Des rumeurs sur une éventuelle faillite de la Société Générale ont fait dévisser les valeurs bancaires. Le CAC 40 a perdu jusqu'à5% en séance. A Wall Street, le Dow Jones a ouvert dans le rouge et perdait plus de 3,6% à 17h15
Le vent d'optimisme qui soufflait dans la mâtinée sur les places financières européennes n'aura pas duré longtemps. Après avoir salué les annonces de la veille faites par la Banque centrale américaine (Fed), les investisseurs se sont remis à douter. Wall Street a ouvert dans le rouge et à 17h15, le Dow Jones perdait plus de 3,6% à 10.832 points.
Si toutes les places européennes sont à nouveau dans le rouge (-3,7% à Francfort et - 2,8% à Londres), Paris souffre plus que les autres. A un quart d'heure de la clôture, le CAC 40 perdait près de 4% à 3.043 points. L'indice phare de la Bourse parisienne est plombé par les valeurs bancaires. La Société Générale, qui fait l'objet de rumeurs de faillite immédiatement contestés par la banque a vu son titre chuter près de 20% en séance entraînant les autres valeurs bancaires dans sa chute.
Signe de la tension persistante, le président français Nicolas Sarkozy a écourté mercredi ses vacances et devait tenir aussitôt "une réunion de travail sur la situation économique et financière" avec ses principaux ministres.
Les placements financiers considérés comme sûrs restaient très prisés mercredi. L'once d'or a ainsi atteint un nouveau record à 1.753, 80 dollars l'once, tandis que le franc suisse, autre valeur refuge, est monté à 1,0068 franc suisse pour un euro, tout proche de la parité.
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