Faut-il reconnaître le féminicide?

  • Initiateur de la discussion Initiateur de la discussion Rachidafr
  • Date de début Date de début
Tu continue à donner du grain : si A n’est pas égale à B, alors B n’est pas égale à A non‑plus (quand on est censé… quand on ne l’est pas, c’est une autre histoire).

Mais c’est difficile à comprendre pour les féministe pour qui il n’y a qu’un seul sexe, féminin, bien sûr, et pour qui l’égalité c’est « A = quelque chose qui n’existe pas ».

Pratique pour une vision opportunément biaisée…

J'ai de plus en plus l'impression qu'on échange pas sur le même sujet. Probablement qu'il y a plus qu'un océan qui sépare nos façons de voir. Je parle de traitement égalitaire. Est-ce que tu prétends que les femmes bénéficiaient des mêmes droits que les hommes et que ces Ministères ont été créé pour rien?

C'est de l'ignorance crasse d'affirmer que pour les féministes il n'y a qu'un sexe, le féminin. Je commence à penser que tu ne sais pas ce qu'est le féminisme et que tu n'as surtout pas idée qu'il y a des hommes féministes. :claque:
 
Je n’en ai pas une vision caricaturale, j’en ai une vision réaliste. On entendra jamais le ministère du droit des femmes se plaindre qu’il y a nettement plus d’hommes dans la rue, et également nettement plus d’hommes qui meurent dans la rue que de femmes. On entendra jamais non‑plus le ministère du droit des femmes se plaindre qu’il y a nettement plus de suicides chez les hommes que chez les femmes.

Ces exemples n'ont rien à voir avec le sexisme, le féminisme, l'égalité des droits. Il s'agit de problèmes sociaux aucunement en lien avec une discrimination ou inégalité basée sur le sexe.
 
Dernière édition:
On entendra jamais non‑plus ce ministère se plaindre de la différence de traitement dans le droit de garde des enfants. On ne l’entendra jamais non‑plus se plaindre de la sous représentation d’hommes dans certains secteurs, comme l’infirmerie.

Simplement parce que le ministère du droit des femmes est un ministère féministe, pas un ministère de l’égalité ou un ministère anti‑sexiste.

Pour ce ministère, la vision de la société est : femme victime / homme coupable, et son nom le dit bien.

Étrangement, je lis que, depuis son instauration en 2002, la garde alternée fait des progrès en France. Toutefois, il faut faire se garder de prétendre que tous les hommes souhaitent réellement ce type de garde. Ce qui gêne certains c'est surtout le paiement d'un soutien financier à leurs enfants.

Au Québec, la garde partagée est favorisée sauf temporairement pour les enfants en très jeune âge. Ce type de garde est aujourd'hui monnaie courante et pourtant, je te le rappelle, nous avons ici un Ministère de la condition féminine.

La sous-représentation des hommes n'a rien à voir avec la discrimination mais avec la sous-représentation des candidats masculins se montrant intéressés par cette profession.
 
Dernière édition:
Ces exemples n'ont rien à voir avec le sexisme, le féminisme, l'égalité des droits. Il s'agit de problèmes sociaux aucunement en lien avec une discrimination ou inégalité basée sur le sexe.
CQFD : pour les féminisme, le sexisme, c’est les inégalités concernant les femmes. Alors que par définition, le sexisme traite des inégalités des deux sexes. Ce qui touche spécifiquement les femmes, c’est sexiste, ce qui touche spécifiquement les hommes, c’est « normal » : telle est l’hypocrisie féministe. De même que pour les féministes, le sexisme se définit pour un seul sexe, et qu’on peut parler chez les féministes de sexisme à sens unique, on peut autant parler chez les féministes, d’égalité à sens unique (un non‑sens, mais le féminisme n’est qu’une expression d’un aspect de la psychologie animale humaine, et alors il ne faut pas y chercher la raison, ce serait en vain).

Malheureusement un phénomène de novlangue est présent qui veut faire confondre les deux. Il y a par exemple un blog français intitulé « antisexisme » qui n’est qu’un blog féministe.
 
Dernière édition:
Il faudrait peut être revoir le terme, pourquoi pas, et c est pour ca que je mentionnai en 2014, mais il me semble que il ne faut pas mélanger.
Historiquement, il y a toujours eu un manque d égalité de traitement entre hommes et femmes, au détriment de ces dernières.
Ca parait peut être moins aujourd’hui, mais ça dépend des pays et même en France c est tout de même récent que la notion de chef de famille a disparu.
On parle de décennies, c est hier .
Dans le milieu professionnel, c est pas uniquement le cliché de la lesbienne qui conduit un camion, c est aussi l accès a des postes a responsabilité ou de gestion d équipe.
C est pas toujours accepté.
C est certain que il y a du progrès.
Quant a tomber dans l excès inverse, je cherche des exemples et n en trouve pas trop.
Pour le suicide par exemple, c est entre autre parce que contrairement a certaines idées reçues, les hommes sont souvent plus sensibles émotionnellement après une séparation par exemple.
Ça a souvent aussi pour conséquence de se retrouver a la rue. J ai testé personnellement :)

C est vrai aussi que nous avons moins facilement la garde des enfants. Cependant j ai plus vu de cas ou le père déménage sans laisser d adresse que la mère. Même si ça existe aussi de la part de certaines.
@MyriemF
J ignorai qu il y a une loi depuis 2002 pour la garde partagée en France, ou même que il fallait une loi pour ça. :)
Ça existe depuis quand au Québec ?
Ça s est passé comme ça avec mes héritiers, mais après accord entre leur mère et moi. Ça nous semblait logique et on a jamais eu affaire avec la justice pour quoi que ce soit.
Ces temps c est pas trop possible pour cause de logement, sinon l idée c est une semaine chacun.
 
CQFD : pour les féminisme, le sexisme, c’est les inégalités concernant les femmes. Alors que par définition, le sexisme traite des inégalités des deux sexes. Ce qui touche spécifiquement les femmes, c’est sexiste, ce qui touche spécifiquement les hommes, c’est « normal » : telle est l’hypocrisie féministe. De même que pour les féministes, le sexisme se définit pour un seul sexe, et qu’on peut parler chez les féministes de sexisme à sens unique, on peut autant parler chez les féministes, d’égalité à sens unique (un non‑sens, mais le féminisme n’est qu’une expression d’un aspect de la psychologie animale humaine, et alors il ne faut pas y chercher la raison, ce serait en vain).

Malheureusement un phénomène de novlangue est présent qui veut faire confondre les deux. Il y a par exemple un blog français intitulé « antisexisme » qui n’est qu’un blog féministe.

Ce que tu n'arrives pas à saisir est que le mouvement féministe est né avec l'intention de faire progresser les droits des femmes parce qu'ils étaient moindre que ceux des hommes et de tenter d'éliminer la discrimination et le sexisme qui s'exerçaient à l'endroit des femmes. Les féministes travaillent d'abord pour que les femmes obtiennent des droits égalitaires à ceux des hommes parce que si A = B alors forcément B = A. Me semble que c'est pas si difficile à comprendre...

Le problème est que tu ne sembles pas du tout connaître les enjeux des droits égalitaires. Les exemples que tu as donnés ne démontrant en rien une discrimination basé sur le sexe masculin. Le nombre plus élevé d'hommes à la rue ou qui ont recours au suicide sont des constats - sans pour autant que la cause en soit la discrimination. Cette cause peut par exemple être le fait que les hommes hésitent plus que les femmes à demander de l'aide.

Là, tu continues juste à "spinner" en boucle la même idée que les féministes se contrefoutent de ce qui touchent les hommes comme si elles n'avaient pas elles-mêmes des maris et des enfants mâles de qui elles se préoccupent. Ça devient vraiment affligeants. Si tu as vécu une expérience personnelle suivant laquelle tu t'es senti abusé, faut pas en faire une généralisation et en vouloir à toutes les femmes. Que les femmes obtiennent les mêmes droits, les mêmes traitements que les hommes n'enlèvent rien aux hommes, sauf peut-être ceux-ci qui y voyaient encore une façon de contrôler ou dominer des femmes.
 
C est vrai aussi que nous avons moins facilement la garde des enfants. Cependant j ai plus vu de cas ou le père déménage sans laisser d adresse que la mère. Même si ça existe aussi de la part de certaines.
@MyriemF
J ignorai qu il y a une loi depuis 2002 pour la garde partagée en France, ou même que il fallait une loi pour ça. :)
Ça existe depuis quand au Québec ?
Ça s est passé comme ça avec mes héritiers, mais après accord entre leur mère et moi. Ça nous semblait logique et on a jamais eu affaire avec la justice pour quoi que ce soit.
Ces temps c est pas trop possible pour cause de logement, sinon l idée c est une semaine chacun.

Oui les obligations des parents envers leurs enfants sont régies par la loi. Pour exercer un jugement de garde, il faut que des modalités soient inscrites dans la loi. Or, la garde est a dû être modifiée tout simplement parce que la garde partagée n'y était probablement pas prévue.

Au Québec, ce serait aussi depuis les années '90 semble-t-il. La garde partagée progresse nettement depuis la fin des années 1990. http://www.fss.ulaval.ca/cms_recherche/upload/aruc_famille/fichiers/que_savonsnous_5.pdf

Si tu lis attentivement le rapport, la proportion de garde partagée serait bien plus importante que les statistiques - qui ne tiennent compte que des dossiers présentés au tribunal alors que de nombreux parents (dont nous faisons partie) s'entendent sur les modalités sans avoir recours à un jugement de garde.

Fait à noter, il est souligné dans ce rapport que si les femmes obtiennent encore globalement la garde exclusive dans 60% des cas, c'est souvent parce que les hommes ne font pas valoir leur intérêt d'obtenir soit la garde exclusive soit la garde partagée.

Du côté du gouvernement du Canada, on peut aussi lire ... La diversité croissante des modalités de garde est particulièrement marquée au Québec, où les enfants étaient beaucoup plus susceptibles de faire l'objet d'une garde partagée que les autres enfants au Canada. Les enfants du Québec avaient aussi beaucoup plus de chances de vivre avec leur père après la séparation, ce qui est à l'opposé de la diminution globale enregistrée pour les gardes exclusives accordées au père.
http://www.justice.gc.ca/fra/pr-rp/lf-fl/divorce/2004_6/p3.html#t3_2

Dommage que sur cette dernière page je n'arrive pas à comprendre les statistiques présentés.
 
Oui les obligations des parents envers leurs enfants sont régies par la loi. Pour exercer un jugement de garde, il faut que des modalités soient inscrites dans la loi. Or, la garde est a dû être modifiée tout simplement parce que la garde partagée n'y était probablement pas prévue.

Au Québec, ce serait aussi depuis les années '90 semble-t-il. La garde partagée progresse nettement depuis la fin des années 1990. http://www.fss.ulaval.ca/cms_recherche/upload/aruc_famille/fichiers/que_savonsnous_5.pdf

Si tu lis attentivement le rapport, la proportion de garde partagée serait bien plus importante que les statistiques - qui ne tiennent compte que des dossiers présentés au tribunal alors que de nombreux parents (dont nous faisons partie) s'entendent sur les modalités sans avoir recours à un jugement de garde.

Fait à noter, il est souligné dans ce rapport que si les femmes obtiennent encore globalement la garde exclusive dans 60% des cas, c'est souvent parce que les hommes ne font pas valoir leur intérêt d'obtenir soit la garde exclusive soit la garde partagée.

Du côté du gouvernement du Canada, on peut aussi lire ... La diversité croissante des modalités de garde est particulièrement marquée au Québec, où les enfants étaient beaucoup plus susceptibles de faire l'objet d'une garde partagée que les autres enfants au Canada. Les enfants du Québec avaient aussi beaucoup plus de chances de vivre avec leur père après la séparation, ce qui est à l'opposé de la diminution globale enregistrée pour les gardes exclusives accordées au père.
http://www.justice.gc.ca/fra/pr-rp/lf-fl/divorce/2004_6/p3.html#t3_2

Dommage que sur cette dernière page je n'arrive pas à comprendre les statistiques présentés.
Intéressant, en effet.
En ce qui concerne les tableaux, je ne comprend pas non plus. On dirait qu il manque des infos.
 
Je n’en ai pas une vision caricaturale, j’en ai une vision réaliste.
Généralement, ce sont ceux qui ont une vision caricaturale qui disent ça.

Moi, par exemple, dès qu'il s'agit de femme, j'ai constaté, à mon corps défendant, des réactions bizarres de mon organisme, surtout quand je pense à Fernande....

Mais si, mon pauvre Hibou, tu as un problème à résoudre avec une femme. Une mère, une sœur, une épouse, une ex......

En règle générale, tu es lucide et tes contributions sont généreuses et intelligentes, je le dis, sans flagornerie.

Mais, dès qu'il s'agit de gonzesse, tu pètes les plombs. Et je ne suis pas le seul à l'avoir constaté.

Bon, il est vrai que nous avons tous, nous les garçons, des problèmes avec les gonzesses.
 
Je n’en ai pas une vision caricaturale, j’en ai une vision réaliste. On entendra jamais le ministère du droit des femmes se plaindre qu’il y a nettement plus d’hommes dans la rue, et également nettement plus d’hommes qui meurent dans la rue que de femmes. On entendra jamais non‑plus le ministère du droit des femmes se plaindre qu’il y a nettement plus de suicides chez les hommes que chez les femmes. On entendra jamais non‑plus ce ministère se plaindre de la différence de traitement dans le droit de garde des enfants. On ne l’entendra jamais non‑plus se plaindre de la sous représentation d’hommes dans certains secteurs, comme l’infirmerie.


C'est parce que les mecs sont à la base plus broken que les femmes qu'ils souffrent plus de problèmes de ce genre.

Et aussi parce que la société a plus d'attentes envers eux ("le sexe fort"), donc ils ont plus de pression pour réussir. En plus on les décourage d'exprimer leurs faiblesses et leurs défauts.
 
Quoique les femmes subissent aussi des contraintes et des pressions... d'un autre type. Axées sur leur apparence et leur désirabilité. :(
 
Retour
Haut