d'accord
Les scientifiques ont alors des méthodes et des outils qui leur permettent de savoir combien mesure l'univers ?
En effet. Et les changements de données entraînent automatiquement des changements dans les théories. Cela peut-être des micro-changements, des ajustement très précis et minimes comme des changements radicaux.
Un exemple typique est la relativité (restreinte puis générale). On ne pensait que par Newton jusqu'au moment où on a posé d'autres équations sur la table et qu'on les a vérifiées par l'expérience. On a du revoir un grand pan de nos connaissances ce jour-là. On a pas abandonné Newton non plus, on l'a restreint à un champs d'activité plus petit.
Je ne pense pas que le poids ait été estimé. Ce qu'on a estimé et qu'on continue d'affiner, par contre, c'est le nombre d'étoiles dans notre Univers. Pour te donner un ordre de grandeur, il y a plus d'étoiles dans notre Univers que de grains de sable sur une plage.
L'univers à t'il un début et une fin ?
Ca dépend ce que tu entends par début et fin et par Univers.
Pour faire simple, on peut définir l'Univers à une composante double : l'espace-temps. Les deux se mélangent en réalité, mais je vais essayer de rester très simple.
On considère donc que l'Univers que l'on connait, le Big Bang étant la cosmogonie principale, a démarré lorsque cet espace-temps a démarré. Avant, il n'y avait pas de temps ni d'espace. Après, il y en a eu.
Aujourd'hui, la science est incapable de dire si il y a eu quelque chose avant le Big Bang. A vrai dire, plus tu te rapproches de l'époque du Big Bang, moins nous sommes outillés pour comprendre les données que nous récoltons sur cet événement. Et quand je parle d'outils, ici, je ne parle pas d'outils technologiques mais surtout d'outils mathématiques, d'équations donc, pour le modéliser. Cela reste un des domaines d'études principaux de l'astrophysique.
Concernant la fin, si tu parles de l'espace qu'occupe l'Univers, il en a une, en effet. Sauf qu'il ne s'agit pas d'un espace fini et immobile. Les données que nous récoltons mettent en avant que l'Univers est en expansion constante et à une vitesse plus grande que celle de la lumière. Ce qui est en contradiction avec les lois de la relativité puisque rien ne peut aller plus vite que la lumière. Il s'agit donc là, encore, d'un mystère qu'on cherche à comprendre.
Notre Univers croît donc constamment, ses frontières augmentant sans cesse. Pour donner une image très limitée, tu peux imaginer un ballon qu'on gonfle. Ca marche pas du tout comme cela mais c'est une image assez parlante.
Et puisqu'il croît, il doit bien croître dans quelque chose. On sait donc, via nos outils et équations, qu'il doit surement croître dans une dimension à laquelle nous n'avons pas accès puisque nous faisons partie de cet Univers. Pour rappel, nous vivons dans 4 dimensions : x,y,z sur un axe en 3D et le temps qui est la 4ème.
Si ta question était : l'univers a-t-il une fin dans le temps ? Alors, la réponse est : on ne sait pas. Ce qu'on sait, par contre, c'est qu'on collecte des données qui vont dans les deux sens. La thermodynamique nous dit que tout devrait se figer, l'expansion de l'Univers nous indique que ce n'est pas le cas. Jusqu'à ce qu'on ai trouvé un modèle qui permette d'expliquer cela correctement, nous sommes encore dans le flou. Ou dans les hypothèses, si tu préfères.
Ce sont les deux grands mystères de l'astrophysique aujourd'hui : l'énergie noire et la matière noire. Qui ne sont peut-être même pas deux phénomènes mais peuvent être composés de multiples phénomènes. On sait que cela existe mais on a pas encore pu déterminer ce que c'était. Un peu comme si, au moyen-age, on expliquait un éclair. On sait que ça existe mais on avait pas les outils pour l'expliquer correctement.