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Les estimations vont d'une dizaine de morts (officiellement 8) à 150 morts (selon la presse italienne de l'époque), ainsi que de nombreux blessés, victimes de lynchages, coups de bâton, noyade et coups de fusil.
Cet événement est aussi l'un des plus grands scandales judiciaires de l'époque, puisqu'un acquittement général fut prononcé.
Ce genre de tueries était plutôt destiné aux indigènes des colonies en général.
La deuxième moitié du xixe siècle, en France, est marquée par une forte progression de l'immigration, que ce soit des Belges dans le nord ou des Italiens dans le sud-est. Un réel sentiment nationaliste au sein de la population tend à naître avec entre autres l'apparition de ligues d'extrême droite dont la Ligue de la patrie française. Durant cette période, l'étranger commence à ne plus du tout être accepté par les populations, car les immigrés sont considérés comme des voleurs de travail et des malfrats, comme en témoignent certains écrits.
L'affaire devient un enjeu diplomatique et la presse étrangère (en particulier italienne) prend fait et cause pour les ouvriers italiens. Des émeutes anti-françaises éclatent en Italie.
Le 30 décembre 1893, les jurés de la cour d'assises d'Angoulême, sujets aux préjugés xénophobes, prononcent l'acquittement général. Alors que la culpabilité des seize inculpés français a été clairement établie par la justice, le jury populaire a en effet cédé aux pressions nationalistes.
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Les estimations vont d'une dizaine de morts (officiellement 8) à 150 morts (selon la presse italienne de l'époque), ainsi que de nombreux blessés, victimes de lynchages, coups de bâton, noyade et coups de fusil.
Cet événement est aussi l'un des plus grands scandales judiciaires de l'époque, puisqu'un acquittement général fut prononcé.
Ce genre de tueries était plutôt destiné aux indigènes des colonies en général.
La deuxième moitié du xixe siècle, en France, est marquée par une forte progression de l'immigration, que ce soit des Belges dans le nord ou des Italiens dans le sud-est. Un réel sentiment nationaliste au sein de la population tend à naître avec entre autres l'apparition de ligues d'extrême droite dont la Ligue de la patrie française. Durant cette période, l'étranger commence à ne plus du tout être accepté par les populations, car les immigrés sont considérés comme des voleurs de travail et des malfrats, comme en témoignent certains écrits.
L'affaire devient un enjeu diplomatique et la presse étrangère (en particulier italienne) prend fait et cause pour les ouvriers italiens. Des émeutes anti-françaises éclatent en Italie.
Le 30 décembre 1893, les jurés de la cour d'assises d'Angoulême, sujets aux préjugés xénophobes, prononcent l'acquittement général. Alors que la culpabilité des seize inculpés français a été clairement établie par la justice, le jury populaire a en effet cédé aux pressions nationalistes.
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