Décapiter est plus humain , non ?c'est pas des centres de rétention qu'il faut mais des camps de concentration.
En dépit du catéchisme de @Saytham , le message neotestamentaire ne m'offre pas une porte de sortie si claire. Barabbas plutôt que le Christ. Bon je vais pas épiloguer, mais je suis en plein marasme théologique.
Paul était terriblement veterotestamentaire , ça se comprend , et à toujours été porté sur le glaive.Je propose une autre porte de sortie !
« [...] ceux qui dirigent ne sont pas à craindre quand on agit bien, mais quand on agit mal. Si tu ne veux pas avoir à craindre l’autorité, fais ce qui est bien, et tu recevras d’elle des éloges. Car elle est au service de Dieu pour t’inciter au bien ; mais si tu fais le mal, alors, vis dans la crainte. En effet, ce n’est pas pour rien que l’autorité détient le glaive. Car elle est au service de Dieu : en faisant justice, elle montre la colère de Dieu envers celui qui fait le mal. » (Romains ; 13 : 3-4)
@Saytham d'ailleurs le pape lui aussi doit avoir un souci avec ça . Lire "arrêter l'agression injuste "Paul était terriblement veterotestamentaire , ça se comprend , et à toujours été porté sur le glaive.
Je n'adhère pas à tout chez Girard mais sa lecture de la passion m'a interpellée .
Du coup je relis
Comment gères tu Matthieu 5:38 ?
La comparaison me paraît osé .
Les salafistes sont tournés vers le passé et la soumission à Dieu , les révolutionnaires vers l'avenir et la liberté ( ni Dieu ni Maître ) . Je ne parle bien sûr pas du réel
Bonjour Sempro ,la Reconquista s'organise..... djihadistes contre djihadistes
bonjour droitreponse,Bonjour Sempro ,
Je n'ai pas compris le propos .
Paul était terriblement veterotestamentaire , ça se comprend , et à toujours été porté sur le glaive.
Je n'adhère pas à tout chez Girard mais sa lecture de la passion m'a interpellée .
Du coup je relis
Comment gères tu Matthieu 5:38 ?
Je suis assez d'accord avec toi.bonjour droitreponse,
je lis tellement de violence dans ce sujet que je viens de me rendre compte qu'il n'y a que le confort qui calme les peuples, une fois ce confort menacé l'homme est capable du pire, quitte à être injuste
le recours à la violence pour lutter contre une théorique menace islamiste.... un djihad contre les "djihadistes", qui commencera par "qui sont les djihadistes et quel crime ont ils commit? on ne sait pas, mais par précaution tuons les tous.... "
La communauté chrétienne doit donc travailler à l'avènement d'un monde où l'Etat ne sera plus nécessaire, mais en attendant, la nécessité de celui-ci n'est pas remise en cause.
vous parlez de l'internationale des grandes purges , ou de celle de la révolution culturelle ? A moins que ce ne soit celle de Pyongyang ?moi je sais ce qu il faut pour mettre fin a tout ca ... on leur envois du Pain Bourré de LSD et tout le monde va se calmé , les amphet ca rend violent , le lsd ca vous envoi a l autre bout du cosmos et vous revenez épuré de toutes vos convictions illusoirs
au lieu de faire la guerre Daesh et les soldat d HAssad danseront en chantant l international ouvrière ! et unis ils s'abattrons sur Tshaal la grande ******* .. les murs tomberons la mecque sera libéré et les marchand du temps expulsé en patagonie !!
hey y a Hair a la télé !
je ne comprends pas ces réactions, les daechistes ont surement commencé comme ca....Je suis assez d'accord avec toi.
Pas sur tout ( théorique menace , confort ) , mais la violence mimétique a surgi dans un sujet où je ne l'attendais pas , même si je comprends les réactions de chacun
Reconquista est inapproprié , les réactions les plus violentes ne viennent pas forcément de Castille .
vous parlez de l'internationale des grandes purges , ou de celle de la révolution culturelle ? A moins que ce ne soit celle de Pyongyang ?
Celle qui libère le genre humain ne répond pas au numéro qu'il a demandé.
@Saytham d'ailleurs le pape lui aussi doit avoir un souci avec ça . Lire "arrêter l'agression injuste "
http://www.lefigaro.fr/vox/monde/20...-joue-le-dilemme-du-pape-et-des-chretiens.php
Le Pape François a récemment suggéré que l'intervention militaire en Irak pouvait être la solution pour aider les chrétiens persécutés. Le recours à la violence s'oppose-t-il à la doctrine de l'Eglise?
Jean-Sébastien PHILIPPART: En réalité, les propos du Pape François sont plus ambivalents: s'il apparaît pour lui «légitime d'arrêter l'agresseur injuste», il souligne le verbe «stopper». «Je ne dis pas ‘‘bombarder'' ou ‘‘faire la guerre'', mais ‘‘arrêter''. Les moyens par lesquels il [l'agresseur] doit être stoppé doivent être évalués.» En somme, il s'agirait de faire violence à l'agresseur en le stoppant mais sans user de la violence. On voit donc bien ici que François se réfère de manière embarrassée à la doctrine de la «guerre juste» mais en refusant d'en assumer la dimension guerrière.
Car si d'un côté, l'Eglise est censée promouvoir un dépassement de la violence dans l'amour du Christ, de l'autre, elle a développé toute une doctrine de la «guerre juste». Jésus lui-même prend en compte la réalité guerrière: «[…] quel roi, s'il va faire la guerre à un autre roi, ne s'assied d'abord pour examiner s'il peut, avec dix mille hommes, marcher à la rencontre de celui qui vient l'attaquer avec vingt mille?» (Lc 14, 31) C'est que le chrétien, comme l'a formulé saint Augustin (l'un des deux piliers de la doctrine ecclésiale), a un pied dans la Cité de Dieu — où la paix n'est pas le résultat de la guerre — et un autre dans la Cité terrestre, où la guerre est inévitable. La doctrine de la guerre juste, plus précisément, n'est pas une création de l'Eglise, mais Augustin en reprenant les réflexions d'Aristote et Cicéron — pour lesquels la guerre elle-même doit être soumise au droit et avoir la paix pour finalité —, y ajoute l'élément d'une disposition intérieure à laquelle fait référence selon moi François. D'après Augustin en effet, dont les principes seront canonisés par saint Thomas d'Aquin (l'autre pilier de la doctrine ecclésiale), pour se conformer à la justice, il ne suffit pas que le soldat se conforme aux ordres, il doit agir sans haine à l'égard de l'ennemi. Autrement dit, la manière de stopper l'ennemi est aussi importante que le résultat. D'où l'importance d'évaluer les moyens par une conscience éclairée.
François agit donc conformément au principe de réalité en affirmant qu'une intervention réfléchie et sans passion s'avère nécessaire mais son surmoi l'empêche de prononcer le mot «guerre».
François tente de s'en sortir en substituant au vocabulaire de la guerre connotant la mort, celui de la « légitime » défense de la « vie ». Mais la rhétorique papale est par conséquent confuse : ce droit se rapporte à ma vie et non à celle de l'autre qui n'est envisagé dans ce cas que comme un adversaire.
Dans quels cas, la légitime défense est-elle tolérée par l'Eglise?
Il faudrait encore distinguer entre «légitime défense» et «guerre juste». Augustin en tout cas le fait. Celui-ci n'admet pas le droit de tuer autrui pour se défendre. Par contre, celui qui ne stoppe pas l'injustice qui frappe autrui est aussi coupable que l'agresseur. C'est en ce sens qu'aux yeux d'Augustin (et d'autres Pères de l'Eglise) le soldat peut être au service de la justice. Toutefois, Thomas d'Aquin admettra comme licite la légitime défense pourvu que la riposte soit mesurée.
De manière canonique, la doctrine de la guerre juste comporte alors trois conditions. 1) L'autorité juste: la décision de la guerre doit relever d'une authentique autorité, c'est-à-dire au service du bien commun. 2) La cause juste, c'est-à-dire la défense du prochain agressé par un adversaire dont on suppose qu'il a commis une faute (et dont la punition peut conduire à la repentance). 3) L'intention droite: la guerre ne doit pas dissimuler des intérêts personnels.
Quant à lui, François tente de s'en sortir en substituant au vocabulaire de la guerre connotant la mort, celui de la «légitime» défense de la «vie». Mais la rhétorique papale est par conséquent confuse: ce droit se rapporte à ma vie et non à celle de l'autre qui n'est envisagé dans ce cas que comme un adversaire. Par ailleurs, comment à nouveau éviter de repousser de manière proportionnée un djihadiste armé jusqu'aux dents et courant après la mort, sinon en le tuant?
Dans l'histoire récente, existe-t-il des cas où l'Eglise a soutenu plus ou moins ouvertement une intervention militaire?
Si l'Eglise n'interdisait pas l'autodéfense contre l'agression d'une puissance étrangère, depuis Vatican II, elle a modifié sa doctrine en reconnaissant à l'objecteur de conscience son droit au pacifisme.
Ce fut le cas pour Jean-Paul II au début des années 90 qui se prononça clairement, au nom de l'unité européenne, en faveur d'une intervention militaire en (ex)Yougoslavie, afin de protéger la Croatie (catholique) de la Serbie (orthodoxe). Le souverain pontife eut des mots durs envers l'inaction de la Communauté européenne. En outre, si le même pape condamna les bombardements sur l'Afghanistan et l'attaque d'une guerre dite «préventive» en Irak, dans le contexte post 11 septembre, il déclara qu'il faut «punir» les terroristes à condition de ne pas tuer d'innocents. Mais, d'une manière générale, après deux guerres mondiales, le mot d'ordre du Vatican est resté: «Plus jamais la guerre». D'ailleurs, si l'Eglise n'interdisait pas l'autodéfense contre l'agression d'une puissance étrangère, depuis Vatican II, elle a modifié sa doctrine en reconnaissant à l'objecteur de conscience son droit au pacifisme.
La réaction du Pape François est finalement assez timide. Les chrétiens ont-ils trop tendance à tendre l'autre joue?
«Vous avez appris qu'il a été dit: œil pour œil, et dent pour dent. Mais moi, je vous dis de ne pas résister au méchant. Si quelqu'un te frappe sur la joue droite, présente-lui aussi l'autre.» (Mt 5, 38-39). Malheureusement, cette parole de l'évangile est bien souvent mal comprise ou caricaturée. Saint Augustin qui, comme chacun, ne souhaite pas recevoir de coup, tente lui-même de s'en sortir en affirmant que le commandement serait de nature spirituelle. En réalité, le commandement, comme toujours, se comprend à la lumière de son contexte. Dans la culture juive de l'époque, pour offenser un adversaire, on le giflait en usant du revers de la main droite, la paume servant au geste de reconnaissance. Le coup ne pouvait donc être porté que sur la joue droite. Lorsque Jésus désire que l'on tende la joue gauche, il s'agit par là, dès lors, de désarmer l'agresseur qui se retrouve dans l'impossibilité de frapper (du revers de la main). Au delà de la finesse tacticienne qui est là aussi une manière de faire violence à la violence, il s'agit de faire voir à l'agresseur une autre «face» de la situation qu'il n'avait pas envisagée et qui mérite réflexion.
Cela est-il lié au passé de la religion catholique qui a longtemps été considérée comme une religion du glaive et de l'épée?
L'évangile peut-il réellement concevoir que la coupe du mal puisse être, énigmatiquement chez certains, parfaitement pleine ?
Si vous faites référence à la théorie des deux glaives (pensée par saint Bernard de Clairvaux), il faut rappeler que le glaive «matériel» (le pouvoir temporel) est subordonné au glaive «spirituel» (le pouvoir spirituel qui prend les décisions en tranchant). Le glaive spirituel est employé par l'Eglise, le glaive matériel pour l'Eglise. On retrouve l'idée d'une Cité terrestre qui ne peut cheminer vers la justice qu'en s'inscrivant dans la Cité de Dieu. Ainsi, en écho à l'évangile, le glaive matériel doit rester dans son fourreau tant que la situation et l'autorité n'exigent pas qu'on le dégaine. Mais, bien que l'Eglise ait toujours tenu à séparer les deux pouvoirs, une Eglise incarnée se réclamant d'un Christ-roi ne pouvait pas ne pas se compromettre avec le pouvoir temporel en s'enlisant dans des «guerres saintes» faites pour l'Eglise et par l'Eglise.
Eu égard à ce passé, il est certain que l'association de signifiants comme «guerre», «religion», «chrétiens» et «Orient» ne pouvaient que déclencher mécaniquement chez notre Pape un embarras certain. Mais je pense aussi que c'est peut-être l'évangile lui-même qui laisse perplexe. Témoignant de l'évangile, François ne recule-t-il pas devant la possibilité d'une humanité, celle du djihadiste, en laquelle l'étincelle source de pardon et de paix se serait définitivement éteinte? L'évangile peut-il réellement concevoir que la coupe du mal puisse être, énigmatiquement chez certains, parfaitement pleine?
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La joue gauche n'est évidemment pas à prendre dans le sens manichéen, mais relié à la Passion , je suis dans les méandres
Ceci dit la conclusion en gras qu'en dis tu ?
vive l impérialisme chrétien ..
encore et encore les Chrétien se pense tjr les etre élus ..
pas étonnant que ce soit au cœur de l Europe chrétienne qu on est massacré des juifs ... rivalité mimétique
ca c est bien ... tu réduis le communisme a ses dérive comme d autre l islam a daesh et si on en faisant autant avec les Chretien et l inquisition ?
L'absence d'injonction ne vaut pas caution. Mais merci pour ton lien . Tu noteras un entretien tout en subtilité , avec l'aspect politique laissé en suspens .Voici à ce sujet une piste de réflexion intéressante proposée par Monseigneur Le Gal, ex-évêque aux armées françaises : http://www.dioceseauxarmees.catholique.fr/37-archives-classees/divers/215-la-qguerre-justeq.html
Plus personnellement, je dirais que la parole du Christ oppose distingue l'oeuvre individuelle ou communautaire, qui doit suivre le chemin pacifiste de l'Evangile, de l'action étatique soumise aux nécessités du monde.
S'il désacralise effectivement cette dernière, en posant qu'elle n'existe que pour peu de temps et uniquement parce que Dieu le veut bien, il ne remet cependant pas en cause les principes actuels de son existence. Toutes les figures de l'autorité temporelle évoquées ou rencontrées par le Christ (Ponce Pilate, César, le gendarme, le centurion, etc...) sont ainsi renvoyées à leur vanité et leur finitude finales, mais ne reçoivent pas l'injonction de cesser d'être sur le champ.
La communauté chrétienne doit donc travailler à l'avènement d'un monde où l'Etat ne sera plus nécessaire, mais en attendant, la nécessité de celui-ci n'est pas remise en cause.
PS : j'écris tout ceci un peu vite fait, sur le coup. Il faudrait sans doute y revenir plus profondément.
L'absence d'injonction ne vaut pas caution. Mais merci pour ton lien . Tu noteras un entretien tout en subtilité , avec l'aspect politique laissé en suspens .
De fait cet entretien ne fait que renforcer mon questionnement .
Quant à la conclusion elle ne me semble pas en faveur d'une exécution une fois les armes déposées .
Désolé, mais c'est n'importe quoi. L'Europe a surtout massacré des juifs lorsqu'elle a commencé à se déchristianiser.
Eh bien c'est un peu ce que tu viens de faire, non ?
Imagine ta femme et tes enfants dans un Thalys avec un mec qui ne rate pas son coup, ou capturé dans un village pour servir de viande à des soldats . De plus ça ne reste qu'un forum, c'est sujet à surenchère .je ne comprends pas ces réactions, les daechistes ont surement commencé comme ca....
Le communisme est une idée, donc si on parlait des dérives du christianisme plutôt. Compare idée et idée ou idéologue à idéologue .ca c est bien ... tu réduis le communisme a ses dérive comme d autre l islam a daesh et si on en faisant autant avec les Chretien et l inquisition ?
je ne te parle pas des coupables, ils sont a condamner y a pas à en discuter....Imagine ta femme et tes enfants dans un Thalys avec un mec qui ne rate pas son coup, ou capturé dans un village pour servir de viande à des soldats . De plus ça ne reste qu'un forum, c'est sujet à surenchère .
J'avais bien compris.je ne te parle pas des coupables, ils sont a condamner y a pas à en discuter....
si y a des meurtriers, et que c'est prouvé, faut les condamner comme est condamné un meurtrierJ'avais bien compris.
j'ai été trop elliptique , mais tu n'es pas le dernier ...
Tu me dis que tu ne comprends pas
Je te réponds que moi je comprends car parmi les mecs qui reviennent il y a certainement des meurtriers, et rien qu'à l'idée de ce que je t'ai évoqué précédemment, je comprends la réaction .
Le cas pas simple est le c'est pas prouvé. C'est précisément le cas où il y a désaccord , le cas simple du meurtrier avec des charges solides tombe sous le coup du pénal, pas de questions à se poser .si y a des meurtriers, et que c'est prouvé, faut les condamner comme est condamné un meurtrier
si c'est pas prouvé y a rien a faire...Le cas pas simple est le c'est pas prouvé. C'est précisément le cas où il y a désaccord , le cas simple du meurtrier avec des charges solides tombe sous le coup du pénal, pas de questions à se poser .
Même pas ça ( nous n'avions pas fini cet échange ) ?si c'est pas prouvé y a rien a faire...
c'est du temps perdu et de l'argent jeté par les fenêtres...Même pas ça ( nous n'avions pas fini cet échange ) ?
http://www.bladi.info/threads/possible-creer-centres-retention-anciens.410368/page-3#post-13938686
Pour rappel :
Le Premier ministre a annoncé mercredi la création "d'ici la fin de l'année", d'une structure chargée de prendre en charge les jeunes "de retour de zones de conflit" ne faisant pas l'objet de poursuites judiciaires. "Par un accompagnement individualisé, une prise en charge psychologique et un encadrement renforcé, ces jeunes devraient retrouver toute leur place dans notre société", a-t-il ajouté, précisant qu'une telle structure lui a été proposée par le ministre de l'Intérieur.