Enquête: Les produits bancaires halal coûtent plus cher et suscitent peu d’engouement

Les nouveaux modes de financement bancaires dits halal reviennent plus chers que les produits classiques. Tour des banques, deux semaines après le lancement officiel.


À deux semaines de leur entrée en vigueur, les produits «halal» se font encore désirer. Dès le début de ce mois, les premiers demandeurs ont fait le tour des banques de la place sans arriver à assouvir leur soif de se procurer finalement un produit financier islamique au Maroc.
Après des mois d’atermoiements de Bank Al-Maghrib, Abdellatif Jouahri a apposé sa signature à la circulaire relative à ces nouveaux produits. Et c’est Attijariwafa bank qui ouvre le bal, mais en limitant pour le moment son offre au volet immobilier. Ainsi, des trois produits halal, Ijara, Mourabaha et Moucharaka, le champion national a choisi d’en proposer seulement deux. Il s’agit de la Mourabaha et de l’Ijara wa Iqtinâa qu’il a baptisé respectivement «Miftah Al Kheïr» et «Miftah Al Fath».
«Le potentiel de ces produits sur le marché semble important mais difficile à estimer. Nous sommes convaincus qu’il y a une attente concernant la commercialisation de ce genre de produits», commentent les responsables d’Attijariwafa bank.
Et ce n’est pas la demande qui manque. Une tranche considérable de ménages marocains ne veut pas acheter un logement décent du fait de son refus de contracter un crédit classique et donc pratiquer ce qu’elle considère comme le Riba (usure, dans la chariâ). La Banque centrale a donné son feu vert à ces produits alternatifs pour répondre à cette demande et ainsi contribuer aux efforts étatiques axés sur la lutte contre l’habitat insalubre.
Dans le package halal d’Attijariwafa bank, il s’agit, d’une part, de «Miftah Al Kheïr». Un contrat par lequel la banque acquiert, à la demande du client, un bien immobilier à usage d’habitation ou professionnel en vue de le lui revendre moyennant une marge bénéficiaire convenue d’avance. Le règlement se fait par mensualité constante sur une durée choisie par le client. Ce dernier a ainsi la «conscience tranquille» étant donné qu’il paye une marge bénéficiaire et non pas des intérêts. Ce qui revient au même, puisqu’il y a, dans les deux cas, le payement d’une majoration. Sauf que celle des produits «islamiques» revient plus cher.
Pour «Miftah Al Fath», il s’agit d’un contrat selon lequel la banque met à la disposition du client, à titre locatif, un bien immobilier (logement ou local professionnel), assorti de l’engagement ferme du client (locataire) d’acquérir le bien au terme du contrat. Un mode de financement qui s’apparente au traditionnel Leasing. Aucun changement donc par rapport au crédit-bail classique.
«Ces produits sont un peu plus chers que les produits bancaires classiques. Le principe de calcul du coût supporté par le client n’étant pas le même puisque la rémunération n’est pas basée sur un taux d’intérêt. Toutefois, la rentabilité générée par la banque sur ces produits est équivalente à celle des produits actuels. L’objectif étant que le client bénéficie d’une formule de financement qui répond à ses attentes dans de bonnes conditions», explique une source au sein d’Attijariwafa bank.
Ainsi, pour la Mourabaha, le prix de vente au client est calculé en fonction du prix d’acquisition du bien, des frais de transaction relatifs à cette acquisition et de la marge de la banque.
Pour Ijara wa Iqtinâa, le loyer à verser par le client sera calculé en fonction de la valeur du bien, des frais de transaction relatifs à cette acquisition ainsi que de la durée de financement.
Et ce sont également ces deux produits-là qui ont attiré l’attention des équipes de la Banque marocaine pour le commerce et l'industrie (BMCI). En mettant en exergue les avantages de la Mourabaha et l’Ijara, ils se sont penchés particulièrement sur leur coût.
«Le coût de revient dépend de nombreux critères: l’apport personnel, la durée et le montant varient d’un client à l’autre. En dehors de l’impact de la fiscalité, le coût de revient de ces produits est assez proche des financements classiques déjà proposés par le groupe BMCI», selon le management de cette banque.
La filiale du groupe BNP Paribas veut se lancer elle aussi dans la promotion de ces nouveaux modes de financement.
«Une formation spécifique a été réalisée auprès de la force de vente pour ces trois produits afin d’en assurer une bonne commercialisation, avec un double objectif : s’assurer que les clients comprennent bien ces nouveaux produits et suivre les recommandations délivrées par Bank Al-Maghrib. Une attention particulière sera portée à l'entretien avec le client, notamment au niveau des simulations proposées, afin de lui soumettre le produit le plus adapté à ses besoins», expliquent des responsables de cette banque.
À la Société générale marocaine de banques (SGMB), ces modes de financement islamiques sont sous la loupe. «Avant le lancement de ces produits, nous sommes en attente de réponse aux problématiques fiscales soulevées par ce type d'offre notamment en matière de financement immobilier», précise-t-on à la SGMB, pour souligner que les équipes de cette institution travaillent sur le lancement prochain d'une offre qui sera commercialisée sur son réseau de distribution de 230 agences réparties sur l'ensemble du Royaume. Le Groupe Banques Populaires n’est pas en reste. Le président de ce groupe a affirmé, lors de l’annonce des résultats semestriels, le jeudi 27 septembre à Casablanca, que ses collaborateurs sont en train d’étudier ces produits. Idem chez le Crédit immobilier et hôtelier (CIH) qui affirmé son intention de «puiser dans le panier de ces nouveaux produits», lors de la présentation des résultats financiers du premier septembre 2007.
À la Banque marocaine du commerce extérieur (BMCE), les équipes d’Othman Benjelloun n’ont toujours pas finalisé leurs offres alternatives. En passant au crible ces modes de financement, les analystes de cette banque avaient déjà réalisé une étude à ce sujet. À la BMCE, donc, «l’existence d’une demande domestique constitue une véritable opportunité pour les banques commerciales marocaines. En raison du refus de paiement des intérêts et du faible taux de bancarisation, ces produits correspondent au profil d’une large catégorie de la population».
Les produits halal arrivent donc dans le secteur bancaire marocain à pas sûr. Ce marché a attisé l’appétit de grandes banques tels que HSBC et ABN Amro.
Selon un rapport de l’Association d’économie financière (AEF), la finance alternative représente actuellement près de 300 milliards de dollars, avec un taux de croissance du secteur de 15 % par an au cours de ces dix dernières années.
Au Maroc, il n’y a toujours pas une estimation sur les potentialités de ce créneau. La nouvelle offre est plus chère que celle déjà existante, on le savait déjà. La demande est là, mais il faudra attendre les prochains mois pour une première, vraie et crédible, évaluation des finances islamiques au Maroc.





Ijara et Mourabaha en bref


Selon les définitions de Bank Al-Maghrib, les produits alternatifs immobiliers sont :
Ijara : Cette opération doit donner lieu à la signature, entre les deux parties, d’un contrat dit «Ijara tachghilia», lorsqu’il s’agit de location simple ou d’un contrat dit «Ijara wa iqtinâa» dans le cas où elle est assortie d’un engagement ferme d’acquisition de la part du locataire.
Mourabaha : Contrat par lequel un établissement de crédit acquiert, à la demande d’un client, un bien meuble ou immeuble en vue de le lui revendre à son coût d’acquisition plus une rémunération convenue d’avance. Le règlement par le client donneur d’ordre se fait en un ou plusieurs versements pendant une période convenue d’avance. L’imputation de la rémunération aux produits de l’établissement de crédit doit se faire de manière étalée, sur la durée de vie du contrat.
 
--------------------------------------------------------------------------------


Moucharaka : Sur les traces du capital Investissement


Moucharaka est un contrat ayant pour objet la prise de participation, par un établissement de crédit, dans le capital d’une société existante ou en création, en vue de réaliser un profit. Les deux parties
participent aux pertes à hauteur de leur participation et aux profits
selon un prorata prédéterminé, selon Bank Al-Maghrib. «Ce mode de financement est semblable au capital investissement, puisque c’est un financement avec partage des pertes et profits», notre un
analyste financier. Pour rappel, la Moucharaka peut revêtir deux formes :
Moucharaka Tabita : l’établissement de crédit et le client demeurent partenaires au sein de la société jusqu’à l’expiration du contrat les liant.
Moucharaka Moutanakissa : l’établissement de crédit se retire progressivement du capital social conformément aux stipulations du contrat.
 
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Moucharaka : Sur les traces du capital Investissement


Moucharaka est un contrat ayant pour objet la prise de participation, par un établissement de crédit, dans le capital d’une société existante ou en création, en vue de réaliser un profit. Les deux parties
participent aux pertes à hauteur de leur participation et aux profits
selon un prorata prédéterminé, selon Bank Al-Maghrib. «Ce mode de financement est semblable au capital investissement, puisque c’est un financement avec partage des pertes et profits», notre un
analyste financier. Pour rappel, la Moucharaka peut revêtir deux formes :
Moucharaka Tabita : l’établissement de crédit et le client demeurent partenaires au sein de la société jusqu’à l’expiration du contrat les liant.
Moucharaka Moutanakissa : l’établissement de crédit se retire progressivement du capital social conformément aux stipulations du contrat.

Le Createur le Juste nous a prevenue; l usure est un crime!
 
je ne sais pas si tu te rend comptes de ce que tu dis
car ça veut dire que tout ceux qui ont un comptes en banque
tous ceux qui travaillent et gagne un salaire vérésé par la banque

nous tous on vit dans le HARAM

on ira tous en enfer :eek: sauf toi peut être :D

Jamais je ne me permeterais de juger cela!

Les usuriers sont des criminels car l usure est un crime!
 

Total_Houb

Ne me tentez pas
Jamais je ne me permeterais de juger cela!

Les usuriers sont des criminels car l usure est un crime!

définit moi l'usure alors

car c'est chaque chose à un effet

si tu me dit que le système bancaire est basé sur l'usure
et puisque l'usure c'est haram
donc notre vie est haram et on va tous en enfer

il n y a pas de demi mesure :rolleyes:
 
définit moi l'usure alors

car c'est chaque chose à un effet

si tu me dit que le système bancaire est basé sur l'usure
et puisque l'usure c'est haram
donc notre vie est haram et on va tous en enfer

il n y a pas de demi mesure :rolleyes:
Exemple!

Question : Un homme veut acheter une ferme qui est à côté de chez lui, c’est pourquoi il est allé voir une banque et leur a demandé qu’ils l’achètent pour lui. Ils lui ont dit : nous allons envoyé avec toi un expert qui va l’estimer, puis nous te la vendrons, cela est-il permis ?



Réponse : Cela est interdit, c'est-à-dire qu’une personne voit une marchandise puis qu’il aille voir un commerçant (ou une banque) et lui demande de l’acheter pour lui, le commerçant l’achète et lui revend à crédit (il paie tous les mois) plus cher que son prix initial. C’est de l’usure (riba), mais c’est une forme de riba dans laquelle il y a une tromperie envers Allah, et une ruse vis-à-vis des versets d’Allah. Ce commerçant n’a pas dit (clairement) : son prix actuel est de 100 000 (euros), reviens dans un an et donne-moi 120 000 (ce qui est clairement riba). Au contraire, il l’a acheté sans l’avoir voulu, ce commerçant ne voulait pas cette marchandise. Il ne l’a acheté que pour gagner sur cet acheteur et pas pour lui rendre service, seulement dans le but de gagner cette part d’intérêt qu’il lui prend. C’est riba (de l’usure), mais avec une tromperie et cela le rend encore plus détestable et ne fait qu’ajouter au péché. Cette forme de riba caché est pire que riba déclaré, car elle implique deux (autres) maux
 

Total_Houb

Ne me tentez pas
Exemple!

Question : Un homme veut acheter une ferme qui est à côté de chez lui, c’est pourquoi il est allé voir une banque et leur a demandé qu’ils l’achètent pour lui. Ils lui ont dit : nous allons envoyé avec toi un expert qui va l’estimer, puis nous te la vendrons, cela est-il permis ?



Réponse : Cela est interdit, c'est-à-dire qu’une personne voit une marchandise puis qu’il aille voir un commerçant (ou une banque) et lui demande de l’acheter pour lui, le commerçant l’achète et lui revend à crédit (il paie tous les mois) plus cher que son prix initial. C’est de l’usure (riba), mais c’est une forme de riba dans laquelle il y a une tromperie envers Allah, et une ruse vis-à-vis des versets d’Allah. Ce commerçant n’a pas dit (clairement) : son prix actuel est de 100 000 (euros), reviens dans un an et donne-moi 120 000 (ce qui est clairement riba). Au contraire, il l’a acheté sans l’avoir voulu, ce commerçant ne voulait pas cette marchandise. Il ne l’a acheté que pour gagner sur cet acheteur et pas pour lui rendre service, seulement dans le but de gagner cette part d’intérêt qu’il lui prend. C’est riba (de l’usure), mais avec une tromperie et cela le rend encore plus détestable et ne fait qu’ajouter au péché. Cette forme de riba caché est pire que riba déclaré, car elle implique deux (autres) maux

ton exemple c'est le système pratiqué par les banques dites islamiques dans le monde entier :eek:

là c'est encore pire c'est mort :D

répond juste à ma question stp : l'argent mis à notre disposition par la banque classique ou ribawya si tu veux, cet argent vu que la banque est usuriére est haram ou pas
 
ton exemple c'est le système pratiqué par les banques dites islamiques dans le monde entier :eek:

là c'est encore pire c'est mort :D

répond juste à ma question stp : l'argent mis à notre disposition par la banque classique ou ribawya si tu veux, cet argent vu que la banque est usuriére est haram ou pas

Banque islamique parti islamique musique islamique cahier islamique sandwich islamique vacance islamique ......ce n est que du marketing et j ai bien choisis mon exemple pour te l illustrer.
Je ne connais pas la reponse a ta question sur l ouverture d un compte en banque.Parcontre je sais que si tu fais un pret a interets c es haram!
 

farid_h

<defunct>
Contributeur
Si tu veux une voiture,n emprente pas a des usuriers c est mieux pour toi!

Ben oui, si tu obtiens un credit sans interets, c'est toujours preferable. :D

Mais l'interet (qui est s'il est modere different de l'usure) n'est que la compensation a celui qui te pretes de l'argent. Pourquoi compensation? S'il gardait son argent pour lui-meme au lieu de te le preter, il aurait pu l'investir ailleurs et le faire travailler plus profitablement. Alors qu'en te le pretant sans interets, il te fait effectivement un cadeau en 1) manque a gagner pour lui-meme, et 2) en partes effectives liees a l'inflation pendant la duree du pret.
 

FPP75

VIB
Les nouveaux modes de financement bancaires dits halal reviennent plus chers que les produits classiques. Tour des banques, deux semaines après le lancement officiel.


À deux semaines de leur entrée en vigueur, les produits «halal» se font encore désirer. Dès le début de ce mois, les premiers demandeurs ont fait le tour des banques de la place sans arriver à assouvir leur soif de se procurer finalement un produit financier islamique au Maroc.
Après des mois d’atermoiements de Bank Al-Maghrib, Abdellatif Jouahri a apposé sa signature à la circulaire relative à ces nouveaux produits. Et c’est Attijariwafa bank qui ouvre le bal, mais en limitant pour le moment son offre au volet immobilier. Ainsi, des trois produits halal, Ijara, Mourabaha et Moucharaka, le champion national a choisi d’en proposer seulement deux. Il s’agit de la Mourabaha et de l’Ijara wa Iqtinâa qu’il a baptisé respectivement «Miftah Al Kheïr» et «Miftah Al Fath».
«Le potentiel de ces produits sur le marché semble important mais difficile à estimer. Nous sommes convaincus qu’il y a une attente concernant la commercialisation de ce genre de produits», commentent les responsables d’Attijariwafa bank.
Et ce n’est pas la demande qui manque. Une tranche considérable de ménages marocains ne veut pas acheter un logement décent du fait de son refus de contracter un crédit classique et donc pratiquer ce qu’elle considère comme le Riba (usure, dans la chariâ). La Banque centrale a donné son feu vert à ces produits alternatifs pour répondre à cette demande et ainsi contribuer aux efforts étatiques axés sur la lutte contre l’habitat insalubre.
Dans le package halal d’Attijariwafa bank, il s’agit, d’une part, de «Miftah Al Kheïr». Un contrat par lequel la banque acquiert, à la demande du client, un bien immobilier à usage d’habitation ou professionnel en vue de le lui revendre moyennant une marge bénéficiaire convenue d’avance. Le règlement se fait par mensualité constante sur une durée choisie par le client. Ce dernier a ainsi la «conscience tranquille» étant donné qu’il paye une marge bénéficiaire et non pas des intérêts. Ce qui revient au même, puisqu’il y a, dans les deux cas, le payement d’une majoration. Sauf que celle des produits «islamiques» revient plus cher.
Pour «Miftah Al Fath», il s’agit d’un contrat selon lequel la banque met à la disposition du client, à titre locatif, un bien immobilier (logement ou local professionnel), assorti de l’engagement ferme du client (locataire) d’acquérir le bien au terme du contrat. Un mode de financement qui s’apparente au traditionnel Leasing. Aucun changement donc par rapport au crédit-bail classique.
«Ces produits sont un peu plus chers que les produits bancaires classiques. Le principe de calcul du coût supporté par le client n’étant pas le même puisque la rémunération n’est pas basée sur un taux d’intérêt. Toutefois, la rentabilité générée par la banque sur ces produits est équivalente à celle des produits actuels. L’objectif étant que le client bénéficie d’une formule de financement qui répond à ses attentes dans de bonnes conditions», explique une source au sein d’Attijariwafa bank.
Ainsi, pour la Mourabaha, le prix de vente au client est calculé en fonction du prix d’acquisition du bien, des frais de transaction relatifs à cette acquisition et de la marge de la banque.
Pour Ijara wa Iqtinâa, le loyer à verser par le client sera calculé en fonction de la valeur du bien, des frais de transaction relatifs à cette acquisition ainsi que de la durée de financement.
Et ce sont également ces deux produits-là qui ont attiré l’attention des équipes de la Banque marocaine pour le commerce et l'industrie (BMCI). En mettant en exergue les avantages de la Mourabaha et l’Ijara, ils se sont penchés particulièrement sur leur coût.
«Le coût de revient dépend de nombreux critères: l’apport personnel, la durée et le montant varient d’un client à l’autre. En dehors de l’impact de la fiscalité, le coût de revient de ces produits est assez proche des financements classiques déjà proposés par le groupe BMCI», selon le management de cette banque.
La filiale du groupe BNP Paribas veut se lancer elle aussi dans la promotion de ces nouveaux modes de financement.
«Une formation spécifique a été réalisée auprès de la force de vente pour ces trois produits afin d’en assurer une bonne commercialisation, avec un double objectif : s’assurer que les clients comprennent bien ces nouveaux produits et suivre les recommandations délivrées par Bank Al-Maghrib. Une attention particulière sera portée à l'entretien avec le client, notamment au niveau des simulations proposées, afin de lui soumettre le produit le plus adapté à ses besoins», expliquent des responsables de cette banque.
À la Société générale marocaine de banques (SGMB), ces modes de financement islamiques sont sous la loupe. «Avant le lancement de ces produits, nous sommes en attente de réponse aux problématiques fiscales soulevées par ce type d'offre notamment en matière de financement immobilier», précise-t-on à la SGMB, pour souligner que les équipes de cette institution travaillent sur le lancement prochain d'une offre qui sera commercialisée sur son réseau de distribution de 230 agences réparties sur l'ensemble du Royaume. Le Groupe Banques Populaires n’est pas en reste. Le président de ce groupe a affirmé, lors de l’annonce des résultats semestriels, le jeudi 27 septembre à Casablanca, que ses collaborateurs sont en train d’étudier ces produits. Idem chez le Crédit immobilier et hôtelier (CIH) qui affirmé son intention de «puiser dans le panier de ces nouveaux produits», lors de la présentation des résultats financiers du premier septembre 2007.
À la Banque marocaine du commerce extérieur (BMCE), les équipes d’Othman Benjelloun n’ont toujours pas finalisé leurs offres alternatives. En passant au crible ces modes de financement, les analystes de cette banque avaient déjà réalisé une étude à ce sujet. À la BMCE, donc, «l’existence d’une demande domestique constitue une véritable opportunité pour les banques commerciales marocaines. En raison du refus de paiement des intérêts et du faible taux de bancarisation, ces produits correspondent au profil d’une large catégorie de la population».
Les produits halal arrivent donc dans le secteur bancaire marocain à pas sûr. Ce marché a attisé l’appétit de grandes banques tels que HSBC et ABN Amro.
Selon un rapport de l’Association d’économie financière (AEF), la finance alternative représente actuellement près de 300 milliards de dollars, avec un taux de croissance du secteur de 15 % par an au cours de ces dix dernières années.
Au Maroc, il n’y a toujours pas une estimation sur les potentialités de ce créneau. La nouvelle offre est plus chère que celle déjà existante, on le savait déjà. La demande est là, mais il faudra attendre les prochains mois pour une première, vraie et crédible, évaluation des finances islamiques au Maroc.





Ijara et Mourabaha en bref


Selon les définitions de Bank Al-Maghrib, les produits alternatifs immobiliers sont :
Ijara : Cette opération doit donner lieu à la signature, entre les deux parties, d’un contrat dit «Ijara tachghilia», lorsqu’il s’agit de location simple ou d’un contrat dit «Ijara wa iqtinâa» dans le cas où elle est assortie d’un engagement ferme d’acquisition de la part du locataire.
Mourabaha : Contrat par lequel un établissement de crédit acquiert, à la demande d’un client, un bien meuble ou immeuble en vue de le lui revendre à son coût d’acquisition plus une rémunération convenue d’avance. Le règlement par le client donneur d’ordre se fait en un ou plusieurs versements pendant une période convenue d’avance. L’imputation de la rémunération aux produits de l’établissement de crédit doit se faire de manière étalée, sur la durée de vie du contrat.

Quelle hypocrisie !!!!!!!!!!!!!!!!!
 

Sanzo

VIB
Salam Alaykoum

C'est une bonne chose que les gens ne soient pas interessés, cela prouve que les gens ne sont pas completement dupes.

J'ai ecoute un interview du directeur adjoint de la bank al maghreb. A aucun moment il n'a voulu dire le terme islamique, il employait le terme de produits "nouveaux" ou de substitution.

C'est fou d'avoir la haine de soi a ce point, dire que les banques anglaises et japonaises n'hesitent pas a vendre des produits dis "islamiques", pendant ce temps la nous on continue a jouer les occidentaux

Wa salam
 

farid_h

<defunct>
Contributeur
dire que les banques anglaises et japonaises n'hesitent pas a vendre des produits dis "islamiques", pendant ce temps la nous on continue a jouer les occidentaux

Nous ne jouons pas les "occidentaux", comme tu le dis: nous sommes occidentaux, tout comme les pays d'europe, d'amerique, d'asie, d'afrique etc... La seule exception qui nous distingue des autres pays etant un anachronique Office des Changes avec ses restrictions de transferts de devises d'un autre siecle...

Et en ce qui concerne les produits dis "islamiques" de certaines banques, ce n'est que du marketing pour une clientele religieuse. Mais comme ces banques font bien sur parti du system interbancaire mondial, elle doivent faire du profit pour survivre comme toutes les autres banques du monde. Seule la decoration des produits et prestations change, mais sur le font, sur le cout reel et effectif de l'emprunt, les realites economiques et financieres sont aussi incontournables que les lois de la physique: seuls tes proches et amis te preteront de l'argent sans compensation adequate; tous les autres veulent leur part du gateau.

Ces produits sont en effet plus chers que les produits classiques et traditionnels bancaires, car il faut non seulement payer des intermediaires, mais aussi financer leur campagne de marketing.

Mais tant que c'est profitable de vendre la poudre aux yeux aux naifs, ces produits, tout comme des emprunts classiques beaucoup trop chers vont continuer d'etre vendus: l'homme n'etant bien sur pas uniquement un rationel homo economicus. Peut-etre qu'il serait meme intelligent d'investir dans les actions de banques qui proposent ces produits, car il y aura toujours suffisament de preneurs pour ces produits a surenchere, donc a rendement plus interessant pour les banques. ;)
 

fredke

Capitaine Haddock
je ne sais pas si tu te rend comptes de ce que tu dis
car ça veut dire que tout ceux qui ont un comptes en banque
tous ceux qui travaillent et gagne un salaire vérésé par la banque

nous tous on vit dans le HARAM

on ira tous en enfer :eek: sauf toi peut être :D

Sérieusement, je me demande si les fonds des princes saoudiens ou même des conseils généraux musulmans ne sont pas placés en banque sur des comptes à intérêt... Et si les banques saoudiennes font des prèts à taux zéro...

Une chose est haram parce qu'on l'a faite ainsi. Ce n'est pas au monde dans lequel on vit de s'adapter à la religion mais à la religion de s'adapter au mojnde dans lequel nous vivons. C'est grâce aux prèts avec intérêts que nous pouvons aujourd'hui acheter une voiture, une maison, et ne pas avoir à attentre la fin de notre vie pour vivre bien. L'interdiction de l'usure est incompatible avec la vie d'aujourd'hui.
 

Total_Houb

Ne me tentez pas
Salam Alaykoum

C'est une bonne chose que les gens ne soient pas interessés, cela prouve que les gens ne sont pas completement dupes.

J'ai ecoute un interview du directeur adjoint de la bank al maghreb. A aucun moment il n'a voulu dire le terme islamique, il employait le terme de produits "nouveaux" ou de substitution.

C'est fou d'avoir la haine de soi a ce point, dire que les banques anglaises et japonaises n'hesitent pas a vendre des produits dis "islamiques", pendant ce temps la nous on continue a jouer les occidentaux

Wa salam

parce que nous au Maroc on ne ne fais pas de commerce avec la religion

attirer les dupes en Angleterre et au Japan en mettant le label HALAL ou ISLAMIQUE c'est faire du commerce avec la religion d'Allah
et Allah (swt) nous a interdit de faire cela et encore plus de tromper son frére en religion

un prêt à taux zéro est le seul qu'une banque ou institution peut appeler conforme à l'Islam, et étant donné que ça n'existe pas et c'est impossible que ça existe le reste n'est que tromperie et tricherie
 

ahlamoto

me, myself, and I
est ce que kelkun peut encore acheter une maison, un voiture ou autre sans credit???? ou alors sommes nous condamnés a ne jamais posseder aucun bien!?? :eek:
 
Sérieusement, je me demande si les fonds des princes saoudiens ou même des conseils généraux musulmans ne sont pas placés en banque sur des comptes à intérêt... Et si les banques saoudiennes font des prèts à taux zéro...

Une chose est haram parce qu'on l'a faite ainsi. Ce n'est pas au monde dans lequel on vit de s'adapter à la religion mais à la religion de s'adapter au mojnde dans lequel nous vivons. C'est grâce aux prèts avec intérêts que nous pouvons aujourd'hui acheter une voiture, une maison, et ne pas avoir à attentre la fin de notre vie pour vivre bien. L'interdiction de l'usure est incompatible avec la vie d'aujourd'hui.

On s en fout des saoud!!!
 

ahlamoto

me, myself, and I
Oui je n ai jamais utilise de credit, jamais accepte les interets..... et je connais plusieurs personne dans le meme cas.

alors heureusement pour toi tu es TRES TRES RICHE! mais vois tu, des pauvres personnes comme moi n'aurons jamais accés à la propriété à cause de nos salaires de misère:rolleyes: alors l'Islam voudrait il creuser encore le fossé entre vous les riches et nous les pauvres? ou alors nous donne t il l'accasion d'acqérrir un bien nous aussi?
parceque finalement, c'est pas de notre faute si on est né pauvres:rolleyes:
 
alors heureusement pour toi tu es TRES TRES RICHE! mais vois tu, des pauvres personnes comme moi n'aurons jamais accés à la propriété à cause de nos salaires de misère:rolleyes: alors l'Islam voudrait il creuser encore le fossé entre vous les riches et nous les pauvres? ou alors nous donne t il l'accasion d'acqérrir un bien nous aussi?
parceque finalement, c'est pas de notre faute si on est né pauvres:rolleyes:

L islam, le Message du Createur noyus aprons q nous liberer du materialisme a le méprise et sublimé les valeurs spiritueles!
Je ne suis pas riche et je prefere vivre dans un gourbi que de commettre un crime pour un minable pavillon...
 
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