La polémique enfle en France autour de l'affaire du drapeau brûlé dans
la commune de Villeneuve-Saint-Georges (Val de Marne, région parisienne)
et remplacé par celui de l'Algérie.
Dans un premier temps, les médias français avaient affirmé que le drapeau brûlé était l'emblème national.
Mais le maire de la commune a précisé dans l'après-midi qu'il s'agissait
en réalité du drapeau de la ville, hissé exceptionnellement devant
la mairie avec un drapeau anglais et allemand à l'occasion de la cérémonie de jumelage.
L'évènement a suscité de nombreuses réactions dans tout le pays.
« Si ces informations sont exactes, je regrette et je condamne fortement »,
a ainsi commenté le ministre de l'Intérieur Brice Hortefeux.
Dominique Joly, conseiller municipal FN de Villeneuve-Saint-Georges,
et Marie-Christine Arnautu, secrétaire régionale du Front National (extrême droite)
d'Ile-de-France, se sont indignés d'un "acte ignoble et preuve du plus grand mépris
envers la République".
Mais pour la maire de la commune, cet événement est très étrange.
En effet, jusqu'ici, aucun incident n'a été déploré dans la commune
à la suite du match Algérie-Slovénie et la communauté algérienne
n'est pas très importante à Villeneuve-Saint-Georges.
« Ici comme ailleurs, les drapeaux des nations qui jouent au Mondial
de football sont mis sur les maisons, les restaurants (...)
Se pose la question de savoir qui a intérêt à ce genre de geste imbécile",
a réagi dans un communiqué la maire communiste (PCF) Sylvie Altman.
Entre les lignes, on comprend qu'elle se demande si ce geste ne serait
pas celui de personnes souhaitant faire accuser à tort la
communauté algérienne, ou plus largement maghrébine.
En tout cas, cette affaire intervient au moment où le gouvernement français
souhaite punir les actes de dégradation ou l'utilisation indécente du drapeau tricolore
dans les lieux publics. Le 21 avril, la ministre de la Justice,
Michèle Alliot-Marie, avait demandé des poursuites pénales après
la diffusion, dans un journal gratuit, d'une photographie,
primée par le jury d'un concours photographique organisé par la Fnac de Nice (sud-est), montrant un homme s'essuyant le postérieur avec le drapeau français
la commune de Villeneuve-Saint-Georges (Val de Marne, région parisienne)
et remplacé par celui de l'Algérie.
Dans un premier temps, les médias français avaient affirmé que le drapeau brûlé était l'emblème national.
Mais le maire de la commune a précisé dans l'après-midi qu'il s'agissait
en réalité du drapeau de la ville, hissé exceptionnellement devant
la mairie avec un drapeau anglais et allemand à l'occasion de la cérémonie de jumelage.
L'évènement a suscité de nombreuses réactions dans tout le pays.
« Si ces informations sont exactes, je regrette et je condamne fortement »,
a ainsi commenté le ministre de l'Intérieur Brice Hortefeux.
Dominique Joly, conseiller municipal FN de Villeneuve-Saint-Georges,
et Marie-Christine Arnautu, secrétaire régionale du Front National (extrême droite)
d'Ile-de-France, se sont indignés d'un "acte ignoble et preuve du plus grand mépris
envers la République".
Mais pour la maire de la commune, cet événement est très étrange.
En effet, jusqu'ici, aucun incident n'a été déploré dans la commune
à la suite du match Algérie-Slovénie et la communauté algérienne
n'est pas très importante à Villeneuve-Saint-Georges.
« Ici comme ailleurs, les drapeaux des nations qui jouent au Mondial
de football sont mis sur les maisons, les restaurants (...)
Se pose la question de savoir qui a intérêt à ce genre de geste imbécile",
a réagi dans un communiqué la maire communiste (PCF) Sylvie Altman.
Entre les lignes, on comprend qu'elle se demande si ce geste ne serait
pas celui de personnes souhaitant faire accuser à tort la
communauté algérienne, ou plus largement maghrébine.
En tout cas, cette affaire intervient au moment où le gouvernement français
souhaite punir les actes de dégradation ou l'utilisation indécente du drapeau tricolore
dans les lieux publics. Le 21 avril, la ministre de la Justice,
Michèle Alliot-Marie, avait demandé des poursuites pénales après
la diffusion, dans un journal gratuit, d'une photographie,
primée par le jury d'un concours photographique organisé par la Fnac de Nice (sud-est), montrant un homme s'essuyant le postérieur avec le drapeau français