"de couleur" n'est pas une couleur

Drianke

اللهم إفتح لنا أبواب الخير وأرزقنا من حيت لا نحتسب
Contributeur
c'est la tendance sujetal du forum h de luc dernièrement...
:D


----------------

Tout commence par une mâtinée brumeuse, je suis entourée de deux aides-soignantes, l’une blanche, l’autre noire. Elles s’affairent autour de ma personne, discutent de la pluie et du beau temps pendant que je me concentre sur leur conversation pour ne pas virer de l’œil.

La « blanche » se met à parler d’une de leurs collègues, l’autre lui demande : je « vois pas qui c’est ? » ;l’autre répond alors : « tu sais la fille de couleur ». Je sursaute et regarde l’infirmière « de couleur ».Elle sursaute aussi et
rétorque : »je ne suis pas de couleur, je suis noire ». Je surenchéris : « de couleur n’est pas une couleur. Vous pouvez dire à une personne qu’elle est noire. Noire n’est pas un gros mot, c’est une réalité ».

L’aide soignante s’excuse, un peu gênée. Nous entamons alors une discussion très intéressante sur cette propension du « blanc » a employé le terme : de couleur et ce, seulement devant des personnes noires. Est-ce la peur de vexer ? Le noir serait-il assez idiot ou aveugle pour ne pas se rendre compte de sa couleur, justement ?

La gêne réelle, évidente, courante, sous-jacente ne peut être interprétée que d’une seule manière, compris sous un seul angle : être noir est honteux, ne pas exprimer la réalité de la chose induit que l’on éprouve un réel malaise face au taux élevé de mélanine de son interlocuteur. La personne blanche trouve inconvenant de dire que son interlocuteur est noir parce que c’est mal poli ? Le noir devrait-il avoir honte ?

Nier la différence par l’utilisation de deux mots que je trouve, pour ma part, extrêmement péjoratif de part l’essence invisible et inexistante de leur réalité :je le répète de couleur n’est pas une couleur , est révélateur de réflexes profondément racistes de la part de la communauté caucasienne.

Refuser à l’autre d’être ce qu’il est relève d’une véritable entreprise de lobotomisation. Malcom X a dit, dans son discours « le bulletin de vote ou le fusil » si je me souviens bien : l’homme blanc craint davantage la séparation que l’intégration ».En effet si vous n’avez pas de couleur plus grand-chose ne vous sépare « des autres » alors que si vous êtes NOIR, la différence est clairement énoncée.


Awatif
 

Iman07

VIB
Je suis entièrement d'accord avec ce texte, superbe. Je me suis rendue compte qu'il m'était déjà arrivée d'être gênée en disant de quelqu'un qu'il était noir, parce que je sais pas, je trouvais que c'était vouloir le différencier alors que j'aurais pu parler de cette personne d'une autre façon (le garçon, le médecin, le blabla). Et ça dénote une gêne qui n'aurait jamais dû exister effectivement.

Merci pour ce partage :)
 

Ebion

Ça a l'air que je suis l'esclave da partida
VIB
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Tout commence par une mâtinée brumeuse, je suis entourée de deux aides-soignantes, l’une blanche, l’autre noire. Elles s’affairent autour de ma personne, discutent de la pluie et du beau temps pendant que je me concentre sur leur conversation pour ne pas virer de l’œil.

La « blanche » se met à parler d’une de leurs collègues, l’autre lui demande : je « vois pas qui c’est ? » ;l’autre répond alors : « tu sais la fille de couleur ». Je sursaute et regarde l’infirmière « de couleur ».Elle sursaute aussi et
rétorque : »je ne suis pas de couleur, je suis noire ». Je surenchéris : « de couleur n’est pas une couleur. Vous pouvez dire à une personne qu’elle est noire. Noire n’est pas un gros mot, c’est une réalité ».

L’aide soignante s’excuse, un peu gênée. Nous entamons alors une discussion très intéressante sur cette propension du « blanc » a employé le terme : de couleur et ce, seulement devant des personnes noires. Est-ce la peur de vexer ? Le noir serait-il assez idiot ou aveugle pour ne pas se rendre compte de sa couleur, justement ?

La gêne réelle, évidente, courante, sous-jacente ne peut être interprétée que d’une seule manière, compris sous un seul angle : être noir est honteux, ne pas exprimer la réalité de la chose induit que l’on éprouve un réel malaise face au taux élevé de mélanine de son interlocuteur. La personne blanche trouve inconvenant de dire que son interlocuteur est noir parce que c’est mal poli ? Le noir devrait-il avoir honte ?

Nier la différence par l’utilisation de deux mots que je trouve, pour ma part, extrêmement péjoratif de part l’essence invisible et inexistante de leur réalité :je le répète de couleur n’est pas une couleur , est révélateur de réflexes profondément racistes de la part de la communauté caucasienne.

Refuser à l’autre d’être ce qu’il est relève d’une véritable entreprise de lobotomisation. Malcom X a dit, dans son discours « le bulletin de vote ou le fusil » si je me souviens bien : l’homme blanc craint davantage la séparation que l’intégration ».En effet si vous n’avez pas de couleur plus grand-chose ne vous sépare « des autres » alors que si vous êtes NOIR, la différence est clairement énoncée.


Awatif

Il y a quand même un truc : dans la civilisation occidentale, le noir a été le symbole du mal. Satan était souvent représenté en noir (un vrai noir et non la couleur de peau brune de ceux qu'on appelle Noirs). On dit encore "c'est ni blanc ni noir". Dans la mythologie mormone, la peau noire était le signe et le châtiment d'une corruption morale.
 

Drianke

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Tu parles de la malédiction de Cham? :intello:

Tu as déjà vu le noir et le blanc dans un arc en ciel?

Le noir n'est que l'absence de lumière en fait...;)

Il y a quand même un truc : dans la civilisation occidentale, le noir a été le symbole du mal. Satan était souvent représenté en noir (un vrai noir et non la couleur de peau brune de ceux qu'on appelle Noirs). On dit encore "c'est ni blanc ni noir". Dans la mythologie mormone, la peau noire était le signe et le châtiment d'une corruption morale.
 
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Tout commence par une mâtinée brumeuse, je suis entourée de deux aides-soignantes, l’une blanche, l’autre noire. Elles s’affairent autour de ma personne, discutent de la pluie et du beau temps pendant que je me concentre sur leur conversation pour ne pas virer de l’œil.

La « blanche » se met à parler d’une de leurs collègues, l’autre lui demande : je « vois pas qui c’est ? » ;l’autre répond alors : « tu sais la fille de couleur ». Je sursaute et regarde l’infirmière « de couleur ».Elle sursaute aussi et
rétorque : »je ne suis pas de couleur, je suis noire ». Je surenchéris : « de couleur n’est pas une couleur. Vous pouvez dire à une personne qu’elle est noire. Noire n’est pas un gros mot, c’est une réalité ».

L’aide soignante s’excuse, un peu gênée. Nous entamons alors une discussion très intéressante sur cette propension du « blanc » a employé le terme : de couleur et ce, seulement devant des personnes noires. Est-ce la peur de vexer ? Le noir serait-il assez idiot ou aveugle pour ne pas se rendre compte de sa couleur, justement ?

La gêne réelle, évidente, courante, sous-jacente ne peut être interprétée que d’une seule manière, compris sous un seul angle : être noir est honteux, ne pas exprimer la réalité de la chose induit que l’on éprouve un réel malaise face au taux élevé de mélanine de son interlocuteur. La personne blanche trouve inconvenant de dire que son interlocuteur est noir parce que c’est mal poli ? Le noir devrait-il avoir honte ?

Nier la différence par l’utilisation de deux mots que je trouve, pour ma part, extrêmement péjoratif de part l’essence invisible et inexistante de leur réalité :je le répète de couleur n’est pas une couleur , est révélateur de réflexes profondément racistes de la part de la communauté caucasienne.

Refuser à l’autre d’être ce qu’il est relève d’une véritable entreprise de lobotomisation. Malcom X a dit, dans son discours « le bulletin de vote ou le fusil » si je me souviens bien : l’homme blanc craint davantage la séparation que l’intégration ».En effet si vous n’avez pas de couleur plus grand-chose ne vous sépare « des autres » alors que si vous êtes NOIR, la différence est clairement énoncée.


Awatif


C'est sujet qui me passionne.
Le racisme et le regard qu'on peut porter sur l'autre et vice versa.

Le terme approprié serait " black"; une appellation qui fait l'unanimité, dans toutes les communautés, en terme l'acceptabilité terminologique;

Nous sommes loin de la période de MX. Et les gens sont bien à l aise, aujourdhui. A tel point que tout le monde fait des vanes sur tout le monde. Étant étrangère à la France je ne sens aucune tension....Sauf certains **** qui de temps en temps, se levent du mauvais pied, leur haine de l autre ressurgi, ça peut tomber sur un non blanc , et ça fera un magnifique sujet qui alimentera les médisances raciste.

Pour conclure; on a qu'à voir le nombre de couples mixtes pour ne plus sortir ni pointer du doigt telle ou telle appellation.



Ps:

Des leur jeune âge, les enfants ne font aucune différences entre les couleurs des être humains. L'adulte devrait plus s inspirer des enfants.
Mais vu que l adulte est un petit fauteur de m....il en fera qu à sa tête.
 

Drianke

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Contributeur
viens appeler mes filles "blacks" ou "négresses" tu vas savoir ce que c'est un vol plané je pense...:D

C'est sujet qui me passionne.
Le racisme et le regard qu'on peut porter sur l'autre et vice versa.

Le terme approprié serait " black"; une appellation qui fait l'unanimité, dans toutes les communautés, en terme l'acceptabilité terminologique;

Pour conclure; on a qu'à voir le nombre de couples mixtes pour ne plus sortir ni pointer du doigt telle ou telle appellation.
 
c'est la tendance sujetal du forum h de luc dernièrement...
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Tout commence par une mâtinée brumeuse, je suis entourée de deux aides-soignantes, l’une blanche, l’autre noire. Elles s’affairent autour de ma personne, discutent de la pluie et du beau temps pendant que je me concentre sur leur conversation pour ne pas virer de l’œil.

La « blanche » se met à parler d’une de leurs collègues, l’autre lui demande : je « vois pas qui c’est ? » ;l’autre répond alors : « tu sais la fille de couleur ». Je sursaute et regarde l’infirmière « de couleur ».Elle sursaute aussi et
rétorque : »je ne suis pas de couleur, je suis noire ». Je surenchéris : « de couleur n’est pas une couleur. Vous pouvez dire à une personne qu’elle est noire. Noire n’est pas un gros mot, c’est une réalité ».

L’aide soignante s’excuse, un peu gênée. Nous entamons alors une discussion très intéressante sur cette propension du « blanc » a employé le terme : de couleur et ce, seulement devant des personnes noires. Est-ce la peur de vexer ? Le noir serait-il assez idiot ou aveugle pour ne pas se rendre compte de sa couleur, justement ?

La gêne réelle, évidente, courante, sous-jacente ne peut être interprétée que d’une seule manière, compris sous un seul angle : être noir est honteux, ne pas exprimer la réalité de la chose induit que l’on éprouve un réel malaise face au taux élevé de mélanine de son interlocuteur. La personne blanche trouve inconvenant de dire que son interlocuteur est noir parce que c’est mal poli ? Le noir devrait-il avoir honte ?

Nier la différence par l’utilisation de deux mots que je trouve, pour ma part, extrêmement péjoratif de part l’essence invisible et inexistante de leur réalité :je le répète de couleur n’est pas une couleur , est révélateur de réflexes profondément racistes de la part de la communauté caucasienne.

Refuser à l’autre d’être ce qu’il est relève d’une véritable entreprise de lobotomisation. Malcom X a dit, dans son discours « le bulletin de vote ou le fusil » si je me souviens bien : l’homme blanc craint davantage la séparation que l’intégration ».En effet si vous n’avez pas de couleur plus grand-chose ne vous sépare « des autres » alors que si vous êtes NOIR, la différence est clairement énoncée.


Awatif
Parce que les operateurs telephoniques ont une "black" list
Qu'on qualifie les mechants pirates de "black" hat
Par contre on est tous d'accord pour utiliser du PQ blanc au toilette :D
 

Drianke

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Contributeur
Tention toi sinon je tape hein....:D

Il est pas blanc chez moi mais couleur du soleil...leucordermiste*!

(chépas si ça se dit mdr....)*

Parce que les operateurs telephoniques ont une "black" list
Qu'on qualifie les mechants pirates de "black" hat
Par contre on est tous d'accord pour utiliser du PQ blanc au toilette :D
 
Et pourtant les "blancs" sont bien des gens de couleur, quand il fait chaud ou qu'ils ont honte ils rougissent, quand ils ont peur ils deviennent bleus, quand ils sont malades ils deviennent jaunes, etc...
 
Salam

Je mets le texte auquel tu fais référence @Makeda, c'est très "expressif".

Quand je suis né, j'étais noir,
Quand j'ai grandi, j'étais noir,
Quand je vais au soleil, je suis noir,
Quand j'ai peur, je suis noir,
Quand je suis malade, je suis noir,
Quand je mourrai, je serai noir,

Tandis que toi, homme blanc,
Quand tu es né, tu étais rose,
Quand tu as grandi, tu étais blanc,
Quand tu vas au soleil, tu es rouge,
Quand tu as froid, tu es bleu,
Quand tu as peur, tu es vert,
Quand tu es malade, tu es jaune,
Quand tu mourras, tu seras gris,
Quand tu seras saoul, tu seras noir,

Et après ça, tu as le toupet de m'appeler "homme de couleur"!
(Et on a tous le sang de la même couleur)

Salam.
 

popeys

VIB
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Tout commence par une mâtinée brumeuse, je suis entourée de deux aides-soignantes, l’une blanche, l’autre noire. Elles s’affairent autour de ma personne, discutent de la pluie et du beau temps pendant que je me concentre sur leur conversation pour ne pas virer de l’œil.

La « blanche » se met à parler d’une de leurs collègues, l’autre lui demande : je « vois pas qui c’est ? » ;l’autre répond alors : « tu sais la fille de couleur ». Je sursaute et regarde l’infirmière « de couleur ».Elle sursaute aussi et
rétorque : »je ne suis pas de couleur, je suis noire ». Je surenchéris : « de couleur n’est pas une couleur. Vous pouvez dire à une personne qu’elle est noire. Noire n’est pas un gros mot, c’est une réalité ».

L’aide soignante s’excuse, un peu gênée. Nous entamons alors une discussion très intéressante sur cette propension du « blanc » a employé le terme : de couleur et ce, seulement devant des personnes noires. Est-ce la peur de vexer ? Le noir serait-il assez idiot ou aveugle pour ne pas se rendre compte de sa couleur, justement ?

La gêne réelle, évidente, courante, sous-jacente ne peut être interprétée que d’une seule manière, compris sous un seul angle : être noir est honteux, ne pas exprimer la réalité de la chose induit que l’on éprouve un réel malaise face au taux élevé de mélanine de son interlocuteur. La personne blanche trouve inconvenant de dire que son interlocuteur est noir parce que c’est mal poli ? Le noir devrait-il avoir honte ?

Nier la différence par l’utilisation de deux mots que je trouve, pour ma part, extrêmement péjoratif de part l’essence invisible et inexistante de leur réalité :je le répète de couleur n’est pas une couleur , est révélateur de réflexes profondément racistes de la part de la communauté caucasienne.

Refuser à l’autre d’être ce qu’il est relève d’une véritable entreprise de lobotomisation. Malcom X a dit, dans son discours « le bulletin de vote ou le fusil » si je me souviens bien : l’homme blanc craint davantage la séparation que l’intégration ».En effet si vous n’avez pas de couleur plus grand-chose ne vous sépare « des autres » alors que si vous êtes NOIR, la différence est clairement énoncée.


Awatif


hahaha moi jtrouve qu'on vit tous une forme de racisme du moment qu'on vit ds un pays qui n'est pas notre origine, et le racisme se fait par les gens illétrés qui n'ont aucun niveau scolaire, les autres n'accordent aucune importance à l'origine ..
 

Ebion

Ça a l'air que je suis l'esclave da partida
VIB
Tu parles de la malédiction de Cham? :intello:

Tu as déjà vu le noir et le blanc dans un arc en ciel?

Le noir n'est que l'absence de lumière en fait...; )

Ne fais pas semblant de ne pas comprendre... La mythologie, pas plus que le folklore, n'est pas basée sur une théorie scientifique des couleurs.

On dit aussi : un cœur noir. Des noirs desseins.

Le blanc passe parfois pour être la couleur de la pureté. :timide:
 

Ebion

Ça a l'air que je suis l'esclave da partida
VIB
Bonjour @Drianke au diesel :sournois:

En même temps, les Noirs sont plutôt bruns. Alors que les blancs sont plutôt de la couleur des porcs (certains ont suggéré que le tabou de la consommation du porc venait de là). ;)
 

Ebion

Ça a l'air que je suis l'esclave da partida
VIB
Avis à l'intention des enfants : dans vos dessins, sachez que le noir est une couleur de MECS! :fou:

Tandis que le rose est une couleur de fille! :fou:

Et j'éclatai d'un rire dément.
 

cuty-pie

Modérateur
Modérateur
Question ????:timide:
Est ce qu on dit en France : Africans Europeans ....comme on dit Africans Americans ?.....parce qu on utilise presque plus le mot black.
 

Ebion

Ça a l'air que je suis l'esclave da partida
VIB
Question ????:timide:
Est ce qu on dit en France : Africans Europeans ....comme on dit Africans Americans ?.....parce qu on utilise presque plus le mot black.

Question ????:timide:
Est ce qu on dit au Maroc : Marocains africains ....comme on dit Africans Americans ?.....parce qu'on utilise presque plus le mot black.
 

Ebion

Ça a l'air que je suis l'esclave da partida
VIB
Un mec blanc ressemble bien plus à un mec noir qu'il ne ressemble à une femme blanche. La division des sexes est bien plus fondamentale que la division des "races". D'ailleurs qu'entend-on par race? En Afrique noire, je parie qu'il y a plusieurs races et que certains Noirs sont plus proches génétiquement des blancs que d'autres Noirs.
 

Sora

Life is full of beauty
VIB
t'as pas tout à fait tort lol
Un mec blanc ressemble bien plus à un mec noir qu'il ne ressemble à une femme blanche. La division des sexes est bien plus fondamentale que la division des "races". D'ailleurs qu'entend-on par race? En Afrique noire, je parie qu'il y a plusieurs races et que certains Noirs sont plus proches génétiquement des blancs que d'autres Noirs.
 

Ebion

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VIB
En Occident le concept de race a une réalité identitaire et idéologique bien plus que biologique. Je ne peux pas affirmer que le concept biologique de race ne s'applique pas aux humains, mais il faut des études génétiques pas mal plus sophistiquées que les classements spontanées des gens selon des caractères physiques superficiels.

Par exemple les slaves n'ont pas conscience de former un seul peuple, au-delà de leur parenté linguistique. Les Polonais détestent les Russes. Et je pense que la guerre en Ukraine nous révèle le conflit profond entre deux peuples qui sont seulement sur des trajectoires séparées depuis quelques siècles (Kiev était l'ancienne capitale de Rus et linguistiquement, l'ukrainien est très proche du russe).
 

Ebion

Ça a l'air que je suis l'esclave da partida
VIB
Autre exemple : les Chiliens, les Péruviens et les Boliviens ne s'aiment pas trop. Il y a parfois du racisme entre eux, alors que pour un gringo ignorant les cultures locales, tous ces peuples se fondent dans la masse des "Latinos".
 
ca me fais rire les gens qui essais de pas etre foncé ou se faqit des accroire que leur peau est blanche...loll...heyyyyyyyyyyy les premiers hommes de la ******* de planetes etait noirs...dun petit village dafrique...on a tous l'adn de noir
 

Ebion

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ca me fais rire les gens qui essais de pas etre foncé ou se faqit des accroire que leur peau est blanche...loll...heyyyyyyyyyyy les premiers hommes de la ******* de planetes etait noirs...dun petit village dafrique...on a tous l'adn de noir

J'ai déjà connu une Chinoise qui aurait voulu être blanche. Pour elle le jaune était la couleur de la maladie. :bizarre:
 
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La « blanche » se met à parler d’une de leurs collègues, l’autre lui demande : je « vois pas qui c’est ? » ;l’autre répond alors : « tu sais la fille de couleur ». Je sursaute et regarde l’infirmière « de couleur ».Elle sursaute aussi et
rétorque : »je ne suis pas de couleur, je suis noire ». Je surenchéris : « de couleur n’est pas une couleur. Vous pouvez dire à une personne qu’elle est noire. Noire n’est pas un gros mot, c’est une réalité ».

L’aide soignante s’excuse, un peu gênée. Nous entamons alors une discussion très intéressante sur cette propension du « blanc » a employé le terme : de couleur et ce, seulement devant des personnes noires. Est-ce la peur de vexer ? Le noir serait-il assez idiot ou aveugle pour ne pas se rendre compte de sa couleur, justement ?

La gêne réelle, évidente, courante, sous-jacente ne peut être interprétée que d’une seule manière, compris sous un seul angle : être noir est honteux, ne pas exprimer la réalité de la chose induit que l’on éprouve un réel malaise face au taux élevé de mélanine de son interlocuteur. La personne blanche trouve inconvenant de dire que son interlocuteur est noir parce que c’est mal poli ? Le noir devrait-il avoir honte ?

Nier la différence par l’utilisation de deux mots que je trouve, pour ma part, extrêmement péjoratif de part l’essence invisible et inexistante de leur réalité :je le répète de couleur n’est pas une couleur , est révélateur de réflexes profondément racistes de la part de la communauté caucasienne.

Refuser à l’autre d’être ce qu’il est relève d’une véritable entreprise de lobotomisation. Malcom X a dit, dans son discours « le bulletin de vote ou le fusil » si je me souviens bien : l’homme blanc craint davantage la séparation que l’intégration ».En effet si vous n’avez pas de couleur plus grand-chose ne vous sépare « des autres » alors que si vous êtes NOIR, la différence est clairement énoncée.


Awatif

même si son analyse ( à la soeur awatif) est intéressant, je trouve qu'elle est incomplète car elle ne prend pas en compte que la blanche parle selon ses références, tout simplement, et dans son usage, il est coutume de dire "de couleur" ou dire "un tel est black", noir n'est pas une honte, mais ce mot à tellement été utilisé par les racistes "sale noir" "nègre" que pour effacer tout trace de racisme, on utilise d'autres termes.

j'admets qu'il ne suffit pas de gommer le mot race pour supprimer le racisme sur terre mais c'est un peu leur mécanisme de réflexion.
 
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