Démographie : vers un monde dépeuplé

Je poste ici un article japonais très intéressant, qui évoque l'un des défis majeurs du 21ème siècle : celui de la démographie déclinante sur la majeure partie du globe, ainsi que ses conséquences potentielles, très nombreuses, sur le maintien de la "civilisation humaine" globalisée, tell qu'on la connait depuis quelques décennies


Vers un monde dépeuplé​

En 2050, 151 des 195 pays du globe seront en situation de décroissance démographique. Le vieillissement des populations déjà notable en Asie et en Occident entraine pénurie de main-d’œuvre et ralentissement économique. Quel moteur de croissance pour remplacer la démographie ?

Tokyo –
Depuis deux cents ans, une croissance démographique soutenue consume les ressources naturelles, dévaste l’environnement, engendre des guerres. Or l’humanité est sur le point de troquer une bombe démographique contre une autre. Décideurs politiques et scientifiques ouvrent les yeux sur une réalité nouvelle : le monde est au bord du déclin, voire de l’extinction.
Les forces du développement économique et de l’émancipation des femmes se conjuguent pour mettre fin à une ère amorcée sous la révolution industrielle. Période au cours de laquelle la croissance économique était soutenue par la croissance démographique et inversement. Depuis le début du XIXe siècle, cette marée démographique a suscité bon nombre de prédictions alarmistes : l’économiste anglais Thomas Malthus prédisait dès 1798 que la population augmenterait à une cadence telle qu’elle dépasserait la production alimentaire et engendrerait des famines.
En 1972, le Club de Rome avertissait que l’humanité toucherait aux “limites de la croissance” avant cent ans en raison de l’augmentation implacable à la fois de la population mondiale et de la pollution de l’environnement.

Un pic de population en 2064​

Aujourd’hui, la population mondiale – qui était de 1 milliard en 1800 – atteint 7,8 milliards, exerçant une pression manifeste sur la planète. Mais les scientifiques et les décideurs politiques prennent peu à peu conscience d’une nouvelle réalité chiffrée : la croissance démographique a atteint un maximum de 2,09 % à la fin des années 1960 et descendra en dessous de 1 % en 2023, selon une étude de l’université de Washington publiée l’année dernière.
En 2017, le taux de croissance de la tranche des 15-64 ans – les gens en âge de travailler – est tombé en dessous de 1 %. La population active a, d’ores et déjà, commencé à reculer dans un quart des pays environ. À l’horizon 2050, 151 des 195 pays du globe seront en situation de décroissance démographique.
À terme, l’étude annonce un pic de la population mondiale à 9,7 milliards en 2064, avant un fléchissement.

 

Effondrement des naissances en Asie de l’Est​

Sur les quelque 300 000 années d’histoire de l’humanité, les périodes de froid et d’épidémies ont causé des affaissements passagers de la population. Mais, selon Hiroshi Kito, historien de la démographie et ancien président de l’université de Shizuoka, l’humanité s’apprête, pour la première fois de son histoire, à entamer une période de déclin prolongé.
L’Asie orientale est l’une des régions les plus touchées par l’effondrement du nombre de naissances – notamment la Corée du Sud (dont l’indice synthétique de fécondité – ISF – s’établit à 1,11), Taïwan (1,15) et le Japon (1,37) sur la période 2015-2020, selon le rapport “World Population Prospects 2019” [“Projections démographiques mondiales”] publié par les Nations unies. La population d’un pays commence à décliner lorsque la fécondité tombe en dessous du taux de remplacement de 2,1, avec, à la clé, des pénuries de main-d’œuvre, une crise des fonds de pension et la péremption des vieux modèles économiques.
https://www.courrierinternational.c...e-natalite-ce-rythme-la-nous-allons-finir-par

Vers une décroissance démographique en Chine
L’Asie du Sud-Est, qui tire la croissance mondiale depuis le début du “miracle asiatique”, se trouve également à la croisée des chemins. La Thaïlande, qui affichait un indice synthétique de fécondité supérieur à 6, est aujourd’hui retombée à 1,53, se rapprochant ainsi du Japon. En 2019, la population active a commencé à y décliner, et le taux de croissance économique est redescendu à 2,4 %, presque trois fois moins que les 7,5 % enregistrés par le pays dans les années 1970.
Le Vietnam, quant à lui, est devenu une société dite “vieillissante” en 2017. En janvier, le gouvernement a décidé de relever l’âge de départ à la retraite pour les hommes et les femmes (il s’établit respectivement à 60 et 55 ans aujourd’hui) afin de pérenniser le financement des régimes de retraite. Il sera porté à 62 ans pour les hommes en 2028 et à 60 pour les femmes en 2035.
Mais le meilleur exemple de cette décroissance démographique reste la Chine. L’université de Washington prédit que le fléchissement commencera l’année prochaine, et que la population chutera à 730 millions à l’horizon 2100, contre 1,41 milliard aujourd’hui. D’ici la même année, 23 pays, dont le Japon, verront leur population fondre de moitié par rapport à leur niveau actuel, sinon plus bas encore, d’après Christopher Murray, directeur de l’Institut de métrologie et d’évaluation sanitaire de l’université de Washington, qui a consacré l’essentiel de sa carrière à l’amélioration des systèmes de santé à l’échelle mondiale.

Vers une disparition de l’humanité​

L’étude de l’université de Washington vient rectifier des estimations antérieures qui prévoyaient un accroissement de la population mondiale jusqu’à la fin du siècle. En 2019, le rapport “World Population Prospects” estimait que la population allait continuer à croître pour atteindre 10,9 milliards en 2100. Or les nouvelles projections montrent que la natalité recule plus rapidement que prévu dans les pays en développement.
Christopher Murray prévoit que les taux de fécondité convergeront autour de 1,5, voire en deçà dans certains pays. Et il ajoute:
Ce qui veut dire que l’humanité finirait par disparaître d’ici quelques siècles”
Cette donne inédite va engendrer une nouvelle dynamique – déjà visible ici ou là – dans des domaines allant de la politique monétaire aux régimes de retraite, en passant par les prix de l’immobilier et la structure du capitalisme dans son ensemble. À l’heure où la population mondiale approche de son pic, beaucoup de gouvernements se voient en effet contraints de revoir leurs orientations politiques, qui reposaient jusque-là essentiellement sur l’essor démographique pour leur croissance économique et leur poids géopolitique.
 
Je ne poste pas tout l'article (il est très long, et je viens de voir qu'il était visiblement accessible gratuitement)

Il est très intéressant et pose point par point les problématiques à venir qui sont très vastes

La diminution des taux de fécondité sous le seuil de remplacement, puis le vieillissement de la population (qui précèdent une baisse de population) commencent à concerner de plus en plus de pays : Europe, Asie, mais également Amérique Latine, Inde, Iran, Turquie, etc...,
Il semble probable que la démographie déclinante aura des répercussions sur nos sociétés hyper globalisées, où la main d'oeuvre doit être bon marché et abondante, de même que les matières premières et l'énergie (qui se raréfient de renchérissent)

Qu'en pensez-vous ?
 
Dernière édition:

Je poste ici un article japonais très intéressant, qui évoque l'un des défis majeurs du 21ème siècle : celui de la démographie déclinante sur la majeure partie du globe, ainsi que ses conséquences potentielles, très nombreuses, sur le maintien de la "civilisation humaine" globalisée, tell qu'on la connait depuis quelques décennies


Vers un monde dépeuplé​

En 2050, 151 des 195 pays du globe seront en situation de décroissance démographique. Le vieillissement des populations déjà notable en Asie et en Occident entraine pénurie de main-d’œuvre et ralentissement économique. Quel moteur de croissance pour remplacer la démographie ?

Tokyo –
Depuis deux cents ans, une croissance démographique soutenue consume les ressources naturelles, dévaste l’environnement, engendre des guerres. Or l’humanité est sur le point de troquer une bombe démographique contre une autre. Décideurs politiques et scientifiques ouvrent les yeux sur une réalité nouvelle : le monde est au bord du déclin, voire de l’extinction.
Les forces du développement économique et de l’émancipation des femmes se conjuguent pour mettre fin à une ère amorcée sous la révolution industrielle. Période au cours de laquelle la croissance économique était soutenue par la croissance démographique et inversement. Depuis le début du XIXe siècle, cette marée démographique a suscité bon nombre de prédictions alarmistes : l’économiste anglais Thomas Malthus prédisait dès 1798 que la population augmenterait à une cadence telle qu’elle dépasserait la production alimentaire et engendrerait des famines.
En 1972, le Club de Rome avertissait que l’humanité toucherait aux “limites de la croissance” avant cent ans en raison de l’augmentation implacable à la fois de la population mondiale et de la pollution de l’environnement.

Un pic de population en 2064​

Aujourd’hui, la population mondiale – qui était de 1 milliard en 1800 – atteint 7,8 milliards, exerçant une pression manifeste sur la planète. Mais les scientifiques et les décideurs politiques prennent peu à peu conscience d’une nouvelle réalité chiffrée : la croissance démographique a atteint un maximum de 2,09 % à la fin des années 1960 et descendra en dessous de 1 % en 2023, selon une étude de l’université de Washington publiée l’année dernière.
En 2017, le taux de croissance de la tranche des 15-64 ans – les gens en âge de travailler – est tombé en dessous de 1 %. La population active a, d’ores et déjà, commencé à reculer dans un quart des pays environ. À l’horizon 2050, 151 des 195 pays du globe seront en situation de décroissance démographique.
À terme, l’étude annonce un pic de la population mondiale à 9,7 milliards en 2064, avant un fléchissement.

Le monde humain quoi qu'il arrive saura s'adapter.
Les robots remplace déjà la main d'oeuvre bon marché, pas de syndicat et sa travaille 24 h sur 24 ne l'as-tu pas déjà remarquer.

les guerres laisse penser que l'eau manque, que les bonne terre font la convoitise de pays déjà très riche et beaucoup plus grand que leur voisin.
 
Le monde humain quoi qu'il arrive saura s'adapter.
Les robots remplace déjà la main d'oeuvre bon marché, pas de syndicat et sa travaille 24 h sur 24 ne l'as-tu pas déjà remarquer.

Les Japonais sont en première ligne sur la robotique. Face au manque de main d'oeuvre dont ils souffrent de plus en plus (30% de la population japonaise a plus de 65 ans)

Mais la robotique n'est pas une solution miracle :

- un robot ne peut pas tout faire, ni totalement remplacer l'homme : certains métiers ne peuvent pas être effectués par des robots. Face à la pénurie généralisée de soignants pour s'occuper des vieux au Japon, la robotique ne peut pas grand chose.

- il faut des personnes qualifiées pour concevoir les robots, mais aussi pour les entretenir et les réparer.

- les robots peuvent coûter bien plus cher que des humains.

Bref, ni les robots, ni l'intelligence artificielle ne pourront remplacer totalement l'être humain.

Les guerres laisse penser que l'eau manque, que les bonne terre font la convoitise de pays déjà très riche et beaucoup plus grand que leur voisin.

Tout à fait.

L'eau douce est déjà un problème majeur.
De même que certaines ressources naturelles, qui vont se faire de plus en plus rares, et donc nous sommes de plus en plus dépendants.

Nous sommes également devenus totalement dépendants à la technologie (Internet, smartphone, etc...) et cela pourra être un problème à l'avenir.
 
Nombre de naissances dans quelques pays en 2022 :

- Italie
: 393 000 naissances (population : 59 millions d'habitants)
--> taux de natalité : 6,8 naissances pour 1000 habitants
--> indice de fécondité : 1,24 enfants par femme

- Japon : 771 000 naissances (population : 123 millions d'habitants!)
--> taux de natalité : 6,6 pour naissances pour 1000 habitants
--> indice de fécondité : 1,24 enfants par femme

- Corée du Sud : 249 000 naissances (population : 52 millions d'habitants)
--> taux de natalité : 4,9 naissances pour 1000 habitants
--> indice de fécondité : 0,78 enfants par femme

A titre de comparaison, la France comptait en 2022 726 000 naissances pour une population de 66 millions d'habitants
--> taux de natalité : 10,9 naissances pour 1000 habitants
--> indice de fécondité : 1,78 enfants par femme
 
Perte de religion>>>>>pertes des valeurs>>>>>wokisme-lgbtisme>>>>effondrement des naissances


c'est pas un raccourci facile détrompez vous

Il y a de ça, sans doute, du moins dans les pays occidentaux.

Mais la quasi-totalité des pays du monde est concerné, y compris des pays dont les dirigeants se vantent d'être conservateurs, religieux ou allergiques au wokisme.

Quelques exemples de pays "conservateurs" dont le taux de fécondité et la natalité sont en forte baisse (et inférieurs à la France)
  • Turquie : 1,6 enfants par femme
  • Iran : 1,7 enfants par femme
  • Emirats Arabes Unis : 1,4 enfants par femme
  • Russie : 1,5 enfants par femme
  • Brésil : 1,6 enfants par femme
  • Chine : 1,2 enfants par femme
 
Baisse de la natalité augmentation des décès ( de plus en plus jeunes )

Je crois savoir à quoi tu fais référence.

La baisse de la natalité touche tout autant des pays ayant un fort taux de vaccination Covid (Espagne, Portugal) que des pays ayant un très faible taux de vaccination (Bulgarie, certains pays d'Afrique...)

Idem pour la hausse de la mortalité, qui est plutôt liée à une dégradation des systèmes de santé qu'au vaccin en lui-même, et qui touche là aussi des pays ayant été peu vaccinés

Je pense toutefois qu'imposer ces pseudo-vaccin aux moins de 45 ans, dont le rapport bénéfice-risque était négatif, a été une grosse erreur.

Mais bon, c'est un peu HS par rapport au sujet
 
Et c'est tant mieux, il y a trop de frénésie, tout est cher, dans plusieurs pays, pourtant développés, ce n'est plus possible d'avoir un logement correct et convenable pour une famille.

Avoir beaucoup d'enfant dans ce contexte est de la pure folie.
 
Il y a de ça, sans doute, du moins dans les pays occidentaux.

Mais la quasi-totalité des pays du monde est concerné, y compris des pays dont les dirigeants se vantent d'être conservateurs, religieux ou allergiques au wokisme.

Quelques exemples de pays "conservateurs" dont le taux de fécondité et la natalité sont en forte baisse (et inférieurs à la France)
  • Turquie : 1,6 enfants par femme
  • Iran : 1,7 enfants par femme
  • Emirats Arabes Unis : 1,4 enfants par femme
  • Russie : 1,5 enfants par femme
  • Brésil : 1,6 enfants par femme
  • Chine : 1,2 enfants par femme


Je me suis arrêté à la turquie, ou le taux est supérieur à 2.....

à moins que nous n'ayons pas les mêmes sources
 
Et c'est tant mieux, il y a trop de frénésie, tout est cher, dans plusieurs pays, pourtant développés, ce n'est plus possible d'avoir un logement correct et convenable pour une famille.

Avoir beaucoup d'enfant dans ce contexte est de la pure folie.

A ceci près qu'une baisse trop lourde et durable de la fécondité engendre de très graves problèmes démographiques :
1) à l'échelle de 25 ans : baisse de la population active
2) à l'échelle de 50 ans : retournement de la pyramide des âges (problème du financement des retraites et du maintien du système social)
3) à l'échelle de 60 ans : baisse rapide de la population et donc incapacité de maintenir les services publics

Des pays comme le Japon ou l'Italie sont des sortes de laboratoires, car la baisse de la natalité y est plus ancienne qu'ailleurs, et est assez marquée.
Mais quasiment tous les pays occidentaux vont suivre rapidement, ainsi que toute l'Asie de l'Est, mais bientôt le reste de l'Asie, quasiment toute l'Amérique Latine, etc... Et on parle d'une échelle de 20 ans.

Nos sociétés consuméristes ultra-connectées et interdépendantes, ne peuvent fonctionner qu'avec :
  • des ressources abondantes et une énergie bon marché
  • une main d'œuvre elle aussi abondante et peu chère.

Concernant les ressources naturelles, l'humanité les consomme avec frénésie, tant et si bien que certaines se raréfient, et leur prix va rapidement devenir insoutenable. Idem pour l'énergie. Je ne parle même pas de ressources comme l'eau douce, qui va devenir un problème majeur et une source de tension dans de nombreuses régions du monde.

Quant à la main d'œuvre, c'est déjà un problème dans de nombreux pays, et la main d'œuvre va tendre à se raréfier (hors Afrique)

Et d'autre part, outre la quantité de travailleurs, le problème est que les jeunes générations se détournent de certains secteurs cruciaux pour l'économie (agriculture, industrie, enseignement, certains services à la personne, etc...)

Bref, vaste problème
 

Zaheer73

Si tu n'as pas de pudeur, fais ce qu'il te plait
VIB
Apparemment la Corée du Sud détient le record du taux de natalité le plus faible du monde avec moins de 0,8 enfants par femme. Les voisins du nord, je crois qu'ils ont le même problème vu que leur chef d'état c'était mis jusqu'à pleurer en implorant les femmes de faire plus d'enfants. La Chine ont le même problème aussi alors qu'il y a peu de temps, elle imposait la politique de l'enfant unique (dans les milieux urbains, à la campagne, c'était 1 ou 2 enfants en plus).
Ils essayent d'inverser eux aussi la tendance mais ça demande un contexte favorable à réévaluer et à réaménager.

Au Maghreb, on est très proche des 2 enfants par femme (je crois que la Tunisie, c'est moins), en dessous la population risque de décroître si il n'y a pas d'immigration...
 
Apparemment la Corée du Sud détient le record du taux de natalité le plus faible du monde avec moins de 0,8 enfants par femme.

Attention à ne pas confondre :
  • le taux (ou indice) de fécondité = nombre d'enfants par femme en âge de procréer (entre 15 et 49 ans)
  • le taux de natalité = nombre de naissances pour 1000 habitants

Et dans les 2 cas, c'est la Corée du Sud qui détient le record du monde :
  • taux de fécondité : 0,78 enfants par femme en 2022 (et même 0,70 enfants par femme attendu en 2023)
  • taux de natalité : moins de 5 pour mille !

La pyramide des âges est édifiante...
Le pays est carrément voué à la disparition dans les 20 ans South_Korea_Population_Pyramid.svg.png


Les voisins du nord, je crois qu'ils ont le même problème vu que leur chef d'état c'était mis jusqu'à pleurer en implorant les femmes de faire plus d'enfants. La Chine ont le même problème aussi alors qu'il y a peu de temps, elle imposait la politique de l'enfant unique (dans les milieux urbains, à la campagne, c'était 1 ou 2 enfants en plus).
Ils essayent d'inverser eux aussi la tendance mais ça demande un contexte favorable à réévaluer et à réaménager.

La Corée du Nord est à 1,8 enfants par femme je crois

Quant à la Chine, c'est actuellement 1,2 enfants par femme.
La Chine, qui est traditionnellement un pays d'émigration, a commencé à voir sa population active diminuer il y a quelques années.
Et le pays devrait perdre, à ce rythme, près de 10 millions d'habitants chaque année à partir des années 2030

Au Maghreb, on est très proche des 2 enfants par femme (je crois que la Tunisie, c'est moins), en dessous la population risque de décroître si il n'y a pas d'immigration...

Oui, exactement.
La Tunisie est autour de 2 enfants par femme depuis 15 ans
Le Maroc plutôt vers 2,4
Et l'Algérie plutôt 2,8

 
Dernière édition:
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Selon Hassan Boudrar, gynécologue spécialiste en médecine de la reproduction, la fertilité de l’homme et de la femme connait une diminution importante ces dernières années. D’après le gynécologue, près de 13 à 15 % des couples marocains souffrent d’infertilité.

Présent lors du 5ᵉ Symposium international sur la fertilité, le docteur a expliqué que ce taux élevé se justifie par l’impact des changements climatiques, le changement des modes alimentaires, le parcours d’études long chez des femmes et des hommes, ainsi que le recul de l’âge du mariage.

.
 
On peut remarquer une corrélation entre le niveau de développement global et le taux de fécondité.
Le titre est erroné ce serait plus vers une diminution de la population que vers un monde dépeuplé.
De même les sud-coréens ne vont pas disparaître, leur population va juste drastiquement baisser.
L'être humain a montré sa capacité dans l'histoire a s'adapter et à faire face à des problématiques, les guerres, les épidémies (peste noire, variole,...).
Par contre on peut presque dire que c'est un parasite pour la planète, surtout avec nos modes de vie produisant beaucoup de déchets, qu'on ne peut pas complètement éliminer et qui polluent les sols et l'atmosphère. Ne sont pas concernées les populations ayant un mode de vie "à l'ancienne", déconnectées des modes de vie modernes et vivant en autarcie.
De plus rien ne dit qu'à l'avenir les populations ne vont pas recroître après ces baisses, ça ce sont les générations suivantes qui le verront.
De mon point de vue le plus grand danger qui menace l'humanité ce sont les armes de destruction massive type bombes nucléaires, s'il vient l'idée à l'un de ses détenteurs d'en déclencher une et de s'attaquer à une autre puissance nucléaire, ça en sera fini pour la race humaine.
 
A ceci près qu'une baisse trop lourde et durable de la fécondité engendre de très graves problèmes démographiques :
1) à l'échelle de 25 ans : baisse de la population active
2) à l'échelle de 50 ans : retournement de la pyramide des âges (problème du financement des retraites et du maintien du système social)
3) à l'échelle de 60 ans : baisse rapide de la population et donc incapacité de maintenir les services publics

Des pays comme le Japon ou l'Italie sont des sortes de laboratoires, car la baisse de la natalité y est plus ancienne qu'ailleurs, et est assez marquée.
Mais quasiment tous les pays occidentaux vont suivre rapidement, ainsi que toute l'Asie de l'Est, mais bientôt le reste de l'Asie, quasiment toute l'Amérique Latine, etc... Et on parle d'une échelle de 20 ans.

Nos sociétés consuméristes ultra-connectées et interdépendantes, ne peuvent fonctionner qu'avec :
  • des ressources abondantes et une énergie bon marché
  • une main d'œuvre elle aussi abondante et peu chère.

Concernant les ressources naturelles, l'humanité les consomme avec frénésie, tant et si bien que certaines se raréfient, et leur prix va rapidement devenir insoutenable. Idem pour l'énergie. Je ne parle même pas de ressources comme l'eau douce, qui va devenir un problème majeur et une source de tension dans de nombreuses régions du monde.

Quant à la main d'œuvre, c'est déjà un problème dans de nombreux pays, et la main d'œuvre va tendre à se raréfier (hors Afrique)

Et d'autre part, outre la quantité de travailleurs, le problème est que les jeunes générations se détournent de certains secteurs cruciaux pour l'économie (agriculture, industrie, enseignement, certains services à la personne, etc...)

Bref, vaste problème

Justement, le mode de consommation actuel est trop effréné et ce sont des pays comme les USA qui en abusent. Leur population n'a qu'à être maintenue avec de l'immigration et encore, avec leurs soucis actuels + double taxation des binationaux expatriés, ce ne sera pas le grand rêve pour les générations futures.
 
On peut remarquer une corrélation entre le niveau de développement global et le taux de fécondité.

Il y a en effet une bonne corrélation, mais c'est de moins en moins vrai...

Désormais, il y a également des pays relativement pauvres qui ont un taux de fécondité bas, voire très bas.
Quelques exemples :
  • Cap-Vert : 1,9 enfants par femme
  • Cuba : 1,4
  • Jamaïque : 1,3
  • Vietnam : 1,8
  • Thaïlande : 1,3
  • Bhoutan : 1,4
  • Bosnie-Herzégovine : 1,3
  • Albanie : 1,4

Le titre est erroné ce serait plus vers une diminution de la population que vers un monde dépeuplé.

La croissance démographique a été très rapide au XXème siècle, les démographes pensent que ça pourra aller très vite dans l'autre sens à partir de 2050...

Le Japon perd désormais presque 1 millions d'habitants chaque année

Et la Chine pourrait perdre + de 10 millions d'habitants chaque année à partir des années 2030, si le taux de fécondité se maintient à un si bas niveau !



De même les sud-coréens ne vont pas disparaître, leur population va juste drastiquement baisser.

Voici l'évolution du nombre de naissances en Corée du Sud :
  • 1960 : 1 080 000 naissances
  • 1970 : 1 010 000
  • 1980 : 860 000
  • 1990 : 650 000
  • 2000 : 640 000
  • 2010 : 470 000
  • 2022 : 250 000

Avec un taux de fécondité à 0,7 enfants par femme, cela signifie que chaque génération est divisée par 3 par rapport à la précédente.

Ainsi en maintenant un taux de fécondité si bas pendant encore 30 ans, cela impliquerait qu'il n'y aurait plus à terme que 75 000 naissances d'ici une génération.

Soit un nombre de naissances (et donc à terme une population) divisé par 15 en moins d'un siècle.

Les conséquences seraient évidemment insupportables, et le pays s'effondrerait de lui-même, puisque l'âge moyen atteindrait plus de 60 ans, et il y aurait plus d'1 retraité par actif. Ce qui pourrait entraîner un exil des jeunes (et donc une diminution encore plus forte du nombre de naissance)

Une sorte de spirale infernale de la dénatalité, avec la clef un véritable suicide démographique

L'être humain a montré sa capacité dans l'histoire a s'adapter et à faire face à des problématiques, les guerres, les épidémies (peste noire, variole,...).

Je ne vois comment nos sociétés capitalistes ultra-connectées, mondialisées pourraient s'adapter à une diminution si rapide de la population.

Même l'IA ou la robotique ne pourraient pas grand chose.

Nos sociétés mondialisées sont tellement interdépendantes, que je ne vois pas comment nos standards de vie pourraient être maintenus à long terme.

Par contre on peut presque dire que c'est un parasite pour la planète, surtout avec nos modes de vie produisant beaucoup de déchets, qu'on ne peut pas complètement éliminer et qui polluent les sols et l'atmosphère. Ne sont pas concernées les populations ayant un mode de vie "à l'ancienne", déconnectées des modes de vie modernes et vivant en autarcie.

Absolument d'accord avec ça.

De plus rien ne dit qu'à l'avenir les populations ne vont pas recroître après ces baisses, ça ce sont les générations suivantes qui le verront.

Probablement, mais on pourrait possiblement repartir, après un chaos total, à des modes de vie très différents que ce qu'on connaît aujourd'hui: sociétés vivant en autarcie, sans électricité, ni internet.

De mon point de vue le plus grand danger qui menace l'humanité ce sont les armes de destruction massive type bombes nucléaires, s'il vient l'idée à l'un de ses détenteurs d'en déclencher une et de s'attaquer à une autre puissance nucléaire, ça en sera fini pour la race humaine.

C'est vrai, c'est une épée de Damoclès qui plane sur l'humanité.

Mais il y a aussi la bombe à retardement écologique et climatique, le risque d'effondrement démographique, etc...
 
Dernière édition:
Il y a en effet une bonne corrélation, mais c'est de moins en moins vrai...

Désormais, il y a également des pays relativement pauvres qui ont un taux de fécondité bas, voire très bas.
Quelques exemples :
  • Cap-Vert : 1,9 enfants par femme
  • Cuba : 1,4
  • Jamaïque : 1,3
  • Vietnam : 1,8
  • Thaïlande : 1,3
  • Bhoutan : 1,4
  • Bosnie-Herzégovine : 1,3
  • Albanie : 1,4
Plus précisément en vérifiant dans les 20 pays aux taux de fécondité les plus faibles on trouve 19 pays d'Afrique sub-saharienne et l'Afghanistan.
Des pays qui sont à la traîne du point de vue du développement mais pour certains avec un sous-sol riche, ce qui attire les puissances mondiales. Le Niger est d'ailleurs en tête du classement ce n'est pas un hasard quand on voit l'actualité récente.
Un pays peut-être assez pauvre mais alphabétisé, le Niger toujours est en queue de classement du point de vue de l'alphabétisation.
C'est plus à ce sujet que j'utilisais le terme de niveau de développement.

La croissance démographique a été très rapide au XXème siècle, les démographes pensent que ça pourra aller très vite dans l'autre sens à partir de 2050...

Le Japon perd désormais presque 1 millions d'habitants chaque année
Et la Chine pourrait perdre + de 10 millions d'habitants chaque année à partir des années 2030, si le taux de fécondité se maintient à un si bas niveau !


Tout dépend où on place le curseur. Certains pensent déjà que la planète est surpeuplée.

Je ne vois comment nos sociétés capitalistes ultra-connectées, mondialisées pourraient s'adapter à une diminution si rapide de la population.

Même l'IA ou la robotique ne pourraient pas grand chose.

Nos sociétés mondialisées sont tellement interdépendantes, que je ne vois pas comment nos standards de vie pourraient être maintenus à long terme.

Il va falloir radicalement changer de modèle et ne plus s'appuyer uniquement sur la croissance démographique, il va falloir trouver de nouveaux modèles, ton article initial le mentionne d'ailleurs. Je pense qu'on a vécu sur des standards de vie et un confort qu'on ne pourra plus tenir à cort terme. Encore une fois ce sera aux prochaines générations à inventer des solutions.

Probablement, mais on pourrait possiblement repartir, après un chaos total, à des modes de vie très différents que ce qu'on connaît aujourd'hui: sociétés vivant en autarcie, sans électricité, ni internet.

C'est fort possible, l'électricité oui mais à un prix beaucoup plus élevé qu'aujourd'hui. Et toutes les énergies fossiles aussi. On ne pourra plus rester tranquillement dans son fauteuil chez soi à télétravailler avec 25 degrés en plein hiver en attendant que les africains assurent notre confort en se tuant à la tâche dans des mines d'extraction ou dans les métiers les plus pénibles.

C'est vrai, c'est une épée de Damoclès qui plane sur l'humanité.

Mais il y a aussi la bombe à retardement écologique et climatique, le risque d'effondrement démographique, etc...
Eh oui la vie est un éternel combat même si on a tendance à l'oublier dans notre confort occidental.
Rien n'est acquis et il faut prendre conscience que tout se paye...
 
Justement, le mode de consommation actuel est trop effréné et ce sont des pays comme les USA qui en abusent. Leur population n'a qu'à être maintenue avec de l'immigration et encore, avec leurs soucis actuels + double taxation des binationaux expatriés, ce ne sera pas le grand rêve pour les générations futures.
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Une illustration eclatante ma chère @Trackergirl

Les Japonais avec leur nutrition traditionnelle avaient beaucoup moins de cancers du sein et de la prostate contrairement aux occidentaux.

La seconde génération issue des japonais ayant immigré aux USA ont hérité des cancers non pas à partir du matériel génétique de leurs parents japonais mais de l'environnement...à savoir la bouffe de m.erde américaine !!!

Car cette dernière géneration a le même taux et le même genre de cancers que les yankees !!!

Cancer du sein et de prostate. Comme par hasard des cancers hormonaux !!!

CQFD

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Plus précisément en vérifiant dans les 20 pays aux taux de fécondité les plus faibles on trouve 19 pays d'Afrique sub-saharienne et l'Afghanistan.
Des pays qui sont à la traîne du point de vue du développement mais pour certains avec un sous-sol riche, ce qui attire les puissances mondiales. Le Niger est d'ailleurs en tête du classement ce n'est pas un hasard quand on voit l'actualité récente.
Un pays peut-être assez pauvre mais alphabétisé, le Niger toujours est en queue de classement du point de vue de l'alphabétisation.
C'est plus à ce sujet que j'utilisais le terme de niveau de développement.

Absolument!

Le taux d'analphabétisme, ainsi que le niveau d'éducation des femmes (+ leur taux d'emploi) sont des facteurs importants lorsqu'il s'agit du taux de fécondité.


Tout dépend où on place le curseur. Certains pensent déjà que la planète est surpeuplée.

Le mode de vie qui prévaut en Occident depuis les années 1970/80 n'est pas soutenable pour notre planète, à tous niveaux.

Avec le mode de vie d'un Américain ou d'un Qatari, notre planète est déjà plus que surpeuplée.

Si en revanche, toute la planète vivait comme un Congolais ou un Yanomani (peuple autochtone d'Amazonie), nous pourrions être encore beaucoup plus nombreux.




Il va falloir radicalement changer de modèle et ne plus s'appuyer uniquement sur la croissance démographique, il va falloir trouver de nouveaux modèles, ton article initial le mentionne d'ailleurs. Je pense qu'on a vécu sur des standards de vie et un confort qu'on ne pourra plus tenir à cort terme. Encore une fois ce sera aux prochaines générations à inventer des solutions.

+100

C'est la notion de croissance et de développement durable, qui a été mise de côté pendant trop longtemps...

Mon point de vue (et celui de bcp d'autres, de plus en plus nombreux) est qu'il est malheureusement déjà trop tard.
La technologie ne permettra pas de nous en sortir.

Il faudrait revoir en profondeur la manière dont fonctionnent nos sociétés : diminuer drastiquement les déplacements, l'énergie, le gaspillage. Et sortir de ce modèle capitaliste ultra-consumériste.

Mais qui le souhaite vraiment ?

C'est fort possible, l'électricité oui mais à un prix beaucoup plus élevé qu'aujourd'hui. Et toutes les énergies fossiles aussi. On ne pourra plus rester tranquillement dans son fauteuil chez soi à télétravailler avec 25 degrés en plein hiver en attendant que les africains assurent notre confort en se tuant à la tâche dans des mines d'extraction ou dans les métiers les plus pénibles.

+100

Eh oui la vie est un éternel combat même si on a tendance à l'oublier dans notre confort occidental.
Rien n'est acquis et il faut prendre conscience que tout se paye...

+100
 

godless

On est bien peu de chose.
VIB
Taux de fécondité les plus élevés je voulais dire
Eh oui...
Il y a un certaine corrélation entre pauvreté (+analphabétisme) et taux de natalité élevé.
D'où la question: faut-il baisser le taux de natalité pour diminuer la pauvreté (comme le préconisent les grands théoriciens qui ont peur des hordes de gueux en provenance des "shitholes coutries" qui s'annoncent), ou alors diminuer la pauvreté pour baisser le taux de natalité...? :)
 

ElviraPacino

Free🇵🇸🇲🇦, Vive🇮🇷 & GoPoutine 🇷🇺
VIB
Bladinaute averti
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Une illustration eclatante ma chère @Trackergirl

Les Japonais avec leur nutrition traditionnelle avaient beaucoup moins de cancers du sein et de la prostate contrairement aux occidentaux.

La seconde génération issue des japonais ayant immigré aux USA ont hérité des cancers non pas à partir du matériel génétique de leurs parents japonais mais de l'environnement...à savoir la bouffe de m.erde américaine !!!

Car cette dernière géneration a le même taux et le même genre de cancers que les yankees !!!

Cancer du sein et de prostate. Comme par hasard des cancers hormonaux !!!

CQFD

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Cancers lié à leur nourriture, poulet aux hormones, laits aux hormones, viandes aux hormones...l'alimentation saine n'est réservé qu'aux riches aux US
 

ElviraPacino

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VIB
Bladinaute averti
Eh oui...
Il y a un certaine corrélation entre pauvreté (+analphabétisme) et taux de natalité élevé.
D'où la question: faut-il baisser le taux de natalité pour diminuer la pauvreté (comme le préconisent les grands théoriciens qui ont peur des hordes de gueux en provenance des "shitholes coutries" qui s'annoncent), ou alors diminuer la pauvreté pour baisser le taux de natalité...? :)
En Afrique ça commence par la souveraineté. D'abord dégager les parasites anglo américains et européens.
 
Eh oui...
Il y a un certaine corrélation entre pauvreté (+analphabétisme) et taux de natalité élevé.
D'où la question: faut-il baisser le taux de natalité pour diminuer la pauvreté (comme le préconisent les grands théoriciens qui ont peur des hordes de gueux en provenance des "shitholes coutries" qui s'annoncent), ou alors diminuer la pauvreté pour baisser le taux de natalité...? :)
Cette corrélation ne proviendrait-elle pas du fait que l'enfant est rapidement assimilable à un produit marchand dans ces sociétés ? Rapidement, il est force de travail et on peut le négocier. Même paradigme dans les sociétés médiévales, quelque soit le niveau social, d'ailleurs.
 

ElviraPacino

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VIB
Bladinaute averti
Entendu récément (Todd) que le taux de mortalité infantile aux US est plus élevé que celui des russes.
 
Eh oui...
Il y a un certaine corrélation entre pauvreté (+analphabétisme) et taux de natalité élevé.
D'où la question: faut-il baisser le taux de natalité pour diminuer la pauvreté (comme le préconisent les grands théoriciens qui ont peur des hordes de gueux en provenance des "shitholes coutries" qui s'annoncent), ou alors diminuer la pauvreté pour baisser le taux de natalité...? :)
Et explique moi comment faire baisser le taux de natalité?
A part en suivant des politiques malthusiennes et des politiques eugénistes de sinistre mémoire qui ont déjà eu lieu dans un temps récent (US, Canada, Suède)...
Non on ne peut pas baisser le taux de natalité, ça reste un choix personnel des individus.

Et diminuer la pauvreté ça se décrète pas, enfin dans pas mal de pays africains je suis pas sûr qu'il y ait une vraie volonté quand on voit la richesse des sous-sols et la corruption de leurs "élites". Il faut une vraie volonté de développement pour faire face aux prédations des puissances mondiales.

A mon avis il faut surtout mettre le paquet sur l'éducation >> baisse de l'analphabétisme >> baisse de la pauvreté.
Et à la base une volonté de chacun de vouloir développer son propre pays ;)
 
Eh oui...
Il y a un certaine corrélation entre pauvreté (+analphabétisme) et taux de natalité élevé.
D'où la question: faut-il baisser le taux de natalité pour diminuer la pauvreté (comme le préconisent les grands théoriciens qui ont peur des hordes de gueux en provenance des "shitholes coutries" qui s'annoncent), ou alors diminuer la pauvreté pour baisser le taux de natalité...? :)

La corrélation est généralement vérifiée, mais difficile à dire si c'est la poule qui a fait l'oeuf ou l'oeuf qui a fait la poule.

Certains pays ont achevé leur "transition démographique" avant de devenir riche. Exemples : certains pays à revenus intermédiaires en Amérique Latine (Chili, Uruguay, Brésil) ou d'Asie (Inde, Chine, Thaïlande, Vietnam, Bangladesh, Turquie)

Certains pays riches ont au contraire maintenu des taux de fécondité relativement élevés, à l'instar d'Israël

TFR_vs_PPP_2015.png

 
Cette corrélation ne proviendrait-elle pas du fait que l'enfant est rapidement assimilable à un produit marchand dans ces sociétés ? Rapidement, il est force de travail et on peut le négocier. Même paradigme dans les sociétés médiévales, quelque soit le niveau social, d'ailleurs.
Entendu dans mon expérience en parlant avec un malien venu en France en tant que sans-papier à 14 ans que sa mère lui avait bien expliqué les choses avant de partir et qu'elle comptait sur lui pour atteindre l'eldorado européen.
Un camerounais qui en parlant d'une femme de 35ans célibatataire sans enfants se demandait ce qu'elle allait devenir à l'âge de la retraite, qui allait s'occuper d'elle sans enfant.
 
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