Non mais on peut expliquer à un garcon de 6 ans qui aime jouer à la poupée, de ne pas en avoir honte , au lieu de lui dire que c’est un truc de fille , de le traiter de fille , ça ne va que le braquer et être sujet à des crises d’angoisse, ça s’appelle l’épanouissement personnel.
"Le plus souvent, les sujets abordés sont choisis en fonction des besoins des enfants ou adolescents: les animateurs vont partir des questions que les jeunes se posent et construire leur animation autour de ces préoccupations. Dans tous les cas, les animateurs apportent des réponses adaptées en fonction de l’âge ou du stade de maturité des jeunes rencontrés", peut-on lire sur la plateforme dédiée.
L'idée est donc de "donner aux jeunes les informations nécessaires pour devenir des adultes éclairés acteurs de leur santé", précise le site de l'Evras. Pas question donc d'enseigner ou de pratiquer le moindre acte sexuel, comme certains détracteurs du programme le dénoncent, ni même de consulter des images pornographiques.
Une animation adaptée en fonction de l'âge
Mais qu'en est-il vraiment de cette "animation"? En place depuis 2012, elle n'était jusque-là pas systématiquement assurée faute de moyens. Selon la RTBF, seulement 20% des écoles organisaient ces formations."Le plus souvent, les sujets abordés sont choisis en fonction des besoins des enfants ou adolescents: les animateurs vont partir des questions que les jeunes se posent et construire leur animation autour de ces préoccupations. Dans tous les cas, les animateurs apportent des réponses adaptées en fonction de l’âge ou du stade de maturité des jeunes rencontrés", peut-on lire sur la plateforme dédiée.
L'idée est donc de "donner aux jeunes les informations nécessaires pour devenir des adultes éclairés acteurs de leur santé", précise le site de l'Evras. Pas question donc d'enseigner ou de pratiquer le moindre acte sexuel, comme certains détracteurs du programme le dénoncent, ni même de consulter des images pornographiques.
Un guide de plus de 300 pages, à destination des professionnels chargés d'encadrer ces ateliers, permet d'ailleurs de "baliser les interventions d’Evras réalisées auprès des enfants et des jeunes"On ne va évidemment pas encourager une hyper-sexualisation chez les jeunes, ni susciter une orientation sexuelle ou une identité de genre. J'ai lu qu'on allait 'apprendre aux enfants à se masturber', c'est complètement inadmissible de faire peur aux parents sur ce sujet", a tranché Caroline Désir, la ministre francophone de l'Education, la semaine dernière sur la RTBF.