Diego Armando Maradona est mort

cognito

Bladinaute averti
Allez, dernier hommage à l'immense Diego avant que ce post ne sombre dans l'oubli : mon témoignage perso de mon amour inconditionnel pour cette légende, cette petite ébauche caricaturée, rapide et vite faite du Maradona de 1994 que j'avais dessiné pendant l'été et mon survêt SSC Napoli...Petit ou grand, à Allah nous appartenons et à Lui nous retournons...

270979
 
@Southpaw The moron !

LARBI BEN BAREK, LA PERLE NOIRE
Larbi Benbarek né le 16 juin 1917 à Casablanca et mort le 16 septembre 1992 dans la même ville, est un footballeur marocain ayant évolué dès la période du protectorat français au poste de milieu offensif. Auteur de la plus longue carrière en équipe de France de 1938 à 1954, il est resté toute sa vie de nationalité marocaine.
Surnommé « la Perle noire », il a été, durant sa carrière au Maroc, en France et en Espagne, une star adulée en raison de sa technique et de sa grande élégance dans tous ses gestes. Les spécialistes le considèrent comme l'un des meilleurs footballeurs de tous les temps. Pelé dit ainsi : « Si je suis le roi du football, alors Ben Barek en est le Dieu ». Par ailleurs, il a reçu de nombreuses distinctions de la part des fédérations sportives les plus prestigieuses et des médias.
JEUNESSE
Né officiellement en 1917, Larbi Benbarek pourrait être né en réalité en 1914. D'autres sources, moins crédibles, indiquent 1916 comme année de naissance. En se référant au guide de présentation de la saison 1945-1946 de Ce Soir-Sprint, un journaliste commente : « Larbi Benbarek, né en 1917, à Casablanca, un jour qu'il ignore ». Ainsi, l'année, mais aussi le jour de naissance posent problème.
Jeune orphelin, il grandit dans le quartier Cuba à Casablanca et joue au football dans la rue avec les enfants de son quartier. Dès l'âge de 14 ans, il exerce l'ancien métier de son père : menuisier. C'est à cet âge-là qu'il commence à jouer avec le Football Club El Ouatane, une petite équipe de quartier, de 1928 à 1930.
DEBUT DE CARRIERE AU MAROC
En 1934, il fait ses débuts au sein de l'équipe de l'Idéal Club de Casablanca, modeste club de deuxième division marocaine. Lors de son tout premier match sous les couleurs de l'Idéal, Larbi Benbarek affronte la redoutable formation de l'USM de Casablanca, triple vainqueur du championnat d'Afrique du Nord. Refusant les chaussures à crampons dont il n'a pas l'habitude, il joue en savates. Il marque deux fois au cours de cette partie et aide activement l'Idéal à s'adjuger une bonne 3e place en championnat. En coupe du Maroc, Larbi Benbarek et l'Idéal atteignent la finale (1935), mais s'inclinent sur le fil face au RC Marocain. Au cours de ce match, il est impressionnant et la presse marocaine le couvre d'éloges. Dans la foulée, il est sélectionné pour la première fois avec l'équipe « régionale » du Maroc qui affronte son homologue de la Ligue algérienne d'Oran.
L'USM de Casablanca le recrute alors en lui fournissant un travail de pompiste. Ce transfert implique qu'il évolue une saison complète en réserve. Malgré cette situation, il est toujours sélectionné en équipe du Maroc. Larbi débute véritablement avec l'USM de Casablanca en septembre 1936 et dispute notamment avec l'US Marocaine la finale de la Coupe Steeg, finale du championnat d'Afrique du Nord, le 12 juin 1938 face aux Algériens de Bône. La JBAC s'impose 3-1 sur l'USM de Benbarek. Il attire très vite l'attention des grands clubs de métropole. Un match Maroc-France B disputé en avril 1937 lui vaut ses premiers articles élogieux dans la presse métropolitaine. L'Olympique de Marseille s'attache ses services en juin 1938. L'USM de Casablanca ne lâche pas facilement son joueur, mais accepte finalement l'offre marseillaise de 44 000 francs après avoir refusé une première offre du même Olympique de Marseille au début de l'été 1937.
 
...(suite)....
TRANSFERTS EN EUROPE
Larbi Benbarek débarque à Marseille le 28 juin 1938. Cinq mois après son arrivée en métropole, il fait sa première apparition en équipe de France dans l'ambiance volcanique de Naples le 4 décembre 1938 face à l'Italie. Le public italien siffle copieusement les Français, et Benbarek tout particulièrement. Il ne possède en effet pas la nationalité française, et les Italiens chambrent… en réaction à ces sifflets, Larbi Benbarek chante alors à gorge déployée La Marseillaise. Cette réaction fut largement reprise par les médias, et il est alors totalement adopté par tous les supporteurs du club France, qui le connaissaient très peu jusque-là. Il entame alors la plus longue carrière jamais signée par un joueur sous le maillot frappé du coq : 15 ans et 10 mois.
Pas français, Larbi Benbarek n'est pas mobilisé en 1939-40. Il trouve refuge à Casablanca pendant la Seconde Guerre mondiale et évolue alors de nouveau à l'US Marocaine. En 1945, le président du Stade Français met en place à Paris une équipe de vedettes. Il en constitue l'une des pièces maîtresses sous la conduite d'Helenio Herrera. Quand le Stade est dispersé aux quatre vents après trois années de stars system, il se retrouve à l'Atlético de Madrid en Espagne pour un montant de transfert de 17 millions de francs de l'époque, ce qui représente le transfert le plus important en Espagne en ce temps-là3,4. Entre 1948 et 1953, il remporte deux titres de champion d'Espagne et marque les esprits (1950 et 1951), même s'il ne joue plus en équipe de France.
Benbarek rejoint l'Olympique de Marseille en fin de carrière. Avec l'OM, il joue une finale de coupe de France perdue face à Nice. Lors de son séjour olympien, il honore sa dernière sélection en équipe de France le 16 octobre 1954 face à l'Allemagne en amical. Cette sélection tardive, c'est au public du Parc des Princes qu'il la doit. Neuf jours avant le match devant opposer les Bleus aux champions du monde en titre, Larbi Benbarek est rayonnant au cours d'une partie amicale disputée au parc : France-Afrique du Nord (2-3). Il joue cette rencontre sous le maillot de l'Afrique du Nord, mais sa prestation et son prestige sont tels, que le public réclame et obtient sa sélection chez les Bleus. Victime d'un ennui musculaire, Larbi Benbarek doit quitter le terrain après 27 minutes de jeu face aux Allemands. Quelques semaines plus tard, il met un terme officiel à sa carrière de footballeur professionnel à 40 ans.
FIN DE CARRIERE
Larbi Benbarek joue à l'Union sportive musulmane Bel-Abbès lors de la saison 1955-1956 sous la direction de l'entraîneur Lacaze. Vice-champion d'Oranie, l'USMBA atteint la finale de la Coupe d'Afrique du Nord, match non joué contre le Sporting Club de Bel-Abbès, champion d'Oranie. Il rejoint ensuite le FUS Rabat comme entraîneur-joueur puis en 1957 accepte le poste d'entraîneur de l'USM Bel-Abbès pour une saison. Il joue ensuite comme amateur marron en Belgique, comme le confirme Michel Hidalgo dans le documentaire Des Noirs en couleurs diffusé sur Canal+ en juin 2008.
Sa carrière de joueur achevée, il se reconvertit en entraîneur.
Larbi Ben Barek meurt le 16 septembre 1992 dans la solitude, son corps n'est découvert qu'une semaine après sa mort. Le 8 juin 1998 à Paris, la FIFA lui décerne, à titre posthume, la médaille de l’ordre du Mérite.
 
Franchement je pense qu il est sur-coté lui ... bon après il y a le personnage un peu clownesque mais bon ... je trouve Ronaldinho ou Messie bien plus doués !
 
Comme j ai dit tu ne prends pas en compte l époque ....

Maradona avec les entraînements et conditions actuels aurait ete meilleur que Messi


Tu mets Messi ds les années 80 , il serait pas au niveau de Maradona
Oui tu as raison quelque part ... il est toujours délicat de comparer des champions d époques différentes... mais on en sait rien ptet que Maradona dans les années 2000 n aurait jamais réussi à surpasser messie aussi (ptet pas assez rigoureux et appliqué aux entraînements... ) ... ça reste des spéculations... et plein de subjectivité quand il s'agit de préférer un champion à un autre ...
 

cognito

Bladinaute averti
Ça se discute ... techniquement je trouve les deux joueurs que j ai cité plus forts !
Ronaldinho est un joueur très créatif sur le plan du dribble, rien à dire...Messi est un génie, quoique ses dribbles déroutants, sa conduite de balle sont inarrêtables mais stéréotypés. Son sens du but est unique aussi. Ce sont deux très grands joueurs mêmes si Messi, de par ses statistiques stratosphériques se démarque un peu (mais je pense que Ronaldinho est techniquement plus créatif).

Maradona est l'unique à bien des égards : déjà son toucher de balle de gaucher est d'une élégance rare, de l'art. Techniquement c'est un style propre à lui...Mais c'est bien plus que ça : Maradona fut le fruit de circonstances sur lesquelles on a pas d'emprise (volonté divine) : époque (années 80, début des années 90 notamment), son et image de la TV "lointains" et brouillées, maillot de l'Argentine, sa coupe, ses pumas noires, Mexico 86 et ses pelouses luisantes, le Napoli, ses engagements politiques, son charisme...Maradona a joué dans des équipes "modestes", n'a pas choisi la facilité en jouant à Naples et il a triomphé...Même des personnes pas sensibles au football perçoivent bien l'aura de légende qui émane de Maradona...C'est des monstres que notre époque ne produit plus...

 
Ronaldinho est un joueur très créatif sur le plan du dribble, rien à dire...Messi est un génie, quoique ses dribbles déroutants, sa conduite de balle sont inarrêtables mais stéréotypés. Son sens du but est unique aussi. Ce sont deux très grands joueurs mêmes si Messi, de par ses statistiques stratosphériques se démarque un peu (mais je pense que Ronaldinho est techniquement plus créatif).

Maradona est l'unique à bien des égards : déjà son toucher de balle de gaucher est d'une élégance rare, de l'art. Techniquement c'est un style propre à lui...Mais c'est bien plus que ça : Maradona fut le fruit de circonstances sur lesquelles on a pas d'emprise (volonté divine) : époque (années 80, début des années 90 notamment), son et image de la TV "lointains" et brouillées, maillot de l'Argentine, sa coupe, ses pumas noires, Mexico 86 et ses pelouses luisantes, le Napoli, ses engagements politiques, son charisme...Maradona a joué dans des équipes "modestes", n'a pas choisi la facilité en jouant à Naples et il a triomphé...Même des personnes pas sensibles au football perçoivent bien l'aura de légende qui émane de Maradona...C'est des monstres que notre époque ne produit plus...

Tu vois tu es entrain de romancer le personnage ;) et c'est ton droit ... la magie du sport c'est ça aussi ... nous faire rêver...
 

cognito

Bladinaute averti
Mais toi aussi tu es unique tu sais :D
On est tous uniques dans le sens ou on est pas des clônes, ok :D Mais t'as capté, il est unique dans la place qu'il occupe dans le Panthéon du ballon.

Sans forcer (Coke, hygiène de vie chaotique), il est devenu ce qu'il est devenu. Y'en a qui forcent, qui forcent mais on s'improvise pas légende..:D
 

Relaxmx

DE QUOI S'AGIT-IL ?!
Salam , c'est déjà parti pour son héritage colossal

Maradona est un sacré palmarès, évidemment un héritage partagé par tout le monde +++ et bien plus que l'on peut croire +++
 
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