monopole religieux ou issus de la bourgeoisie urbaine, comme lors de la création de l'IRCAM par exemple. Et de conclure : “L'identité arabe est moins un fait de culture, d'histoire et d'héritage, qu'une affirmation commune des nationalistes et des islamistes”.

source: l'article "Histoire, au pays des clichés" dans telquel.


Peut-être que tu comprends ce que veut dire la phrase entre guillemets! Il y a certes une culture et un hérotage arabe mais elle est minime... Et l'arabité du maroc a surtout était une affirmation des nationalistes et islamistes!

Maintenant c'est un scientifique qui dit ça... Mais bon vasi racontes nous une légende on est habitué!
Le pire c'est que ta légende dit bien que la majorité des "arabes" sont des zénètes qui se sont arabisés!
je crois p que les tribus ds leur compagne qui parlent arabes sont arabisés à l ecole!pr etre arabisé il faut cohabiter avec l arabe et non apprendre l arabe à l ecole car on prend le français aussi à l ecole sans devenir français!c est evident que celui que tu appelle berbere arabisé est arabisé en contact de l arabe!ce qui prouve l existence de l arabe!
cqfd!
 
je crois p que les tribus ds leur compagne qui parlent arabes sont arabisés à l ecole!pr etre arabisé il faut cohabiter avec l arabe et non apprendre l arabe à l ecole car on prend le français aussi à l ecole sans devenir français!c est evident que celui que tu appelle berbere arabisé est arabisé en contact de l arabe!ce qui prouve l existence de l arabe!
cqfd!

Je vois où tu veux en venir...
Je suis d'accord avec toi mais je n'ai jamais dit qu'il n'y avait PAS d'Arabes!
Mais qu'ils étaient nettement moindre à ce que disent les gens... Et que l'arabisation est surtout faite entre imazighen eux mêmes... Il suffit d'un ga qui comprend rien à l'islam (il le confond avec arabe) et hop il apprend à ses enfants l'arabe et voilà une branche de l'arbre arabisé jusqu'à la fin des temps!
Tu vois comme quoi il ne faut pas obligatoirement un Arabe pour arabiser...
Parce que cet homme a pu apprendre l'arabe chez un arabisé et c'est une roue qui tourne à l'infini!
 
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