Aujourd'hui, c'était journée sortie scolaire dans un musée parisien avec mes élèves de Stains et aussi journée altercation, une de plus, avec le personnel de ces musées publics soit-disant en politique d'ouverture aux classes de ZEP...
Ce n'est pas la première fois qu'on me signifie que la place de mes élèves n'est pas au musée. À Pompidou, par exemple, on m'avait suggéré que c'était à la piscine municipale que nous aurions du aller. C'était déjà bien sale et pourtant, aujourd'hui, contre toute attente, le level d'indécence a été rehaussé...
Le délire commence au Musée d'Orsay lorsque je vois un surveillant de salle crier à mes élèves "Fermez vos gueules" en boucle, sans aucune raison. J'interviens, et là, à mon tour de me faire hurler dessus à renfort de grands gestes. Il me parle de respect en vociférant, en me tournant le dos... j'adopte la stratégie de la sagesse et reste calme pour lui expliquer qu'il devrait revoir sa définition du respect qui ne devrait inclure ni ses insultes, ni son agressivité. Il finit par partir, je me dis que l'incident est clôt.
En réalité il est parti chercher du soutien auprès de sa collègue à qui il explique qu'il est impossible de parler avec moi parce que, je cite, "c'est quoi ces vêtements ?", "elle n'a aucune autorité sur ses élèves", "on ne sait même pas si c'est un homme ou une femme".
Ces propos tenus devant l'une de mes élèves n'ont pas du choquer sa collègue puisqu'elle a décidé de venir me hurler dessus à son tour pour m'expliquer que je ne sais pas faire mon travail et que le comportement de mes élèves est hautement problématique et que tous les clients du musée sont choqués.
Je lui demande comment elle pourrait connaitre l'opinion des clients du musée puisqu'il n'y a, à ce moment-là, que nous dans la salle et qu'elle vient d'arriver. Je lui montre mes élèves qui nous regardent, médusés, choqués et complètement silencieux. Mais rien n'y fait, elle continue de crier. Pendant ce temps, le premier surveillant prend mes élèves à partie et bouscule littéralement la professeur qui m'accompagne
https://www.facebook.com/marianne.acqua/posts/1168810673156182
Ce n'est pas la première fois qu'on me signifie que la place de mes élèves n'est pas au musée. À Pompidou, par exemple, on m'avait suggéré que c'était à la piscine municipale que nous aurions du aller. C'était déjà bien sale et pourtant, aujourd'hui, contre toute attente, le level d'indécence a été rehaussé...
Le délire commence au Musée d'Orsay lorsque je vois un surveillant de salle crier à mes élèves "Fermez vos gueules" en boucle, sans aucune raison. J'interviens, et là, à mon tour de me faire hurler dessus à renfort de grands gestes. Il me parle de respect en vociférant, en me tournant le dos... j'adopte la stratégie de la sagesse et reste calme pour lui expliquer qu'il devrait revoir sa définition du respect qui ne devrait inclure ni ses insultes, ni son agressivité. Il finit par partir, je me dis que l'incident est clôt.
En réalité il est parti chercher du soutien auprès de sa collègue à qui il explique qu'il est impossible de parler avec moi parce que, je cite, "c'est quoi ces vêtements ?", "elle n'a aucune autorité sur ses élèves", "on ne sait même pas si c'est un homme ou une femme".
Ces propos tenus devant l'une de mes élèves n'ont pas du choquer sa collègue puisqu'elle a décidé de venir me hurler dessus à son tour pour m'expliquer que je ne sais pas faire mon travail et que le comportement de mes élèves est hautement problématique et que tous les clients du musée sont choqués.
Je lui demande comment elle pourrait connaitre l'opinion des clients du musée puisqu'il n'y a, à ce moment-là, que nous dans la salle et qu'elle vient d'arriver. Je lui montre mes élèves qui nous regardent, médusés, choqués et complètement silencieux. Mais rien n'y fait, elle continue de crier. Pendant ce temps, le premier surveillant prend mes élèves à partie et bouscule littéralement la professeur qui m'accompagne
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